551. torpedo31200 - 22/10/10 17:31

La tour blanche, de Pablo Auladell chez Actes Sud- L' An 2. Traduction d' un prix Révélations au salon de Barcelone 2006, très beau bouquin avec une brute au dessin (un peu entre Bézian, Gipi, Mattotti mais en mieux). Intégre mon top5 de l' année.

550. kejo - 22/10/10 17:10

Wolfskin Et bien après Black Summer et No hero, dire que j'attendais cet opus relève de l'euphémisme. Quel déception ! Quel nanar !! C'est du Warren Ellis ça ? Et bah il s'est sacrément torché le cul avec son scénar tellement c'est mauvais. Une espèce de Yojimbo guerrier totalement débile !! Evitez le à tout prix !! Par contre Supermarket c'est plutot pas mal. Red, sans grand interêt également...

549. herve - 20/10/10 21:48

lu Page noire de Giroud, Lapière & Ralph Meyer =>Longtemps, j'ai tourné autour de cette bande dessinée. Entre les critiques dithyrambiques glanées ici ou là et les déceptions, je voulais me faire une idée. Comme souvent, les éditions Futuropolis nous offre un travail de qualité avec cet album de 100 pages signé par trois grande pointures de la bd : Lapière, Giroud et Meyer. D'ailleurs les deux scénaristes savent plus que quiconque raconter des histoires, en particulier des histoires de femmes. J'ai aimé cette histoire, même si j'avais découvert les tenants et aboutissants de l'histoire dès le premier tiers de l'aventure. Il faut dire que c'est bien foutu, cete histoire croisée entre la recherche de la journaliste et celle d'Afia. En outre, grâce aux couleurs de Caroline Delabie, on ne se perd pas dans ces différentes périodes. Je vous laisse le soin de donner un avis sur la façon qu'ont eu les deux auteurs pour que ces deux histoires s'entrecroisent (c'est très difficile de parler de cette bd sans spoiler) mais c'est vraiment bien amené, comme si je l'ai dit précédement, j'avais deviné la fin (sans doute en raison des nombreuses lectures faites sur les critiques de cet album) Par contre, j'ai trouvé un certain décalage entre l'attitude des personnages, bien européenne voire française et le cadre de l'action, les Etats Unis. Non vraiment, cela ne colle pas.(peut-être que le pays de la littérature reste à tout jamais ancré dans le vieux continent, qui sait?) Le dessin de Ralph Meyer, que j'avais surtout apprécié dans sa série, malheureusement sans suite, "I.A.N." (surtout l'intégrale en noir et blanc) ne souffre d'aucun défaut:l'horreur des scènes de "guerre" est bien mis en avant. Un one shot de grande qualité qui, une fois encore permet aux éditions Futuropolis de se démarquer dans cette période de sorties éditoriales foisonnantes. Un récit bien construit, très bien illustré...que demander de plus? note :4/5

548. suzy - 18/10/10 10:25

Lu Music Box de Efix & Nappez chez petit à petit (septembre 2010). Excellent western un peu barge à la Minettos Desperados. Scénario travaillé. N&B&gris de Efix réussi. Personnages attachants ... et déjantés. De l'action, de l'humour et des sentiments. Une grande réussite. Je conseille fortement. Note 4,75/5 Lu 42 Agents Intergalactiques #4 de Geyser & Cano chez Soleil (septembre 2010). De la bonne grosse SF de chez Soleil qui déménage. De la baston, du sang et un peu d'inhumanité! (;o). Une bonne note également. Note 4/5

547. chienvert - 18/10/10 10:08

J'ai lu "Mon meilleur ami" de Gabriel Dumoulin! C'est brillant, cinématographique (comprendre Rhomerien)! Cela se lit rapidement mais vu le sujet (la vraie vie sexuelle et sentimentale des vrais gens) on ne reste pas de marbre! Forcement ce genre de BD amène à réfléchir (un peu) à pas mal de choses et à rire aussi! Bref c'est vraiment à lire. Ego comme X est vraiment une super maison d'édition de comics égotiques! :)

546. Kejo - 18/10/10 09:51

Enfin lu Le complexe du chimpanzé. Et bien j'en suis très agréablement surpris. Une très bonne idée, un beau développement, j'ai été conquis de bout en bout.

