LA BD AUTOBIOGRAPHIQUE

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21. Mélaka - 28/09/03 22:03
frederik Peeter. Chez Atrabile. C'est aboslument fabuleux, comme bouquin, j'ai decouvert Peeters comme ca et je suis maintenant une inconditionnelle

20. fox - 28/09/03 21:51 - (en réponse à : Miss_Aude)
Bonjour,
Question d'un ignare : c'est de qui, "Pillule Bleue" ?

19. Mélaka - 28/09/03 21:09
roooh mais tout le monde se vouvoie sur ce thread....
vous me trouvez pas malpolie au moins, avec mes tutoiements intempestifs ?..

18. pm - 28/09/03 20:57 - (en réponse à : F Neaud)
Juste une question concernant les carnets de Sfar et en particulier "parapluie", les avez-vous lus?
Autant je trouve que ceux publiés par Trondheim sont assez médiocres autant ceux de Joann Sfar sont assez jouissifs, et en particulier celui-là.
C'est vrai que ce n'est pas une oeuvre fini et formaté ni aussi dense que "livret de phamille" que vous citez fort justement,mais on y puise plein de choses très intéressantes et très personnelles.On peut sauter les partoches de ukulélé assez facilement.

17. Mélaka - 28/09/03 20:55 - (en réponse à : Fabrice)
mh, bon, OK, on a pas l'air d'avoir du tout les memes gouts :) ca ne m'etonne pas. qu'a cela ne tienne, c'est tout a fait normal et meme pas discutable. Je connais ton graphisme et le ton de tes carnets (eh au fait tu peux me tutoyer hein !! on va pas non plus se faire des courbettes aristocratiques ;op), meme si je n'en ai pas encore lu, et pour tout te dire je vais quand meme les acheter ; ce qui m'a decidé c'est que j'ai fait connaissance y a pas longtemps d'un type qui a l'air d'avoir eu pas mal d'importance dans tes recits (je l'ai vu au dernier bouclage de fluide), du moins sur les deux premiers volumes. Du coup, ca m'interesse.
Merci pour ton appreciation de mes dessins ! ca me fait drolement plaisir, je suis tellement pas sure de moi (meme si les reactions depuis la sortie de mon premier album ne sont que positives ! yaaahaaaa)...
en tout cas je ne veux pas entamer de debat a propos de la bd autobio avec toi pare que c'est sur qu'on ne sera pas d'accord. Et en aucun cas je ne veux te donner l'impression de critiquer ou denigrer ton travail a travers ce discours. Je respecte trop ce qu'on a tous en nous et qu'on s'efforce de mettre sous forme d'images, pour oser emettre ne serait-ce qu'un avis defavorable.
de toute facon, je ne peux pas etre objective. Evoluant dans le monde de la bd depuis de nombreuses années, les carnets de gens comme sfar m'interessent exagerement, mais je sais bien que cet interet vient surtout du fait que ca parle de copains...

16. tanxxx - 28/09/03 19:48 - (en réponse à : Fabrice)
"Je reste convaincu que le "succès" est en grande partie la décision des médias. Un bon livre est un livre qui reste. Autobiographique ou non. Seul le temps nous dira… "

désolée, chais pas faire l'italique, haha. Non je passe juste pour dire mon avis, quoi, moi aussi, j'ai le droit non ?en même temps ça va pas bouleverser la conversation, hin, c'était juste pour dire que je suis d'ACCORD. c'est dingue.

15. Fabrice Neaud - 28/09/03 19:44
Ne serions-nous pas davantage dans l'autofiction (concernant Les Pillules Bleues) justement ? Et pour le reste, dans le reportage ou le carnet de voyage?

14. Fabrice Neaud - 28/09/03 19:42
> Hum, chère Mélaka, pour la bonne mesure et pour désamorcer partiellement la bombe que je viens de poser ici, je suis allé faire un tour sur votre site. Bon, juste un coup d'œil, comme ça, en passant, lu 4, 5 pages, juste… Hé bien, je ne sais pas ce que ça vaut mais rien que ce simple coup d'œil me fait vous dire qu'au moins, graphiquement, vous êtes bien au-dessus de Satrapi… Ce n'est pas un compliment fait dans le seul but d'être stratégique. Je ne l'aurais pas pensé, j'aurais été bien embêté et obligé de m'en abstenir : vérité oblige.

Je reste convaincu que le "succès" est en grande partie la décision des médias. Un bon livre est un livre qui reste. Autobiographique ou non. Seul le temps nous dira… Et je crois qu'en BD comme ailleurs, il faut dépasser largement les 20 à 30 ans avant de pouvoir dire quels sont les livres qui vont rester, quand les médias cessent de s'y intéresser, ce qui n'empêche pas de faire des pronostics, bien entendu. Et je vous laisse deviner les miens (de pronostics).

