Fabcaro

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32. marcel - 20/02/18 16:51
A ma connaissance...

31. froggy - 20/02/18 16:37 - (en réponse à : Marcel)
On rit deja.

Le deuxieme est donc un inedit, si j'ai bien compris.

30. marcel - 20/02/18 15:13
Glenat lance en mai GlenAAARG, une nouvelle collection humour. Deux des trois premiers albums annonces sont de Fabcaro : Jean-Louis (reedition d'un vieil album Drugstore de 2009) et Moins qu'hier, plus que demain (sur les relations de couple).



Qui devient ca :




29. bert74 - 24/01/18 18:11
Tiens, je me suis aperçu récemment que j'étais passé à côté d'un tome 3 de Amour, Passion et CX Diesel... Ralala, quel piètre bédéphile je fais...

28. Victor Hugo - 24/01/18 18:07
Fabcaro, à mourir de rire

Par Jean-Baptiste Chabran photo Nanda Gonzague pour Libération


Hypocondriaque et angoissé, l’auteur de la BD «Zaï zaï zaï zaï» se tue au travail pour ne pas penser à la mort et publie des aphorismes drôles et contemporains.

Fabcaro ressemble à un oncle. Pas un oncle gênant qu’on revoit une fois par an sous la contrainte d’une fête de famille. Plutôt celui chez qui on essaie de retourner le plus souvent possible. Celui qui habite dans une petite maison perdue dans la nature. Un rockeur maigre et stylé avec lequel on n’aura probablement pas assez de temps pour parler de musique, de cinéma ou de son métier : la bande dessinée et l’écriture. Lui, boucle à l’oreille droite et perfecto de cuir qui cache deux pulls et une marinière, se définit plus comme scénariste que comme dessinateur, l’illustration n’étant qu’un moyen de faire passer ce qu’il veut raconter.

Le rendez-vous est fixé place de la Comédie, à Montpellier, sa ville natale où il a passé son enfance et fait ses études. Son père était cuisinier dans un collège, sa mère caissière. «Ils viennent d’un milieu assez populaire donc, la bande dessinée, ça leur faisait peur. Ils me disaient : "C’est bien beau, mais il faut d’abord que tu fasses de vraies études et que tu aies un vrai métier." Du coup, j’en ai fait pour leur faire plaisir.» Après un bac scientifique et une licence de physique, Fabrice Caro, qui n’est pas encore «Fabcaro», se dirige donc machinalement vers une carrière de prof et intègre un IUFM. A la fin de la première année, c’est le déclic : «J’ai eu l’écrit et, au moment de passer l’oral, j’ai eu une espèce de blocage de peur d’être prof à vie. J’ai tout laissé tomber et j’ai décidé de vivre de ce que j’aimais : la BD et l’écriture.»

Autodidacte, il démarche les magazines, publie dans un mensuel de la région. «Ensuite, j’ai eu des premières pages dans Psikopat et Tchô !le magazine de Titeuf.» Il vit de peu, d’un RMI, de cours particuliers et de l’aide de sa compagne, enseignante, rencontrée au même moment. A la naissance de leur première fille, Sarah, ils déménagent à la campagne, près de Montpellier, à Bédarieux. En 2004, il va au festival d’Angoulême avec une dizaine de pages sous le bras. C’est là qu’il rencontre son premier éditeur, La Cafetière. Il écrit aussi un roman, Figurec, dans lequel le narrateur passe son temps à assister à des enterrements pour le plaisir. Il envoie le manuscrit, un peu comme ça, à des maisons d’édition. Jackpot, Gallimard le publie en 2006. Entre-temps, Iris, sa deuxième fille, naît, et il achète une maison avec sa copine : 5 000 m2 de terrain, piscine et ânes dans le jardin. De bonnes années.

Le temps passe mais reste doux. Fabcaro se crée son petit public de fidèles avec des albums où il se met en scène et use de l’autodérision pour faire rire. La Cafetière tire ses BD entre 2 000 et 4 000 exemplaires. On lui confie des reprises : Achille Talon et Gai-Luron. Pour ses projets plus audacieux et expérimentaux (comme le désopilant Carnet du Pérou), il travaille avec la petite maison montpelliéraine, 6 Pieds sous terre, qui lui laisse carte blanche.