545. suzy - 17/10/10 21:22

Lu Sillage #12 & #13 qu'on ne présente plus. Un bon divertissement. Bcp d'action. Trop peut-être? Mais au moins on ne s'ennuie pas. Le principal défaut est la précipitation des auteurs. Il se passe tellement de trucs qui s'enchainent sans discontinuer qu'on sort presque groggy, saôuler des coups et des voltiges de Nävis. Faut aimer donc. Je regrette donc cet empressement à empiler les scènes d'action, certaines étant complètement inutiles (comme la virée de Nävis pour qq minutes dans la station de son grand fan de toujours). Ce trop plein d'action noie complètement l'intrigue générale très (trop à nouveau) complexe ... pour être honnête je ne comprends pas grand chose au rôle de certains intervenants et à leurs motivations. En gros, il y a plusieurs complots autour de Nävis tout cela étant lié aux tomes précédents. Pas compris non plus les intentions de Nävis ... De plus j'ai été un peu ennuyé de la désinvolture avec laquelle cette héroïne (pour ado) laisse derrière elle le chaos chez les méchants mais aussi chez des "civils" voire chez des moines pacifistes. M'enfin la lecture est agréable et les auteurs jouent avec les postures et cambrures de leur héroïne. Un peu de sensualité ne gâche rien. En gros, il faudrait, un peu moins d'action, un peu moins de complexité dans les intrigues, t un peu plus de profondeur dans les rapports humains et un peu plus de respect est ce serait une excellente BD. Une bonne note tout de même pour ces 2 tomes . Note 3,5/5 ... dernière chose : j'ai été gonflé par cet aspect "chirurgical" voire "maniaque" des interventions de Nävis qui calcule tout à la seconde près, même lors d'actions commando complexes ... limite maladif ... et irréalisable en plus, même dans le monde de la BD tellement cela se répèrte tout au long des albums.

