125. marcel
- 24/11/22 11:44
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Ah mais je ne m'attendais pas a un resultat different ! Et eux auraient du se dire qu'ils auraient surement un resultat comme ca. D'où le fait que je dise que c'était une idee a la con.
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124. torpedo31200
- 24/11/22 11:00
- (en réponse à : marcel - post #116)
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Tu t' attendais à quoi ?
Ca me semble normal que les plus vendus soient les plus cités. Surtout si il faut n' en choisir qu' un.
Sinon j' allais dire que La Bible n' est pas un livre car il n' y a pas d' auteur. Mais ça ne rentre pas dans la définition d' usage.
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123. marcel
- 24/11/22 10:41
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juste un clin d’œil amusé a l’anticléricalisme de marcel
Ah merde, ca s'est vu ?...
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122. pm
- 24/11/22 05:25
- (en réponse à : Helmut)
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La mienne non plus.
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121. helmut perchu
- 23/11/22 21:40
- (en réponse à : pm)
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Ma dernière remarque n’etait pas a prendre au premier degrés, juste un clin d’œil amusé a l’anticléricalisme de marcel.
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120. suzix@bdp
- 23/11/22 18:48
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Cela prouve qu'il faut des gens compétents pour filtrer sinon c'est la fête à Neuneu. D'où l'idée de démocratie hein ... on élit des gens pour gérer tout le bordel sinon on s'en sort avec les idées moyennes qui ne sont rarement les meilleures. Il n'en reste pas moins que la déconnexion de ces décideurs avant de donner la main à monsieur Toulemonde est parfois pire que de laisser les cons décider de leur triste sort.
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119. marcel
- 23/11/22 18:43
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Cela donne un coup de projecteur sur certains livres (il y en a dans le lot dont je n'ai jamais entendu parler),
Y en a certains, vaut mieux pas. Y a pas mal de chick-lit de merde.
Mais je voulais dire que c'était une fausse bonne idee. C'était previsible qu'il en sortirait principalement de la merde.
Je suis alle voir la liste de 50 precedente. C'est un peu moins naze, et y a deux mangas de plus. Et pas de Tintin, Astérix, Lucky Luke...
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118. pm
- 23/11/22 18:04
- (en réponse à : Helmut)
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Ben justement.
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117. helmut perchu
- 23/11/22 18:02
- (en réponse à : marcel)
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J'aime bien l'idée moi même si au final cette liste ne veut pas dire grand chose et n'est significative de rien. Cela donne un coup de projecteur sur certains livres (il y en a dans le lot dont je n'ai jamais entendu parler), un peu comme les palmarès BD ou ciné si chers à suzix !
Et bien sur qu'il n'y a pas la Bible, tu as dit fiction uniquement...
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116. marcel
- 23/11/22 16:37
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France 2 a eu une bonne grosse idee a la con : demander "aux Français" (donc, uniquement ceux qui ont repondu) d'elire leur livre prefere. Toute epoque, nationalite et forme (mais pas d'essai, apparemment que de la fiction). Sans liste pre-etablie.
Bon, le truc qui me rassure : y a pas la bible. Et sur les 25 finalistes, y a 4 BD. Toutes des mangas. Et pas les meilleurs.
Bref, voici le resultat (assez affligeant) :
"1984" - George Orwell
"Au bonheur des dames" - Éric Zola
"Berserk" - Kentaro Miura
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Cyrano de Bergerac" - Edmond Rostand
"Dragon Ball" - Akira Toriyama
"Harry Potter" - JK Rowling
"Hunger Games" - Suzanne Collins
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"L'attaque des titans" - Hajime Isayama
"L'écume des jours" - Boris Vian
"L'étranger" - Albert Camus
"La vérité sur l'affaire Harry Québert" - Joël Dicker
"Le Comte de Monte Cristo" - Alexandre Dumas
"Le parfum" - Patrick Süskind
"Le petit prince" - Antoine de Saint-Exupéry
"Le seigneur des anneaux" - JRR Tolkien
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Les hauts de Hurlevent" - Emilie Brontë
"Les misérables" - Victor Hugo
"Les piliers de la terre" - Ken Folett
"One Piece" - Eiichiro Oda
"Orgueil et préjugés" - Jane Austen
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa
Et, oui, la ou j'ai choppe cette liste, il y avait bien ecrit "Eric" Zola.
