Davodeau

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102. slipentergal - 29/08/05 16:00 - (en réponse à : spoiler…)
Spip, c'est un joli spoiler que tu as fait là… les lecteurs n'auront plus la surprise à mi-bouquin de découvrir qui sont vraiment les personnes interviewées…

101. spip - 29/08/05 14:17
Je l'ai vu,je l'ai lu,et j'ai bien aimu!
C'est dans la droite(euh pas le bon terme là!)lignée de "Rural",une sorte de documentaire en BD,mais là peut-être encore plus intime puisque c'est de la vie ,ou plutôt de l'angagement social et politique,des parents de Davodeau qu'il s'agit.Je le conseille!
Tout petit bémol:comme l'a déjà écrit Philma,"Mitran" a plutôt un portrait à charge ,et surtout la grosse erreur:écrire qu'il a été ministre sous Pétain...

100. spip - 27/08/05 20:37
Ce sera ma lecture de ce soir.

99. philma - 27/08/05 20:31
Pas grand chose à ajouter à la chronique de Baruch, j'ai dévoré ce livre, exactement le genre que j'adore. Très intéressante cette évolution, ce parcours, qui ici n'est pas antagoniste, entre le militantisme chrétien et le militantisme syndicale et politique.
Juste deux petites remarques: Davodeau nous dit clairement que graphiquement la ressemblance physique n'est pas son truc, ça ne pose généralement aucun problème, sauf pour des personnages connus comme Marchais ou Mitterrand(ou Davodeau lui-même qui change un peu trop de look). La deuxième chose, si Mitterrand a été des tas de fois ministre sous la 4ème République et si son passé est plutôt trouble pendant l'occupation, il n'a évidemment jamais été ministre sous le gouvernement de Vichy contrairement à ce qu'indique le livre! C'est même étonnant que l'éditeur laisse passer ça et j'imagine la tête de la famille Mitterrand si elle tombe dessus(ama à corriger dans la seconde édition)!
A part ces détails la lecture est passionnante et on se prend à vouloir en savoir plus. Comment ces réunions syndicales ont-elles évoluées, comment ces personnes parties de rien sont arrivées à cette conscience politique et à cette facilité d'expression, etc...Bref on a envie de prolonger cette lecture et de connaître encore mieux ce petit monde.
Une dernière chose: sans connaître personnellement l'auteur, à la lecture de ses livres je me range du coté du père quant à l'héritage spirituel. Même si Etienne Davodeau a rejeté toute religion, même s'il n'a pas baptisé ses enfants,l'humanisme dans lequel baigne l'ensemble de ses livres, cette empathie qu'il a avec ses personnages, sont évidemment le fruit de son éducation, du parcours de ses parents, de ce mix christianisme-syndicalisme.

98. Baruch - 26/08/05 15:02 - (en réponse à : Merci M. Davodeau)
"Les Mauvaises Gens, une histoire de militants" ou la rencontre saisissante de deux mondes.

Si vous aimez ces histoires de vies qui permettent de vraies et belles rencontres, précipitez-vous sur le dernier ouvrage d'Etienne Davodeau, publié chez Delcourt, et vous y ferez la connaissance de Marie-Jo et Maurice ainsi que de ceux qui les ont accompagnés dans leur engagement, "ouvriers" des Mauges, petite région de l'ouest de la France au catholicisme plus que bien affirmé, bâtisseurs, à leur échelle, de cette seconde moitié du XXème siècle qui pensait voir, avec la gauche, naître un matin nouveau, illustration lumineuse de ces premiers combattants syndicaux de la France rurale qui, dans leur coin et à leur manière, ont permis de faire avancer bien des choses.

Elevés dans un catholicisme atavique qui enserre cette région de France comme s'il était génétique et confrontés à l'injustice des inégalités sociales presques devenues naturelles qu'ils découvriront au fur et à mesure de leur vie, ils vont concilier, de la manière la plus naturelle qui soit, religion et politique de gauche, catholicisme et engagement syndical, afin d'améliorer leurs conditions de vie et celles des autres. Une vie somme toute assez peu extraordinaire, balancée entre l'usine, l'église, la famille, l'école, les réunions, les affichages sauvages,mais 68, les meetings, les élections, les manifs, mais révélant une profonde richesse et un attachement à des valeurs bien souvent mises au ban des relations humaines.