13. Miss_Aude - 28/09/03 19:36
bon ben euh...
pour faire plus simple maintenant, je vais simplement dire que la première BD autobio que j'ai lu c'est shenzen, et j'ai adoré par la suite pyong yang.
Mais celle qui m'a le plus marquée, c'est pillule bleue...
voilà:)

12. Fabrice Neaud - 28/09/03 19:23
> Mélaka : on a compris qu'il vous fallait un peu "d'humour et d'autodérision". Dans ce cas, je vous déconseille vivement de lire mes "carnets" (qui, accessoirement, sont des journaux) car je n'y déploie que très peu "d'humour et d'autodérision". Je m'y prends trèèèès au sérieux en même temps que la tête et n'ai guère l'intention de m'écarter de cette voie. Mes brèves tentatives dans mon 4e tome montre combien je ne suis pas à l'aise avec l'humour et je ferai mieux de m'en abstenir. Non, vraiment, ne me lisez pas, c'est un vrai conseil.

> Concernant Satrapi, hélas, non, je ne suis pas d'accord. Je ne dévore pas car ça me tombe des mains. Et je préfère Sfar en conteur ou en "fabuliste" qu'en bobo causant de lui et de ses amis à taper le bœuf dans les bars branchouilles ou à braconner les grand-mères en dessinant sa fille (notez > dessine ton gosse = capital "sympa" assuré auprès du lecteur). Ça me tombe des mains encore plus. Mais il fait ce qu'il veut. Après tout, si L'Association a de l'argent à dépenser à publier des livres sans intérêt, désormais, on ne va pas l'en empêcher… Pourtant, pourtant, il me semble que Livret de Phamille est autrement plus fondamental que Parapluie ou que sais-je. Et quand Menu parle de ses enfants, c'est autrement plus bouleversant et plus impliqué. La construction du Livret est un bijou d'orfèvrerie. Le silence assourdissant qui accompagne chaque sortie (moins abondante que d'autres, certes) d'un livre de Menu est un véritable scandale. Même six petites pages noyées dans un Lapin sur son enfance sont un pur joyau d'intelligence, de finesse et de densité. Sans compter son talent graphique et/ou de portraitiste. Les portraits que Menu fait des gens sont de vrais portraits dessinés, sans ce côté "logo" propre à la prétendue "exigence" de lisibilité BD (on fait une barbe et des lunettes et -hop!- on a Machin…). Heureusement que le Cnbdi, actuellement, lui rend un peu d'honneur et que Thierry Groensteen lui consacre une monographie, un peu de justice, que diable, et de discernement dans le goût. Konture, Julie Doucet, Chester Brown font des livres fondamentaux, eux aussi, à tous niveaux : graphique, narratif…

Et David B. ? Maintenant qu'il en est au dernier tome de L'Ascension du Haut-Mal c'est comme s'il n'existait plus. Est-ce à dire que la petite notoriété qu'il a eu n'a plus lieu d'être? J'ai assez, moi-même, émis de bémol sur cette œuvre (du temps de sa grâce) pour me permettre de la défendre aujourd'hui que les médias ont choisi de la placer au second plan derrière un petit sérail d'épargnants. Alors ça roulerait trop pour David B. et d'autres? Ce serait ça? Mais sans L'Ascension du Haut-Mal et quelques autres œuvres de la même veine, on ne parlerait même pas d'autobiographie.

Ah la la. Je savais que je ne devais pas mettre les pieds sur ce sujet.

11. okilebo - 28/09/03 19:04
Perso, j'ai adoré Le combat Ordinaire et Là-bas de Tronchet/Sibran !!! ;)

10. Mélaka - 28/09/03 18:03
moi, j'adore les carnets de sfar et de trondheim... bon, mais, je crois que c'est parce que je les connais, sinon, je pense que ca m'interesserait legerement moins.
satrapi, je crois que tout le monde est d'accord pour reconnaitre que ca se devore. Dans le genre BD-temoignage, je suis bouleversée quand je lis "Gen d'Hiroshima" chez vertige graphic (boudiou vivement le tome 2 !!!)
sinon, julie doucet et delisle, la, je plane totalement
Fabrice, je n'ai pas encore lu tes carnets mais ca ne saurait tarder (j'ai demandé les premiers tomes au Virgin hier mais z'en avaient plus) ; je te les acheterai en festival, a la limite, ce sera l'occasion de te les faire signer...

mais bon, d'ordre general, moi, il me faut un peu d'humour et d'autoderision dans le recit de la vie quotidienne sinon ca a tendance a m'ennuyer.

9. Fabrice Neaud - 28/09/03 17:49
"Je voulais dire qu'en littérature on considère impossible la pure autobiographie, celle qui serait l'exact reflet, la transcription idéale de la vie de l'auteur. Tout simplement car toute mémoire est sélective, et que malgré une bonne foi affirmée, on ne peut prétendre à restituer la réalité." Etc.

