Les perles sur la BD dans les médias (radio, TV, presse)

Les 693 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



393. philma - 30/03/06 14:15 - (en réponse à : marcel)
Parmi ceux qui dessinent plus mal avec de l'expérience tu as Weinberg quand même, passé de pas terrible à épouvantable.
Quant au fond de ce que tu cites, tristesse et bêtise....

392. marcel - 30/03/06 14:12
Accessoirement,il descend "la nouvelle BD" en general, en disant que ces gens ne savent pas dessiner.

391. marcel - 30/03/06 14:06
Ya pas que les journalistes qui sortent des trucs enormes.

Dans le nouveau Supreme Dimension (ce nom, bordel !), on peut lire dans une interview a propos d'Isaac le pirate (a peu pres) : "Je n'y vois rien, ca ne raconte rien, c'est mal dessine et mal decoupe".

Deja, en soi, c'est brillant d'incompetance... Mais quand en plus on sait que cette phrase... crr crr... vient... hmpfff... de monsieur... chhhhhh.... Georges Ramaioli... Mhhmhhmhhm... MOUAHAHAHHHAHHAHHAHAHHAHHAHAHH !!!!!
C'est quand meme un des rares dessinateurs a moins bien dessiner maintenant qu'a ses debuts.

Mais MOUAHAHAHHAHAHHAHAHAH !!!!

390. Arnaud3895 - 19/03/06 23:07
Je me doutais bien que les curés devaient adorer Alix !...

389. larry underwood - 19/03/06 17:01
J'avais promis de le reposter de temps en temps, pour que tout le monde puise le lire un jour...

Voilà, ça fait deux ans, et je me marre toujours autant. Ne passez pas à côté de cette perle absolue.


La Bande Dessinée

par J. Michel

I. Historique et analyse[1]

C’est un genre devenu une véritable institution, avec ses catalogues, ses critiques, ses universitaires. L’attrait qu’il exerce sur les jeunes est très fort. Tâchons donc d’analyser rapidement le phénomène pour propoúser des réponses.
Il faut faire remarquer que les illustrations pour les ouvrages destinés aux jeunes, sont relativement récentes, un peu plus d’un siècle, et le fait des « progressistes » de l’époque (Hetzel, Hachette). Néanmoins, il ne s’agissait que d’histoires illustrées et non de bandes dessinées ; l’image n’avait pas alors le premier rôle et le texte restera longtemps (en France) important. Des productions illustrées parues avant la guerre de 1914, et qui ont été rééditées récemment citons : Bécassine parue dans « La Semaine de Suzette » – une des cibles favorites des « spécialistes » freudo-marxistes actuels – et les séries dessinées par Christophe « La famille Fenouillard », « Le savant Cosinus »… qui associait un dessin très sûr à un texte ironique, bourré de calembours… destinés (comme dans Astérix) le plus souvent aux adultes : « J’ai toujours écrit du moins autant pour les grandes personnes que pour les enfants. Je crois d’ailleurs que les livres d’enfants qui ont le plus de succès sont ceux qui amusent les parents » avouait Christophe.
Les inventeurs de la bande dessinée moderne sont les Américains qui vont surtout après la crise de 1929, développer les thèmes irrationnels, difformes et sexuels. Flash Gordon, Tarzan, Mandrake et d’autres, sont en effet des dérivatifs aux difficultés modernes : L’évasion pour tous et en fait surtout pour les adultes dans un monde imaginaire et simpliste.
Les bandes dessinées des U.S.A. furent introduites en Europe avant la seconde guerre mondiale et connurent (cf. « Le journal de Mickey ») un succès certain et s’imposèrent dans l’immédiat après-guerre.
La presse catholique tenta, et souvent avec succès, d’éditer des journaux de bandes dessinées : Bernadette, Cœur-Vaillant et surtout le remarquable Bayard. Les dessins étaient simples, souvent beaux, les noútions morales fermes, on parlait de Dieu. Les maisons d’édition catholique prenant le virage dialectique que l’on sait[2], ont supprimé leurs anciennes formules ; nous éviterons par charité de parler des nouveaux journaux « de jeunes » vendus actuellement dans les églises. C’est laid, bête et triste, et souvent sans rapport avec la religion.

Qu’elle soit chrétienne ou non, la bande dessinée suit les goûts du temps ; quels sont les dangers de cette philosophie progressiste et colorée ?
La puissance économique et idéologique représentée par la bande dessinée ne pouvait laisser la subversion indifférente. Elle a, là aussi, colonisé les rédactions et utilisé les pulsions de masse. Sans vouloir ouvrir de grandes discussions pour savoir si la bande dessinée est en elle-même subversive ou non, il faut bien constater que la grande majorité des bandes dessinées actuelles sont d’une rare bêtise dans le texte, et d’une absolue laideur quand au dessin.
La bande dessinée se lit – inconsciemment souvent – globalement ; le lecteur (le jeune surtout) n’analyse pas, il « absorbe » passivement ; la réflexion n’entre pas plus dans la lecture du « texte » qui n’est qu’une suite de verbes et d’onomatopées. Ceci pour ce qui concerne la forme ; pour le « fond » il est devenu depuis les années 60 très progressiste, voire franchement vicieux (ce doit être une des raisons de son succès auprès des « intellectuels adolescents prolongés ») .
Signalons à titre d’exemple, qu’après avoir tempêté contre la bande dessinée, le Parti Commuúniste a vite compris l’intérêt qu’il avait à développer ses slogans chez les plus jeunes, d’où la création de Pif. C’est d’un niveau fort bas ; les dessiúnateurs s’ingéniant à copier les modèles américains : animaux dans le style de Walt Disney, jeux de mots stupides, imitation des héros des concurúrents : une imitation de Tarzan d’un réalisme exagéré, aux bêtes monstrueuses et aux perspectives outrancières : Rahan, le fils des âges farouches (c’est la préhistoire). On trouve aussi des histoires sur la dernière guerre, sur les valeureux Viets-Congs face aux ridicules amériúcains au Vietnam, etc.

L’attitude la plus efficace – nous parlons d’expérience – est encore de montrer les bêtises du journal à l’enfant. Les parents devront les lire pour en discuter avec leurs enfants, dégager les points intéressants, dénoncer les faiblesses, les erreurs. Notons ici la nécessité de la formation à un esprit critique, qui permet de juger par soi-même.


II. Quelques conseils en matière de bandes dessinées[3].

Le meilleur conseil semble le suivant : « il vaut mieux diriger qu’interdire », et tout n’est pas mauvais ! On peut même dire que certains titres sont très bons et très formateurs, du fait de l’impact des images sur l’esprit.

Les commentaires suivants, réalisés pour certaines séries sont partiels : une série n’est pas composée d’un album. Il se peut aussi que certains commentaires paraissent exagérés, ou au contraire laxistes : à chacun de faire preuve de discernement en partant des indications données et de ses propres connaissances. Alors, bonne lecture et bonne détente !


A. Les bandes dessinées catholiques.

· Belles Histoires, Belles Vies : La célèbre série de vies de saints éditée à Fleurus se passe de commentaires. A consommer sans modération, afin de faire connaître les vies des saints, aux enfants comme aux adultes.

· La patrouille des Castors : Les aventures d’une patrouille scoute, dans la traditions des romans scouts. A lire à tout age pour faire aimer le scoutisme. Il convient de signaler que seuls les premiers numéros sont bons : l’idéologie moderne se répand à partir du n° 15. A noter que cela correspond au passage de l’uniforme « scout » à celui de « pionnier ». Ces albums sont à déconseiller absolument !

· Thierry de Royaumont : Cette première série de cape et d’épée francophone nous reporte au siècle de St Louis, pour de palpitantes aventures. La franchise et la pureté du héros en font un modèle du genre, inégalé à ce jour. Pour tout public, sans modération.

· L’histoire en B.D. : Sous ce titre générique, on peut classer plusieurs séries. Les « figures de proues » présentent des hommes célèbres ou des saints. Signalons l’excellent St Jean Bosco ou le Charles de Foucault. Il existe aussi des série sur l’histoire de France ou de Bretagne, sur les guerres de Vendée… qui sont excellentes et pour tout public.

· Sylvain et Sylvette : Un petit garçon et une petite fille vivent à la campagne avec leurs animaux domestiques, et sont tourmentés par quatre animaux sauvages. De belles et fraîches aventures. Pour enfants, et même après…

· Le chevalier de St Clair : Au 18ème siècle, un noble français désargenté parcourt la France et le monde au service du roi. De belles pages sur la vie au siècle de lumière, un brin d’humour et de beaux duels à l’épée. Pour tout public.


B. Les bonnes bandes dessinées (morales).

· Tintin : Dessiné par Hergé, les aventures du fameux reporter sont à lire à tout âge… De la très bonne bande dessinée. Quelques légères nuances sur les deux derniers albums (Vol 714 pour Sydney : problème des extra-terrestres ; Tintin et les picaros : problème de la guérilla révolutionnaire).

· Astérix : Très bonne série qui n’est plus à présenter. Les jeunes enfants ne comprendront probablement pas tous les jeux de mots, mais suivront l’intrigue sans problème.

· Buck Danny : Les aventures d’un pilote de chasse américain. Pour tous ceux qui rêvent d’être un jour pilote. Pour tout public.

· Barbe-Rouge : Les aventures d’un pirate dans les caraïbes. A noter que malgré le personnage sympathique du pirate, la piraterie se trouve condamnée, et que le respect de l’ordre et des lois est encouragé. Pour tout public.

· Blacke et Mortimer : Un scientifique et un responsable des services secrets britanniques confrontés à l’espionnage. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Johan et Pirlouit : Aventures de chevalerie de très bon esprit. Le contexte historique est totalement fictif. Pour tout public.

· Alix : Au temps des romains, les aventures de deux jeunes garçons. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Lefranc : Un journaliste part résoudre des énigmes historiques. De bonnes intrigues. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Achille Talon : Beaucoup d’humour et de jeux de mots savants dans un français châtié, voire précieux, pour ces aventures de vie quotidienne d’un français « moyen ». Pour adultes et adolescents.

· Spirou et Fantasio : Un grand classique, pour des histoires variées. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Les tuniques bleues : Pendant la guerre de sécession, un sergent téméraire et un caporal craintif nous font parcourir les champs de bataille. Beaucoup de rire en perspective. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Gaston Lagaffe : Sympathique bien que fort paresseux (et à ce titre ce n’est pas un modèle à imiter…) les célèbres « gaffes » de cet employé de bureau sont fort distrayantes. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Ric Hochet : Des enquêtes de qualité pour ce journaliste toujours prêt à redresser les injustices et à retrouver la vérité dans les situations les plus compliquées. Pour tout public, dés l’adolescence.

· Calvin et Hobbes : Un enfant se fait des réflexions d’adultes, et en parle à son tigre. De bonnes analyses psychologiques et beaucoup d’humour. Les bêtises de l’enfant et son langage indiquent un public d’adultes, qui seuls sauront apprécier.

· Tanguy et Laverdure : Deux pilotes de chasse français, un peu casse-cou. Un peu dans le genre de Buck Danny, mais en style français. Pour tout public.

· Yoko Tsuno : De la science-fiction de bon aloi, aux dessins soignés (ce n’est pas souvent le cas dans le genre). Pour tout public (les jeunes enfants doivent être éduqués préalablement à ce qu’est la science-fiction !)

· Jo, Zette et Jocko : Un petit garçon, une petite fille et leur singe traversent des aventures. Belles histoires pour enfants.

· Michel Vaillant : Des courses de voiture et de la vitesse. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Vallardy : Une autre série sur les voitures. Pour tout public, dès l’adolescence.


C. Les bandes dessinées nécessitant quelques réserves.

· Lucky Lucke : Ambiance western pour ce jeune homme qui tire plus vite que son ombre. Bien que sympathique aux enfants, il faut remarquer l’amoralité du héros et la faiblesse des scénarios. Pour adultes et adolescents.

· Ran Tan Plan : Dérivée de la précédente (Lucky Lucke), elle n’en a ni la célébrité ni l’intérêt. Son comique reste aussi plat que ses scénarios. Pour adultes et adolescents.

· Les schtroumpfs : Ce petit peuple bien connu et sympathique ne doit pas nous faire oublier que l’inspiration de cette bande dessinée est communiste…

· Jhen : Un jeune homme parcourt l’Europe de la fin du moyen-âge. Cette époque est présentée sous son plus mauvais jour, en alliant les erreurs historiques aux caricatures grotesques. Quelques scènes immorales complètent une atmosphère assez glauque. Adultes et grands adolescents avertis.

· Thorgal : Une saga mythologique avec un brin de science-fiction. Le héros venu des étoiles recherche ses origines et défend sa famille. Mais le reste de sa morale est fondamentalement païenne (donc anticatholique). Adultes et grands adolescents.

· XIII : Série policière avec une très bonne intrigue (il faut lire dans l’ordre les numéros pour s’y retrouver…) Se lit comme un roman policier de bonne tenue en images. Il faut cependant remarquer le peu de moralité du héros (tant pour les meurtres que pour les mœurs dissolues) et le côté noir de certains dessins. Certains poncifs révolutionnaires ne sont pas absents. Pour adultes exclusivement.


D. Quelques titres connus qu’il convient d’éviter et de déconseiller.

· Largo winch : Une bande dessinée attirante (bien dessinée) mettant en scène un milliardaire cherchant les aventures. L’immoralité du héros est notoire : les scènes érotiques se succèdent tant chez le héros que chez ses amis. A déconseiller absolument, même aux adultes.

· Akira : Dans le genre des mangas, une histoire tellement attirante que l’on ne peut s’en détacher avant d’avoir tout lu (ce qui n’est pas sans danger…) Les pouvoirs paranormaux des héros vont conduire à l’anarchie complète, où la seule loi est celle du plus fort. Il vaut mieux dans ce cas éviter d’y toucher, que se laisser tenter (même les adultes).

· Le petit Spirou : En reprenant le personnage de la série originale et en le rajeunissant, cette série n’en a pas du tout gardé l’esprit : tout semble désormais tourner autour du sexe (d’enfant !) ou des bêtises du plus mauvais goût. Stupide, sale et sans intérêt, cette série est à déconseiller absolument, même aux adultes.

· Titeuf : Un fatras malsain issu des fantasmes d'adultes sur la sexualité des enfants et dans le but évident de pervertir ; cette B.D. fait l'objet de beaucoup de publicité, le personnage est repris pour présenter des produits, et circule dans les familles parce que les parents ne prennent pas le temps de lire auparavant l'ensemble du livre, séduits par le personnage « amusant ». Le titre des premiers nos donne une idée du programme : Dieu le sexe et les bretelles, L’amour c’est pô propre…Du plus mauvais goût, cette série est à déconseiller absolument, même aux adultes.

388. yoknapataw - 17/03/06 09:48
Ce matin sur Canal : l'inneffable Marie Coleman ! Elle conseille de relire les Spirou de Franquin (bravo) et en particulier "Le nid " et "Z comme Zorglub". Jusque là tout va bien. Mais elle a le malheur d'ajouter : "Zorglub est un méchant très réussi, car il est très méchant et très con (sic)".

Faut-il rappeler que tout l'intérêt du personnage est qu'il n'est justement pas très méchant, mais plutôt un mégalomane aigri : c'était très original pour l'époque. D'ailleurs il est maintenant du côté des "bons" !

Et évidemment, c'est un scientifique extrêmement brillant. Ces installations font l'admiration du Comte, qui avoue être malade de devoir les détruire. Ce même Comte reconnaît à plusieurs reprise son admiration pour l'ingénuosité de Zorglub, et est tellement emballé par le projet "lunaire" qu'il finit par l'aider à le mener à bien.

Voilà, c'est peu de chose mais ... si Marie Coleman n'a pas lu Zorglub, pourquoi le chroniquer ? et si elle l'a lu et n'a manifestement rien compris, pourquoi être chroniqueuse ?

Que Greg et Franquin lui pardonnent. Heureusement, ils en ont vu d'autres.

387. le chalet - 22/02/06 14:30
Article paru dans l'article Le spray détrône le sparadrap, le Monde du 23.02.06 :
Quant au sparadrap baladeur dont les Dupont et Dupond n'arrivaient pas à se défaire (dans L'Affaire Tournesol, d'Hergé)

Vu la célébrité de la scène et de l'oeuvre, l'auteur aurait pu se renseigner...

386. Odrade - 22/02/06 10:48
Peut-être qu'il a la tête et les bras tordus dans l'autre sens ?

Té lui alors !


O.


PS HAHAHAHAHAHAHAHA !

385. sonatine - 22/02/06 10:15
Peut-être que le sol est en boue ?

non ? bon tant pis...

384. Coacho - 22/02/06 10:00
Alors là, je rigole grave de chez grave de la mort qui tue grave !
WHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA dirais-je même !

Je lisais un truc sur le tome 1 de "La tranchée", de Cadi et Adam et je ne sais pas si le texte est de BDGest' ou de Vents d'Ouest (je pense tout de même que c'est le texte de l'éditeur) mais ça m'a fait beaucoup rire...

Explication...

Voilà le texte de présentation :

1917, sur la ligne de front franco-allemande : les tranchées...

L'offensive débute, les bombes pleuvent sur les tranchées. Porteur d'un message pour l'État-major, Sauveur est contraint de se réfugier dans un abri de fortune. Le spectacle qui l'attend est surprenant. Un groupe d'hommes s'est massé autour d'un cadavre. Un soldat gît dans la boue, un poignard planté dans le dos. Son instinct de policier resurgit aussitôt ! Sauveur s'accroche à ce crime comme un noyé à une bouée, se lançant dans une enquête frénétique. Avec le fol espoir d'oublier l'horreur qui l'entoure, il se jette à corps perdu dans le défi qu'il s'est lancé. Sans relâche, Sauveur traque une vérité qui semble déjà n'intéresser plus personne.


J'ai mis en gras ce qui me semblait important... car voilà la première planche de l'album, pour illustrer le texte ! ;o))



WAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA non ?! ;o))

383. Coacho - 02/02/06 10:03
Pour Mara, Torpedo, Bert et les autres, je vous renvoie ici à mon post 319 du sujet Alan Moore qui conduisiat vers une page d'Actua BD détaillant les dessous de l'affaire Moore !
Parce que le problème n'est pas que sur "V"...

Bon, comme chuis quand même sympa, je vous remets le lien d'Actua BD ici aussi va ! ;o)

382. nemOrtel - 01/02/06 23:18
avec une histoire qui montre qu'à l'époque les femmes ne valaient vraiment rien

Aux yeux des mauvais hommes, peut-être.

381. torpedo31200 - 01/02/06 21:46 - (en réponse à : Maravilla - post # 380)
OK, en espérant que le studio accède à sa demande.
Mais en fait je me demandais si, outre l' adaptation cinématographique, Lloyd touchait des droits d' auteur sur les différentes éditions et traductions de V for Vendetta. Parceque j' entends souvent que les droits appartiennent à Alan Moore et DC (depuis la traduction et la fin US). Mais David Lloyd jamais...

380. Maravilla - 01/02/06 20:57
C'est sur le site "Alan Moore Fan Site", où il explique que ne voulant pas, de près ou de loin, être associé à ce travail, il refuse que son nom soit mentionné où que ce soit.

Mais comme, sur un point purement légal, il a le droit à des droits d'auteur -considérables-, et qu'il ne sait pas comment gérer ça (sur un plan moral), il demande à ce que tout les droits (ceux qui lui reviennent plus ceux qui reviennent à Lloyd) reviennent au dessinateur.

379. kuri - 01/02/06 19:31 - (en réponse à : kuri@geocities.com)
V Pour Vendetta : dans un article récent, Alan Moore a dit qu'il ne voulait pas voir son nom attaché au film, et il a demandé que Lloyd soit regardé comme le créateur de la BD et touche les droits del'adaptation.
Maintenant, si je pouvait retrouver cet article....

378. Bert74 - 01/02/06 16:52 - (en réponse à : Torpédo)
Ne serait-ce que pour ne pas se faire pourrir le truc par l'auteur initial, y doivent quand même lui verser un petit kekchose, et je pense que cette mention en est la preuve (ou au moins pour utiliser son nom). Même si les droits appartiennent à DC.

Au final, la propriété artistique ou morale, c'est qu'une histoire de marketing... Merveilleux, non ?

377. torpedo31200 - 01/02/06 16:46 - (en réponse à : Bert74 - post # 376)
Ben c' est pas du tout certain qu' il touche des droits... On a des exemples anglais de la même époque assez compliqués. Et si tu n' es pas "propriétaire" ou créateur du personnage ou de la série...
Pour moi, "illustrated by" c' est une politesse, rien de plus.

376. Bert74 - 01/02/06 16:32
Bah, y doit toucher des trucs, mais comme Saint Alan a absolument voulu que son nom soit retiré de l'affiche, ils n'ont ama pas pu mettre le simple "created by", et n'on pas pris le risque du "co-created".
Finalement le plus naturel restait "illustrated by", ce qui est très proche de la réalité, en fait.

375. torpedo31200 - 01/02/06 16:06 - (en réponse à : Bert74 - post # 374)
Ah oui, donc ça voudrait dire qu' il n' a aucun droits. Parceque "illustrated by" ne doit pas avoir la même valeur que "created by"...

374. Bert74 - 01/02/06 16:00
Lloyd est cité au générique de la bande-annonce, pourtant : "from the graphic novel illustrated by David Lloyd".
Seul, puisque mon seigneur et guide ne pouvait voir son immaculée personne entaché par les barbarisme hollywodien...

Altaïr :
Peut-être qu'il ne sait pas compter...
Ou peut-être qu'il ne connait pas l'Histoire...
Ou peut-être qu'il n'a pas noté que dans l'absolu les femmes ne valaient rien et que c'est pas une histoire d'époque...

373. torpedo31200 - 01/02/06 15:52 - (en réponse à : larry underwood - post # 372)
Mais je me demande s' il a des droits sur V for Vendetta, David Lloyd ?
Un peu comme les adaptations cinés des X-Men de Stan Lee...

372. larry underwood - 01/02/06 15:32
bon, aucune perle dans les 3 pages consacrées au film, mais strictement aucune information intéressante non plus, faudrait pas trop en demander... le réalisateur semble avoir fait son film dans la lignée des grands classiques comme les 3 jours du Condor ou Les hommes du président... mouais coco, on y croit...

Ah si : David Lloyd n'est pas cité UNE SEULE FOIS !

371. Altaïr - 01/02/06 15:28
Si ça peut vous rassurer, y'a pas que sur la BD que les médias font des bourdes...
J'avoue avoir manqué de m'étrangler d'entendre un journaliste de Oui-FM s'enthousiasmer pendant 5 minutes pour "raison et sentiment", le film qui vient de sortir, puis résumer l'histoire : celles de 6 soeurs (elles sont en fait 5) dans l'angleterre de la fin du 19e (manque de bol c'est début 19e, on voit des soldats prêts à partir en guerre contre Napoléon normalement), avec une histoire qui montre qu'à l'époque les femmes ne valaient vraiment rien (Ah bon ?).

Soit le film prend de gros écarts par rapport au roman de Jane Austen, soit le journaliste n'avait tout simplement pas vu le film...

370. larry underwood - 01/02/06 14:36
Je viens d'acheter le Cinélive de février avec un dossier spécial V pour Vendetta... bilan des bourdes, perles et autres conneries dans peu de temps.

369. david t - 12/01/06 00:05
qui sait, ils pensaient peut-être aussi à floc'h. ou à ab'aigre.

quoi, la porte est par là? ah, oui, d'accord.

368. Ro - 11/01/06 21:36
Ceci n'explique pas l'écriture de son nom sous cette forme S'Far.
Pour moi, il y avait bien assimilation de F'murr et Sfar.

367. omat - 11/01/06 21:01 - (en réponse à : Ro)
Sfar a écrit les premiers albums de la série Merlin avec Munuera avant de refiler le bébé à Morvan. Le quiproquo est dans ton camp.

366. Ro - 11/01/06 19:44
Dans une revue sur l'Histoire (je ne sais plus si la revue était "L'Histoire" elle-même ou pas) parue il y a 1 ou 2 mois, il y avait un ensemble d'articles sur la légende Arthurienne. Dans un petit encart, ils parlaient de "la légende arthurienne dans la BD", chose louable en soit quand cela ne contient pas d'erreur.
D'après cet encart, de nombreux auteurs de BD avaient adapté à leur manière le mythe du Roi Arthur notamment "Harold Foster (Prince Valiant), Craehnals (Chevalier Ardent) et S'Far".

S'Far ?

J'ai l'impression que dès qu'on parle BD actuellement, il est de bon ton de parler de Joann Sfar (même s'il n'a rien écrit sur la légende arthurienne), mais j'ai surtout l'impression qu'ils ont fait un gros quiproquo avec F'murr qui, lui, a bien fait Le Pauvre Chevalier.

365. dalexandre - 11/01/06 18:45
De mémoire, une critique du dvd "Sin City" parue dans "Ciné télé revue" (magazine belge), parle d'adaptation réussie "d'un comic des années 20-30".

Le mec qui a écrit ça mérite deux baffes et privé de dessert...

364. yan - 11/01/06 18:41 - (en réponse à : Helmut)
« pardonnez moi mais personne n'a jamais dit que BAYOU était une collection jeunesse. En tout cas pas au sens de la classification des librairies ou "jeunesse" signifie enfance.

Pour mémoire, Gallimard, Denoël et Gallimard Jeunesse appartiennent au même groupe mais sont trois maisons bien distinctes. La collection Bayou est publiée pas Gallimard Jeunesse tout simplement parce que notre façon de travailler est très compatible (Gallimard Jeunesse publie de nombreux ouvrages qui n intéressent pas que des gamins, tiens, Harry Potter par exemple). Nous nous sommes retrouvés sur le goût des récits épiques, sur l'amour des illustrations inventives, sur des références communes, comme Quentin Blake, et Folio Junior ou se trouvent tous mes éditeurs préférés (Stevenson, Dahl, Tolkien, Mc Orlan, Jack London). On trouve chez la plupart de nos auteurs de fortes affinités avec le monde de l illustration ou avec l'édition jeunesse mais vraiment, Bayou n'est pas une collection pour enfants. Pour le dire bêtement, c'est de la bande dessinée tout public avec un format un peu nouveau.
»

Joann Sfar sur Bulledair.

363. helmut perchu - 11/01/06 18:06
Je savais pas où le placer alors j'en parle ici :

Suis allé fureter sur le site de Gallimard pour voir les prochaines sorties prévues dans leur nouvelle collection BD dirigée par Sfar : Bayou ! Et là j'ai mis 1/4 d'heure avant de trouver qqchose sur le sujet car bêtement je cherchais des infos dans la partie "édition Gallimard" alors que ça se trouve bien évidemment dans la partie "Gallimard jeunesse" ! Alors d'un côté on peut se dire que c'est positif que les éditeurs "littérature" s'intéressent à la BD, d'un autre côté c'est pas gagné gagné...

362. Odrade - 07/12/05 11:01 - (en réponse à : Nem)
... au cheddar.



O.

361. cubik - 07/12/05 09:34 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
à préciser quand même que si le journaleux a eu l'air surpris de la réponse sérieuse, c'est sans doute parce qu'avant de poser sa question, il demandait une scéance du docteur G, donc un truc plus déconnant, rigolo
après, je trouve qu'ils s'en sont bien tirés
j'aime bien la matinale pour ça, ils invitent assez régulièrement des auteurs bd

360. nemOrtel - 06/12/05 19:50 - (en réponse à : YC)
Exact! Ce nom est un cauchemar (d'amateur de fondue).

359. yancomix - 06/12/05 19:46 - (en réponse à : Coacho & nemortel)
Désolé de pinailler mais c'est même McCay (sans espace).

358. Coacho - 06/12/05 19:33 - (en réponse à : nemO)
Je me plante aussi régulièrement et... pan, là encore !

Pour ce qui est de mon intervention, je sais que certains sont friands de ces petites manies réductrices qu'ont les journalistes à parler Bd...
Pour ma part, j'aime jouer le faux indigné mais en fait, ça m'amuse.
Non pas leur ignorance mais juste l'a priori tenace.
J'y suis habitué dans la famille puisque je représente la 3° génération de passionnés (Grand'Pa et 'Pa sont déjà pas mal abîmés ! ;o)) et que c'est sûrement plus facile pour moi de parler de ça qu'eux à leur époque !

Ceci dit, je prône fièrement la richesse de notre média préféré et je l'affiche partout avec le même enthousiasme.
On me sollicite et je ne refuse jamais une discussion, sur tous les supports que ma modeste connaissance me permet d'aborder.
C'est bien, ça se passe toujours agréablement.

Mais ça m'amuse sans me désoler car je ne suis pas un défenseur acharné de la noble cause, je ne milite pas.
Je cherche à partager ma passion.

Et je reconnais ne pas rencontrer de difficultés majeures dans mon entourage, même avec les plus réfractaires.
Je suis porteur d'un virus, je contamine ! ;o)


357. nemOrtel - 06/12/05 16:49 - (en réponse à : marcel)
Un lecteur d'Harry Potter t'a dit que tu n'avais aucune culture??? MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!

356. Maravilla - 06/12/05 16:49
J'ai une image de la BD liée à l'enfance. J'en ai une identique aussi pour la littérature ou le cinéma. Et de la même manière que le cinéma ou la littérature me "parlent" aussi en tant que "grande personne", la BD en fait autant. Ce sont seulement les oeuvres qui changent.

Et donc, de la même manière que je parle de littérature ou de cinéma en société, je parle de Bandes Dessinées. Il n'y a qu'un seul constat : les gens avertis en matière de BD contemporaine sont mois nombreux qu'en matière de cinéma ou de littérature. Le cliché infantilisant est toujours là, de temps à autre, mais il se fait plus rare (je crois que c'est dû aux adaptations diverses d'oeuvres moins exposées, tel le dernier Cronenberg).

Et moi, ce qui ne cesse de m'étonner, ce sont les réflexes réducteurs que l'on cite ici en pagaille...

355. marcel - 06/12/05 16:46
Moui, enfin, anecdote recente, quelqu'un me vantant les qualites d'Harry Potter (a moi !) m'a dit que j'avais aucune culture et que je m'interessais qu'a la BD (a moi !). Les deux etant evidemment associes.
Je sais pas jusqu'a quel point c'etait seulement une vanne mais, dans le doute, je l'ai mal pris (faut pas perdre une occase de s'engueuler avec les lecteurs d'Harry Potter).

354. nemOrtel - 06/12/05 16:38 - (en réponse à : coacho)
Mc Cay. Je sais, c'est très agaçant, je fais aussi l'erreur tout le temps, et avec mon pseudo c'est très gênant ;) Bon, moi je trouve que les vraies perles, au fond, elles sont sur ce sujet. Rien de méchant, c'est juste que ça m'amuse de vous voir toujours étonnés par le mépris souverain des médias envers le 9e art. Ca fait tellement longtemps... Même le plus fanatiques ic, je suis certain qu'en société, ils n'osent pas en parler. Pourquoi? Parce que même eux, inconsciemment, ont une image affective de la BD liée à l'enfance, journal de Mickey, etc.

353. Coacho - 06/12/05 14:29
Geluck invité à "La matinale" de Canal+ ce matin...

Question de Bruce Toussaint qui demande pourquoi la Belgique est la terre de la bd.
Réponse complète et intéressante de Geluck qui retrace l'histoire du dessin, qui parle d'Hergé et Magrit, etc...
Silence un peu gêné et Bruce qui dit : "Bah ça, réponse sérieuse à une question sérieuse, étonnant !".
Ca veut dire quoi ? Bd = petit truc rigolo = pas normal réponse argumentée et cultivée ? Geluck = chat = rigolo = fais nous rire ?

Boarf... Puis, on passe aux affaires culturelles de Marie Colmant, souvent intéressante.
Elle parle de l'expo Winsor McKay à Bruxelles.
Geluck lui demande si elle y est allée... Silence gêné...
Non, mais le reportage, oui !

Enfin, au moins, on en parle quoi... ;o)

352. Maravilla - 11/11/05 19:09
Dans le Télérama de cette semaine, un article sur "Le Masque et la Plume". Arrive un passage sur Pierre Bouteiller, qui a voulu bousculer un peu la formule en 1982 :

"Il tenta d'ouvrir Le Masque à d'autres domaines, la musique, la chanson ou la mode. Il songea même à le faire pour la gastronomie ou la BD."

D'abord la mode (fou lui) et même pire, la gastronomie ou la BD (sur un même plan). Hérétique, va !

351. Gill - 06/11/05 15:00
Dans le dernier Harry Potter, il n'y a que Goyle, l'un des gardes du corps du méchant Drago Malefoy, balourd et béta donc, qui lit une BD...
...et aucun des trois héros n'a "ce genre de lecture". }:-(

350. boubou - 06/11/05 12:54
Juste là, dans "arrêt sur images" sur France 5 : "Les Bidochons, c'est très drôle, très rigolo, mais pourquoi on peut pas parler de vrais livres à la télé ?"...
Question qui a le mérite d'âtre posée, car bien entendu, les BD ne sont pas des livres. On se demande ce que c'est d'ailleurs.
C'est comme les commentaires des présentateurs. Sauf que là on sait ce que c'est : ce sont des conneries.

349. longshot - 05/10/05 21:47
On n'est pas les seuls à plaindre... Lu dans le Nouvel Obs, et bien mis en exergue dans une pub pour le roman Le Porteur d'ombre, d'Yves Bichet :
"Le porteur d'ombre n'est pas seulement un grand roman, c'est un grand film en puissance."
Ce qui, comme chacun sait, est forcément supérieur à quelque roman que ce soit, aussi bon fût-il.

348. Manu Temj - 08/09/05 16:27 - (en réponse à : Coacho)
Télérama tient là un journaliste grand connaisseur de bande dessinée !
C'est Télérama quand même, ils s'y entendent en culture...

(Décevant quand même, habituellement ils sont très bobo-nouvelleBD, mais rarement à ce point condescendants et ignorants...)

347. Coacho - 08/09/05 15:48
J'ai mis dans ce sujet un lien sur un article de Telerama qui est un joli concentré de... de... de ! ;o)

346. Odrade - 01/09/05 10:23
Tsssss déjà accro à l'écran télé le matin, toi ???

Tui ferais mieux de regarder la radio !
;o)



O.

345. Coacho - 01/09/05 09:40
Truc qui m'a fait rigoler même si ça n'avait pas de rapport avec la BD.
Une "journaliste" de France 2 ce matin faisait un sujet sur la précocité intellectuelle des enfants et donnait des pistes pour la repérer (genre si votre enfant récite Verlaine à 3 ans c'est qu'il y a quelque chose de pas très normal, vous voyez le genre...).
Mais le top, c'est quand elle explique que parfois, cette précocité se révèle... plus tard.
Là, clic clic clic, regard ahuri de la femme, larme qui coule le long de ma joue et un bon gros WAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA de derrière les fagots avant d'aller bosser ! Joie !

;o)

344. xenopus - 31/08/05 13:36 - (en réponse à : ah MarseillePlus...)
Avec Metro et 20 minutes, la lobotomisation des masses est en marche dans les transports en commun...



 


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