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115. froggy
- 29/10/22 01:10
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Pendant les vacances, j'ai lu les Correspondances de Francois Truffaut avec des ecrivains.
Il y a un peu plus de 30 ans, il avait ete edite une selection de diverses correspondances du metteur en scene avec diverses personnalites evoluant ou non dans le monde du cinema. J'avais adore cet ouvrage qui faisait decouvrir au grand public des pans inconnus du cineaste et de sa vie; son veritable pere biologique, la detestation de sa mere, la rupture avec Jean-Luc Godard, son histoire avec Catherine Deneuve etc. C'etait tout a fait passionnant, Truffaut adorait la chose ecrite, cela abonde en permanence dans son oeuvre avec le paroxysme de Fahrenheit 451. Il etait un tres grand epsistolier bien qu'il n'avait aucun style litteraire mais le contenu de ses lettres est vraiment tres interessant, surtout si vous aimez ses films, cela mettait en lumiere et apportait de nombreux eclaircissements car ses films sont lies entre eux par des fils plus ou moins tenus et plus ou moins evidents, ils se correspondent entre eux meme ceux qui apparemment en sont eloignes.
J'attendais donc beaucoup de cet ouvrage et j'ai ete decu par la platitude du contenu de ces lettres. Avec des ecrivains de renom tels que Jean Genet, Jean Cocteau, Louise de Vilmorin, Marguerite Duras et de nombreux autres, ce sont des amabilites a n'en plus finir, pouvez-vous me rendre un service?, cela fait longtemps que je ne vous ai pas vus, vous me manquez, etc. Vous voyez le genre.
Ce qui est plus interessant, c'est de voir tous les projets qui lui avait ete proposes et qu'il a refuses, cela va du plus evident, une adaptattion de La recherche du temps perdu de Marcel Proust au plus surprenant quand on voit le film qui en fut tire, il en est ainsi de Mort d'une bete a la peau fragile de Patrick Alexander dont il avait beaucoup aime le livre, amateur de roman noir, et devenu finalement Le professionnel de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo mais aussi Fort Saganne de Louis Gardel realise finalement par Alain Corneau. Cela met en lumiere un aspect qu'on connait peu dans le cinema francais, les films de commande, si loin de l'idee que tous les metteurs en scene sont a l'origine de leur film. C'est tres loin d'etre le cas.
La seule lettre la plus interessante est en fait celle qu'il avait ecrite au critique de cinema du Nouvel Observateur, Jean-Louis Bory qui avait parfois la plume aussi acide que la sienne quand il etait critique aux Cahiers du Cinema et Arts, un hebdomadaire culturel plutot de droite qui a disparu vers le milieu des annees 60. Bory avait ecrit un article dans lequel il lui reprochait ainsi qu'aux autres cineastes de La Nouvelle Vague de "s'etre fait recuperer par le systeme". Pique au vif, Truffaut lui avait repondu une longue lettre dans laquelle il s'expliquait et qu'en fait il etait reste parfaitement independant ainsi que d'autres dont Eric Rohmer que Bory avait egalement cite. Le critique lui repondit en s'excusant. Le contenu de la lettre de de Truffaut est tres interessant car il explique bien sa place dans le milieu du cinema francais, et on se rend compte qu'il etait tres lucide sur celle-ci. Cela sera exacerbe au plus haut point apres le triomphe commercial et critique du Dernier metro auquel le cineaste repondra par un petit film realise a la va-vite et quasiment dans l'urgence, un de ses plus beaux d'ailleurs et peut-etre son plus derangeant, La femme d'a cote. Il mettait ainsi en pratique une fois de plus sa theorie qu'il faut toujours faire un film contre le precedent. Il est dommage que cette selection de lettre ne soit pas au meme niveau que la precedente malgre le pedigree de ses correspondants.