Ben oui. Ce n'est pas nouveau.

"Le précurseur du genre reconnaissait lui-même les limites du pacte de vérité, qu'il a d'ailleurs modifié en pacte de "sincérité", plus réaliste (…)"

Mm-mmh.

"dans la mesure où ON NE PEUT (et où il n'existe aucun exemple) la réaliser d'après le sens qu'on lui accorde en général..."

Ce qui est bien la preuve que c'est "le sens qu'on lui accorde en général" qui se plante et qu'en plus d'être une pose de journalistes, "l'autobiographie" est avant tout une pose de lecteurs… ;)) Rien de neuf sous le soleil de Rousseau…

"Amitiés"

De même.

Bon, bref, après ces petites mises au point, fait-on plaisir à l'auteur de ce sujet? On donne des titres et on cause autour d'un verre?

Moi j'ame ben Jean-Christophe Menu et Mattt Konture. Vala, c'est dit.

8. larry underwood - 28/09/03 17:26
Cher Fabrice,

J'aurais du développer un peu. Peste soit de ma fainéantise. Je voulais dire qu'en littérature on considère impossible la pure autobiographie, celle qui serait l'exact reflet, la transcription idéale de la vie de l'auteur. Tout simplement car toute mémoire est sélective, et que malgré une bonne foi affirmée, on ne peut prétendre à restituer la réalité. Mettre une vie sous forme de récit, c'est déjà la transformer, c'est lui donner un cadre de fiction. Je préfère parler alors de "roman autobiographique", qui est le genre de référence. Rousseau faisait lui-même l'aveu de cet échec de la fidélité absolue : "j'ai supposé vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux." Le précurseur du genre reconnaissait lui-même les limites du pacte de vérité, qu'il a d'ailleurs modifié en pacte de "sincérité", plus réaliste et plus à même de donner naissance à une belle "autobiographie". Donc, l'autobio contient par définition une part fictive plus ou moins importante, dans la mesure où ON NE PEUT (et où il n'existe aucun exemple) la réaliser d'après le sens qu'on lui accorde en général... cela ne sert à rien de lui accoler des adjectifs comme "fictive" ou "romancée", ils sont inhérents au genre.

En revanche, l'autobiographie, ou "le biographique" en général, est bien un genre littéraire reconnu et étudié à part entière, avec ses règles propres et ses auteurs de référence. Mais je t'accorde que les journalistes trouvent le terme à la mode et l'emploient pour désigner tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi, en fait.

amitiés

7. Fabrice Neaud - 28/09/03 17:07
" Toute autobiographie est par définition une fiction. Il n'y a pas d'autobio-fictive mais des fictions-du-vécu."

Hum… Un peu péremptoire, non? Si tel était le cas, nous pourrions retourner l'argument (scie du discours actuel…) "toute fiction est autobiographique"… Si tel était le cas également, que faire de grands récits d'épopée ou de purs exercices de styles à la Queneau? Et l'Oubapo? Beaucoup d'imaginaire avec des morceaux de vie dedans?

L'autobiographie qui est une "fiction-du-vécu" porte un nom, un nom nouveau, un peu vilain et qu'on a évoqué ci-dessous : l'autofiction. Dustan, Christine Angot font de l'autofiction. Proust, d'une certaine manière, est presque l'un des premiers à avoir fait une véritable autofiction avec La Recherche du Temps perdu. En BD, Seth, par exemple ou plus simplement Crumb : mise en scène plus ou moins allégorique de certains "états du moi"… "Egos expérimentaux" de Kundera… Jusqu'aux récits où la première personne est employée mais pour des polars ou des récits dont on sait bien que l'auteur n'a rien vécu hormis en y mettant des arcanes de sa propre humanité.

Donc, la frontière est très très floue.

Pour hypothèse, nous pourrions préciser, cher Larry, que toute autobiographie est nécessairement une transposition, ce qui me paraît plus approprié que seulement une fiction du vécu… Mais il n'est pas la peine de jouer des tours aux formes du récit, ces tours ont souvent été joués.

> Pour répondre plus avant à la question initiale et ses catégories un peu à l'emporte-pièce (mais ce n'est pas une critique, j'y discernais pour ma part plus un souci d'éveiller notre curiosité… la preuve, je me fais avoir…), je ne crois pas que "l'autobiographie" soit un "genre", d'abord, et encore moins "en extension". C'est la petite catégorie journalistique à la mode, qui essaie de tout caler sous cette étiquette, qui est en extension ou en expansion… c'est oublier surtout qu'à l'inverse de la littérature, l'essentiel de la production BD est constitué par la fiction.

6. larry underwood - 28/09/03 14:51
Toute autobiographie est par définition une fiction. Il n'y a pas d'autobio-fictive mais des fictions-du-vécu.