Fabrice Caro est quelqu’un qui doute. Angoissé, un peu, hypocondriaque, beaucoup. Ses BD regorgent de références à son état de santé. Quand il n’a rien sur le feu, il somatise, «pense à la mort» et à la maladie. Alors, dans sa vie, son quotidien, il se fixe des règles et s’y tient. Après avoir accompagné sa plus jeune fille à l’école, il travaille de 9 heures à 17 heures, musique à fond, guitare à portée de main. Il fume trois cigarettes roulées par jour, ne boit pas d’alcool avant 18 heures. Puis seulement une bière, «pour poser la journée». Aux élections, il vote «toujours à l’extrême gauche». Poutou à la dernière présidentielle, puis Macron : à contrecœur mais sans hésitation. Avec une moyenne de trois publications par an, il met trois ou quatre mois pour boucler un album et passe allègrement d’un projet à l’autre dans la même journée car il «se lasse très vite». Quand c’est l’été, il s’ennuie, pas de rythme, pas d’horaires. Alors, il entame l’écriture de romans qu’il ne finit jamais. En septembre, un grand éditeur l’appelle. Il est retombé sur Figurec et lui demande s’il a quelque chose à lui montrer. Il fait le pitch - «un livre où il ne se passe rien» - et envoie ses premières pages : banco. Il faut dire que depuis peu, on passe à peu près tout à Fabcaro.

Car le succès, le vrai, celui qui vous change la vie, est venu en 2015, avec Zaï zaï zaï zaï. Dans ce road-movie surréaliste, un auteur de BD fait ses courses au supermarché. Au moment de payer, il se rend compte qu’il n’a pas sa carte de fidélité du magasin. Obligé de fuir, il est rejeté par une société où règnent journalistes télé, commentateurs et hommes politiques, prompts à réagir sur à peu près tout. C’est un carton. «Un truc générationnel qui arrive à saisir les angoisses de l’époque, dit Jean-Philippe Garçon, son éditeur chez 6 Pieds sous terre. Mais avant la sortie, on était dans un océan de doute. Le premier tirage, c’était 2 500 exemplaires. Maintenant, on en est au quatorzième avec 120 000 exemplaires vendus.» Les droits ont été achetés pour le cinéma et «quatre ou cinq adaptations pour le théâtre sont en route, dont une menée par la comédienne Blanche Gardin».

Problème, depuis ce succès fulgurant, on attend quelque chose de Fabrice Caro. Et ça, ça ne lui plaît pas. «Je ne veux surtout pas faire des bouquins pour satisfaire l’attente de mon lectorat. J’essaie toujours de faire les choses en fonction de ce qui me fait marrer moi. » Du coup, il a fait Pause, où il revient à ses sources autobiographiques et s’agace gentiment de sa notoriété et de la nouvelle tendance - un peu trop lourde - qu’ont ses éditeurs à afficher de criards «Par l’auteur de Zaï zaï zaï zaï», sur toutes ses productions. Sa dernière bande dessinée, Et si l’amour c’était aimer ? est un hommage absurde et hilarant aux romans-photos. L’intrigue pourrait résumer à elle toute seule l’esprit de son œuvre : l’histoire d’amour impossible entre l’épouse adultère d’un patron de start-up et un livreur de macédoine à domicile.

Fabcaro, lui, n’a pas l’air d’avoir changé. Gilles Rochier, auteur de BD et ami, avec lequel il cosigne En attendant, indéfinissable exercice où les haïkus contemporains de l’un répondent aux dessins de l’autre, en rigole : «Je pense que si j’avais sa notoriété, je deviendrais un con. Tandis que lui, ça l’a bonifié. Ah ! si, je crois qu’il a acheté un nouveau jean. Un jean branchouille, un peu serré, un peu dandy Bédarieux.» Puis plus sérieusement : «Avant qu’il ne soit question de "roman graphique", on était juste des auteurs autodidactes avec un trait très rude, très noir, et on n’était pas super bien vu dans le milieu. Peut-être que le succès lui a permis d’avoir plus confiance en son travail.» Fabcaro : «Ça fait quatre ou cinq ans que je vis bien de la bande dessinée. Je suis payé décemment tous les mois à dessiner et à écrire : c’est surréaliste. J’ai l’impression d’être milliardaire.»

