LA BD AUTOBIOGRAPHIQUE

Les 71 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



71. Lien Rag - 28/04/23 22:49
Je viens de lire "Le petit frère" de Tripp, c'est quand même fort...
À part "Magasin général" j'ai peu lu de lui (je ne me souviens même plus si j'ai lu "Zoulou Blues" ou juste lu une chronique de cette BD) et quand il parlait de sa carrière BD à Métal Hurlant je me demandais à quoi il faisait allusion (surtout que je ne me souvenais pas que c'était lui qui faisait Magasin Général), ce qui rend la fin un peu étrange, mais bon ce n'est pas non plus le sujet principal de l'album.

70. Odrade - 17/02/09 20:25
Dens sors du corps de chienvert !


O.

69. chienvert - 17/02/09 19:15
Je voulais juste dire que ce livre m'intéresse par plusieurs aspects:
aspect graphique: je le répète mais pour moi c'est important d'avoir à faire à des auteurs indépendants qui prennent soin de leur dessin, de leur expression mais et aussi du lecteur. La Bd ça s'adresse à quelqu'un, on peu le mépriser ou en prendre soin. C'est un parti pris. On peu aussi se dire qu'on fait des choses personnel, qu'on développe un style mais qu'on s'applique, qu'on respecte le dessin, le livre. Bref, passons.

aspect autobiographique :
retour sur soi, passé qui saute au visage à la descente de l'aéroport : on n'échappe pas à ses racines. C'est un scénario rabattu mais j'ai également toujours aimé les livres qui commencent dans des aéroports. Les retours qui induisent une réflexion, une maturation et la capacité d'analyse d'une histoire.
On assiste à une réflexion sur l'enfance de l'auteur (l'enfance est un thème que j'adore). Une mise ne parallèle de manière symbolique avec l'histoire d'un pays. L'auteur ne se venge pas, ne fait pas de compromis. Cette BD est un deuil nécessaire, c'est aussi un rappel, le rappel d'une histoire, d'un pays, d'une culture que tout le monde à voulu gommer mais que l'auteur nous renvoi dans la figure avec des images de télé, de discours politique. Le décalage est saisissant parce que c'est à la fois proche et tellement loin de nous.
Pour moins c'est aussi intéressant par que je viens de lire une BD de Conrad Botes et une autre de Joe Daly. L'Afrique du sud c'est exotique en BD (eh oui la nouveauté ça fait du bien) et il y a un décalage de situation : des auteurs blancs, une culture blanche en Afrique australe, dans un pays qui leur appartenait et qui a fait sa révolution. Il y a forcément un aspect décadent qui nous renvoi à notre propre histoire coloniale. Tout n'est que décalage, compromis illusoire, situation précaire, rien n'est tangible. On ne sait pas vraiment ou on se trouve dans ces paysages. On hésite entre la Californie, l'Australie, l'Afrique... Je trouve en plus que ces auteurs ont comme point commun d'être très revendicatifs et fiers de leur pays, de ses particularités et de leur identité. A contre courant, ça aussi c'est pas mal.

68. longshot - 17/02/09 18:45 - (en réponse à : chienvert)
Bah, c'était un peu de provoc de ma part, mais effectivement je ne suis pas très sensible à "l'aspect immatériel", au "petit nuage ou supplément d'âme". C'est quelque chose que j'ai rarement resenti - pour ne pas dire jamais. En général je me fous complètement des intentions de l'auteur et de l'auteur lui-même - ce n'est qu'à partir du moment où je commence à apprécier son travail que je peux éventuellement m'intéresser à lui, et si cet intérêt peut éclairer son œuvre d'une lumière intéressante, ça ne va pas plus loin pour moi. Quand tu écris :

"Cette Bd est réussie par la rencontre qu'elle crée et aussi je l'admet son aspect "catharcistique" (putain ce mot n'existe pas). Tu lis un bouquin et finalement au delà de la linéarité tu rentres dans la sensibilité d'une personne, de son espace, d'une époque gommée. Et tu l'accompagne dans son deuil."

c'est quelque chose que j'ai efectivement resenti, mais qui ne m'intéresse pas en tant que lecteur. En plus, ça veut quand même dire que l'intérêt principal de l'histoire réside non pas dans l'histoire elle-même, mais dans la "sensibilité" de l'auteur, ses intentions, ou dans l'aspect vaguement documentaire sur cette "époque gommée", ce qui pour moi est rédhibitoire - c'est ce que je critiquais quand j'écrivais que "ce n'est pas la BD elle-même, mais le fait que cette BD existe qui t'émeut." À la limite, n'importe quoi devient intéressant si on estime que les motivations de l'auteur sont intéressantes. Après, si c'est pour toucher du doigt la misère humaine, et accompagner les gens dans leur deuil, autant regarder Mireille Dumas.