5. Miss_Aude - 28/09/03 12:46
ben bien sûr que c'est subjectif l'autobiographie...lol!Comme la plupart des récits, autobio ou non d'ailleurs.
quant à "catégorie", il me semble que c'est tout à fait juste et puis ce n'est pas un terme péjoratif à mes yeux... toi même en t'exprimant sur le combat ordinaire d'une part et l'artiste de la famille, d'autre part, tu parles de 2 genres différents non?maintenant, je ne pense pas qu'une "catégorie" soit réellement défini par des "frontières" bien défini non plus...
(vous me suivez?:p)c'est juste que l'on voit bien que tous les récits tendant vers l'autobio n'ont pas les mêmes règles ni les mêmes aspirations...

4. fox - 28/09/03 00:09
Bonjour,
Ben moi, j'aime le chocolat !
C'est parfois un peu subjectif, non, l'auto-biographie?
Dans "Le retour à la terre" et "Le combat ordinaire" (album en couleurs ET en noir/blanc)Manu Larcenet ne fait-il pas un mélange autobio/fiction ? Alors que dans "L'artiste de la famille", c'est plutôt de l'autobio, mais tel que ça tourne dans sa tête.
Le "Romain" de Mélaka 'entre' dans la première catégorie, mais faut-il bien ranger des livres dans des compartiments bien définis?
Autres livres que j'aime bien: dans le genre tranche de vie de l'artiste "Approximativement" de Trondheim et "Journal d'un album" de Dupuy-Berberian , et dans un tout autre style : "Artiste et modèle" de Serge Clerc

3. Miss_Aude - 27/09/03 22:19
j'aime beaucoup les autobios en générale, mais je pense qu'on peut aussi rajouter une catégorie en plus de celle déjà cité:
c'est qu'un de mes amis appelle l'autofiction, une fiction bourré de vécu quoi:)
moi aussi je fais partie de la première catégorie, sauf que ma BD elle, elle est po publiée;) (mais bon qui sait un jour)
parmis mes bouquins préférés, il y a persepolis, l'ascension du haut mal.
et pis j'aime beaucoup le combat ordinaire pour l'autofiction
(enfin j'ai l'impression que ça en est) (non me lapidez pas si je me trompe!!)
:)

2. Mélaka - 27/09/03 13:46
je suppose que j'appartiens a la premiere catégorie, avec mon bouquin...

moi, j'adore les bd autobio, en grande generalité. apres, faut voir comment c'est fait. dans la deuxieme categorie, par exemple, on peut citer lolmede ou encore julie doucet. Le premier a tendance a m'endormir, la seconde me donne envie de faire comme elle.
je crois que c'est pas le genre, qui importe, c la maniere. Une bd autobio sans humour ou sans autoderision me fait chier, en general..

1. gropius - 27/09/03 13:05
Avez vous remarquer comme ce genre est en pleine expansion ? On remarque des points communs entre les différentes BD : l'usage du noir et blanc, une publication dans des petites maisons d'éditions. J'en distingue 3 grands types différents :

- D'abord la BD autobiographique qui raconte un évènement plutôt exceptionnel, peu commun, souvent horrible. Dans ces BD le narrateur se met souvent un peu en retrait par rapport à son histoire et préfère raconter des détails sur les évènements que sur lui-même.

- La BD intimiste. L'auteur intimiste ne parle au contraire pratiquement que de lui, décris tout ce qu'il aime, tout ce qu'il fait, même des choses anodines et commente tout ce qu'il fait de façon "philosophique". Voilà ce que ça donne quand un intimiste mange du chocolat (imaginez des dessins d'un type bouffant une tablette de chocolat vu sous tous les angles, devant, derrière, en haut, en bas, du point de vue de la bouche, de la tablette etc..)
"J'ai toujours aimé le chocolat. Depuis que je suis petit j'aime le chocolat. Je crois que j'ai un rapport compulsif avec les tablettes de crunch, en même temps j'adore leur gout sucré mais je ne parviens pas admettre au fond de moi que ça puisse croustiller. Je me sens dominé par le chocolat, je n'arrive pas à m'en extraire et pourtant etc... etc...

-La bd autobiographique par esquisses. Au lieu de tout raconter l'auteur prèfrére donner des fragments de vie, de simples anecdotes, de simples pensées, souvent improvisées, et c'est à travers celà que l'on devine la personnalité de l'auteur.

Voilà, j'espere que vous avez reconnu les auteurs concernés par ces catégories. Personnellement j'aime pratiquement toutes les BD autobiographiques, on se retrouve souvent un peu soi-meme dedans. Et vous qu'en pensez vous ? Aimeez vous ces BD ? Quelles sont vos préférées ? Celles que vous haïssez ?




 


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