544. froggy - 17/10/10 18:57

Spirou & Fantasio 51: Alerte aux Zorkons Autant le faire savoir tout de suite, je n'ai pas du tout aime cet album. Egalement, et pour le dire tout de suite, j'avais adore le dernier album signe par Morvan et Munuera, Aux Sources du Z, alors que leurs 3 premiers S&F avaient ete calamiteux. Pour en revenir aux Zorkons, je me souviens vaguement des Geants Petrifies, l'album qu'ils avaient signe dans la colection "Une aventure de S&F par...", ce qui n'est pas tre bon signe. Je tiens egalement a faire savoir que je ne suis absolument pas nostalgique de la periode Franquin (ayant decouvert la serie bien apres qu'il l'ait abandonnee), le premier S&F que j'ai lu est Le Faiseur d'Or que j'avais beaucoup aime alors, j'avais alors 10 ans, et je relis toujours cette aventure avec enormement de plaisir. Pour conclure sur la question de Franquin, je considere que les successeurs devraient eviter de s'y referer ou encore mieux de se l'approprier et tordre le cou a cet heritage si pesant comme l'ont fait s'y brillament tout d'abord Tome & Janry avec Machine qui Reve et ensuite Morvan et Munuera avec Aux Sources du Z (vous ne manquerez pas de remarquer la coincidence que ces 2 albums sont les derniers pour chacun des repreneurs). Tout cela pour annoncer mon espoir que la serie continuera mieux qu'elle ne commence. Le dessin est plaisant, tout a fait dans la lignee, a mi-chemin entre le comique et la caricature avec un decor semi-realiste. C'est le scenario qui peche pas mal, tout d'abord, une fois de plus c'est Zorglub qui declenche l'action, serait-il possible de lire un S&F sans voir Zorglub intervenir systematiquement? L'histoire commence par un Zorglub malfaisant et finit par un Zorglub bienfaisant alors qu'il n'est pas le heros de l'histoire, on se fiche donc eperdument de son itineraire psychologique. Deuxiemement, S&F vont a Champignac a la suite d'un simple coup de fil du Comte les y appelant a l'aide alors que lorsque nous decouvrons ce qui s'y passe, on se demande comment les teles ne couvrent pas un tel evenement, probablement une censure gouvernementale puisque l'armee est presente. Si le scenario avait ete plus logique, S&F auraient du aller a Champignac quand ils auraient pris connaissance des evenements soi par Internet, soit par la tele. Pour en revenir a l'armee, il est evident qu'elle doit etre constituee de militaires bornes, ridicules et betes a manger du foin selon la tradition de la bande. Il est dommage que leur presence soit limitee aux premieres et dernieres pages, je crois que la menace qu'ils representent auraient ete plus ressentie si ils avaient ete plus presents tout au long de l'album. Pour en finir avec eux, je n'ai jamais ressenti d'angoisse a l'idee qu'une bombe A puisse exploser sur Champignac. En effet, on sait tous que la resolution d'un tel probleme par de tels moyens est totalement illusoire dans notre inconscient, et donc elle ne peut pas nous effrayer ou nous plonger dans un faux suspense. J'aurais egalement aimer voir plus longuement les passagers du train bloques dans cette jungle folle. C'etait une bonne idee de les introduire, c'est une mauvaise de les ignorer pour la suite de l'album, ou alors il ne fallait pas les creer. Par contre, j'aime bien la reutilisation du dinosaure du mesozoique qui continue a croquer allegrement tout ce qui passe a porter de sa bouche. Finalement, lorsque nous avons l'explication du mystere,on ne peut etre que decu la resolution est bien en-deca du mystere lui-meme tellement cette jungle et cette faune etait extraordinaire. A ce sujet, cela m'a fortement rappele, "La Vallee des Eaux Troubles", un des meilleurs Luc Orient, la serie de Paape et Greg au Lombard. La fin est volontairement ouverte sur 2 perspectives, la bestiole laissee par le Comte avec le dinosaure et Zorglub dans l'espace avec les 2 suedoises. J'attends donc la suite mais je ne suis pas impatient du tout.

543. herve - 17/10/10 18:15

Chagall en Russie Sfar =>Cela faisait un moment que je ne m'étais pas arrêté sur un album de Sfar, depuis son superbe recueil "Gainsbourg (hors champ)",à vrai dire. Mais là,la magie de Sfar n'opère plus. Je ne vois pas l'intérêt de cet album. Si c'était pour nous conter les aventures d'un groupe juif dans la russie du siècle dernier, j'aurai préféré que l'auteur se consacre à une suite de "Klezmer". Donc, très peu d'enthousiasme pour cet album qui devrait, je l'imagine, ressembler à une quête d'un peintre en mal de reconnaissance, pour épouser sa dulcinée. Certes, on retrouve les thèmes chers à Sfar mais ils sont içi traités de manière peu convaincantes.(l'épisode de l'homme-cheval reste pour moi une énigme) Reste les pages autour de la promise qui sont réussies. Une grande déception donc pour cet album. note: 2/5

542. herve - 17/10/10 09:12

"Nous ne serons jamais des héros" (Jouvray & Salsedo) Cela faisait un moment que je n'avais plus lu une bd de la collection "Signé" du Lombard. Même si je n'ai pas trop accroché aux dessins, (je trouve les visages caricaturaux parfois proche du manga)l'histoire ,elle, est touchante. Ce portrait du père accariatre est réussi, souvent drôle. Jouvray signe là un scénario riche, un tour du monde en 80 pages qui mérite une lecture soutenue. (note:3,5/5) Plus léger, par contre, le Zombillénium d'Arthur de Pins, qui s'éloigne içi du monde de l'érotisme soft pour celui des vampires, loups-garous et autres sympathiques créatures. C'est drôle, plaisant à lire, il faut aimer le dessin "informatique" Divertissant. (Note:3/5)