Je suis plutôt d'accord avec ce que disais Lien Rag plus bas sur "l'anéantissement affectif et moral des personnages" et l"'état normal de l'humanité". Bon, c'est possible que l'absence de recul soit voulu pour confronter directement le lecteur à la violence des situations, mais ça devient trop subtil pour moi.

67. Odrade - 17/02/09 18:11 - (en réponse à : Lien)
C'est Jung, pas Junk.


O.

66. Lien Rag - 17/02/09 16:55
Je remets ici la discussion sur "Ma mère était une trés belle femme", qui est un album qui m'a aussi intéressé (comme Chienvert) et déçu en même temps (comme Longshot).
J'avoue que les arguments de Chienvert sur le second degré me font quelque peu douter des arguments que j'avais présenté plus bas, donc j'aimerais qu'il développe un peu.

chienvert (suzy) - 17/02 09:54
Au passage j'ai une super BD à te conseiller: "Ma mère était une très belle femme" de Karlien de Villiers aux éditions ça et Là. Je l'ai fini hier soir c'est super bien d'ailleurs cette recommandation s'adresse à tous. C'est pas un coup de provoc, c'est une auto-bio sur la vie d'une petite fille blanche au moment de la fin de l'apartheid en Afrique du sud et sur le divorce de ses parents. Sur la fin d'un monde quoi, c'est sublime, c'est de loin la meilleure BD que j'ai lu depuis le début de l'année. Et pourtant j'en ai lu des pas mal depuis janvier.
Il faut découvrir absolument les auteurs indépendants d'Afrique du Sud.

longshot (chienvert) - 17/02 10:34
Tiens ? Je m'étonne de lire un avis aussi enthousisate sur ce bouquin - hors l'aspect "documentaire", j'ai trouvé ça absolument sans intérêt.

chienvert (longshot) - 17/02 10:59
J'ai trouvé ça très émouvant comme BD, l'auteur se livre avec une grande générosité sans aucune trace de mépris ou de condescendance. Avec le recul je trouve en plus le dessin d'une grande intelligence: très narratif au sens sociologique et géographique du terme. Derrière l'aspect faussement naïf le trait est très pédagogique et plonge vraiment le lecteur dans l'ambiance du pays et la fin de l'apartheid. J'ai remarqué que les quelques auteurs indé sud africains que je connait arrivent à imposer un style underground tout en étant très précis. On sent qu'il ne se foutent pas de la gueule du lecteur comme certains vas-y que je te pousse qui font les sfarr ( pardons les stars voulais-je dire) de la BD indé française.
Ps: j'aime beaucoup les autobio quand elles sont traitées sur le mode sérieux également!!

longshot (chienvert 443) - 17/02 12:53
C'est vrai que je ne suis pas très friand d'autobiographies ("sur le mode sérieux" ? qu'est-ce que tu veux dire ?)
Je reconnais que le dessin a des qualités, mais j'ai été déçu par le scénario. J'ai trouvé que le récit était très factuel, j'ai fait ci, on m'a fait ça, je suis allée ici ou là, sans recul, ni humour, sans émotion, comme si l'auteur se posait en spectatrice neutre et vaguement ennuyée de sa propre vie. Le contexte politique et social de l'époque est à peine évoqué... C'est très minimaliste dans le propos, et si ça peut être une qualité, en l'occurence ça m'a laissé froid.

chienvert (longshot) - 17/02 13:58
Je ne suis pas du tout , mais alors pas du tout d'accord avec ton analyse. Tu tombes dans le brocardage là, voir le lieu commun, et c'est dingue de ta part tu mériterais de te faire tirer les oreilles pour cette paresse intellectuelle à la limite de la provoc.

restart from the beginning : son attitude, c'est l'attitude d'un enfant qui subit et le regard d'une adulte qui a échappé çà un destin familial qui évolue parallèlement au destin de son pays et qui en fait le constat. L'explosion ! C'est un peu le mot qui résume cette BD : le divorce des ses parents, la mort de sa mère c'est la mort d'un pays malade et la fin d'une époque. Le regard se veut froid mais c'est normal vu la dureté des propos. Pour moi c'est du même tonneau que Debbie Drechsler qui fait une BD sur l'inceste qu'elle à subit, c'est une forme d'œuvre thérapeutique, passage obligé pour de nombreux artiste. Ici l'auteur met son cœur à nu, elle s'expose, c'est ce don qui est super émouvant. De plus c'est que des souvenirs d'une petite fille qui subit alors qu'elle est dans un entourage d'adultes insensibles. Quand tu écris: on à fait ci, on à fait ça... Évidemment mais il faut déplacer son point de vue puisque c'est une autobio, il me semble que dans ce genre de contexte il est évident que tout se dit entre les lignes, c'est le ressenti d'un vécu d'enfant par une jeune adulte qui est raconté, pas l'action qui est reléguée au second plan, non? Bref à relire au second degré, si je peu me permettre (là je déconne hein!!!). C'est une excellente BD!!! Une BD de femme, qui plus est.