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114. pm
- 28/10/22 09:58
- (en réponse à : Casa)
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Oui, le serpent majuscule est mineur, pas très intéressant car les personnages sont désincarnés.
J’avais aimé les Fred Vargas ( Adamsberg ) en son temps, mais les derniers tournaient un peu en rond. On rejoint la BD car Baudoin, qui a été son compagnon, a été le modèle physique du commissaire et un tome les quatre fleuves ( plus une nouvelle Le marchand d’éponges) est en bandes dessinées.
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113. Casa
- 28/10/22 07:28
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J’ai bien aimé tous les Lemaitre cités par PM, à l’exception du serpent majuscule que je trouve vraiment mineur.
@PM, tu as d’autres conseils en romans policiers du même genre? J’ai également du mal à trouver des lectures intéressantes dans ce genre…
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112. pm
- 28/10/22 00:00
- (en réponse à : Hervé)
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Je te conseille Verhoeven, l’intégrale de la trilogie ( Travail soigné, Alex, Sacrifices + la nouvelle Rosy & John) pour commencer puis les romans noirs ( Robe de marié, cadres noirs, trous jours et une vie-dont je n’ai pas parlé car lu il y a longtemps mais c’est très bien-, le serpent majuscule), autour de 20 euros chaque.
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111. herve
- 27/10/22 23:32
- (en réponse à : Pm)
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J'ai du mal à replonger dans des romans policiers de qualité,
J'ai lu la semaine dernière "la sacrifiée du Vercors", au vu de bonnes critiques, et j'ai été très déçu.
Je suis donc preneurs de polars addictifs ...
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110. herve
- 27/10/22 23:27
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Je vais me lancer dans:
- "Londres" de Céline - j'avais beaucoup aimé "Guerre" paru il y a peu
- la biographie de "Céline" de François Gibault (collection Bouquin)
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109. pm
- 27/10/22 21:13
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Plus modestement je viens de terminer la lecture des romans policiers de Pierre Lemaitre. Si certains sont anecdotiques comme Le serpent majuscule, d’autres sont de véritables petits bijoux comme Alex ( en fait toute la trilogie Verhoeven est excellente) ou cadres noirs ou même robe de marié( sans e). Attention, certains sont tellement addictifs qu’on ne peut pas les lâcher avant de finir.
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108. heijingling
- 26/10/22 16:57
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Moi, un seul, et un vieux truc, et pas complètement de Proust en plus, l'intégrale des traductions de Ruskin, chez Bouquins (2013).
Le petit Albaret illustré a l'air intéressant, je vais voir ça de plus près.
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107. herve
- 25/10/22 22:03
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En cette année Proust, j'ai acheté pas mal de bouquins sur Proust:
- la réédition de la biographie de J-Y Tadié
- "Proust, prix Goncourt, une émeute littéraire" Thierry Laget
- le grand monde de Proust de Mathilde Brézet
- Monsieur Proust de Céleste Albaret
mais ce qui a retenu mon attention, est une réédition du "Monsieur Proust" de Céleste Albaret ,adaptée par Corinne Maler et surtout avec des dessins de Stéphane Manel, superbes dessins au demeurant qui font de ce livre presqu'un roman graphique.Par rapport au livre original, c'est un très bon résumé qui va à l'essentiel.
Sinon, je relis "les confessions" de Saint Augustin, dans la version du coffret de la Pléiade qui vient de sortir (avec "la cité de Dieu")
J'avais déjà lu "les confessions" dans la traduction très austère d'Arnauld d'Andilly, et dans la superbe version moderne de Frédéric Boyer, mais j'avoue que cette version de la pléiade me convient parfaitement.