27. froggy - 24/01/18 16:49

26. froggy - 21/01/18 17:56
Une fois de plus, Odrade avait raison.

25. Quentin - 21/01/18 12:47

24. Quentin - 21/01/18 12:44
Lu ce matin dans le courrier international de cette semaine un article sur une entreprise Figurec au Japon. C'est pas de la blague et tout à fait comme dans la BD (mais alors vraiment tout à fait comme). La réalité dépasse la fiction, sauf que leur slogan à eux est "Dépasser la réalité".

Excellent article au demeurant. Il reste trois jours pour ceux qui veulent acheter le numéro.

23. Odrade - 18/01/18 21:56
Hé, ça fait presque 10 ans que je vous dis que c'est bien, ce qu'il fait.


O.

22. torpedo31200 - 18/01/18 21:33 - (en réponse à : Rançon du succès)
Ses deux prochains bouquins seront chez Glénat, vers mai.

21. Stefan - 18/01/18 20:05
Moi je suis au top pour créer ma startup

20. bert74 - 18/01/18 17:30
Ce cher Fabcaro...

Grace à lui je sais maintenant qu'en fait l'amour c'est vraiment aimer la macédoine...

19. Stefan - 18/01/18 14:57
Ah? Le cinéma? J'avais compris que c'était plutôt un projet de format court télé, genre Caméra café, scènes de ménage.

18. helmut perchu - 18/01/18 12:19
Un beau portrait de Fabcaro ou l'on apprend que les droits de Zai Zai Zai ont été achetés pour le cinéma... ???

http://next.liberation.fr/livres/2018/01/17/fabcaro-a-mourir-de-rire_1623165

17. Quentin - 11/12/15 21:05
Pour moi, Figurec est la meilleur BD de De Metter. Et pour ce que j'en ai lu, Figurec est aussi la meilleure histoire de Fabcaro. C'est intelligent, l'ambiance est réussie, et les rebondissements sont bien amenés.

16. Stefan - 11/12/15 14:15

15. Lien Rag - 11/12/15 12:31
Faut avouer que la BD avait un ton angoissant pour lequel le dessin de De Metter allait sans doute mieux que celui de Fabcaro...

14. marcel - 10/12/15 14:31
Je ne l'ai pas lu, mais il me semble que le ton etait plus serieux, et peut-etre que le dessin de Fabcaro s'y pretait moins. Ou que Fabcaro, l'ayant deja ecrit, ne voulait pas le repeter dans un autre medium.

13. Lien Rag - 10/12/15 13:15
C'est bien ce que j'avais compris, mais faut avouer que c'est assez étrange autant que bizarre de confier le dessin du roman d'un dessinateur de BD à un autre dessinateur pour l'adaptation en BD du roman...

12. marcel - 10/12/15 00:50
Figurec, c'etait un roman de Fabcaro, qui a ensuite ete dessine par De Metter.

11. Lien Rag - 10/12/15 00:24
Figurec, c'est de lui?
J'avais bien aimé la BD, mais c'est pas lui qui la dessinait, si?

PS pour Odrade: Ben en fait, quand on a un minimum de dignité, on ne dit pas le contraire de ce qu'on pense, donc je ne vois pas comment ce genre de scène pourrait me parler, non.

10. marcel - 09/12/15 18:11
C'est tellement bien Fabcaro que Odrade avait pris la peine de creer un sujet dedie.

9. PIERREcédric - 21/02/08 16:53
PC tu n'es jamais allé chez le coiffeur et qu'il t'a fait une coupe horrible et que tu as envie de hurler tellement t'es pas bien ?