longshot - 17/02 14:17
"Ici l'auteur met son cœur à nu, elle s'expose, c'est ce don qui est super émouvant."
Mmouais. Donc finalement, ce n'est pas la BD elle-même, mais le fait que cette BD existe qui t'émeut. Bon, je suis d'accord, on sent que c'est de la BD-thérapie, et la situation de l'auteur petite fille a de quoi toucher. Un divorce est rarement une partie de plaisir pour les enfants, et quand en plus le monde est sur le point de basculer... C'est vrai qu'entre les cases on sent que l'évocation de cette période est encore douloureuse pour l'auteur. Mais le résultat n'en est pas moins chiant à lire, et au final assez peu intéressant pour le lecteur, enfin à mon humble avis.

chienvert
ça ne m'a pas échappé que cette BD ne te plait pas. Il n'y a rien de mal à ça : on a tous notre propre sensibilité. Là ou par contre je trouve ton argumentaire intellectuellement pas très honnête c'est quand tu écris un truc qui stipule que je ne m'intéresse pas à la BD mais au fait seul que la BD existe. C'est faux, je voulais dire que l'intérêt de cette BD (et de beaucoup d'autres BD d'ailleurs) c'est en plus du dessin, du scénario, etc... l'aspect immatériel que dégage l'œuvre. Comme s'il y avait le support matériel et le petit nuage ou supplément d'âme que le livre dégage. C'est souvent le propre de la littérature. Pour moi ça ne se résume pas à un diagnostique qui consiste à dire : chouette elle à vidé son sac maintenant elle peu passer à autre chose. Cette Bd est réussie par la rencontre qu'elle crée et aussi je l'admet son aspect "catharcistique" (putain ce mot n'existe pas). Tu lis un bouquin et finalement au delà de la linéarité tu rentres dans la sensibilité d'une personne, de son espace, d'une époque gommée. Et tu l'accompagne dans son deuil. C'est pas rien merde! C'est pas Warhammer 40000 qui propose ça! ni l'art ce n'est non plus avec ses gags pour ado lassant.

65. Appollo - 19/02/08 15:12 - (en réponse à : à Lien)
Je te conseille de lire les romans de Coetzee, particulièrement "Disgrace". La culpabilité afrikaner, son annéantissement moral y sont décrits de manière terrible.

64. Lien Rag - 19/02/08 12:58
Le "Je" omniprésent dans Sainte Famille me paraît être l'axe même de l'album, et de façon assumée, donc j'aurais du mal à le lui reprocher (mais comme je le disais il faudrait que je relise l'album pour mieux répondre).

Ce "Je" me paraît totalement absent de "Ma mère était une trés belle femme" alors qu'il est simplement discret et pudique dans "Couleur de peau: Miel", ce qui n'a donc rien à voir. On peut même dire que Junk utilise l'humour comme un voile sur ses sentiments qui lui permet parfois de se dévoiler brièvement dans un jeu de cache-cache avec le lecteur, ce qui est amha une des grandes forces de l'album.

Tandis que, jusqu'à preuve du contraire, dans "Ma mère..." ce "Je" n'est remplacé par rien (dans une BD autobiographique il me semble d'ailleurs impossible de le remplacer), ce qui fait qu'aucun des personnages n'a la moindre existence non plus.

Nadine Gordimer en une seule double page (dans un vieux numéro du Monde Diplomatique malheureusement pas en ligne) en dit beaucoup plus sur elle-même, sur l'ambiance de l'Afrique du Sud de son enfance, tout en étant capable de le relier à l'universalité de la condition humaine...

La seule chose que j'ai apprise dans cet album est l'impact des sanctions sur la vie quotidienne... (et éventuellement, mais c'est par bêtise que je n'y pensais pas avant, que le fait que d'être libérale politiquement n'améliore pas nécessairement les qualités humaines d'une femme).

Si tu veux, tous les personnages qu'elle montre sont comme écrasés par on ne sait quoi, déshumanisés par le totalitarisme discret de la société d'apartheid, mais là où Brink le décrit avec précision et sensibilité et en partant de la richesse humaine de ce pays qui sourde à travers les plaies qui lui sont infligées, KdV en parle comme d'un état normal de l'humanité. Moi, je digère pas, désolé.

Je ne suis même pas sûr d'ailleurs que le lecteur moyen puisse faire le lien à partir de l'album entre l'anéantissement affectif et moral des personnages décrits et la construction politique, culturelle et sociale que fut l'Apartheid.