541. suzy - 16/10/10 22:39

Lu "Bernard Prince #18" de Hermann & Yves H. chez Le Lombard (septembre 2010). Sympathique. Manque un peu de folie et d'originalité. Yves H. a été très sobre. Il a fait du greg sur cette reprise. Je persiste à croire que Hermann serait bien inspiré de demander un peu d'originalité pour ses futurs Jeremiah. 3,25/5 Lu "Macabre" de Rodriguez chez Proust (septembre 2010). Sympa malgré qq histoiriettes un peu légères ... en pour le moins communes de nos jours (les saynettes sont tirées de grands auteurs du 19). Note 3,25/5

540. suzy - 14/10/10 09:38

Lu "Snuff #1" de Lemmens & Nihoul chez Delcourt (septembre 2010). Album correct. Légèrement anti-conformiste dans le choix des couleurs et de la personnalité du héros ... qui n'en n'est pas un. Note 3/5

539. froggy - 14/10/10 00:04 - (en réponse à : alex)

Je te remercie de l'appreciation portee a ma critique. C'est donc fait.

538. Alex - 13/10/10 17:26

Froggy tu peux la mettre dans critiques ? ELle est bonne.

537. froggy - 13/10/10 17:25

Blacksad 4: L'enfer, le silence. Cet album est parait-il un des evenements de la rentree 2010. Apres tout, l'attente a ete longue (5 ans) et de fait la demande du public se faisait de plus en plus insistante. Apres l'avoir lu et apprecie comme il se doit, il faut bien admettre que la montagne a accouche d'une souris. Ce n'est plus exceptionnel, Blacksad est devenue une serie comme un autre mais aux sorties rares. Le choc ressenti par de nombreux lecteurs (dont moi) apres le deuxieme album s'est considerablement attenue. J'avais ete enthousiasme par les 2 premiers en etant subjugue par le dessin de Guarnido, Blacksad se presentait alors comme un bel hommage aux films noirs de la Warner et de la Fox des annes 30, 40 et 50 allie a une modernite de ton seyant plus aux lecteurs de ce debut de 21eme siecle. En ce sens, c'etait mieux que Canardo, la serie de Sokal, a laquelle on ne pouvait pas ne pas penser du fait de la tete d'animaux posee sur un corps d'etre humain dans une atmosphere de BD policiere au ton tres noir et qui fait egalement dans l'hommage mais avec un ton plus distance. Pour en revenir a ce 4eme opus, le dessin est toujours aussi somptueux avec quelques audaces dans le decoupage, le scenario toujours aussi plaisant malgre quelques trous dans le deroulement de l'histoire. Je crois que quelques pages supplementaires auraient ete de bon aloi. Mais il n'y a plus l'enchantement ressentie a la lecture des 2 premiers. On se rappelle que le 3eme etait de deja qualite nettement inferieure. "L'enfer, le silence" est du meme niveau que le premier. De toutes facons, je suis partant pour le 5eme, c'est nettement mieux que la moyenne generale. C'est pour cela que ce rythme de parution plutot lent ne me derange pas.

536. dens - 12/10/10 16:17

bah je sais plus lequel c'etait l edernier que j'ai du coup il me semblait ala fois que c'etait la fin et que ca finissait en queue de poisson aussi... du coup il me manque peut etre le dernier je rejetterai un oeil ce soir .. au passag epour etre dans le sujet je suis en train de me relire tout Fables et c'est vraiment trop de la balle de bout en bout :o) apres j'enchaine avec Jack... Pis apres je vais me relire Hellblazer tiens... Relu Black Summer aussi ca claque les watts.. rhaa y a bon

535. kejo - 11/10/10 19:07

Me voilà rassuré sur la conduite à tenir !

534. larry underwood - 11/10/10 18:26

Non kejo, car seul verglas (qui n'est pas un troll, non non non) peut t'autoriser à dire ce que tu veux.

533. froggy - 11/10/10 17:43 - (en réponse à : a suzy)

Je te comprends. J'avais le meme probleme avec les Ric Hochet commences a l'age de 9 ans. Avec le deces de Tibet, je crois que le probleme s'est resolu par lui-meme.