Et bien en fait, jamais je n'aurais pensé à ça en y allant, et même si le coiffeur ou la coiffeuse m'aurait fait une mauvaise coupe mais c'est vrai que de voir cela en BD, c'est amusant.

8. Odrade - 21/02/08 10:48
Juste pour cette page : PC tu n'es jamais allé chez le coiffeur et qu'il t'a fait une coupe horrible et que tu as envie de hurler tellement t'es pas bien ?
Et que finalement quand le coiffeur te demande si ça va, tu souris et tu dis, super, c'est exactement ce que je voulais ?

Ici Fabcaro illustre superbement cette frustration de ne pas pouvoir dire/faire ce qu'on veut.
Et sa bd fonctionne souvent avec ce genre de ressort. J'adore.


O.

7. marcel - 21/02/08 10:40 - (en réponse à : O.)
Droit dans le mur est dans ma pile des "a lire" (tu viens d'ailleurs de me le rapppeler, merci) et j'avais lu Le steak hache de Damocles avant, qui etait tres bon, tres drole.

6. PIERREcédric - 20/02/08 22:46
Houlà, violent c'est pour cela que j'aime et je n'aime pas.

La violence ici, boh comique je pense mais peux me tromper.

ne pas aimer, dans la réalité.

Aimer bah, tant que ça essaie d'être comique ou autre

5. Odrade - 20/02/08 22:36
Pas de problème, c'est juste que je ne comprenais pas ton "mais" ¦o)

En fait, il fait très "Boulet", parfois, non ?



O.

4. PIERREcédric - 20/02/08 22:14 - (en réponse à : O)
Hein heu je disais mais..., car j'ais voulu vite faire un lien ne sachant pas quoi dire.

Je le jure.

3. Odrade - 20/02/08 22:10
Mais quoi ?

Selon Clair de Bulles :
Tout petit, Fabcaro rêvait de devenir secrétaire d'agent commercial pour une entreprise de stores roulants. Hélas il réalisa un peu tard qu'il n'avait pas fait les études adéquates et que son C.A.P coiffure ne lui ouvrait pas tant de portes que ça (malgré un oncle bien placé, mais seulement bien placé aux tables de repas de mariages ).
C'est à cette époque qu'il sombra dans une dépression carabinée où on le vit ça et là porter des chemises boutonnées jusqu'en haut et fréquenter des soirées où il était question de Renault Espace.
Heureusement pour lui, il tomba un jour par le plus grand des hasards sur un livre qui allait changer le cours de son existence : "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche. Ce fut une illumination : à cet instant précis, il comprit qu'il allait devenir dessinateur de BD. (D'aucuns diront qu'il aurait dû insister pour les stores roulants mais d'aucuns est aigri, c'est normal, avec le chômage et les guerres et tout ça.)
(Source : lereb.free.fr)

Né en 1973 à Montpellier, Fabcaro est un auteur pluriel. Que ce soit dans FLBLB, Psikopat ou Tchô !, plus récemment à travers ses participations aux collectifs de Pierre Desproges en BD (Jungle) puis Jade 124U (6 pieds sous terre), dans le Steak haché de Damoclès*, son précédent album paru chez La Cafetière ou encore dans son premier roman Figurec édité par Gallimard en 2006, l'humour reste son arme favorite.
(Source éditeur).


Donc bien sympa, à lire, je t'assure.


O.

* Quel titre !

2. PIERREcédric - 20/02/08 20:18
Bah, il a fait aussi la bredoutemais...

1. Odrade - 20/02/08 20:11
Je viens de lire une des bd que j'avais acheté à Angougou, "Droit dans le Mûr", de Fabcaro à la Cafetière.

J'ai bien rigolé, me suis reconnue dans pas mal de situations (pas toutes... il m'arrive de manger des tites graines ;o)

Un dessin au premier abord hésitant, et puis ça accroche et c'est chouette :o)

Vais essayer de trouver les autres albums qu'il a commis.


O.



 


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