63. Quentin - 19/02/08 08:24
Dans la Sainte Famille, le "Je" nombriliste est omniprésent, jusqu'à tout étouffer (y compris l'auteur). Dans "ma mère était une très belle femme", le "Je" n'envahit pas tout, et la BD est plutôt sur les parents et l'entourage. Toutes les petites remarques acerbes qui marquent pendant l'enfance s'y retrouvent. C'est une collection de petits traumatismes sans grande conséquence (quoique...) mais dont on se souvient toute sa vie. Un peu comme dans "Couleur de peau: Miel", d'ailleurs, même si c'est album est à mon avis un cran au dessus de "ma mère était une très belle femme".

62. Lien Rag - 18/02/08 22:24
ça fait trop longtemps que j'ai lu Sainte Famille pour répondre vraiment sur cet album, mais pour Karlien de Villiers de quel regard parles-tu?
C'est bien le problème, je n'en ai vu quasiment aucun dans cet album, ou alors extrêmement superficiel, à la Joe Matt, celui-ci se rattrapant au moins par l'inventivité formelle.

61. Quentin - 17/02/08 20:59
J'ai bien aimé Sainte Famille, même si je n'ai pas trouvé ca aussi génial que les intervenant de bulle d'air (les vignettes au symbolisme superficiel, la complaisance dans l'autoflagellation et la déprime constante, j'ai pris tout ca comme le signe d'une certaine limite dans l'analyse autobiographique). J'ai également bien aimé "ma mère était une très belle femme". Malgré un dessin très naïf et des couleurs criardes. Le regard de Karlien De Villiers sur l'enfance et les parents est acéré. Et l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid en toile de fond ajoute un réel plus.

Je place ces deux BD largement au dessus de Delisle mais largement en dessous de David B. ou Satrapi ;o)

60. Lien Rag - 17/02/08 16:45
Je viens de lire "Couleur de peau: Miel" et j'ai vraiment adoré...
Au fond il se livre aussi peu que Karlien de Villiers, ne laissant percer ses émotions que dans quelques cases extrêmement pudiques (et généralement magnifiques) disséminées dans l'album, mais le recul qu'il prend par rapport à lui-même combiné au fait qu'il sache dessiner permet à Junk de construire une BD réussie, originale et personnelle.

Pourtant je n'aime pas tant que ça ses albums Delcourt (Kwaïdan et La Jeune Fille...), ayant toujours eu une certaine impression de vide à leur lecture; pourtant aussi il se contente dans cet album de survoler les grandes questions historiques liées à son parcours (tout comme KdV) pour ne retenir que sa subjectivité, mais il me semble que la différence tient à ce que lui ne triches pas avec elle (sa subjectivité, pas KdV)...

Par contre je ne suis pas certain que le tome 2 sera de même qualité, je ne vois pas comment il pourra retourner en Corée et dessiner son parcours sans un travail sur ses émotions qui a toujours pris plusieurs années à tous les auteurs qui se sont frottés à la BD autobiographique. Je crains fort qu'il ne fasse du Delisle!

Pourtant ce retour au pays natal pourrait tout à fait fournir la matière première d'un cahier magnifique, d'un chef-d'oeuvre de la BD autobio, mais dans l'entretien qu'il fournit en fin d'album Junk ne paraît pas avoir pris la mesure du travail qu'il faut fournir pour transformer ce matériau en oeuvre.

59. chienvert - 10/02/08 20:30
"Par contre je n'ai pas compris si tu as lu Karlien de Villiers ou pas?"
Non mais grace à toi ça n'arrivera pas et je te remercie.
Pour Sattouf je vais un peu de provoc, mais c'est mon coté beauf ( la provoc, pas Sattouf)

En ce moment mon gros problème existentiel profond au niveau du veccu c'est que je suis déchiré entre lire du Blain pour trouver quelque chose de trés correct au niveau dessin&scénario (bref quelque chose de reposant pour l'esprit) d'une part et lire ou plutot me plonger dans les dessins des dernières BD d'Ashley Wood, ou il n'y a rien à lire ou presque mais tellement de belles choses à voir!! C'est deux orientations mentales complètement différentes! Chui déchiré! :)

58. Lien Rag - 10/02/08 20:17
A part ça tu as tort pour l'Ascension du Haut-Mal, c'est vraiment trés bon, c'est juste le 5° tome qui est un peu léger vu la faible distance chronologique et donc émotionnelle entre les faits racontés et l'écriture de l'opus.

Par ailleurs tu sembles souffrir de Sattouffilie aigüe, j'avoue avoir trouvé "No Sex in New York" assez moyen (mais il est vrai que je n'aime pas le dessin de Riad Sattouf de toutes façons, à la limite je le supporte quand il est simplement esquissé comme dans le Collège ou les Jeunes).

Par contre je n'ai pas compris si tu as lu Karlien de Villiers ou pas?

57. L'observateur critique - 10/02/08 20:16 - (en réponse à : Lien Rag post 54)
Mais il n'y a pas de quoi, mon cher, je suis là pour apporter mon aide à qui me la demande ou pas.