532. kejo - 11/10/10 17:05 - (en réponse à : verglas)

soi disant oui. Ce qui fait que je n'ai pas le droit de lire ce que peuvent en penser d'autres personnes ?

531. longshot - 11/10/10 15:42 - (en réponse à : dens)

Non le trois était clairement à suivre. Par contre là je crois bien que c'est le dernier. Et je crois qu'il est sorti depuis un moment déjà, mais je ne fais pas très attention au calendrier des sorties.

530. verglas - 11/10/10 15:40 - (en réponse à : kejo)

T'étais pas libraire toi soi disant? tu les lis gratos les bouquins.

529. kejo - 11/10/10 15:06

Le magazine DBD. bah je comprends pourquoi j'en achète jamais... A part les interviews c'est d'un creux...à 8,90 euros !! Et puis les critiques sont affreuses pour la plupart : je prends exemple de celle de "Shangaï", bah le critique se contente de nous pondre un résumé de la moitié de l'album, letout sans aucun avis...

528. dens - 11/10/10 11:19 - (en réponse à : longshot)

alim#4?? je croyais que c'etait fini avec le 3 ... ha ben va falloir que je passe chez mon fournissueur alors du coup ... je prendrai le nouveau Sillage aussi .. et y a pas un Capricone tout bientot ?

527. suzy - 11/10/10 09:51 - (en réponse à : froggy)

Pour les Tuniques Bleues, ce n'est pas le syndrome de la "collection" qui joue. J'ai en grande partie résolu ce pb avec bcp d'autres. Non, c'est juste que lisant cela depuis que j'ai 12 ans, Chesterfield et Blutch font un peu partie de la famille. Alors à chaque opus j'espère les retrouver en meilleure forme que la fois précédente. Et comment le savoir sans lire l'album?

526. froggy - 11/10/10 00:48 - (en réponse à : a suzy)

J'ignore les raisons qui te font continuer cette serie contre vents et marees. Je suis curieux de les connaitre. En ce qui me concerne, les TB font partie des series dont j'ai cesse l'achat pour cause de medioctite persistante depuis trop lontemps a mon gout. J'etais la victime consentante du syndrome de la collection complete. Et puis, l'age et la raison venant, j'ai decide de cesser de gaspiller mon argent et surtout mon temps pour lire les BD que je desire vraiment meme si je continue a me tromper dans certains de mes choix. Mais au moins, j'ai la satisfaction d'etre moins esclave de ma passion et d'etre plus libre de mes choix (j'aimerai en ecrire au autant de la cigarette). Un des problemes de ces mauvaises BD est que je ne les relis jamais. Quel est donc l'interet de les acheter?

525. suzy - 10/10/10 23:59

Lu le dernier Tuniques Bleues, le tome 54 donc intitulé "Miss Walker", médecin féministe qui officia dans l'armée lors de cette guerre de sécession. Voilà tout est dit. Très léger. Sans intérêt ... même pas de charge héroïque. Rien.

524. suzy - 08/10/10 16:18 - (en réponse à : manu)

J'approuve ton discours. Ce "commentateur" BD semble en avoir sous la pédale et cela me plait bien! Concernant l'opposition maintream /indé, c'est très con. Tout d'abord parce qu'il n'y a pas de frontière et qu'il y a autant de bouses (selon les critères que l'on veut d'ailleurs) dans les deux "camps" ... dont la frontière reste très floue et surtout très perméable. L'idée de voir vivre la BD indé est agréable ... de là à dire qu'il faut s'y cantonner (comme dirait mon cuisto choinois) c'est débile ... pour les auteurs tout d'abord car il est certain que s'ils souhaitent garder leur "INDEpendance", ils souhaitent tout autant être lus et vivre de leur passion ... d'où le passage à terme, pour les bons tout au moins ... yekyekyek , dans la partie "mainstream". ... et pour les lecteurs, s'y cantonner est aussi con ... vu la remarque précédente sur les zozoteurs prompts à passer sous les sunlights! ... quant à moi, je fais ça que je veux!

523. Bert74 - 08/10/10 16:15

Mais, mais... Dufaux EST un génie littéraire....

522. longshot - 08/10/10 16:01

J'ai lu le tome 4 d'Alim le tanneur, d'Augustin et Lupano, et si le précédent m'avait un peu déçu par son manque d'enjeu, celui-là clôt la série en beauté.

521. Manu temj - 08/10/10 15:46

Didier Pasamonik est de parti-pris, il goûte la polémique et ne déteste pas user de mauvaise foi... c'est certain... Je me suis d'ailleurs plusieurs fois pris le chou avec lui, mais je ne peux en aucun cas te laisser écrire qu'il représente "ce qui se fait de pire en matière de journalisme BD" ! Il connaît de toute évidence extrêment bien la bande dessinée et - même si son contentieu personnel avec JC Menu pollue énormément sa prose (et inversement...) - il est un des rares à véritablement faire le pont entre la bande dessinée d'auteur et la bande dessinée mainstream sans opposer un "camp" et l'autre. Si si, relisez-le avec un peu d'objectivité, vous verrez ! Alors évidemment, il est devenu la tête de Turc de toute la petite niche des lecteurs "indés" (dont je suis) pour quelques diatribes très excessives et parce qu'il dit du bien - de temps à autres - de la bande dessinée la plus commerciale (Bâh... Vendu au Grand Capital !), mais ça ne doit pas nous empêcher de temps en temps de prendre un peu de hauteur et de chercher à comprendre son point de vue, beaucoup plus équilibré qu'on veut bien le dire. J'aime autant un Pasamonik, qui égratigne de temps à autre les excès de mes idoles, fût-ce avec trop de virulence à mon goût, que 25 "fans de lutins" (pour paraphraser X. Lowenthäl) reconvertis en journalistes BD, encore capable d'écrire que Vance est un virtuose ou que Dufaux est un génie littéraire, tout en se félicitant de ne jamais lire de BD "chiante" que d'abord c'est même pas vraiment de la BD...

520. jean-pierre tréber - 08/10/10 14:19

Lu le Château de sable de Fredo Peeters et Pierrot Oscar Levy. pas mal, pas mal. Dans ce one-shot, le duo d'auteurs nous proposent une pièce fantastique dans un décor unique : une crique de bord de mer, un endroit paisible où vont débarquer à tour de rôle une dizaine de personnages pour ne plus pouvoir ensuite... et je n'en dirai pas plus afin de ne pas gâcher de lecture. Très plaisante en définitive. Avec un Peeters qui se tire honorablement du défi, pour un dessinateur, qui est de... mais je n'en dirai pas plus.

519. thierry - 08/10/10 09:28

Il suffit de voir Didier Pasamonik traiter de l'Association et compter les phrases avant que cela ne dévie en attaque contre JC Menu. Les 2 ne s'aiment guère, c'est bien connu. Mais cela en devient comique.

518. rv - 07/10/10 23:59 - (en réponse à : post 494/495)

Didier Pasamonik est certainement ce qui ce fait de pire en terme de "journaliste BD". Sa mauvaise foi est totale et il ne fait que régler des comptes (comme avec Trondheim)et ne cesse de rappeler (toujours hors-sujet) qu'il a fait Yves Chaland (il oublie le rôle de Métal Hurlant, ce monsieur a la mémoire sélective)toujours cette envie de se faire mousser. Ce monsieur a la particularité de voir des antisémites partout et jette des anathèmes sur les auteurs qui osent aborder le conflit israélo-palestinien, comme c'est le cas de Maximilen Le Roy (ce soir invité dans Ce soir ou jamais, sur France3 dans un débat sur le sujet), mais monsieur Pasamonik est un lâche et préfère attaquer dans le dos, et alors que Maximilen Le Roy a sorti trois livres sur le thème: "Les Chemins de Traverse", "Gaza" et "Faire le mur", monsieur Pasamonik préfère l'attaquer sur sa biographie de Nietzsche avec un scénario de Michel Onfray, au point d'en faire une tribune particulièrement stupide http://www.actuabd.com/DIDIER-PASAMONIK-Nietzsche-ou-l

517. Alex - 07/10/10 22:33 - (en réponse à : Ro)

On avait vu ;) . Leur fil de syndication est d'ailleurs intégré à la rubrique actu.

516. herve - 07/10/10 22:20

Je viens de terminer le quatrième volume de "Dantès" un thriller financier bien foutu. Cet opus apporte un tel lot de révélations que l'on se demande ce que les auteurs vont faire dans le tome 5, annoncé en 4ème de couverture. Ce volume exige , comme pour les autres tomes, une lecture attentive et soutenue mais cela se lit avec plaisir, le tout avec un bon dessin réaliste

515. longshot - 07/10/10 21:04

J'ai lu L'Île de Jamais Jamais, le deuxième volume des Voyages de Juan sans terre, de Javier Isusi, dont on parlait au post 273 de ce sujet, et je confirme tout le bien que je pensais du premier : c'est vraiment très très bon. L'ombre d'un célèbre marin de la bande dessinée (non, pas le Capitaine Haddock... Quoique...) plane plus que jamais sur cet album, qui conduit le héros Vasco sur l'île d'Ometepe au Nicaragua. Encore plus que dans l'album précédent, Isusi joue des références littéraires pour conter, sans avoir l'air d'y toucher, l'histoire récente de ce pays. Ce mélange des genres, entre les légendes et la réalité, ce double niveau de lecture donnent au livre une force inattendue. On est à la fois très loin et très proche des albums-témoignages, comme Pyongyang de Delisle ou Le Photographe de Guibert, Lefèvre et Lemercier : ici, l'Histoire avec un grand H n'est pas le sujet du récit, seulement son contexte. Il n'est pas nécessaire de s'y intéresser a priori pour prendre du plaisir à la lecture, mais on referme le livre avec l'envie d'en savoir plus. C'est drôle, bien écrit, passionant, bourré de références pas forcément attendues (je suis sûr d'en avoir loupé) mais sufisemment discrètes et bien amenées pour ne pas alourdir le récit... Bref, un bouquin très intelligent, chaudement recommandé. La seule toute petite chose que je regrette, c'est le choix de la traduction littérale du titre : l'Île de Jamais Jamais, en français, tout le monde la connait sous le nom de Pays Imaginaire... Dommage d'être passé à côté.

514. pm - 07/10/10 21:04 - (en réponse à : nem)

Non, pas Hypocrite mais bien "Mystérieuse, matin, midi et soir", édité par Serg puis Dargaud en 72 et plus récemment par L'Association ( tu sais le seul éditeur à ne pas avoir de site, juste une page d'accueil)

513. nem° - 07/10/10 19:31 - (en réponse à : pm)

Hypocrite?

512. pm - 07/10/10 18:02 - (en réponse à : thierry 509)

Tu as raison mais peut-être que ça ferait justement avancé les choses.

511. pm - 07/10/10 17:59 - (en réponse à : manu)

Les critiques de cinéma sont loins d'avoir tous faits des études de cinéma et lors du lancement des cahiers du cinéma les Truffaut, Chabrol, Godard et compagnie étaient des super passionnés de cinéma totalement autodidacte. Ils allaient voir les films tout le temps et étaient curieux. Je ne sais pas si ça a beaucoup changé, je n'en suis pas certain, au mieux ils ont fait des études de journalisme. Or en bd il n'y a pas de presse sur la bande dessinée, il y a éventuellement ( de moins en moins) de la presse de bandes dessinées. Pas de journalistes digne de ce nom car pas vraiment de besoin et puis pas beaucoup de vrais passionnés qui découvrant un pan de la bande dessinée ont envie de voir ailleurs et en amont, ou très peu. Bref les journalistes de bd ne sont, à quelques très rares exceptions près, à la fois pas de vrais journalistes et pas de vrais passionnés, ou alors des fans au sens le plus neuneu mais pas vraiment curieux. Autre problème, et de taille, l'autoréférencement, ces fameux journalistes, et une bonne part des jeunes auteurs aussi, ne connaissent pas grand chose d'autre qu la bd.

510. pm - 07/10/10 17:49

Non, je faisais référence à Mystérieuse, Matin, Midi et Soir de Forest qui est une adaptation de L'île mystérieuse de Jules Vernes.

509. thierry - 07/10/10 17:29

cela dit, essayez d'appliquer un appareil critique un tant soit peu élaboré à la majorité de la production, cela sonnerait un peu faux

508. Ro - 07/10/10 16:29

Pour donner l'exemple de critiques BD clairement érudites et admirables, je serais tenté de pointer vers celles du site Du9. Certaines d'entre elles s'apparentent parfois à de vrais petits mémoires dédiés à telle ou telle oeuvre. Néanmoins, je dois avouer qu’apparaît alors un problème inverse : beaucoup de ces critiques se présentent parfois de manière si détaillée et si complexe (sans parler des tournures de phrases trop alambiquées de Jessie Bi, un rédacteur récurrent du site) qu'arrivée en bout de lecture, je n'ai parfois pas compris si la BD en question est bien ou pas. Instructif donc, mais pas pour une banale démarche d'acheteur désireux de savoir quoi ajouter à son panier d'achats.

507. suzy - 07/10/10 14:57 - (en réponse à : manu)

Je plussoie à ton post. Juste que dans les chroniques que j'ai citées, si le fond est inexistant, la banalité des termes ainsi que leur mauvais emploi sont étonnant de la part d'un journaliste pro, qu'il soit féru de BD ou non. Ce qui me fait dire qu'étonnamment pour un truc bénévole (je suppose), c'est fait avec vraiment peu d'intérêt. Faut alors qu'on m'explique la motivation?

506. nem° - 07/10/10 14:23

Ah? Pas sûr que le lien direct fonctionne.

505. thierry - 07/10/10 14:22

en tout cas, rien ne change sur le sujet (malgré l'horrible faute de frappe du titre)

504. nem° - 07/10/10 14:20 - (en réponse à : pm)

Tu faisais référence à la critique de ceci, je présume.

503. Manu temj - 07/10/10 14:11 - (en réponse à : pm et les autres...)

Le principal soucis c'est - il me semble - qu'on entre dans la critique BD surtout par passion et sans formation professionnelle (puisque la formation à la BD est rare...). De fait, la plupart des "journalistes BD" ou improvisés tels n'est qu'un agglomérat de fans motivés et un peu éclairés par la réception en masse des "SP", mais qui ne se consacrent véritablement qu'à la bande dessinée qu'ils aiment et dont ils viennent (l'indé ou le mainstream en fonction des supports...) Bref, ça ne vole pas haut simplement parce que fondamentalement ils ne connaissent pas la bande dessinée et se foutent totalement de son histoire, de son développement dans le monde, de sa place dans le monde artistique, etc. Ils sont donc incapables de véritables mises en perspective. C'est moins le cas des critiques littéraires ou de cinéma dont une plus grande partie - me semble-t-il - est issue d'études ad hoc, qui leur ont apporté - au moins - la culture de base concernant leur objet de critique. Pour une poignée de vrais professionnels dont la profondeur de champ excède de loin celle des amateurs les plus éclairés et qui - véritablement - nous ouvrent des perspectives, combien de scribouillards qui font débuter l'histoire de la bande dessinée aux années 80 et dont le seul fait de gloire est d'avoir lu en avant première le dernier tome du Chat du Rabbin ou du Troisème Testament ? Ceci écrit, étant donné le niveau d'exigence moyen des lecteurs de bande dessinée (même présumés "bédéphiles"...), c'est bien suffisant et je ne vois pas pourquoi ils se casseraient la tête !

502. Lien Rag - 07/10/10 13:08

Dans Spirou, avant la Shlirfographie si je me souviens bien, la critique BD était assez particulière: tout ce qui sortait chez Dupuis était encensé, même les bouses, et tout ce qui sortait chez les concurrents se faisait démolir (même les Passagers du Vent par exemple)...

 

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