cosey

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106. brigand - 29/09/05 14:20 - (en réponse à : bdparadisio)
Excellent, c'est juste ce que je voulais savoir!!

Il va donc traiter un sujet sur le tibet qu'il ne pouvait pas aborder avec Johnathan??!! C'est sûrement parce que ce n'est pas un one-shot qu'il ne le prenne pas chez Air Libre, je suppose...C'est plutôt une bonne nouvelle, si ça veut dire qu'il va nous faire une nouvelle histoire en plusieurs tomes.

Que du bon en perspective!!!!

105. Odrade - 29/09/05 14:01
C'est un jeune anglais qui se perd au Tibet, est recueilli dans une lamasserie et entend parler d'une merveilleuse légende, la présence d'une réincarnation d'une sainte bouddhiste.

En très très bref, c'est le pitch.
Et sans spoilers.


O.

104. brigand - 29/09/05 13:57 - (en réponse à : bdparadisio)
Et alors??????
Ai pas acheté le Spirou, moi...tu peux me faire le pitch???
Remarque, de toutes façons je le prendrai...c'est juste pour satisfaire ma curiosité, ça fait trop longtemps depuis le dernier Cosey....

103. Odrade - 29/09/05 12:50
Ben oui...
C'est préparu dans Spirou.


O.

102. brigand - 29/09/05 12:14 - (en réponse à : bdparadisio)
Quelqu'un a une idée de quoi parlera le prochain Cosey, Bouddha d'azur????

101. horto - 21/09/05 01:04
Moi, j'apprécie cette collection, résolument basée sur des histoires plus adultes que Repérages, mais toujours avec l'aventure.
Mes préférées sont "Les filles du Yukon", "Secrets" et "Lucy", suivies de "Pandora Box" et "Yoni". Et je compte bien acheter "Quintett" et "Bouddha d'Azur". Pourquoi des auteurs devraient toujours restés dans la même collection? Ils ont peut-être aussi envie de changer d'univers.

100. ALCANTE - 13/09/05 23:06
au fait, jetez un coup d'oeil sur http://www.cyberpresse.ca/technosciences/article/article_complet.php?path=/technosciences/article/02/1,5296,0,092005,1152303.php
pour voir à quel point le scénar est un gros cliché parano...
(article date d'il y a quelques jours)

99. ALCANTE - 13/09/05 23:04
pour info, mes contacts pour ce scénario étaient entre autres
- "l'inventeur" du test ESB
- le chef de cabinet adjoint de la ministre (belge) de la santé, vétérinaire de formation et qui a vécu la crise de l'intérieur au niveau politique
- le webmaster de la vache folle en ligne
donc question documentation, il me semble avoir fait preuve de sérieux...
Tu peux préciser les deus ex-machina ??
le rebondissement n'est pas "dallasien" mais basé sur le mythe de Thésée...
J'adore les termes "formaté commercialement", "à la mode" etc... c'est vrai qu'une BD avec des vaches, c'est vachement commercial (tiens je l'ai même pas fait exprès ce jeu de mot...). Je suis en train de chercher des nouvelles idées de scénars, donc si qqun pouvait me dire comment "formater" une nouvelle série pour avoir un succès assuré, ça me ferait plaisir...

98. Manu Temj - 13/09/05 14:48 - (en réponse à : dalexandre)
Parlons-en de La Gourmandise...

Tout au long de la crise de la vache folle, j'étais aux Services Vétérinaires, puis dans un abattoir (rire du véto praticien heureux d'avoir échappé à un tel purgatoire ;o), autant te dire que je l'ai vécue de l'intérieur (fax tous les jours avec modifications de la réglementation, nouveautés techniques, copies d'articles de presse et tutti quanti). Alors oui, je le reconnais, les premières planches de cet album m'ont impressionné (à tel point que je me suis demandé pourquoi Vieto l'avait coulé en flèche ici même) : les renvois sont hyper documentés et appréhendent très bien l'évolution de la découverte et de la prise en compte politique de la maladie. "Waow ! Voilà une belle mise en place, me disais-je, un homme qui a compris que se contenter des clichés médiatiques les plus paranos n'avait pas grand sens !"... Et puis patatra, le scénario ne survit pas à son introduction et frise vite le ridicule : réduction de la grande intrigue à un rebondissement familial Dallassien, réémergence brutale de tous les clichés les plus énormes sur l’ESB, deux ex machina vu et revu 10.000 fois, pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Comme le dessin suit gentiment dans un réalisme courageux mais quand même un peu laborieux et un tantinet raide, tu obtiens ce que j’appelle un album raté (et ce indépendamment du fait que ce type de série ne soit pas ma tasse de thé. Je reconnais nombre de qualités au Décalogue ou au Triangle Secret, que je n’ai absolument pas retrouvées dans ce que j’ai pu lire de PandoraBox. Mais j’aurais peut-être dû persévérer au delà de ce tome.)

Voilà quoi… Pas vraiment aimé… :o)

97. Pierre-Paul - 13/09/05 13:45 - (en réponse à : dalexandre)
D'accord avec toi sur Pandora Box, des bons scénarios mais très mal servis par leur dessinateur dans certain cas (en particulier le tome 2). Perso je trouve cela prometteur pour un scénariste à peu près débutant (bon, 35 ans tout de même).

96. dalexandre - 13/09/05 12:48 - (en réponse à : manu)
Je me permets quand même de nuancer ton propos envers "Pandora Box". Je ne dis pas que c'est une grande série mais j'ai apprécié le sérieux du scénariste, particulièrement sur sa crise de la vache folle dans "La gourmandise". Maintenant, j'admets que le dessin n'est pas jojo d'un tome à l'autre et que le scénar se permet des facilités pour coller à la mythologie grecque. Mais raté, olaaah! Tout'd'même!