56. chienvert - 10/02/08 20:07
Fuck it! Je n'étais pas assez redescendu dans la conversation!

55. chienvert - 10/02/08 20:04
peux-tu préciser quels sont les deux cas dont tu parles?

54. Lien Rag - 10/02/08 19:57
En fait merci de ton observation critique, par ton fait je me rends compte que c'est surtout l'absence de toute profondeur (qui est certes corrélée au recul, ici inexistant) qui est la plus problématique dans les deux cas.

53. chienvert - 10/02/08 19:55 - (en réponse à : Lien rag tonnerre de Brest)
Oui sur Satrapi (même trois fois oui)
Oui sur Joe matt (dommage au passage qu'il ait complètement oublié d'apprendre à dessiner ça aurait pu lui servir dans sa branche professionnelle).

Sur le reste : je ne sais pas je me suis arrété au tome deux de "L'Ascension du haut mal" (beaucoup trop onéreux à lire cette série)!

Les deux dernières BD auto-bio que j'ai lu :l'une était hyper chiante: Bébé 2000 de Caroline Sury ( je l'ai bien cherché.
La seconde était sympa comme tout: "No sex in New-york" de Sattouf (je n'ai pas trente six références) :)

52. Lien Rag - 10/02/08 19:53
Méchante peut-être, méprisante ce serait involontaire (ou du moins inconscient), gratuite non.
L'absence de recul et d'analyse est bien le problème central de Sebnutt, et l'incapacité de Kerlien à faire quelque chose d'un matériau pourtant intéressant m'a paru relever d'un cas similaire.

51. L'observateur critique - 10/02/08 19:34
Aucune analyse, aucune réflexion, aucun recul, aucune inventivité. On dirait du Sebnutt!

Réflexion méchante, méprisante, gratuite, pas drôle. On dirait du Lien Rag !

50. Lien Rag - 10/02/08 19:31
Je viens de lire "Ma Mère était une trés belle femme" (dont Appollo parlait ici) et l'ai trouvée franchement vide, sans plus d'intérêt que le dernier tome de l'Ascension du Haut Mal ou que le tome 3 de Persépolis (mais au moins David B. sait dessiner et Satrapi a rattrapé le coup dans le film).
Aucune analyse, aucune réflexion, aucun recul, aucune inventivité. On dirait du Sebnutt!
Quand on compare à ce qu'André Brink a écrit sur le même sujet (certes sur une autre génération)...

Que Karlien de Villiers soit aussi émotionnellement dévastée que ses parents est compréhensible, mais même Joe Matt arrive à faire une BD d'un tel état morbide, et ne se contente pas de rapporter des historiettes. Et au moins il essaie d'inventer dans le langage de la BD!
Sans même parler de Clowes...

49. Lien Rag - 01/09/07 17:42
D'après la rapide recherche que j'ai faite sur BDP, il semble que "Sainte Famille" de Xavier Mussat soit passé quasiment inaperçu... Alors que sur bubulle ils se sont payés un débat assez intéressant.

48. Coacho - 30/03/04 12:11 - (en réponse à : Larry)
11:14 pour toi, 11:17 pour moi, les fans de Coyote sont synchro !

;o)

47. CoeurDePat - 30/03/04 11:29
>> heureusement qu'on a Vance pour nous faire du vrai dessin

Et du scénario !

Ca c'est du bon, du comme les autobiographeux ils zen font pas ! (heureusement !)











Tiens, pour ceux qui voudraient lire de la mauvaise foi pure et dure sur l'autobiographie, je conseille ce petit ouvrage : Friture, de Frederik Peeters, Ibn Al Rabin et Andreas Kündig, chez Me Myself (autoédité par Ibn Al Rabin)
Ca doit pouvoir se commander là : http://www.ig-comic.ch/cgi/ig?item=publisher&key=9

46. yannick - 30/03/04 11:29 - (en réponse à : larry)
Pas de bol ! Va falloir que tu relises tout ! Petite mémoire, va ! ;O))

45. larry underwood - 30/03/04 11:20
oui, mais l'ennui c'est qu'avec XIII j'ai tout oublié !

44. pm - 30/03/04 11:17 - (en réponse à : larry)
...Et qu'avec Largo j'ai tout compris à l'économie et aux femmes!

43. larry underwood - 30/03/04 11:15
et surtout n'oublie pas que "Trondheim, même ma petite soeur dessine mieux" et que "Sfar, il est pas foutu de dessiner droit", mais que "heureusement qu'on a Vance pour nous faire du vrai dessin".

42. larry underwood - 30/03/04 11:14 - (en réponse à : litteul kevin)
bah alors, t'as pas des devoirs à faire toi ?

Ah oui, je te le dis tout de suite : inutile de te fatiguer. Si tu es nouveau, tu vas vite comprendre comment on traite les trolls par ici, et si tu es un habitué qui joue à faire le guignol, ben tu le sais déjà.