Etienne Davodeau nous dépeint, une fois encore avec justesse, sans tendresse excessive ni admiration béate, avec parfois un humour piquant et un regard critique amusé, ces vies qui ont pu être celles de tant d'autres, avec leurs moments de joie, de doute, de dérive, leur enthousiasme, leur engagement ou leur banalité. L'histoire, au fond, "d'une époque faite de solidarité, et d'optismisme [où] la vie n'était pas moins dure qu'aujourd'hui, mais [où] les ennemis et les obstacles semblaient plus identifiables", un livre qui, même avec ses modestes moyens, nous permet, car on en a toujours besoin, de nous retourner pour regarder ce qui a été fait pour se rendre compte de tout ce qui nous reste encore à faire. Ca fait vraiment du bien.

Merci donc, M. Davodeau.

97. Kris - 25/08/05 11:11
Egalement en cours mais plutôt à l'horizon 2007, toujours chez Futuro et dessiné par Vincent Bailly (Angus Powderhill).

Fin du hors-sujet :-)

Mes meilleures bises chère Odrade,
Kris.

96. Odrade - 25/08/05 10:54
Et l'Irlande ?

bizbiz
O.

95. Kris - 25/08/05 10:50
L'album en est à la page 15 et avance très bien. La sortie est prévue rentrée 2006 pour être plus précis et sera édité par Futuropolis.

Un résumé plus précis :

L'idée est de raconter l'expérience d'un cinéaste du nom de René Vautier lors des grandes grèves qui ont agité la région brestoise en 1950.

René Vautier, né en 1928 à Camaret dans le Finistère, est un cinéaste qui s'est fait connaître dans les années 50 et 60, notamment par plusieurs documentaires et fictions sur les guerres coloniales et sur la torture en Algérie. L’originalité de ses œuvres provient de son engagement constant « aux côtés de ceux combattant de l’autre côté du soi-disant bon côté ». Ainsi, "Avoir vingt ans dans les Aurès", son œuvre la plus connue, est une fiction écrite d’après les souvenirs de son engagement auprès du FLN algérien, qu’il a accompagné durant toute la guerre d’Algérie.

en 1950 donc, des grèves très dures démarrent à Brest, touchant notamment les immenses chantiers de reconstruction (la ville a été totalement détruite durant la guerre) ainsi que l'Arsenal qui emploie des milliers d'ouvriers. Les manifestations entrainent de violents affrontements avec la police. Le drame finit par survenir : le 17 avril, les policiers tirent sur la foule, blessant plus de vingt manifestants et surtout tuant un ouvrier, Edouard Mazé. C'est le lendemain de ce drame que débarque clandestinement à Brest René Vautier (il est interdit de séjour en France à cause de son premier documentaire, Afrique 50), appelé par la CGT pour tourner un film sur les événements. La ville est en état de siège : les obsèques d'Edouard Mazé, accompagnées par une manifestation monstre, devant avoir lieu le lendemain.

Vautier a à sa disposition un matériel de bric et de broc : caméra à clef et magnétophone à fil pour un tournage forcément clandestin. La CGT met à sa disposition deux militants plus ou moins incontrôlables et dont personne ne veut mais qui vont s'avérer précieux dans la suite des événements : il y a P'tit Zef, brestois pur jus et ouvrier à l'Arsenal, et Désiré, un véritable colosse. L'un connaît Brest par coeur et est le roi de la débrouille, l'autre se charge de la sécurité de la petite troupe.

Et le tournage commence...

Je m'arrête là, sous peine de dévoiler ce qui fait le sel de ctte histoire :-)

94. yan - 24/08/05 23:41
Sur le site de Davodeau, il est question du livre sur lequel il travaille actuellement.
Je fais un petit copier/coller:
" 1950. Brest. Une répression sauvage des manifestations ouvrières. Les CRS tirent. Un homme est mort. Le cinéaste René Vautier débarque, caméra au poing. Une histoire (vraie ) écrite par Kris. Je la coscénarise avec lui et je la dessine. "
Ce petit résumé pique au vif ma curiosité…
Sortie prévue en 2006.

93. Étienne Davodeau - 14/06/05 14:14
À Lien Rag:
L'histoire que vous évoquez ne me correspond pas particulièrement: mes lectures étaient solitaires. Mais peu importe. Elle est très belle.

À Maravilla:
Une tentatives a eu lieu. En vain. Une autre est en cours. une troisième semble se profiler.
Mais les chances d'aboutissement de ce genre de projets sont trop aléatoires pour en dire plus.

92. Maravilla - 13/06/05 23:56 - (en réponse à : Etienne Davodeau)
Bonjour Etienne,

Je profite de votre présence ici pour vous poser une question qui me travaille depuis un moment. Que penseriez-vous d'une adaptation de votre travail au cinéma ?

91. Lien Rag - 13/06/05 19:03 - (en réponse à : Kate)
"Je ne veux plus vivre la vie d'en bas, je ne veux plus vivre à moitié!"
Je comprends que ça fasse un choc à la découverte!
L'histoire qui clôt "Une Maison de Frank LLoyd Wright" (avec la grande maison dont ils allaient piller la bibliothèque enfants), vous vous y reconnaissez aussi? Ce n'est pas la seule fois que la BD parle de la BD, mais c'est une des plus réussies...

90. Étienne DAVODEAU - 13/06/05 08:59 - (en réponse à : À Lien Rag)
J'ai découvert le travail de Cosey en lisant "Kate", le 7ème tome de Jonathan.
Jusqu'à 15 ans, je n'avais été nourri que de bande dessinée humoristique franco-belge (nourriture saine et roborative). Ce livre m'a ouvert des perspectives insoupçonnées quant à ce qu'on pouvait raconter en bande dessinée.
Cette rencontre eut quelques inconvénients: je me suis bêtement mis à vouloir dessiner "comme Cosey". Mon dessin, qui n'était déjà pas bien vaillant, a mis un an ou deux à s'en relever.
Mais les livres de Cosey font partie des rares que je me procure systématiquement.

"Pour ce qui concerne "Les mauvaises gens" et "Un homme est mort", je ne les considère pas comme des bandes dessinées historiques. Il s'agit d'un...heu... documentaire autobiographique pour le premier et du récit du tournage et de l'existence éphémère d'un film pour le second.
Pour plus de détails, je vous invite à faire un petit tour là: http://www.etiennedavodeau.com/

Mes ambitions sont infiniment plus modestes que celles que vous me prêtez. J'ai simplement envie de pratiquer une bande dessinée qui soit le plus possible en prise avec le réel. "Rural!", "Les mauvaises gens" et "Un homme est mort" sont issus de cette envie.
Je ne me fais pas d'illusions: ce genre de bande dessinée restera encore longtemps très minoritaire en nombre de titres publiés et d'exemplaires vendus.
Mais, du reportage à l'autobiographie, elle existe désormais durablement. C'est déjà ça.



89. Lien Rag - 11/06/05 05:40
Etienne Davodeau nous a fait une précieuse confidence sur le sujet Cosey, j'avoue que j'aimerais beaucoup qu'il nous en dise plus... sur la découverte de sa vocation, sur ses influences, sur la BD de Cosey,...

Par ailleurs il prépare deux BDs historiques d'un coup ("Un homme est mort" et "Les mauvaises gens"), c'est nouveau dans sa production je crois (contrairement à Rabaté qui nous avait offert notamment "Le ver dans le fruit"). Autant ça a l'air super-intéréssant, autant j'aimerais avoir plus d'infos sur ce changement assez radical et les raisons qui le sous-tendent.

Au fait M. Davodeau, puisqu'il s'agit également de deux bandes dessinées assez militantes, et s'il ne s'agit pas seulement d'actes de mémoire mais bien de continuer à vouloir changer la société, est-ce que vous pensez que vous pourrez efficacement le faire seul? Ou est-ce qu'il ne faut pas penser à s'organiser sur une échelle plus large pour cela?
Est-ce qu'un courant littéraire peut naître des terrains que vous avez défriché ? Non pas pour refaire du Davodeau, mais pour faire comme Davodeau (ou mieux que Davodeau, pourquoi pas?)?
Si je pense au cas des Futurians en SF, leur émergence ne s'est pas faite toute seule, ils se sont vraiment organisés en société à la fois politique et littéraire (ils se revendiquaient proches du trotskisme, même si Frédérik Pohl dit que c'était uniquement pour pouvoir draguer les militantes trotskystes réputées super-mignonnes, et qu'ils sont sortis effarés du seul meeting trotsk auquels ils ont assistés), ils se sont publiés les uns les autres dans leurs revues et anthologies, se sont battus à coup de textes théoriques contre les éditeurs classiques comme Campbell, etc.

Ne pensez-tu pas que votre succès (bon OK, disons votre reconnaissance assez unanime par la critique) pourrait vous permettre d'entraîner de jeunes talents qui actuellement s'autocensurent? Et surtout de les aider à forcer la porte des éditeurs réticents lorsqu'ils ont de vraiment bons projets?

J'avoue que l'histoire sociale me paraît un domaine quasiment inexploré (à part Louis la Guigne et quelques BD situées aux USA) et trés prometteur pour un renouvellement de genre(à condition d'éviter les gros sabots style Vécu, évidemment), qui m'intéresserait énormément.

88. Tompouce - 25/05/05 17:25
OK c'est noté.

87. Manu Temj - 25/05/05 09:31
Surtout que c'est une bonne librairie aladin, tenue par des gens très sympa !

86. jicece - 24/05/05 21:42
mais non t'es pas lourd, c'est bien d'aimer Davodeau !

bon, j'ai trouvé ça : aladinlib@canalbd.net
sur le site de Canal BD, je pense que tu peux essayer,
si ça ne marche pas, dis le moi, j'irais leur demander en direct

@+

jicece

85. Tompouce - 24/05/05 19:27 - (en réponse à : à jicece)
Merci Jice, tu n'as pas par hasard leur adresse électonique (e-mail)
Oui je sais, je suis un casse-couilles ;o))
@+

84. jicece - 24/05/05 13:40
tu peux éventuellement essayer (si tu le souhaites bien sûr), de le commander :
par exemple je l'ai vu hier à la librairie Aladin, à Nantes
bon, je sais que tu n'est pas à côté, mais la poste marche bien,
et il n'y aura aucun des problèmes possibles avec E-Bay, vu que tu achetes directement à une librairie ayant pignon sur rue (et même de nombreux contacts avec Davodeau)
voici leurs coordonées :
Aladin
8 rue Mercoeur 44000 NANTES  FRANCE 
tél. 02 40 20 39 23
fax : 02 40 20 15 59

PS : je ne touche aucune commission, je suis juste un client.

83. Tompouce - 19/05/05 16:48 - (en réponse à : à Kris)
Merci pour le tuyau mais j'habite Liège en Belgique...

82. Kris - 18/05/05 19:40 - (en réponse à : Si t'es Breton)
A la Sonothèque de Morlaix, il doit en rester 1 ou 2.

Si tu passes par là, fais un crochet

On avait stocké au cas où...

81. Étienne DAVODEAU - 18/05/05 18:24
"L'atelier" n'est plus disponible en librairie. Les éditions PMJ ont fermé leurs portes.
Il est peut-être trouvable chez un bouquiniste.

Le tryptique "Un monde si tranquille" est bouclé.
"Les mauvaises gens" paraîtra dans la collection Encrages, qui va d'ailleurs en profiter pour se faire un lifting.

80. Tompouce - 18/05/05 17:06 - (en réponse à : à Etienne)
Bonjour, est-il toujours possible de se procurer ton album "L'atelier". Il est introuvable en librairie...
Vivement ta nouvelle BD en août! Je présume que c'est dans la collection "Un monde si tranquille".

79. étienne davodeau - 18/05/05 13:42
Salut à tous,

"Les mauvaises gens" (Delcourt) sera en librairie le 26 août.
La couverture sera sur mon site d'ici quelques jours.

78. marcel - 18/05/05 10:45 - (en réponse à : puce)
Merci ! Il est bien ce site.

77. puce - 18/05/05 10:33
d'autres infos ici : www.etiennedavodeau.com

76. marcel - 18/05/05 10:06
Trouve (une partie de) la reponse sur un autre site :

"Fin 2006 paraîtra chez Futuropolis "Un homme est mort", histoire vraie de la venue du cinéaste René VAUTIER à Brest en 1950 lors de la mort d'un manifestant cégétiste... Un album de 64 pages dessiné par Etienne DAVODEAU sur une idée et un coscénario de KRIS."

M'enfin, d'ici fin 2006, va bien y avoir autre chose, non ?... Hein ?...

75. marcel - 18/05/05 09:41
Puisque Etienne a l'air de trainer par ici, j'en profite pour poser la question idiote du jour :

Dis m'sieur Davodeau, c'est quand (et quoi) ton prochain album ?
Parce que la, depuis chute de velo, ca commence a faire long et je suis en manque.

74. Odrade - 18/03/05 20:23
Juste que je viens de lire "Ceux qui t'aiment". Et au début, ca me faisait hésiter, une bd qui a l'air de se passer dans le milieu du foot. Pas mon genre, ça, le foot.
Pis j'ai lu.

Pis c'est vachtement bien !
Il est quand même fort, Davodeau, pour trousser des histoires simples en béton.


O.

73. spip - 13/09/04 10:25 - (en réponse à : Puce)
Je ne parlais pas de celebrité(à part Zep..et peut-etre Sfar,qui est celebre dans la nouvelle generation?...et encore entendons-nous sur le mot"celebrité"...ma boulangère ,si on lui parle de "Zep",pensera plutot aux quartiers defavorisés de sa ville...)mais de ventes...ventes qui quand elles sont bonnes donnent plus de liberté editoriale et plus de temps pour faire des albums...

72. puce - 13/09/04 10:03
ca serait chouette, effectivement, cela dit je ne suis pas sure que la plupart des auteurs de BD (et lui le premier), envisagent la célébrité comme un idéal !

71. Quentin - 13/09/04 09:55
Davodeau finira bien par recevoir un prix à Angoulème, ce qui le rendra soudain populaire. Tout vient à point à qui sait attendre. Qu'il continue à nous sortir des BD de qualité, et le succès d'estime ne fera que se renforcer.

70. Matthieu - 08/09/04 09:32 - (en réponse à : Pour Spip)
Il ne me semble pas que les ventes de Davodeau soient extraordinaire (a part peut etre Rural!) mais c'est un auteur qui a un public de fideles est qui est donc a l'abrit de tout flop (un peu comme M-A Mathieu, ou Andreas(plus gros public pour lui quand meme)) donc meme si il connais pas le succes d'un combat ordinaire, il jouit d'un liberté assez grande, il peut faire a peut pres ce qu'il veux (son prochain album sera un encrage, le pense pas que delcourt n'ait fait de pression pour avoir un sang froid)
Donc, il est surement pas assez reconnu, mais il n'est surement pas malheureux pour autan...

69. toine - 07/09/04 19:06
Ce genre d'histoires réalistes quelque soit la collection ne sont jamais des bestsellers, malheureusement pour Davodeau. Chez Aire-Libre les bestsellers tournent autour de 30000 exemplaires (chiffre donné par Gibrat pour le 2ième tome du Sursis). C'est beaucoup et peu à la fois car l'effet série n'existe pas (et pour cause !) pour les one-shots. Si un auteur n'a pas atteint un niveau de lectorat suffisant, ce n'est pas facile pour lui. Davodeau pour l'instant est passé par trois éditeurs : Dargaud des débuts (4 albums), Delcourt (5 albums + d'autre comme scénaristes) et maintenant Dupuis. Est-ce un signe de mauvaises "performances" de vente ?

Une chose est sûre il est plus a l'aise avec un grand nombre de pages que les 46 syndicales. Espèrons que sa venue dans AireLibre le fera connaitre un peu plus loin que le cercle des bédéphiles avertis (comment être un bédéphile averti et ne pas connaître et aprécier Davodeau ;o)))).

à la prochaine
toine

68. spip - 06/09/04 21:04
Houla,desolé:des phrases trop longues,pas claires,des repetitions...:au dodo!....

67. spip - 06/09/04 20:47
Quelqu'un sait-il si le passage du talentueux Davodeau chez Aire Libre lui a permis de toucher un plus large public et donc d'avoir de meilleures ventes?....nan,nan ,je ne bosse pas pour"Capital",mais je crois malheureusement que cet auteur n'a pas jusqu'à présent des ventes faramineuses(Delcourt est-il un éditeur qui defend assez ses bouquins?... ou bien cet editeur a quand meme une image plus SF et Heroic fantasy que BD psychologiques-qui-se-passent-de-nos-jours-dans-un-F2-dans-la-banlieue-parisienne...-je caricature-ou les deux?...)...Bref,Davodeau en étant dans une collection plus"lisible",plus en coherence avec ce qu'il raconte(enfin à mon humble avis...)a-t'il vu ses ventes augmenter?...
Ce serait bien s'il connaissait un jour ce qu'est en train de connaitre Larcenet depuis "le combat ordinaire"...

66. Tompouce - 06/09/04 19:32 - (en réponse à : à Bert6014)
Il y a un passage dans "Quelques jours avec un menteur" qui m'a bien fait marrer. C'est lorsque, le vitrier vient réparer un carreau cassé. Celui-ci prend les locataires pour des homos :o)
Pour moi aussi, c'est mon Davodeau préféré!

65. Quentin - 06/09/04 16:20 - (en réponse à : Vieto)
Et très agréable aussi :o)

64. Vieto - 06/09/04 16:17 - (en réponse à : Quentin)
L'effort était méritoire ;-)

63. Quentin - 06/09/04 16:08
J'ai relu "chute de vélo" hier, ainsi que 3 autres BD de Davodeau. Y'a pas à dire, c'est une bonne BD. Mais quand même, je l'ai trouvée un peu longue. Les 4 petites histoires (la mère qui perd la mémoire, le macon, le frère qui a coupé les ponts, le père tué par l'ami de la famille) sont chacune touchantes, mais je ne sais pas tro pourquoi, je trouve qu'elles ne s'emboîtent pas très bien. La sauce ne prend pas tout à fait pour moi. Les autres sont peut-être plus simples (moins de 4 histoires parallèles) mais elles me semblent mieux agencées et plus efficaces. Bref, je persiste et signe. Les goûts et les couleurs...

62. Bert74 - 06/09/04 14:47
J'ai beaucoup aimé Chute de Vélo, comme je l'ai dit plus bas, et je souscrit tout à l'exéquature pratiqué par ce cher Viéto (y compris pour la belle référence au film Les Sentiments).

Personne ne cite mon ouvrage de Daveaudo préféré, Quelques Jours avec un Menteur. Pourtant là aussi une belle tranche de vie tout ce qu'il y a de plus banale et "sentimentale" (une retraite entre vieux copains) où la charge sociale n'est pas très lourde (beaucoup moins que dans Anticyclone, par exemple), mais si finement racontée qu'on ne peut que s'attacher à l'histoire et aux personnages. C'est ce que j'ai retrouvé avec Chute de Vélo.

61. Matthieu - 06/09/04 09:20
a propos du "tout le monde est gentils" de chute de velo (et des autres Davodeau) il me semble que D. cherche a tout prix a expliquer les comportements de ces perso pour les rendre credible.
Quand l'entrepreneur traite son ouvrier comme de la m*rde, il nous montre les causes qui l'ont ammené a etre comme ca. Ca en fait quelqu'un de profondement humain, et a mon avis sans niaiserie.
En comparaison, son album sur le foot (j'ai oublié le titre) est le moins bon que j'ai lu de lui, pasque les personnages sont beaucoup plus caricaturaux, les suporter sont les derniers des beauf' (bon, dans la realité aussi :o))) ) sans qu'il y ait d'explication.

tout ca pour dire que chute de velo est vraiment une petite merveille ;)

60. Vieto - 05/09/04 17:09 - (en réponse à : Coacho)
Et pour le truc qui n'a rien à voir, oui c'est pathétique.
Surtout que si il ou elle se tait pour ressurgir sous le pseudo de "Rage in Bulles", son "martyr" vaut autant que ce que nous avons pu voir de l'Affaire...

Ma présence sur ce forum ce WE donne l'impression que je suis en permanence derrière mon clavier, rassure-toi, il n'en est rien
;-)

Fin du HS!

59. Coacho - 05/09/04 17:00
Ben tu vois... Enfin... Non... C'était que... Enfin... Juste...
Avoir des news quoi ! ;o))

Sinon, puisque tu me tends la main, t'es vraiment une feignasse à venir errer le WE sur BDP ! ;o))

58. Vieto - 05/09/04 16:57 - (en réponse à : Coacho)
Pour ce que tu bafouilles avec tant d'insistance, sache que je ne me suis pas remis à la sculpture.
Mais j'y pense ;-))

57. Coacho - 05/09/04 16:53
Pause dominicale et passage express pour saluer tout le monde !
Au passage, Vieto, tu.. enfin... non... tu sais quoi...

Quentin, je te vois écrire engagement social, une rage de vivre pour définir les autres livres de Davodeau.
Je te suis quand tu veux parler de "Rural !", mais un peu moins quand on évoque un autre de ses succès, "Le constat".

Je ne suis pas sûr que Davodeau soit systématiquement à la recherche d'un engagement de tous les instants et qu'il profite des planches pour nous transmettre ses émotions, avec brio d'ailleurs.

Parfois, il s'agit de révolte ou d'engagement, parfois, un subtil mélange de chroniques quotidiennes, avec les aventures personnelles de chacun qui ont plus ou moins d'importance...

J'ai ressenti "Chute de vélo" comme un moment de complicité, un peu comme si je faisais partie de la famille...
Sont-ce des ficelles que d'utiliser l'émoi du premier équilibre à vélo ? Non, je ne crois pas, et je ne pense pas non plus que c'est ce que tu dénonces ! ;o)

Mais alors que la saison se fait lancinante, alors que de terribles secrets sont tus, nous sommes invités au milieu de ces non-dits et transportés par le lent vent chaud de la nostalgie qui voit cette petite famille abandonner le domicile qui fut le berceau de leur insouciance...

Enfin, c'est ma contribution au sujet et elle n'a pas valeur de loi mais j'espère qu'elle confirmera ton envie de relire Davodeau ! ;o)

Sinon Vieto... Heu... Non... Rien !

;o))

Ah si, un truc qui n'a rien à voir...
Dans l'autre sujet où tu t'énerves là, on sombre dans la théatralité là avec un mélange de "C'est le dernier qui a parlé qui a raison" et le "Messieurs les censeurs, je vous salue bien !"... Pathétique !
Sinon... Pour le reste... Euh... Enfin... ;o))

56. Quentin - 05/09/04 16:41
Attention, je n’ai pas dit que c’est creux. J’ai même dit que j’aimais bien les histoires de Davodeau. Je trouve que la chute de vélo se laisse lire, c’est agréable, ca donne des petits pincements de coeur ici et là, etc. C’est bien. Mais on trouve dans la plupart des autres BD de Davodeau un engagement social, une rage de vivre qui sont moins présent ici, et qui me manquent un peu. Ca reste bien, mais j’aime mieux les autres albums de Davodeau. J’espérais que le passage à la collection Aire Libre signifierait un gain qualitatif par rapports aux précédents travaux, que j’ai été décu de ne pas trouver.

Moi aussi j’avais pensé à Rohmer. Tout à fait d’accord que les personnages de Davodeau sonnent beaucoup plus juste qu’un acteur de Rohmer. Mais malgré ce surcroit d’”authenticité”, lire “chute de vélo” ne m’a pas fait beaucoup plus d’effet que si j’avais vu un film de Rohmer. On suit la douleur des gens et leurs problèmes, soit. Mais est-ce que ca nous fait réfléchir sur notre propre comportement? Décrire la vie des gens, c’est bien. Mais si ca ne mène pas à une réflexion, à quoi ca sert? C’est cette dernière dimension qui m’échappe. Mais j’ai peut-être lu l’album trop vite. Cette discussion m’a donné envie de relire les albums de Davodeau, c’est déjà positif en soi.

Helmut: tu dis que la morale est distillée tout au long de l’album. Comment la résumerais-tu?

55. ygorre - 05/09/04 16:04
d'accord avec vieto,j'avais vraiment bien aimé cette album,
sa change des parutions actuel.
je trouve que les relations entre perso sont très bien rendue,notamment celle avec le maçon et son apprenti,sa m'a rappelé mes débuts(le coup de te faire porter un truc trop lourd qu'à tout les coups tu laisse tombé,puis sa gueule et ta tendance à choper la haine...)
En claire j'ai trouvé sa frais et à moi sa me fait du bien!

54. Vieto - 05/09/04 15:20
J'ai rédigé et posté ce message sans avoir lu le message d'Helmut, mais nous sommes manifestement d'accord...

53. Vieto - 05/09/04 15:18 - (en réponse à : Quentin)
Il est évident que le niveau de métaphysique de Chute de vélo n'atteint pas les sommets des cités Obscures (ce n'est pas de l'ironie, il m'arrive de suivre ce sujet dont tu es un fervent animateur car j'aime bien ce que fait Schuiten aussi, mais je ne me sens pas de taille à intervenir face à Raymond, René et toi).

Cependant, on peut trouver également plaisir à lire les relations entre des personnages à la psychologie finement travaillée.
Autant je déteste la plupart des films de Rohmer où les acteurs jouent faux des dialogues pompeux, autant je trouve que chez Davodeau les personnages sont très justes.
Il est essentiellement question, dans ce livre, de deuil : Davodeau dépeint la réaction de ceux qui restent après la disparition d'un être cher.
Attention spoiler
Davodeau nous montre par petites touches comment les enfants de la victime du fameux accident de vélo surmontent l'épreuve, et comment le coupable expie sa faute. Sans oublier le contremaître qui n'a de sa femme qu'une photo.

Une tranche de vie? Non, Chute de Vélo nous parle de la vie, tout simplement.
On peut trouver ça dérisoire, moi, ça me touche.
Davodeau a choisi d'être optimiste, encore que je m'inscrive en faux par rapport à Ben. A l'en croire la fin serait mièvre, alors que ça se termine tout de même par une fuite!

Le scénario peut paraître banal. C'est oublier que l'important que ce soit en matière de roman, de ciné ou de BD, ce n'est pas seulement ce que l'on raconte, mais la façon dont on le raconte.
Autant certains albums où le sort de l'univers est en jeu et où les explosions fusent à chaque case peuvent me laisser de marbre, autant cette comédie douce-amère me paraît pleine de talent.
Un peu comme au ciné Les Sentiments avec Bacri, Isabelle Carré et Nathalie Baye, dont l'argument est on ne peut plus bateau (une banale histoire d'adultère), mais qui m'a bluffé par la façon dont cette histoire est traitée.

Bref, je m'étonne vraiment qu'on puisse trouver ce bouquin creux.



 


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