95. Manu Temj - 12/09/05 22:49 - (en réponse à : rp)
Evidemment c'est une façon de voir les choses, mais pourquoi déplacer des piliers de la collection Aire Libre vers les nouvelles collections ? Que viennent faire Cosey chez Empreinte(s) et Stassen chez Expresso ?
Quel rapport entre une série formatée à la mode, ni bonne ni mauvaise (Quintett), une série formatée à la mode et résolument ratée (Pandora Box), deux ou trois albums qu'on dirait tout droit sortis des catalogues de Soleil ou Delcourt, et - au milieu - le retour de Cosey en Himmalaya ?
Même si mon jugement sur les autres séries est absolument subjectif et mérite d'être contredit, où est la ligne éditoriale ?
Les mystères du marketing sont impénétrables !
Tout ça me rappelle l'évolution des collections de "prestige" d'un certain éditeur Grenoblois qui se raréfie sérieusement dans mes listes d'achat depuis 5 ou 6 ans. Bref, rien qui vaille !

94. rp - 12/09/05 21:30
j'ai une autre facon de penser: si des auteurs aussi subtils que cosey ne sont pas publiés dans la collection Empreinte(s), comment diable pourrait-elle devenir meilleure?
ceci dit, je prend pour acquis ton jugement de la collection pour formuler ma phrase, car je ne connais de facon approfondie aucune des séries publiés sous ce label.

93. Manu Temj - 12/09/05 19:01
Un auteur du talent et de la sensibilité de Cosey publié dans une collection aussi m...ique que Empreinte(s), ça me fait un peu mal.

Ils sont complètement à côté leurs pompes chez Dupuis !

92. rp - 12/09/05 15:45
pour info: l'album sera publié dans la collection Empreinte(s)

91. rp - 04/07/05 13:04
la narration du Boudha d'azur est tout sauf lineaire. Je trouve que c'est une bonne chose d'oser ce genre de narration dans Spirou, bien que le fait que le recit soit en plus de ca segmenté en episodes puisse faire perdre un peu le lecteur. Regardez par exemple a quel point les résumés de l'histoire, au sommaire des numeros de spirou n'ont pas beaucoup de cohérence d'une semaine a l'autre. Quelqu'un qui aurait raté le debut, ne pourrait pas suivre l'histoire.

90. Oliv - 24/06/05 15:15
Pas de voyage mais un petit dessin


89. Djedj - 18/06/05 13:41 - (en réponse à : ...et les langurs)
ben y en avait partout à Pushkar !?

Particulièrement à l'aube au temple Savitri (sur la petite montagnette) ; ils étaient persuadés que les offrandes étaient pour eux.

Mais aussi au bord du lac, sur les toits...etc

88. Djedj - 18/06/05 13:39 - (en réponse à : Helas !)
(...)
L'Inde je l'ai quittee apres avoir visite quelques temples de plus, fait une tentative helas infructueuse pour voir des tigres (meme un...) au Parc Sariska - mais je ne me plains pas, une faune abondante, y compris un leopard- et visite Jaipur, qui emarge avec Toulouse au club tres prise des "Villes Roses".

Apres Jaipur 1157 km de train pour rejoindre Bombay - et surtout son aeroport.
Apres un tel trajet le coup d'aile qui m'amene a bangkok est limite decevant - a peine le temps de s'installer que nous voila deja arrives ! On est le 10 decembre la, et la Thailande est encore une paisible destination touristique.
je n'ai cependant pas l'intention de m'y attarder ; je depose mon passeport pour recueillir les visas suivants, et je quitte la hype de Bangkok pour rejoindre Kanchanaburi.
Il s'agit d'une petite ville sur la Riviere kwai, et oui, c'est la qu'on trouve le fameux pont qui a fait siffler des generations d'ecoliers.

il y a aussi un Temple celebre pour recueille de jeunes tigres orphelins ; peut-etre l'avez vous vu dans un reportage televise le concernant ?
Je quitterai les lieux avec une impression ....mitigee ; certes vous pourrez peut-etre voir d'impressionantes photos ou je caresse ces magnifiques animaux - mais le fait qu'ils soient bourres de somniferes enleve pas mal de la mystique de la rencontre...
(...)

87. Odrade - 17/06/05 18:00
Ah oui, les langurs.
En fait, je ne me rappelle pas en avoir vu à Pushkar, par contre, ...

Jeudi 31 octobre.
On est parties de Mysore pour la réserve naturelle de Mudumalai en bus à 8h00, arrivées à 11h. C'est un bled au milieu de la réserve, même pas un village. Juste un croisement de routes, une épicerie, 2-3 maisons et des cabanes de cornacs (l'éléphant est le moyen de déplacement des gardes de la réserve).

[On a choisi d'aller à Mudumalai, parce qu'une autre réserve est trop dangereuse. Ces réserves sont en effet souvent utilisées par les bandes de brigands ou les dissidents comme refuges et dans l'autre réserve (dont je ne me rappelle plus le nom, des touristes ont été pris en otage).]

On a réservé des chambres au Lodge, elles seront libres à 12h00. On attend assises sur le muret au bord du croisement de routes, en face de l'épicerie et on observe un peu, tranquillement. En venant, on a vu des daims, beaucoup de singes (rhésus ?) et une petite troupe de langurs, ces singes à la face noire et aux corps couverts de poils beige-gris, qui traine dans et autour des arbres tout près du carrefour. Un gamin arrive, va vers le comptoir de l'épicerie et achète un petit pain. Un des langurs se lève soudain et court vers le gamin qui lui tourne le dos. Il se dresse sur ses pattes arrière (il est presque aussi grand que le gamin) et lui tapote l'épaule. Le gamin se retourne et le langur lui fauche son petit pain et part tranquillement, laissant le gamin interloqué. On faillit éclater de rire : ces singes sont d'une rapidité et d'un culot incroyables ! Mais en fait, aucune des personnes qui est là ne réagit ni ne rigole.



Il y a aussi des chiens un peu partout dans les villages, souvent de ce modèle-ci. Il y a aussi des chiens de race, mais ceux-là sont tenus en laisse par leurs maîtres.
En fait, ces chiens plus ou moins errants ressemblent à des dholes, les chiens sauvages de Kipling.



On a failli se faire mordre par un berger allemand qui "gardait" un restaurant. Les indiens n'ont aucune autorité sur ces chiens, c'est inquiétant...

Les chambres sont correctes, on va quand même dormir dans nos sacs de couchage sur les lits. On nous a dit de surtout fermer les portes et fenêtres, parce que les singes fauchent tout. On a vu.

Une rivière coule un peu plus loin, tumultueuse, avec un panneau insolite :
"Fishing, bathing and washing prohibited in the river. Danger of crocodiles. Survivors will be prosecuted."
Cela n'empèche pas les gens de se baigner et de pêcher quand même...

Allons-nous voir un tigre demain ?


Et toi, t'en a vu un ?

O.

86. Djedj - 16/06/05 23:15
Pas QUE des chameaux à Pushkar !


85. Djedj - 16/06/05 23:05
Moi les Israeliens de Pushkar, je les remercie mille millions de fois pour les petit-déjeuners de la terrasse du Third Eye Cafe !
Ah cette salade de fruit + curd + miel - je ne m'en suis pas encore remis.

Pas vu les spectacles Odrade ?
Mmmmh...tu peux lire les DVD ?

84. Odrade - 16/06/05 11:45
Et encore un tit...



O.


83. Odrade - 16/06/05 11:38
L'hôtel Peacock est très correct. Un bâtiment de chambres sur 2 étages entourant une piscine tout à fait propre. C'est apparemment le pied-à-terre habituel de Fayaz et sa famille quand ils viennent vendre leurs produits à cette foire.
On confie nos valeurs au patron qui les met à l'abri. Heureusement, parce que le troisième-quatrième jour, on se rend compte que nos sacs à dos ont été visités. Ben oui, l'hôtel est très bien, mais il y a un va-et-vient constant à cause de la foire.

Marrant, on est souvent sur le stand à boire du thé et à observer et c'est terrible les cars de touristes en short et chemise fleurie qui débarquent et essaient désespérément de se dépêtrer des marchands qui leur tombent dessus de tous les côtés :o))
Je me rends dans l'immense camp qui est installé derrière les stands. Je me pose pour dessiner et peu à peu, j'ai plein de gamins autour de moi. Alors je finis par poser mon crayon et on regarde ensemble les dessins que j'ai déjà faits. Ils me disent les noms des animaux en rajasthani et moi je note. On s'amuse bien. Puis je finis par partir et ce n'est que quand je suis presque hors du camp que timidement, un des gamins me demande si j'ai un cadeau pour lui. Alors que j'ai vu au loin des photographes qui se faisaient harceler. Chouette contact.



Vendredi 14 novembre, on assiste à une course de chameaux. Un type s'approche de moi, il a l'air pas bien, passe et trébuche près de moi. Je le retiens de tomber… quand il est parti, je me rends compte qu'il a réussi en ces 2 secondes à ouvrir ma banane que je porte sur le ventre, sous mon t-shirt et à me faucher mon passeport et 1800 roupies. Chier ! Mais je ne peux m'empêcher d'admirer son style. Vraiment rien pu faire, moi ! Heureusement j'ai ma carte de crédit et des amis qui peuvent m'aider. [J'apprendrai plus tard que 80 passeports auront été volés pendant le festival ! Cela m'obligera quand même à retourner à Delhi, pour chercher un nouveau passeport à l'ambassade suisse. Service parfait, coûteux :o( mais parfait, puisque j'ai pu transmettre toutes les informations par téléphone depuis Pushkar.] Sur le moment, ça me fiche quand même un coup. La police de Pushkar est débordée. Quand je m'adresse à un policier, il m'accompagne au commissariat pour faire une déclaration. En chemin, alors qu'on se fraie un passage à travers la foule, il se précipite sur un groupe de gens (en train de se disputer ?) pour les bastonner proprement, puis il revient pour m'amener à la tente où se trouve le QG de la police… Surréaliste.

Je tombe malade le samedi : une bête grippe. Clouée au lit, je ne peux pas voir les spectacles qui sont donnés, donc j'enrage. Un médecin vient me donner des antibiotiques. Pas envie de rester malade, moi ! Le médecin coûte 300 roupies (pour comparer, un repas classique dans un resto populaire coûte autour des 30-40 roupies).

On reste quelques jours après le festival. Et c'est là que débarque un groupe de jeunes touristes israéliens. On les repérait déjà en ville auparavant. Souvent sur de grosses motos, look rebelle, autant filles et garçons et un air… intimidant. On nous raconte qu'en fait, ces jeunes viennent en vacances en Inde après leur service militaire et se défoulent complètement ici. Et organisent les fameuses "Full Moon Parties". Depuis quelques soirs, on les entend à l'hôtel écouter leur musique techno à fond. Ce lundi soir, débarquement en masse au milieu de la nuit. On ne peut rien faire. Ils font leur fête techno autour de la piscine, alcool et dieu sait quoi circulent. Fayaz va discrètement voir le patron. En fait, ils ont voulu aller faire leur "Full Moon Party" dans les collines, mais la police les a refoulés. Alors ils ont décidé de faire ça à l'hôtel. Le patron et ses employés sont dans un coin de la réception et n'osent pas bouger. La dernière fois qu'un patron d'hôtel a voulu intervenir, il a fini dans la piscine, alors ils attendent juste que ça passe. Hm. On essaie de roupiller dans les vibrations de la musique.

Le lendemain soir, je pars pour Jaipur.


O.


82. Djedj - 15/06/05 14:38 - (en réponse à : La suite !)
Aaah le transfert d'Ajmer à Pushkar...j'ai l'impression qu'il fait vivre la moitié de la ville !

C'est jamais là, y'a jamais de bus, c'est toujours très loin - et très compliqué, mais bizarrement on a toujours "de la chance" et "ça peut s'arranger" !

Mais l'hôtel du paon, alors ???

81. Odrade - 15/06/05 12:06
Tit texte en attendant des images... (photobucket not available)

Mardi 11 novembre.
Voyage de Delhi à Pushkar, via Jaipur. Failli ne pas partir aujourd'hui, le boy qui devait me réveiller ne l'a pas fait… Finalement, embêté par l'attitude de son boy, le propriétaire de la pension où je loge m'amène au bus puisqu'il est trop tard pour le train.
Premier voyage toute seule, ma sœur est rentrée hier et moi j'ai repoussé mon retour de 2 semaines. Si on m'avait dit il y a quelques jours que je resterais plus longtemps, je ne l'aurais jamais cru. Mais je me dis que finalement je suis là, j'ai pas un boulot qui m'attend en Suisse, alors autant en profiter.

Le type morphologique indien change fortement en arrivant au Rajasthan, beaucoup de visages "bédouins". J'ai dû attendre un billet pendant 30 minutes à la gare de Jaipur (ce qui finalement n'est pas beaucoup), sous les regards de toute la foule de la gare, et avec toutes les 10 secondes quelqu'un qui me demande s'il peut me chercher des billets, me porter mon sac, me vendre à manger, etc. Je crois que j'ai fait bonne figure.
Ils ne vendent les tickets de bus qu'une heure, voire une demie-heure avant le départ, et le bus part dès qu'il est plein. Et ca marche.

Si les bus au klaxon le plus puissant sont les meilleurs, le mien doit être excellent !
Quand le bus fait un arrêt, des vendeurs de stylos, bloc-notes, briquets, etc, nous prennent d'assaut, et comme je suis la seule touriste…
Je mange une crêpe dosa au dahl à midi dans un restau au bord de la route avec une famille sikh. Le père me pose les questions habituelles, d'où je viens, où je vais, etc. Me dit de faire attention aux voleurs à Pushkar. [Les sikhs sont des gens adorables (les hommes portent ce fameux turban sous lequel ils mettent leur cheveux, qu'ils ne coupent jamais et ne montrent dénoués que dans l'intimité de leur maison. Je le sais, une copine avait été invitée dans une famille, et le soir, au repas, le maître de maison avait une magnifique chevelure, vraiment un air noble), toujours prêts à aider, aimables. Quand je dois choisir un rickshaw/taxi, je préfère un chauffeur sikh, il arnaque nettement moins.]

Beaucoup d'animaux morts au bord de la route. Un dromadaire, la tête pleine de mouches, un chien, une vache déjà écorchée. Bah.

Arrivée à Ajmer, on me dit qu'il n'y a pas de bus pour Pushkar. Après une heure ou deux de recherches et de refus de me faire transporter en taxi, je tombe in extrémis sur le bus qui est sur le départ. Quand j'arrive à Pushkar, il fait nuit. De nouveau, il faut que je bataille pour trouver mon hôtel. Cette fois je suis crevée. Fayaz, le Kashmiri que je dois rejoindre ici, m'a noté le nom du Peacock hotel. Evidemment personne ne connaît, sauf une personne qui me dit que c'est très loin, par contre, on me conseille plein d'autres hôtels tout près… Devant ma détresse, un type me propose de m'amener au stand de Fayaz, qu'il connaît. J'en ai marre. Il me demande 100 roupies, je négocie à 50 (beaucoup trop !). Il m'amène au stand de Fayaz, qui se trouve dans une rangé de stands au bord de la route. C'est lui qui vend les plus beaux tapis et les plus beaux tissus à miroirs. A 21h00, après 12 heures de route, je suis archi-contente de le voir. Pour le première fois que je voyage seule ici, c'est bon, maintenant je suis vaccinée.

La suite ?

O.

80. Odrade - 14/06/05 13:53
Ouaaa trop cool, merchi les admins !!!

Vais essayer de mettre des images moins grosses (désolée, je débute) !


*smack*
O.

79. Odrade - 14/06/05 13:46
OUpsss !

Mais pourquoi ca sort si grand ??????


O.

78. Odrade - 14/06/05 13:44
Ah oui, les rickshaws !



O.

77. djedj - 14/06/05 11:14
La suite demes pérégrinations indiennes - avec passage à Pushkar :

Salutations de Mount Abu (Rajasthan),

Je vous avais laisses a Delhi, et sur le point de prendre le train pour Varanasi.
Tout d'abord un petit mot pour preciser qu'en Inde, il est cent, mille fois preferable de voyager en train qu'en bus ; c'est plus :
- facile, on sait quand et d'ou on part, et quand et ou on arrive (oui generalement a l'heure !) ; les principales gares ont un bureau special pour les touristes (ne jamais croire les allegations d'individus douteux qui pretendent que le bureau a ferme - ou brule, et se proposent d'agir comme intermediaire), et les principaux trains reservent un quota de places aux "Foreign Tourists"
- confortable, les Sleeper Class permettent effectivement de dormir - et de bien dormir, quant les tribulations des bus sur des routes cahotiques ne sont pas des plus reposantes.
- rapide, les voyages en bus etant interminables - ils s'arretent par principe partout ou on leur demande, et par exemple mon dernier voyage (Udaipur - Mount Abu) a pris plus de 6 heures pour moins de ...200 km !

Bref dans le chaos que peut etre le voyage en Inde, le train est finalement une parenthese de calme - enfin si on est d'humeur a repondre aux questions de tous les autres passagers du wagon (qui defilent en bon ordre avec "Which Country ? What is your good name ? Are you married ?", repetees ad nauseam), et qu'on a la faculte d'occulter les appels des vendeurs de the qui defilent dans les wagons de facon ininterrompue, rythmant le voyage d'un "tchaaaai ? tchaaaai ?" qui se superpose vite au "tatac-tatum" pour creer une melodie qui a l'usage peut bercer le voyageur fatigue.
S'y ajoute enfin le piquant d'etre transporte par la plus grande entreprise du monde - les chemins de fer Indiens emploiraient 1.400.000 personnes...

Mais j'etais parti sur le chemin de Varanasi - route qui a la mauvaise reputation d'etre de celles ou disparaissent le plus de bagages ; pour cela il suffit au voyageur de se munir, comme du reste l'ensemble des passagers, d'une chaine et d'un cadenas qui permettront de solidement attacher son sac aux anneaux prevus a cet effet.

Arrivee a Varanasi, je prend un autorickshaw (vous ai-je parle de ces ridicules tricycles aux allures de scooters carrenes de jaune et noir, qui charrient en petaradant des passagers qu'ils balancent au rythme de leurs suspensions douteuses ?) jusqu'au coeur de la cite, les ghats (series de marches qui menent a la riviere) qui donnent sur le Fleuve sacre et "Ligne de Vie" de l'Inde, le Gange.

Le temps de me perdre dans les rues de la vieille ville, de trouver ma Guest House et de poser mes affaires, et me voila sur les ghats.
Vision (je laisse un espace que je remplirai quand j'aurai trouve un qualificatif adequat) de ces rives du Gange ou se trouvent en concentre la vie, la priere et la mort.
Je resterai quatre jours a Varanasi et ne pourrai veritablement me decoller de la fascination du spectacle de ces ghats ; ca commence a l'aube, ou des centaines de pelerins se reunissent pour celebrer le lever du soleil (toute la ville est batie sur la rive gauche -ouest- du Gange, et rien ne vient entraver ce spectacle).
Dans la lumiere doree de l'aube, les pelerins vetus de toutes les couleurs de l'Inde viennent faire leurs ablutions et autres rituels sacres.
Pour les guider dans leurs demarches spirituelles, sadhus et babas par dizaine proposent d'officier pour Puja (prier), Tika (la marque du troisieme oeil apposee sur le front) et autres.

C'est le meilleur moment pour aller faire une ballade en barque sur le Gange et y observer cette vie - meme si on n'est pas a l'abri de voir flotter un cadavre entre deux eaux (vision qui d'experience vous dissuade de toute velleite de mettre un pied dans l'eau, ou encore de succomber a la tentation d'un repas de poisson fraichement peche dans les eaux sacrees). Rencontre plus rejouissante, on entrapercoit parfois l'aileron d'un dauphin d'eau douce - d'un variete aveugle proche de celle que j'ai deja eu l'occasion de croiser dans les affluents de l'Amazone.

On peut passer la journee (je sais je l'ai fait quatre jours durant) a arpenter les ghats ; le plus impressionant reste la vision des ghats de cremation ; il est important pour les Hindous que ses restes soient jetes dans le Gange, ce qui libererait l'ame du cycle des reincarnations.
On peut donc observer -ce qui ne gene personne tant qu'on ne prend pas de photos- les differents rituels, le cadavre emmaillote qui est trempe plusieurs fois dans le fleuve avant d'etre place sur un bucher qu'allume un proche ; la cremation est achevee quand le crane a explose -naturellement ou souus l'effet des coups d'un membre de la famille- et les restes (apparement les hanches des femmes et la cage thoracique des hommes ne se consumment jamais totalement) sont livres aux eaux sacrees.
ca vaut pour ceux qui ont les moyens bien sur de s'offrir le bois pour la cremation, les autres sont lestes et immerges (comme le sont aussi les enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes, sadhus, lepreux et victimes de cobras, qui ne sont jamais incineres).

A la tombee de la nuit, des prieres sont executees par les brahmines, et c'est alors que les fideles laissent flotter sur l'eau de freles embarcations, fleurs dorees et bougies qui illuminent le Gange et derivent avec des allures de paresseuses etoiles filantes.

Au bout de 4 jours, je rejoins la gare - retraversant une ville vivante et des temoignages de modernite qui dissipent peniblement l'hypnotique rythme intemporel des ghats ; c'est la que j'ai vu le plus d'occidentaux (et quelques Japonais) egares dans un mysticisme new age dont je me demande s'ils sortiront un jour- et dans quel etat ? (rien que l'idee d'ablutions dans le Gange revulse mes principes fondamentaux d'hygiene - et je ne suis pourtant pas le dernier a me rouler dans la boue a l'occasion !).

Retour via Delhi et me voila parti en direction du sud et du Rajasthan - terre des rois.
la commence un itineraire des moins optimises, mais fonction du calendrier.

Je commence par rejoindre directement Jodhpur - la Ville Bleue.
Elle recele l'impressionant fort Meherangarh, plongee passionante dans l'univers des anciens Maharajahs, et vue splendide sur les maisons bleues de la cite.
Temoignage du passe martial du rajasthan, les terribles pointes qui ornent les portes du fort (mais pas de danger pour le visiteur puisqu'elles sont positionnees a heuteur de tete d'elephant...), les traces de boulets de canon ou les empreintes oranges des mains des veuves ayant perdu leur mari a la bataille - ceci d'apres ce que je comprend avant de les rejoindre en se jettant sur le bucher funeraire de leur defunt epoux (ancienne coutume appelee sati, illegale mais pas completement disparue...).
Du hauts des remparts du fort on enetend curieusement les bruits de la ville comme si on etait en son milieu - ce qui a amene un visiteur lettre a declarer qu'on y entendait "comme les dieux de l'Olympe".
Il est tres agreable de se perdre dans les rues de la vieille ville, aux maisons si bleues qu'on se croirait dans un tableau d'Yves Klein, et que le ciel, pourtant immacule, parait gris.

Direction Bikaner ensuite, au coeur du desert du Thar.
Bikaner est moins majestueuse que les autres cites plus connues du Rajasthan ; elle en est du coup moins touristique -ce qui est reposant-, sans doute un peu plus authentique (si ce mot a une quelconque signification, ce dont je commence a douter), recele toutefois un fort (mais il y a un fort dans TOUTES les villes du Rajasthan...) et de toute facon vaut la visite, ne serait-ce que pour aller voir le temple Karni Mata a Deshnok toute proche.

Pas difficile a trouver, le bus me lache sur la place d'un petit village, qui au milieu de quelques micro-boutiques recele la magnifique facade sculptee d'un temple de belle taille.
Passes les elephant de marbre, je me dechausse (ce detail a son importance) et arpenrte le sol carrele en damier de l'enceinte du Temple.
Pas de temps a perdre en manieres, je suis tout de suite mis dans le bain alors qu'un rat me balaye les orteils en filant se refugier pour se regaler d'une boulette de cereales preparee par un fidele.

Deshnok est connu sous le nom de "Rat Temple" ; Karni Mata, une des incarnations de Durga, aurait lance une malediction et les rats seraient la reincarnation des ames des conteurs de la region ; enfin c'est ce que j'ai cru comprendre.
Il est par contre certain qu'ils sont sacres et veneres ici ; il est considere de bon augure qu'ils vous viennent chatouiller les pieds, et vous etes particulierement beni si dans la melee vous apercevez un rat blanc ; je dois avoir les faveurs des dieux puisque les rongeurs n'arretent pas de me froler de leurs moustaches et autres pattes, et que je verrai non pas un mesdames-messieurs mais deux rats blancs.
Enfin toute fascination mise a part, voila un temple qu'on ne visite pas completement libere, toujours a l'affut pour ne pas marcher sur un des rats sacres.

Je quitterai Bikaner...en chameau, j'ai decide en effet de faire un safari a travers le desert du Thar.
En direction de Jaisalmer, nous marcherons une semaine jusqu'a rejoindre Phalodi.
"Nous", c'est Susumu, un Japonais qui s'essaie a apprendre l'Hindi, david, un Espagnol de Madrid qui a plus d'un tour de magie dans son sac, faisant le delice des gamins qu'on rencontre, les conducteurs de chameaux (enfin dromadaires) et moi meme.
Sieste au plus fort de la chaleur, diner et chants au coin du feu et nuit dans les dunes a la belle etoile, c'est un voyage finalement tres reposant - malgre le cote peu confortable des heures en selle.

Je dis "dans les dunes" parcequ'on en rencontre tous les jours, mais le desert du Thar ne doit pas evoquer des images du Sahara ; il est beaucoup plus peuple qu'on ne l'imaginerait, recelant des nappes phreatiques qui permettent a une chiche agriculture de survivre. On rencontre frequement antilopes et renards, tous les jours on croise quelque charmants petits villages, ou on est assailli de nuees de gamins enthousiates, et ou on peut admirer des colonies de paons.

Nous passerons Diwali dans le desert - Diwali c'est la fete qui s'apparente certainement le plus a Noel, occasion de retrouvailles familiales et rejouissances ; il est coutume de lancer peter et fusees - nous nous en sommes procurees quelques unes et nous regaleront a executer notre petit feu d'artifice depuis les dunes.

Autre moment surrealiste, nous allons nous reposer pour notre sieste quotidienne quand, apparu de nulle part, nous voyons installe dans notre campement un baba, pretre de Shiva et montreur de serpent. Pour quelques roupies il jouera avec son cobra avant de lire les lignes de la main des chameliers - ses predictions provoquant forces discussions mysterieuses entre eux.

A Phalodi, nous passons voir la residence d'hiver des quelquesmilliers de grues Siberiennes qui ont migre - on aurait sans doute tres bien pu les observer sans le tumulte d'une nuee de gamins qui nous suit et profite de l'occasion pour utiliser les petards restant de Diwali, provoquant l'envol des grues, pour notre consternation et a leur plus grand delice...

Bus pour Jaisalmer, je resterai quelques jours dans le magnifique fort tout droit sorti des mille et unes nuits. Impression magique d'evoluer dans ce decor de reve.
Il est temps ensuite de rejoindre Pushkar ou le Festival va commencer.

Pushkar est une ville sacree ; OK je sais la moitie des villes de l"inde sont sacrees, mais ici ce caractere se traduit concretement par une prohibition dans la cite de toute viande, oeufs et autres alcools - et de facon tres indienne a une industrie tres profitable de contrebande de ces marchandises illicites.
Le Festival est aussi l'occasion de la celebre Foire aux chameaux ; de tout le Rajasthan viennent vendeurs et acheteurs proposer et discuter leurs betes - et on m'a parle pour cette edition de quelques 40.000 de ces charamntes bestioles...

Cette conjonction genere un afflux de touristes et pelerins, et attire toute une faune decidee a en profiter ; on est donc arretes par toute un armada de camelots, gitanes, marchands, "sadhubabas" et saints hommes de toutes sortes (les plus colores sont sans conteste les disciples d'Hanuman le dieu singe, costumes, grimes et au comportement de singe...), mendiants aveugles, estropies, handicapes, nains, lepreux et autres deformes, ou encore ces pretres qui promenent des abominations, vaches hautement sacrees puisqu'affublees d'une cinquieme ou sixieme (!) patte...

Les attractions organisees pour les touristes sont un peu bidon ; concours de beaute de chameau, concours de turban ou de moustaches ont toute la majeste d'un jeu apero en hotel-club. Meme si la course de chameaux sort du lot quand les betes mal controlees partent dans une foule qui se disperse affolee, avant une controverse fort indienne quand les resultats annonces sont bruyament contestes a grand renfort de gesticulations et autres declarations peremptoires, chacun semblant avoir un avis sur le sujet.

Non, le plus fascinant reste la foule coloree des pelerins - ces dames ont revetu le plus beau de leurs atours, ce qui inclue forcement plusieurs kilos de bijoux, et bien evidement l'incroyable ambiance du campement des chameliers avec ces milliers de bete de tous les ages, taille et aussi couleurs (du gris au noir en passant par les plus classiques bruns).
Moment etonnant, invite par quelques chameliers a partager leur the, nous avons du mal a communiquer mais j'obtiens un certain succes en exhibant des photos de mon sejour au Ladakh - et vous vous souvenez sans doute que j'ai voyage avec une caravane qui reclait des chameaux bactriens, l'espece a deux bosses dont l'image genere des conversations animees.

Je resterai une semaine a Pushkar avant de m'en echapper la veille de la fin du Festival - et avant le grand rush qui verra la ville se vider de ces visiteurs ; prochaine destination Udaipur.
Udaipur est celebre pour son lac sur lequel les maharajahs ont construit des palais, un d'entre eux est transforme en hotel et a connu son heure de gloire mediatique en figurant dans un James Bond, Octopussy.
Pas que j'ai une si bonne memoire que ca des aventures de 007, mais un cafe sur deux propose en ville une seance quotidienne d'Octopussy - je reussirai miraculeusement a y echapper...

Cette ville offre quelques magnifiques vues de son lac- enfin elle offrirait des vues magnifiques...s'il y avait un lac ! La secheresse des dernieres annees a en effet asseche une bonne partie de celui-ci, et depuis pres d'un an il est possible de marcher jusqu'au Lake Palace, ce qui enleve une bonne partie du charme des lieux - et m'aurait particulierement agace si j'avais reserve une des chambres a 500$ de l'Hotel en question.
Ca reste toutefois une ville fort agreable - et reposante apres le tumulte de Pushkar.

J'ai donc quitte Udaipur pour Mount Abu ou je suis actuellement ; Mount Abu est une Hill Station (entendez une ville de repos dans les montagnes), la seule du Rajasthan, a proximite de la frontiere avec le Gujarat.
C'est principalement une destiantion pour les touristes Indiens - en fait plus de 95% des touristes ici sont Gujaratis, et le succes de l'endroit doit certainement au fait que le Rajasthan, contrairement au Gujarat, n'applique pas de prohibition et que la vente d'alcool n'y est pas illegale...

Mais pas de probleme d'ordre public ces jours ci, c'est la saison des mariages et l'endroit est bonde de jeunes maries ; en inde ce sont les astrologues, qui, apres avoir donne leur aval sur la compatibilite astrale des futurs epoux, decident des heures et dates propices aux mariages ; ainsi le 28 novembre etait une date particulierement favorable : rien qu'a Delhi le presse a rapporte la celebration de 14.000 mariages ce jour-la...

Mon sejour en Inde tire a sa fin - mais pas avant que j'ai fait une tentative pour aller voir des tigres dans une reserve ! Suspense intenable, il vous faudra attendre la prochaine etape pour savoir si j'ai rencontre Sher Khan !
A la prochaine

76. Coacho - 14/06/05 10:31
Veut bien encore moi, c'est bien de revivre certaines de nos propres épopées au travers de vos souvenirs... ^__^

75. Odrade - 14/06/05 10:30
Argh je nous ai sorti hors des marges !
Désolée !

Ah les femmes rajasthani !!! Quelles beautés ! J'essaie de te scanner un dessin ce soir, quoiqu'elles étaient bien plus belles que ça !

Pis je raconte un peu aussi.

6 pattes ? Povbête ;o|

Pour la drague ouais je veux bien... mais alors quelle pieuvre lollll !

O.

74. djedj - 14/06/05 09:38
Ces vaches à cinq pattes étaient vraiment des monstruosités ! J'en ai même vu une à 6 pattes, *yuck* !

As-tu dessiné quelques une de ces magnifiques Rajasthanies ? Quelle éclatante élégance !

Je dois avouer que j'étais tellement fasciné que j'ai à peine sorti mes crayons là-bas. A la fois, il y a une telle effervescence que c'est pas le plus pratique..

Surtout que dès que tu te poses, t'es vite entouré de quinze gamins hurlants ; c'est vivant et sympa, mais pour la discrétion...

Et pour le "cousin dragueur",je suis sûr qu'il se serait trouvé impoli s'il n'en avait pas fait un peu ;-)

Bien sûr qu'on veut en voir d'autres !

73. Odrade - 13/06/05 21:48
Encore ?

;o)

O.

72. Odrade - 13/06/05 21:48
Bon, ca devrait marcher maintenant...

Djedj, dans mon carnet, mes dessins sont beaucoup moins bd que les tiens. Ce sont plutot des recherches de couleurs...

Voilà comment ca se présente (ca, c'est à Pushkar, Rajastan, foire aux chameaux et festival du seul temple de Brahma d'Inde) :




O.

71. Lien Rag - 11/06/05 20:13
Pas lu Zeke, malheureusement. Bien aimé la Saveur du Songrong ou même Une Maison de Frank Lloyd Wright (les bons sentiments y sont strictement encadrés par une narration serrée, quasi-minimaliste, et extrêmement réussie) mais May ne méritait pas un album entier, ni Orchidea un Aire Libre (c'est plus ambigü, je reconnais). Compare ça à "Et la Montagne Chantera Pour Toi..." et tu comprendras tout de suite!

70. rp - 11/06/05 12:55 - (en réponse à : lien rag)
je ne suis pas sur que cosey soit tombé dans des bons sentiments niais.. cosey semble assez attaché à l'idée de famille. Mais Zeke raconte des histoires, les derniers Jonathan etc.. ne sont pas tout a fit pleins de bons sentiments simplistes.. c'est simplement une partie de lui.

69. Djedj - 11/06/05 08:24 - (en réponse à : odrade)
Pas la peine d'en perdre le sommeil !
Est-ce qu'on stresse, nous ?
;-)



(Main Bazaar, Leh)

68. Odrade - 11/06/05 03:27
Bordeldemerdre problemes de scanner.

Ca vient.


O.

67. Lien Rag - 11/06/05 00:32
C'est amusant de voir comment les deux Suisses qui ont révolutionné le découpage de la BD et donné un grand bol d'air à la BD franco-belge en l'ouvrant sur la nature magnifique (et magnifiquement dessinée) des grands espaces tibétains et américains retrouvent tous deux actuellement leurs scénarios bouffés par les bons sentiments, au point de faire des daubes pour Derib et des Aires Libres creux (Orchidea, après un excellent début quasiment SF, ou pire encore Joyeux Noël, voir même le deuxième Peter Pan) pour Cosey...

66. Lien Rag - 11/06/05 00:32
C'est amusant de voir comment les deux Suisses qui ont révolutionné le découpage de la BD et donné un grand bol d'air à la BD franco-belge en l'ouvrant sur la nature magnifique (et magnifiquement dessinée) des grands espaces tibétains et américains retrouvent tous deux actuellement leurs scénarios bouffés par les bons sentiments, au point de faire des daubes pour Derib et des Aires Libres creux (Orchidea, après un excellent début quasiment SF, ou pire encore Joyeux Noël, voir même le deuxième Peter Pan) pour Cosey...

65. Odrade - 10/06/05 12:05
Oups yep !
Ca vient !

stress stress


O.

64. Djedj - 10/06/05 11:21 - (en réponse à : Odrade ?)
Ben et ces dessins alors ?
On attend !
;-)

63. Manu Temj - 08/06/05 10:23
En ce qui concerne l'épure du dessin de Cosey et notamment son talent pour les paysages, je conseille à tous la lecture du n°39 de Sapristi!, qui moi, m'a réellement "éveillé" à Cosey.

Sur les aspects voyage/routard du personnage, CNBDI a aussi publié un petit bouquin assez joli intitulé Cosey d'Est en Ouest.

62. rp - 08/06/05 10:06
je n'ai pas encore pu lire les 6 pages qui paraissent aujoiurd'hui.. quelqu'un a lu? impressions?

61. crakoucass - 06/06/05 12:49
ah oui j'oubliais:

La collection Aire Libre a été crée par Van Hamme pour accueillir Cosey (et pour l'arracher au Lombard aussi...). Cette collection a été taillée sur mesure en quelque sorte pour lui, donc sauf surprise on devrait pas l'en voir sortir.

A noter que la maquette de la collection Signé du Lombard crée pour concurrencer Aire Libre est signée... Cosey et là aussi semble avoir été fait sur mesure pour lui (avec beaucoup moins de succès quand même faut avouer), tandis qu'un des premiers bouquin publié dans la collection fut signé... Van Hamme

Juste retour...

60. crakoucass - 06/06/05 12:39 - (en réponse à : cosey en expresso...)
spip: je suis d'accord
marcel: je suis pas d'accord

:o))

59. spip - 06/06/05 11:56
Cosey a un dessin de plus en plus "radical","sec".On pourrait maintenant le croire plus proche dans sa démarche d'un Guibert que de...Derib par exemple.Donc "Expresso" qui se veut la collection "hype" de Dupuis,ce n'est peut-être pas si idiot...

58. marcel - 06/06/05 11:48 - (en réponse à : spip)
... ou attirer le public de Lanfeust Mag en faisant de l'Heroic-Fantasy... manque de bol, c'est de la HF ringarde.

Pour Blain et De Crecy en Expresso, ca semble evident, je suis d'accord. Mais Cosey en Expresso, vraiment...

57. spip - 06/06/05 11:45
C'est vrai qu'Aria,je n'ai pas compris...Fallait remplir le journal?



 


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