Bien amicalement et bla bla bla.

41. Kevin - 30/03/04 10:09
moi, je ne rigole pas, Neaud, c'est pas mon truc.
J'préfère un bon vieux Hermann

40. puce - 30/03/04 10:06
aaaaaaah... okaaaaay.... c'etait une blaaaaague...
désolée ! en général chuis pas la derniere pour la déconne ha ha ha ! désolée les ptits gars ! ha ha ha

hééé jpeux le faire aussi ??
eeeuh je trouve que frederik peeters y dessine comme une nouille et meme des fois il finit pas ses traits.

39. Kevin - 30/03/04 09:34
Tu m'étonnes!!!
Tous les gars qui n'arrivent pas à être édités font de l'autobio, comme ça ils ont une dernière chance ces craignos!
par exemple, Néaud... Craignos de chez craignos!!
Heureusement qu'il nous reste Cothias...

38. Robo - 30/03/04 08:31
La BD autobiographique, c'est pour ceux qui rêvent d'enculer un clone d'eux-mêmes...

37. CoeurDePat - 30/03/04 08:25
Oh ? Un troll, ça faisait longtemps ! Bisou ?

36. puce - 30/03/04 08:21
merci d'etre passé.
Ah et à l'occaze va jeter un oeil sur les carnets de Neaud.

35. Kevin - 30/03/04 06:55
Toutes ces autobios me vénèrent!
Y'a pas un seul de ces dessinateurs qui sait vraiment tenir un crayon!
Un copain m'a prêté un Seth, je trouve ça hyper maladroit comme dessin et pas très finaud d'un point de vue texte.
Heureusement que nous avons Sambre ou Loisel pour rattraper le coup!
Tchao

34. tanxxx - 29/09/03 17:16 - (en réponse à : à mon humble avis...)
"la ruse de Trondheim, c'est de faire croire qu'il y a un travail sur l'autobio, alors qu'en fait que ce n'est qu'un travail sur la narration. :)"

à mon humble avis, donc, c'est valable pour toutes les autobios... une autobio juste pour raconter sa vie, ça n'a rien d'intéressant, sauf pour l'entourage de l'auteur (enfin je le vois comme ça) , l'autobio je vois ça plutôt comme un prétexte ou une occasion pour raconter d'autres trucs, comme une base .... que ce soit une auto-fiction, ou de l'autobio pure et dure, on s'en fout, à la limite, non ?

33. jbt900 - 29/09/03 14:27
C'est vrai qu'en matière de BD autobio, "L'ascension du haut mal" reste pour moi un véritable phare, mais David B. est pour moi un auteur phare tout court, autobio ou pas.

Je ne dirai pas que j'aime les BD autobio ou que je ne les aime pas et je vais me retrancher derrière une lapalissade : j'aime les BD qui m'apportent quelque chose. David B le fait, Delisle le fait.

En revanche Sfar et Trondheim lorsqu'ils écrivent leurs carnets, ça me passe largement au dessus de la tête, je m'en fous carrément. Pourtant j'aime beaucoup ce que fait Sfar en matière de BD plus traditionnelle, quant à Trondheim je suis respectueux de son boulot mais je n'accroche pas plus que ça.

Pour répondre à la question posée par le 1er post de ce forum je dirai donc sans hésiter que David B. représente pour moi ce qui se fait de mieux en matière d'autobio, de plus fort, de plus frappant. Dommage que Vanoli ne se prête pas plus souvent au "jeu" de l'autobio parce qu'avec son splendide dessin et ses ambianes éthérées, douces et poétiques, ça pourrait donner de très belles choses...

32. pm - 29/09/03 10:09
david B est un auteur majeur qui a vraiment son univers propre(très mystique pour faire court) et qui n'est jamais superficiel(il préférerait être lourd que superficiel s'il y avait à choisir).J'attends avec impatience ce dernier tome de l'ascension du haut mal, une des lectures les plus dérangeantes des 10 dernières années.J'imagine qu'un tel sujet est extrêmement difficile à conclure d'où le délai entre les deux derniers et les multiples reports.

31. pm - 29/09/03 10:03 - (en réponse à : appollo)
Avec Parrondo ç'est effectivement très bien et c'est ce que je sauve de la production Trondheimesque actuelle(c'est ce que j'appelle son registre enfant).Donjon c'est autre chose, je les lis, je trouve ça agréable ou même très bien quand c'est Blutch qui dessine(ou Vermot-Desroche ou Blain...), mais il ne m'en reste pas grand chose, je ne rentre pas vraiment dans l'univers.Les carnets, fausse autobio et exercice de narration, on peut le dire comme ça mais c'est comme le dernier lapinot en spirou, ça m'a laissé coi(contrairement à d'autres je n'y ai rien retrouvé de Spirou et c'est encore un exercice de style)!
Je suis assez sévère avec Trondheim que je trouve souvent surrestimé c'est vrai, brillant et superficiel,et pour faire le lien avec un autre forum, si Sfar s'embourgeoise via ses carnets(cf la critique qu'en fait Fabrice Neaud),en fait cette évolution et cet agacement ressenti m'intéresse vraiment justement parce qu'ils sont autobiographiques, Trondheim a plutôt l'air de se provincialiser et ça ça ne pardonne pas!(;o)Je dis ça à moitié en plaisantant quand même parce que je ne pense pas non plus que ce soit un auteur fini, mettons qu'il est un peu dans le creux de la vague en ce moment.