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106. pm
- 11/09/22 09:14
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De mon coté, ayant beaucoup aimé Vernon Subutex, j’aurai de toutes les façons acheté son nouveau livre. Le titre était plutôt un frein, pour les raisons que tu donnes, qu’une incitation, mais à la lecture je le valide.
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105. pm
- 11/09/22 09:11
- (en réponse à : Froggy)
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Le titre résume quand même très bien le livre et Despentes, qui a toujours été provocatrice, n’a plus tellement besoin de publicités. Le problème ne vient pas tellement du titre, et ce n’est qu’un titre.
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104. froggy
- 11/09/22 01:35
- (en réponse à : Philippe)
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J'ai horreur de ces titres putassiers et racoleurs pour inciter les gens a acheter leurs bouquins. Le pire, c'est que ca marche. Et tres bien meme, j'ai vu que le livre caracole en tete des ventes.
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103. egoes
- 08/09/22 18:07
- (en réponse à : marcel et pm)
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En même temps, est-ce qu'on a idée de faire jouer Vernon par Romain Duris ?
Rien que ça, pour moi, était rédhibitoire.
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102. marcel
- 08/09/22 14:18
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détesté la série sur Cnal plus
J'ai tenu 3 épisodes. Insupportable. Je crois que Despentes est partie en cours d'ecriture de l'adaptation, mecontente.
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101. pm
- 08/09/22 13:02
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Cher con nard de Virginie Despentes ( on ne peut pas écrire l’insulte normalement sur BDP, le site ne comprend ni les citations ni les oxymores).
J’ai beaucoup aimé Vernon Subutex, en particulier les deux premiers tomes ( pas encore lu la BD de Lus et détesté la série sur Cnal plus), j’ai donc acheté LE roman de la rentrée littéraire.
Il s’agit d’un échange épistolaire, sous forme de mails, entre un écrivain à succès victime d’une dénonciation sur Metoo, et d’une célèbre actrice de cinéma qu’il a un peu connu enfant ( c’était l’amie de sa grande soeur). La victime qui l’a « metooisé » intervient également. L’actrice est cinquantenaire, le romancier quarantenaire et la victime du romancier, son ancienne attachée de presse, trentenaire.
Au premier abord je me sens très étranger à ce genre de roman a priori très branché, très parisien, certains disent bobos mais je déteste ce terme. On y parle donc de cyberharcèlement ( j’ai beaucoup de mal avec ce concept puisqu’il suffit de ne plus fréquenter les réseaux sociaux et de retourner dans la vraie vie pour ne plus être harcelé), de drogues ( alcool, cocaïne, héroïne, internet…), de sevrage, de féminisme sous plusieurs formes. On énonce des pseudos vérités dont je peux trouver facilement quelques milliers de contre exemples ( « le cinéma est fait pour enrichir les hommes blancs », » les femmes de plus de 50 ans sui ne boivent pas de vin sont toutes des drogués »), le style punchy de Despentes est moins bon et même parfois un peu lourd.
Et puis, vers la moitié du livre, le confinement arrive, avec quelques belles pages sur Paris confiné et même une certaine douceur qui finit par s’immiscer. Rien de spectaculaire, toujours de nombreuses pages sur les divers mouvements féministes radicaux, sur les Narcotics anonymes sur des rappeurs dont je n’ai jamais entendu parler ( je ne connais strictement rien au rap) mais des petites touches d’amitiés et de communication.
Un livre énervant, parfois exaspérant, pas du tout du niveau de Vernon Subutex ( les passages où il lâche prise et devient clodo au risque de mourir), puis finalement, assez tardivement, attachant.
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100. herve
- 24/08/22 23:34
- (en réponse à : Oups)
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"Les champs de braises" Helie de Saint Marc
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99. herve
- 24/08/22 23:29
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Depuis fin juin (début des mes vacances),j'avoue avoir délaissé les bd pour la littérature.
J'ai dévoré dans les classiques
-"les possédés" de Dostoieski
- "Anna karenine" Tolstoi
- " michel strogoff " Jules Verne
- " Voyage au bout de la nuit " Céline
Le tout dans la pleiade.
Et lu ou relu quelques romans ou essais plus légers comme:
- "les 7 sœurs " #6 et#7
- les 6 volumes de "Blackwater"
- " je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir " Nathalie de Saint cricq
- "les jours heureux " A de Clermont Tonnerre
- "l'anomalie " de Hervé Le Tellier
- " le retour de Sherlock holmes " Doyle
- "le dernier hiver du Cid" Jérôme Garcin
- "certains l'aiment chaud! et Marilyn"Tony Curtis
- "le tatoueur d'Auschwitz" Morris
- " ne dis pas que tu aimes ça " Céline Tran
- "jean d'ormesson " Philippe Dufay
Et il reste sur ma table de chevet:
- "blonde" de Oates
- "les mémoires d'un champ de braises " d'hélice de Saint Marc
- "le voyage de Cilka" de Morris-
- "La guerre et la paix " Tolstoi (édition de la pleiade)
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98. pm
- 17/09/21 15:54
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Alias Caracalla de Cordier ( secrétaire de Jean Moulin), lecture immédiatement suivie de sa suite qui est sortie cette année, La victoire en pleurant.
Impressionnant, le courage d’un jeune homme de 20 ans qui quitte tout par refus de la victoire allemande et qui s’engage dans les FFL. Il sera parachuté en France deux ans plus tard, après une complète et intense formation, et deviendra immédiatement le secrétaire de Jean Moulin, dont il ignorera le nom jusqu’à la libération. Travail intense et ultra dangereux, confrontation avec le panier de crabes qu’étaient les chefs des mouvements de la Résistance, qui pensaient davantage aux joutes politiques qu’au combat contre l’envahisseur et qui contestaient l’autorité de Jean Moulin qui, sur ordre de De Gaulle, avait pour mission d’unifier la résistance.
Le premier tome, plus de 1100 pages, s’achève avec l’arrestation de Rex( J Moulin), le second tome beaucoup plus court ( plus ou moins post-mortem, Cordier est mort en 2020 à 100 ans) va jusqu’à janvier 1946.
J’ai trouvé particulièrement émouvant l’évolution idéologique de Cordier, de camelot du roi proche de Maurras et de l’Action française, beaucoup plus anti allemand qu’antinazi, pour devenir un homme de gauche au contact de Jean Moulin. Les évolutions de la droite vers la gauche sont si rares…
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97. froggy
- 20/08/21 22:00
- (en réponse à : Philippe)
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Je n'ai lu que Le proces il y a tellement longtemps que je ne me souviens plus des details, je ne peux donc rien ecrire sur l'humour de Kafka.
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96. froggy
- 20/08/21 21:58
- (en réponse à : Danyel)
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C'est surtout a Charlus que Proust a reserve ses bons mots et repliques assassines. Les Verdurin en prennent beaucoup pour leur grade avec lui.
Un des aspects de La Recherche que j'aime beaucoup reside dans le portrait de certains des personnages que l'ecrivain ne detaille pas completement lorsqu'ils apparaissent. Il prend tout son temps (c'est le cas de le dire) pour en ajouter une facette supplementaire 2 ou 3 romans plus tard tel le diamantaire taillant sa pierre fine. Ainsi, un personnage sympathique peut receler en lui ou elle un aspect mechant, c'est le cas de Francoise, la domestique de la famille du Narrateur ou au contraire une autre decrit comme etant un peu stupide peut faire l'objet d'une certaine redemption, Mme Verdurin par exemple. Et tout cela sans qu'il ne denature le personnage. La maitrise qu'il avait de son oeuvre est vraiment un sujet d'admiration.
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95. Danyel
- 20/08/21 10:32
- (en réponse à : Danyel)
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Oui, j'aime beaucoup l'humour de Proust.
Il brosse des portraits féroces des mondains mais aussi du peuple.
Pour une qualité qu'il prête à l'un de ses personnages, il l'assassine sous une avalanches de bêtise, de méchanceté, d'égoïsme, de bassesse. Proust manie l'ironie et la caricature en virtuose. Il s'est brouillé avec nombre de ses amis qui ont cru se reconnaître dans ses portraits, alors que ses personnages empruntent à plusieurs de ses connaissances regroupés sous un même nom.
Épistolier compulsif, il se montre flagorneur au dernier degré, alignant des tartines de compliments à ses correspondants, pire que la Sévigné avec sa fille. La marquise est d'ailleurs abondamment citée dans La Recherche puisque c'est l'auteure préférée de la grand-mère.
Ceux qui trouvent qu'il n'y a pas d'humour chez Proust n'ont pas dû le lire.
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94. pm
- 20/08/21 10:21
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Et l’humour chez Kafka on n’en parle vraiment pas souvent, sauf Kundera qui le rappelait régulièrement.
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93. heijingling
- 20/08/21 09:38
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Je trouve aussi qu'il y a beaucoup d'humour, chez Proust, plutôt grinçant, mais on parle en général peu de cet aspect, au contraire, beaucoup, même parmi ceux qui l'on lu, le trouvent ennuyeux.
Je viens de découvrir qu'heureusement on commence à parler de cette facette
https://www.paperblog.fr/8329241/l-humour-de-marcel-proust/
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92. froggy
- 20/08/21 05:49
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C'est dans Sodome et Gomorrhe qu'on apprend que le Narrateur est une veritable pipelette puisque des qu'il asssiste a la rencontre de Charlus et de Jupien, tout le Faubourg St Germain ainsi que le salon des Verdurin l'apprend. C'est d'ailleurs la que j'ai lu le dialogue auquel je m'attendais le moins chez Proust. "Mais! c'est qu'il en a un gros petard Monsieur le Baron!" s'exclame le giletier.
Quant a La prisonniere, c'est la aussi qu'on voit que l'auteur pouvait etre d'une mechancete inouie vis-a-vis des personnages de son roman, la maniere dont Charlus y descend sa cousine, Oriane de Guermantes, m'a fait rire aux eclats.
Comme quoi, Proust est plein de surprises.
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91. pm
- 19/08/21 12:44
- (en réponse à : Danyel)
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J’ai aussi pensé à Paxton en lisant le message d’Hervé mais la bio de Lacouture sur De Gaulle ( 3 gros volumes, plus de 2000 pages ) reste pour moi la référence.
En dehors des BD j’ai quand même lu cet été Les amis de Pancho Villa de James Carlos Blake qui raconte la révolution mexicaine par les yeux de Rodolpho Fiero, son plus fidèle lieutenant, son tueur personnel en fait. C’est très légèrement romancé, Fiero est mort avant Pancho Villa, le style n'est pas très littéraire mais c’est bien documenté. Il y a une adaptation BD chez Casterman, je l’ai lu dans la foulée, elle n’a à peu près aucun intérêt, très mal adapté.
J’ai lu également Théâtre 1 de Robert Badinter, ensemble de trous pièces de Théâtre, les deux dernières sont les plus marquantes ( la fin du ghetto de Varsovie et le procès d’Oscar Wilde). Enfin j’ai lu le premier et unique roman d’Arthur Miller, Focus, sur l’antisémitisme virulent aux USA au début de la seconde guerre mondiale.
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90. Danyel
- 19/08/21 10:44
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Et dire que l'on doit cette passionnante biographie de plus de 1000 pages à ....un anglais !
Comme l'on doit l'un des livres de référence sur la France de Vichy à Robert Paxton, un Américain.
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89. Danyel
- 19/08/21 10:42
- (en réponse à : Lecture d'été.)
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J'espère que l'auteur de la bio sur Pompidou va détailler la croustillante affaire Markovic, starring Claude Pompidou et Alain Delon.
Pour ma part, je viens de relire Sodome et Gomorrhe et La Prisonnière, et de terminer Anarchie, vent debout !, excellent livre consacré aux idées reçues sur le mouvement libertaire et qui m'a donné envie de me replonger dans Bakounine et Malatesta.
Vive la chienlit !
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88. pm
- 19/08/21 09:34
- (en réponse à : Hervé)
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Bravo pour toutes ces lectures et relectures, de mon coté je ne trouve pas assez de temps en ce moment pour mon passe temps préféré car je m’occupe avec délice de petit fils de 18 mois pas vu depuis un an à cause de la crise sanitaire.
Pour les grandes biographies, je suppose que tu les as lues mais les Lacouture sont des must ( De Gaulle, Mendes, Blum, Mitterrand, Malraux).
Alias Caracalla est dans ma pile des livres à lire et ça a l’air passionnant.
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87. Murakami
- 18/08/21 22:44
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J'aime la BD de genre et j'aime aussi le cinéma de genre. Je viens donc de lire un livre qui en parle très bien, vu qu'il est écrit par un spécialiste, le fondateur du magazine Mad Movies, Jean-Pierre Putters :
Mad... Ma vie (éditions Rouge Profond)
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86. herve
- 18/08/21 20:08
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Je viens de lire pendant mes vacances:
- la biographie de F Mitterrand par Eric Roussel => passionnant !
- "les illusions perdues" de Balzac
- "qu'ai-je donc fait" de Jean d'Ormesson
- les tomes #3,#4 et #5 des "7 sœurs" de Lucinda Riley => une vraie lecture de vacances
- la biographie de De Gaulle par Jackson => et dire que l'on doit cette passionnante biographie de plus de 1000 pages à ....un anglais !
En cours de lecture:
- la biographie de Pompidou par Roussel
- le tome 1 des "mémoires d'Outre-tombe" de Chateaubriand (pléiade)
- "splendeurs et misères des courtisanes" Balzac
- "Alias Caracalla" Daniel Cordier
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85. froggy
- 26/07/21 23:52
- (en réponse à : Danyel)
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Il est etonnant que tu soulignes le cote oisif de Mme de Sevigne alors que tu t'es replonge dans le quatrieme tome de La Recherche. Un des reproches qu'on fait le plus souvent a Proust est son snobisme, on ne peut pas dire que les Guermantes, Charles Swann et tout le Faubourg St Germain soient des acharnes au travail, bien au contraire, ils ne foutent rien de toutes leurs journees.
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84. froggy
- 26/07/21 18:14
- (en réponse à : Philippe #79)
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C'est exacteemnt la meme chose avec la Recherche du temps perdu, il faut passer le cap des 30 premieres pages et apres, c'est le bonheur. Et quand j'ecris bonheur, c'est un euphemisme.
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83. froggy
- 26/07/21 18:11
- (en réponse à : suzix #81)
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Suzix, on parle de livres, la. Pas de Gucci, Ralph Lauren, Vuitton et toute autre marque.
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82. LienRag
- 26/07/21 15:22
- (en réponse à : Danyel)
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Comment tu fais pour voir plusieurs films à la suite ?
Je l'ai fait deux-trois fois (genre Fête du Cinéma) et j'ai vite constaté que l'effet des premiers films s'estompait très vite, ça ne donnait pas le temps de les savourer.
En fait quand je vois un excellent film, je préfère maintenant attendre deux-trois jours avant d'en regarder un autre, pour avoir le temps de vraiment m'imprégner...
(par ailleurs il y a une question pour toi sur le sujet Webcomics)
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81. suzix@bdp
- 26/07/21 14:33
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Est-ce que le bonheur c'est d'avoir, d'en avoir plein nos armoires ? Dérisions de nous dérisoires.
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80. heijingling
- 26/07/21 14:06
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Je ne suis pas un gros lecteur, je suis un lecteur un peu enveloppé.
Je lis aussi plusieurs livres à la fois, et des fois je laisse trainer, il y a ainsi des livres que, pour diverses raisons, je n'ai pas repris depuis des années, mais que je compte bien finir un jour. Under western eyes, de Conrad, pas épais, et il ne me reste que quelques pages, mais qui m'attendent depuis deux ans. Mon record, c'est Paprika, d'Erich von Stroheim, commencé il y a plus de vingt ans, avec mes déménagements, je ne sais plus dans quel lieu il peut bien se trouver.
De retour en France pour un temps indéterminé (retour en Chine compromis pour le moment), j'en profite pour faire du rangement, genre, "Tiens , j'avais ce bouquin, moi ? Je l'ai lu? Aucun souvenir." Version positive:"J'ignorais posséder ce super livre introuvable, je croyais l'avoir lu emprunté."
Ce genre de surprises marche aussi pour des objets et des fringues.
Je viens de trouver un numéro spécial des Cahiers du cinéma Made in China que j'avais fait signer par Wong Kar Wai je sais plus à quelle occasion...Un peu ridicule...
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79. pm
- 26/07/21 13:15
- (en réponse à : Suzix)
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Je viens de lire Focus le premier roman d’Arthur Miller, les 100 premières pages m’ont été assez pénible et puis les 250 suivantes s’avalent très bien.
Ceci pour expliquer un peu pourquoi il est parfois bon d’insister.
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78. herve
- 26/07/21 12:48
- (en réponse à : Danyel )
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D'accord avec toi pour le bouquin de Cohen, que je trouve surcoté par beaucoup.
Par contre, je compte me lancer dans la correspondance de la marquise de Sévignée (j'ai les 3 volumes dans la pleiade), et ton avis me refroidi un peu.
Mais j'aime bien les correspondances. Je me replonge de temps en temps la correspondance de Camus/Maria Casares, celle de Mitterrand/Anne Pingeot, ou encore dans celle de Flaubert ou de Beaudelaire. L'avantage de ce genre de littérature c'est que l'on peut la picorer par petites doses.
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77. suzix@bdp
- 26/07/21 12:27
- (en réponse à : Dany & my froggy)
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Qu'est-ce qui vous pousse à continuer un livre (surtout aussi épais) et aussi chiant que ce que vous décrivez ?
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76. Danyel
- 26/07/21 12:21
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Le seul livre que je n'ai pas terminé sont les lettres de la Marquise de Sévigné. Au bout d'un moment, je n'ai plus supporté ses tartines d'éloges à sa fille avec lesquelles elle commençait toutes les lettres qu'elle lui adressait. Et les potins de tous ces oisifs ne m'intéressait absolument pas.
Etre doué d'un tel talent d'écriture et le consacrer à des choses aussi vaines et superficielles… il fallait vraiment ne pas savoir comment occuper ses journées.
Et mon pire cauchemar de lecteur, et pourtant j'ai tenu jusqu'au bout, c'est Belle du Seigneur. Cette brique était tellement chiante que j'ai fini par lire les chapitres dans le désordre en sautant cinq d'un coup, revenant en arrière, puis ressautant plus loin. Cela ne dérangeait en rien, puisque les chapitres au mieux n'apportaient rien au pire étaient redondants. Le livre fait du surplace.
Et puis c'est un bouquin à rendre antisémite, d'une misogynie répugnante, déplaisant de bout en bout jusque dans ses personnages, plus crispants les uns que les autres.
Poubelle du Seigneur a été pour moi la purge intégrale. J'ai mis du temps à m'en remettre et je m'en suis voulu d'avoir gaspillé du temps pour terminer ce livre.
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