30. Miss_Aude - 29/09/03 09:29
Mélaka:le prochain bouquin de Peeters avec Wazem, c'est KOMA, chez les humanos, mais il sort en octobre (wé je sais c'est bientôt!!!)
Je ne sais pas si David B. est si difficile "d'accès". je l'ai découvert avec le "capitane écarlate", et je me suis ensuite plongée dans l'ascension du haut mal très facilement . Le Tengu Carré, c'est pas mal non plus, mais c'est vrai que la fin arrive trop vite. Maintenant je ne suis pas d'accord quand je lis que sa fin arrive avec la fin de l'ascension du haut mal. Que je sache, ce qu'il fait en dehors n'a pas moins de valeur!

29. david t - 29/09/03 09:00 - (en réponse à : fabrice)
Et David B. ? Maintenant qu'il en est au dernier tome de L'Ascension du Haut-Mal c'est comme s'il n'existait plus. Est-ce à dire que la petite notoriété qu'il a eu n'a plus lieu d'être?

mais david b, ça serait un sujet à part entière... je dois dire que j'ai toujours de la difficulté avec ses livres à prime abord. je n'ai pas lu l'ascension du haut-mal mais le tengû carré, le capitaine écarlate, urani... c'est vraiment tordu comme façon d'organiser son récit, et parfois d'un hermétisme à en rebuter plus d'un. et puis on dirait toujours que ses bouquins se terminent trop vite, sans qu'on aie vu où il voulait en venir! malgré tout je persiste; plus je le lis, plus il me semble qu'il faille lire leeeentement pour bien l'apprécier. et puis je suis tombé sur la lecture des ruines récemment et là, ouf, enfin! c'est vraiment très bon! format adéquat, bon développement, trouvailles originales, narration prenante sans en avoir l'air...

quoi? ça n'a pas rapport avec le sujet de bd autobiographique? ah bon, oups, désolé... (j'ai déjà dit ailleurs que je ne suis pas friand d'autobiographie, donc...) reste que ça vaudrait presque la peine de commencer un sujet david b (s'il n'y en pas déjà un) question de voir ce que d'autres lecteurs en pensent... c'est un auteur difficile d'approche en général, je trouve. il me semble en tout cas que ça ne soit pas un auteur à prendre de manière superficielle. s'il a eu son heure de gloire, c'est peut-être à cause de la mode "autobio", mais si c'est le cas, alors il s'est peut-être fait damer le pion médiatiquement par satrapi qu'il avait lui-même contribué à lancer, quelle ironie.

je dois être plus fan d'"autofiction" après tout... je me sens toujours assez gêné lorsque je suis trop près de l'auteur. après tout "on n'a pas gardé les vaches ensemble". je préfère lorsque l'autobiographie relate une "histoire" au sens peut-être plus classique du terme. et là je pense à changements d'adresse (doucet) ou shenzen (delisle)... ceci dit sans vouloir juger de la démarche artistique des autres autobiographes, parce qu'après tout c'est pas de mes oignons. :)

28. Appollo - 29/09/03 05:40 - (en réponse à : à PM)
T'es bien sévère avec Trondheim. Je trouve que c'est quand même un auteur qui prend régulièrement des risques et qui ne s'endort pas dans la routine (que ce soit en jeunesse avec Parondo, avec Sfar dans Donjon ou tout seul). A mon avis, les carnets de bord sont tout à fait intéressants dans leur mode de fonctionnement improvisé, par exemple. En revanche, leur charge autobiographique me semble plus anecdoctique : la ruse de Trondheim, c'est de faire croire qu'il y a un travail sur l'autobio, alors qu'en fait que ce n'est qu'un travail sur la narration. :)
En fait, c'est comme les carnets de Sfar : on n'a pas envie de se laisser avoir, mais le talent des auteurs est tel qu'on se fait avoir. Grrr.

27. Mélaka - 29/09/03 00:41
ah bon euh ben je savais pas, pour le vouvoiement.
ca va etre dur j'ai pas l'habitude moi, au psikopat tout le monde s'aime et se tutoie, et j'ai tendance a considerer les gens de la bédé comme des amis, d'office....

26. pm - 28/09/03 22:59
Autant les carnets de Trondheim me paraissent insipides(en fait je me demande si Trondheim a encore grand chose à dire excepté dans le registre enfant) autant j'avais beaucoup aimé approximativement(approximate continuum comics) qui était même précurseur.

25. pm - 28/09/03 22:52 - (en réponse à : melaka)
Fabrice Neaud nous a expliqué longuement qu'il préférait être vouvoyé puisqu'on n'avait pas élevé les cochons ensemble et qu'il voulait se démarquer du sympa.Alors j'obtempère.

24. Appollo - 28/09/03 22:31
Larry : le roman autobiographique n'est pas l'autobiographie, même si ce sont, parfois, des récits tous les deux. "L'amant" est un roman autobiographique, "Les Confessions" une autobiographie, "Voyage au bout de la nuit" un genre d'autofiction (ainsi que Proust, comme le signalait Fabrice) et "W ou le souvenir d'enfance" un peu des deux derniers. Ce qui pose problème, c'est la différence entre autofiction et roman autobiographique : ce n'est pas toujours très opératoire. Mais l'autofiction en bd, ça existe presque plus facilement qu'en littérature-sans-images : "Pascin" ou "Blotch" me semblent être des formes d'autofiction, et, allez, peut-être même "Isaac le Pirate" (en tout cas, le premier tome).
Le problème de la sincérité a été vu et archi-revu par les critiques et les autobiographes, et on sait depuis Sarraute, Perec et consorts comment le traiter : on prend acte dans l'écriture de la défaillance de la mémoire par exemple. La mise en récit ne suffit tout de même pas à faire de l'autobiographie une fiction romanesque. Le roman, ça se définit autrement, me semble-t-il. D'ailleurs, il y a bien des autobiographies qui font impasse sur le récit pour valoriser le discours : "Nadja" n'est un récit que dans sa brève partie centrale, et pour prendre l'exemple encore du travail de Fabrice Neaud, on est toujours à la limite du récit et du discours (et c'est ce qui, à mes yeux, fait le principal intérêt du Journal).
Ce qui peut paraître flou aussi, ce sont les disctinctions entre journal, mémoires, carnets, témoignages etc. Il me semble que tout cela se retrouve tout de même dans le grand sac de l'autobiographie.
Moi, mes autobiographies préférées sont : "Livret de Phamille" qui m'émeut et me terrifie beaucoup, Konture aussi (mais qui me terrifie peut-être trop), "Journal d'un album", tout Guy Delisle voyageur (ou anti-voyageur en fait), plus particulièrement "Shenzen" qui est une oeuvre magistrale sur le soliloque, Julie Doucet, Joe Matt...
Des auteurs que j'apprécie beaucoup par ailleurs me plaisent moins dans ce registre : Lewis Trondheim (enfin, c'est compliqué : j'aime ses carnets par exemple, mais pas du tout pour leur côté strictement autobiographique), Joann Sfar (dont je dévore les carnets tout en étant agacé), David B, Chester Brown (alors que dans le biographique, il est excellent)...
Et enfin, il y a le cas Lolmède qui me laisserait sans voix, si je n'avais pas été super énervé par une remarque raciste dans un de ses "extraits naturels de carnets" (heu, je ne me souviens plus du titre).
Vala.

23. puce - 28/09/03 22:07
non hihihhih toi t'es une meuf cool ! d'ailleurs moi aussi jvais tutoyer tout le monde ! zou
non, voilà je passais juste comme ça et euh... bin à propos de sfar, je ne suis pas tres d'accord. on peut trouver que ses carnets ne sont pas interessants, mais je ne suis pas persuadée qu'il calcule tout comme tu le dis, fabrice (attirer les grands meres en dessinant sa mome par exemple). Je pense qu'il dessine tout ce qui l'interesse sans distinction, sans calcul et qu'il le livre tel quel (peut etre un peu trop tel quel des fois je te l'accorde, mais bon).
Sinon moi j'aime bien les autobio en general. Pour l'instant y'en a une seule qui m'a vraiment pas plu du tout, c'est "comme un poisson dans l'huile". enfin, je pense que c'est de l'autobio. Je l'ai acheté pasque je trouvais la couverture et les dessins jolis, et au bout de 3 pages j'en pouvais plus... Autant en general chuis une vraie commère et j'adore la vie des autres qu'elle soit triste ou drole, autant celle là, bin chais pas pourquoi elle me disait rien de rien. Du coup j'ai du lire une vingtaine de pages et j'ai laché l'affaire.
Voilà... yen a qui l'ont lu ? aimé ?

22. Mélaka - 28/09/03 22:04
oups je vais trop vite, j'oublie des "s"

au fait, Peeters vient de sortir un autre bouquin, avec Wazem si je ne m'abuse... quelqu'un connait son titre, que j'aille l'acheter ?



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio