LE numérique pour une autre BD?

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107. Odrade - 04/04/12 23:32

106. Odrade - 04/04/12 20:02
Je savais que quelque chose de ce genre se préparait. Et que soi-disant les auteurs qui ne seraient pas d'accord que leur oeuvre se retrouve dans un catalogue mis à disposition de tous gratuitement pouvaient mettre leur véto (ce dont on ne parle pas dans l'article).

Vais me renseigner.


O.

105. longshot - 04/04/12 16:19
Le coup de Rowling est le plus intéressant, je pense, parce qu'elle pèse lourd... Elle a vraiment bien négocié.

Et sinon, tu as vu cette histoire-là ?

104. Odrade - 03/04/12 11:04
Lu sur le blog d'Alan Spade :
http://emmanuelguillot.over-blog.com/article-mars-ventes-en-legere-baisse-moral-en-hausse-102641428.html
- l'auteur français David Forrest (polar/SF) a annoncé sur Twitter avoir passé le cap des 12 000 ventes d'ebooks. Je ne serais pas surpris qu'il ait fait 10 000 rien que sur le Kindle Store. Cela reste encore très faible par rapport aux 400 000 exemplaires d'un prix Goncourt, mais le potentiel de vente sur Kindle existe déjà. Alors que l'appareil n'est vendu en France que depuis octobre 2011...
- d'après une étude de Bowker, 20% des personnes interrogées en France ont déclaré envisager l'achat d'une liseuse d'ebook dans les six prochains mois (voir article d'Actua litté).
- JK Rowling a enfin commencé a vendre des ebooks Harry Potter sur Pottermore : autant de popularité en plus pour l'ebook. En plus, elle a réussi le tour de force de faire en sorte d'amener les acheteurs, notamment d'Amazon, directement sur son site de Pottermore pour les achats. Attention, si vous achetez la série sur Amazon, ce seront des ebooks avec DRM. Sur son site de Pottermore, apparemment, il y a un watermark (tatouage numérique). Pour l'instant, seul les ebooks en anglais sont vendus, il faut attendre voir ce que va faire Gallimard, qui a traduit les versions papier en France.
- aux Etats-Unis, les ventes d'ebooks ont frôlé le milliard de dollars en 2011 : 969,9 millions. Cela représente plus de 18% des ventes totales du marché du livre là-bas.Une augmentation de 117% par rapport à 2010.
- aux Etats-Unis, les ventes d'ebooks ont été en hausse de 76% pour le mois de janvier 2012 par rapport au mois de janvier 2011. On pourrait atteindre les 1,2 milliards de dollars de vente pour 2012.

O.

103. Lien Rag - 11/03/12 14:25
Si tu le dis...
Il est clair que je n'ai pas vraiment d'autre source d'information que ce qu'en dit la presse ou le Net, et la fermeture de la seule librairie de ma ville de banlieue.

Plus généralement, j'aime bien ce que dit Orsenna, cela me paraît assez réaliste...

102. Lien Rag - 11/03/12 14:09
Si tu le dis...
Il est clair que je n'ai pas vraiment d'autre source d'information que ce qu'en dit la presse ou le Net, et la fermeture de la seule librairie de ma ville de banlieue.

Plus généralement, j'aime bien ce que dit Orsenna, cela me paraît assez réaliste...

101. torpedo31200 - 10/03/12 13:53 - (en réponse à : Lien Rag - post # 93)
Moi tous les libraires indépendants que je connais vont bien ou très bien (ç-à-d stables ou meilleure année réalisée en 2011).
On ne doit pas connaître les mêmes. Et au niveau national, ça baisse un tout petit peu.
C' est les enseignes et grandes surfaces plus ou moins culturelles qui souffrent (-10 ou -20 % et parfois sur plusieurs années).

100. suzy - 10/03/12 11:14
YaaaaaaaaaatttttttttTTTTTTTTTTTTTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

mais bof, le coeur n'y est pô!

99. Odrade - 09/03/12 20:32
Oui intéressant le commentaire de slashdot.
En effet. Tout ce que les éditeurs ne font en fait plus...


O.

98. Lien Rag - 09/03/12 19:03
Pas compris ta question Odrade?
Je parle de valoriser/développer le réseau de bibliothécaires tel qu'il existe actuellement (avec souvent de vraies passionnées réellement compétentes, même s'il existe aussi de simples employées de bureau), tout en anticipant le développement de la fonction de recommandation tenue par les blogs et sites littéraires sur internet.
En gros, plutôt que de demander à une bibliothécaire de tout connaître, on lui demanderait d'avoir un minimum de culture littéraire générale, d'avoir quelques domaines de prédilection où elle pourrait donner des conseils personnalisés, et de savoir expliquer comment trouver des recommandations adaptées sur Internet.

A part ça j'aime bien ce commentaire de slashdot: http://news.slashdot.org/comments.pl?sid=2708069&cid=39250683

Longshot: Mouais, c'est quand même vachement limité la visionneuse windows (je veux mettre un dualboot Ubuntu mais j'attends un disque plus puissant)...

97. longshot - 09/03/12 15:41 - (en réponse à : Au fait, Danyel (84))
C'est pas que je veuille ruiner ta vie sociale pour les mois à venir, mais tu connais ce site ? Leurs archives remontent jusqu'aux années 50 au moins pour certains titres... Manquent que les liens hypertexte intégrés à la planche.

96. longshot - 09/03/12 08:51 - (en réponse à : O.)
Un libraire suisse me confiait qu'il prenait les commandes par email et ensuite le client venait chercher les livres qu'il avait commandés à la librairie...

J'ai fait ça quelques fois, avec ma libraire — non spécialisée BD, elle avait un choix assez pointu mais limité. Et il est arrivé qu'elle commande quelques exemplaires supplémentaires si ma commande l'intéressait (ce fut le cas pour Les Voyages de Juan sans terre de Javier Isusi, notamment — ça faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de dire tout le bien que j'en pensais, tiens ;c)

95. longshot - 09/03/12 08:47 - (en réponse à : lien 92)
Ah oui, photoshop, tu m'étonnes. Tu n'as pas un truc plus léger sur ta machine ? Une simple visionneuse d'images, le truc qui est installé par défaut sous Ubuntu, mais sous Mac et Windows aussi, je crois, au moins pour les dernières versions. Tu as quoi, comme système d'exploitation ? Enfin c'est le genre de programme tout simple qui se contente d'afficher une par une les images d'un dossier, te permet de passer de l'une à l'autre en cliquant sur une flèche, et de zoomer si tu veux... Et rien d'autre, mais ça me paraît suffisant.

Par contre pour calibre, je n'en sais rien, je ne l'utilise pas.

94. Odrade - 09/03/12 08:39

Le rôle de conseil ne sera jamais rémunéré par le marché au point de rendre viable leur métier, et actuellement la majorité d'entre eux sont déjà au bord de la faillite, la perte d'une partie de leur chiffre d'affaire devrait suffire à les condamner définitivement.


...Ou en faillite. Un libraire suisse me confiait qu'il prenait les commandes par email et ensuite le client venait chercher les livres qu'il avait commandés à la librairie...

La seule solution que je verrais actuellement serait de les remplacer par des bibliothécaires, qui gèreront à la fois le stock de livres encore imprimés et le conseil de proximité (à la fois conseil sur les livres eux-mêmes et sur les sites et blogs internet de bon conseil).

Sur internet ?

Ce serait probablement la mort de Marc Lévy et BHL, ce qui est plutôt une bonne chose...

Je ne pense pas, justement. Ils ont une visibilité, eux. Le "vu à la télé" marche toujours.

J'avoue ne pas avoir d'idée sur la technologie, l'auteur pourrait le faire lui-même ou cela demanderait des investissements importants? Matériels ou simplement logiciels?

Oui il existe des programmes, en effet (le nom m'échappe). Et en plus, comme ça l'auteur lui-même décide du rythme de lecture et des zooms à faire.


O.

93. Lien Rag - 08/03/12 23:34
Et pour le sujet principal, il me paraît clair que les libraires sont morts.
Le rôle de conseil ne sera jamais rémunéré par le marché au point de rendre viable leur métier, et actuellement la majorité d'entre eux sont déjà au bord de la faillite, la perte d'une partie de leur chiffre d'affaire devrait suffire à les condamner définitivement.
La seule solution que je verrais actuellement serait de les remplacer par des bibliothécaires, qui gèreront à la fois le stock de livres encore imprimés et le conseil de proximité (à la fois conseil sur les livres eux-mêmes et sur les sites et blogs internet de bon conseil).
Ce serait probablement la mort de Marc Lévy et BHL, ce qui est plutôt une bonne chose...

La remarque de Danyel sur une édition électronique particulière (en termes d'optimisation du rendu d'images à l'écran) est très intéressante, reste à voir comment s'en ferait le financement.
J'avoue ne pas avoir d'idée sur la technologie, l'auteur pourrait le faire lui-même ou cela demanderait des investissements importants? Matériels ou simplement logiciels?
Dans ce cas un projet Open Source (soutenu par le Ministère de la Culture dans le cas d'une victoire de Mélenchon?) serait-il possible?

92. Lien Rag - 08/03/12 23:22
Le commentaire de Childéric a visiblement été supprimé avant que je ne puisse le lire...

Oui je les ai décompressé, mais comment les lire?
Lire toute une BD en chargeant chaque page dans Photoshop ou équivalent est incroyablement inconfortable...
Et le format .cbz est spécifiquement créé pour faciliter la lecture.

La question est surtout (à moins que j'ai raté une étape auparavant) dans quel format les convertir sur Calibre, ou alors quel lecteur utiliser à la place de Calibre.

Epub est réputé être un format peu adapté à la Bande Dessinée, donc l'inconfort résultant de son utilisation ne m'étonne pas vraiment, mais c'est le seul format que je connaisse...

91. Danyel - 08/03/12 00:57
Tu rêves d' une version numérique "travaillée" mais proposée beaucoup moins cher que la version papier, alors que le gros éditeur leader rêve d' une version numérique la plus simple possible (ç-à-d sans investir des millions d' euros sur des logiciels de lecture ou d' adaptabilité qui pourraient être décliner par les concurrents), en rénumérant moins les auteurs (puisque dématérialisation), périssable et pas beaucoup moins chère que la version papier.

Je sais bien que les éditeurs vont freiner des quatre fers pour surtout ne rien changer à leur modèle économique, c'est ce qui se passe avec le cinéma et la musique. Ils ne pourront être poussés à le faire que si des initiatives sont prises en dehors d'eux, c'est-à-dire principalement par les auteurs et qu'une demande forte des consommateurs pour des produits plus élaborés se fait jour. Autrement ils verrouilleront tout, quitte à freiner le développement technologique. Dans ce cas, c'est sûr que passer au livre numérique offrira peu d'intérêt.
Ne serait-ce qu'au niveau du prix, proposer un livre numérique pour à peine moins cher que sa version papier est proprement scandaleux quand on songe à toutes les étapes matérielles coûteuses qui sont évitées. Pour l'instant, la version numérique est vue comme une alternative. Quand elle deviendra le support principal, on se rendra compte de l'arnaque.
Encore une fois, c'est aux auteurs à se bouger le cul pour faire changer la donne. Qu'ils ne viennent pas se plaindre après d'être une fois de plus les dindons de la farce.

90. suzy - 07/03/12 22:10
Dans 10 ou 15 ans, il devrait y avoir encore de la prod' papier. Pour les vieux cons comme nous. Mais un paquet de truc ne sortira plus qu'en numérique. Poussant peu à peu tout le monde à switcher et à oublier le papier.

89. suzy - 07/03/12 22:07
"Il est donc très probable qu' il existe encore des livres en papier dans 10 ou 15 ans."

ou pas!

88. torpedo31200 - 07/03/12 20:43 - (en réponse à : Danyel - post # 84)
Tu rêves d' une version numérique "travaillée" mais proposée beaucoup moins cher que la version papier, alors que le gros éditeur leader rêve d' une version numérique la plus simple possible (ç-à-d sans investir des millions d' euros sur des logiciels de lecture ou d' adaptabilité qui pourraient être décliner par les concurrents), en rénumérant moins les auteurs (puisque dématérialisation), périssable et pas beaucoup moins chère que la version papier.

Il y a 3 ou 4 ans, je pensais comme beaucoup ici que ça basculerait quand les enfants allaient commencer à lire sur écran dès leur plus jeune âge (ça a commencé) mais je crois qu' une fois de plus j' ai sous-estimé l' extraordinaire compétence des très gros éditeurs (et du plus gros surtout). Il est donc très probable qu' il existe encore des livres en papier dans 10 ou 15 ans.

87. suzy - 07/03/12 13:53 - (en réponse à : longshot)
85. longshot - 07/03/12 13:31 - (en réponse à : suzy)
Tu ne lis jamais une preview en ligne ? C'est déjà de la BD numérique, hein.


Oui j'en lis mais c'est uniquement pour information. C'est d'ailleurs très pratique! Ca aussi je le dis dans ma première intervention sur le site de téléchargement : les premières pages de tous les albums sont gratuites. C'est super bien pour se faire une déjà assez bonne idée du contenu.

Mais imagine que, en lisant sur BDGest ou je ne sais où que le nouveau Lanfeust est sorti, tu puisses directement y avoir accès, ainsi d'ailleurs qu'à n'importe quelle autre BD référencée dans la base de donnée du site, pour la modique somme de dix euros par mois ? Bon, Lanfeust, tu voudras toujours l'acheter en version papier, le faire dédicacer et l'encadrer sous verre, mais prends n'importe quel comics vanté par dens, ou un obscur western italien recommandé par marcel : tu as vraiment envie d'encombrer ta bibliothèque avec ça ?

Effectivement pour des trucs dont je n'ai rien à battre, je veux bien les consulter sur le net. Tout comme les preview mais cela ne signifie pas que je lirai cela en entier ... et encore moins que je paierai pour! (;o)

86. suzy - 07/03/12 13:49 - (en réponse à : dany)
84. Danyel - 07/03/12 13:28
Moi, je rêve de BD avec liens hypertextes.
Tu es en train de lire un vieux Marvel et dans une note de bas de case, Stan Lee te signale que l'allusion dans le dialogue trouve son explication dans le n° 167 de Strange Tales "Nick Fury agent of the Shield" (dessin de Jim Steranko). Tu cliques et, hop, tu accèdes à l'épisode sur ta liseuse si tu l'as en stock ou via un relais wifi si tu le lis en ligne.
Tout Marvel en hyper texte… rhaaa. Tu pourrais acheter l'intégralité de la production année par année et ça prendrait zéro centimètre dans les étagères.
Bon, évidemment, ça ne te parle pas Suzy.
Mais tu n'as qu'à transposer avec une collection complète de l'hebdomadaire Tintin.


Oui, cet exemple d'interactivité de la BD numérique fait partie de ce que j'ai nommé plus bas "BD plus technique".
Sinon pour les Tintin et le Spirou, je suis plus intéressé par l'objet qui a traversé déjà plus de 60 années que par ce que je trouve à l'intérieur.

85. longshot - 07/03/12 13:31 - (en réponse à : suzy)
Mais la BD numérique ce sera sans moi.

Tu ne lis jamais une preview en ligne ? C'est déjà de la BD numérique, hein.

Les news numériques, j'utilise cela depuis longtemps déjà.

Mais imagine que, en lisant sur BDGest ou je ne sais où que le nouveau Lanfeust est sorti, tu puisses directement y avoir accès, ainsi d'ailleurs qu'à n'importe quelle autre BD référencée dans la base de donnée du site, pour la modique somme de dix euros par mois ? Bon, Lanfeust, tu voudras toujours l'acheter en version papier, le faire dédicacer et l'encadrer sous verre, mais prends n'importe quel comics vanté par dens, ou un obscur western italien recommandé par marcel : tu as vraiment envie d'encombrer ta bibliothèque avec ça ?

84. Danyel - 07/03/12 13:28
On se doute bien que la BD numérique se fera sans toi : comment tu ferais pour avoir ton fétichisme des EO, plus possibles d'examiner leurs coins impeccables, leurs coiffes et tout le tra la la ?

Moi, je rêve de BD avec liens hypertextes.
Tu es en train de lire un vieux Marvel et dans une note de bas de case, Stan Lee te signale que l'allusion dans le dialogue trouve son explication dans le n° 167 de Strange Tales "Nick Fury agent of the Shield" (dessin de Jim Steranko). Tu cliques et, hop, tu accèdes à l'épisode sur ta liseuse si tu l'as en stock ou via un relais wifi si tu le lis en ligne.
Tout Marvel en hyper texte… rhaaa. Tu pourrais acheter l'intégralité de la production année par année et ça prendrait zéro centimètre dans les étagères.
Bon, évidemment, ça ne te parle pas Suzy.
Mais tu n'as qu'à transposer avec une collection complète de l'hebdomadaire Tintin.

83. suzy - 07/03/12 11:58
Les news numériques, j'utilise cela depuis longtemps déjà. Et je ne pleure pas sur la presse papier. Un journal ça pue! Oui, les news numériques, c'est pratique et très réactif. De plus, un journal cela se jète.
Mais la BD numérique ce sera sans moi. Comme le livre numérique en général. Et rien à foutre si dans 10 ou 15 ans (parce que je ne donne pas plus que cela), la majorité de la prod ne sort plus qu'en numérique. Je vivrai sur les "réserves" de lectures papier. Parce qu'à moins d'un autodafé, des bouquins papiers, on en a assez pour plusieurs générations. L'un n'empêche pas l'autre me direz-vous. Certes ... mais qui écrit encore un courrier à la main? Je pense que la vitesse de pénétration va en étonner plus d'un. Tout simplement parce que les nouvelles générations de lecteurs sont nées avec le numérique et verront cette évolution comme une chance! Et cela en est une : moins cher, gain de place, gain de temps, plus pratique pour voyager avec toute sa "collection" numérique, plus écolo, plus fun voire plus technique avec la possibilité de faire des effets 3D par exemple ...

82. longshot - 07/03/12 11:19
lien : childéric avait répondu — c'était bien le seul message intelligent qu'il ait posté — que c'était simplement des fichiers zip et que tu devrais pouvoir les décompresser facilement.

Danyel : C'est vrai que pour les libraires, ça risque d'être difficile. Encore que : je me demande si paradoxalement ça ne pourrait pas renforcer leur position par rapport aux grandes surfaces culturelles. J'ai tendance à penser que ce sont elles qui risquent de souffrir le plus, dans la mesure où c'est leur clientèle actuelle qui me paraît la plus susceptible de céder aux sirènes du numérique. L'argument du stock et du prix ne tient plus guère contre la toile, alors que le choix du libraire et ses conseils ou simplement l'ambiance de la librairie peuvent du coup reprendre de la valeur.

Pour ce qui est de la visibilité, je pense qu'on va voir apparaître en plus des plateformes généralistes, ou au sein de celles-ci, des trucs plus spécialisés, qui chercheront à mettre en avant des trucs plus confidentiels — et qui viendront ainsi concurrencer un des derniers avantages qui restait aux libraires. Quoi que rien n'interdise aux libraires d'avoir leur propre site internet, et d'y mettre en avant leur propre sélection...

Et puis la disparition de la contrainte du tirage, et la force décuplée d'un bouche-à-oreille capable de rivaliser avec la meilleure publicité traditionnelle avantage plutôt les « petits » que les « gros », je pense.

81. Lien Rag - 07/03/12 10:51
Bèh...
Personne ne répond à ma question?

80. Danyel - 07/03/12 04:51 - (en réponse à : Odrade)
Les éditeurs classiques opèreront leur reconversion partielles en ligne et continueront de verser des cacahuètes à leurs auteurs.

Le véritable enjeu pour ces derniers sera de rejoindre des plateformes de diffusion indépendantes concurrentes où ils pourront vendre leurs œuvres en ligne sans passer par l'édition papier et se rémunérer de manière bien plus conséquente.

La véritable question est : que vont devenir les libraires et, dans notre domaine, les libraires spécialisés ? Eux, je les vois mal barrés. J'imagine bien des bornes de téléchargement en libre service comme dans les magasins vidéo. Une envie de BD ou de polar à trois heures du matin ? Hop, un saut en bas de la rue et vous avez de quoi occuper votre insomnie.

L'autre hypothèse serait que les puissants géants de l'édition fassent du lobbying auprès des Etats pour obtenir d'eux qu'ils brident toute cette liberté via des lois, des bridages ou des taxes restrictives (méthode plus hypocrite mais très efficace) qui décourageront les initiatives et maintiendront leur monopole (quitte à lâcher sur quelques points).

On voit les batailles se dérouler sous nos yeux en ce moment même avec le cinéma et la musique. La prochaine étape sera le livre.
La partie ne fait que commencer.

79. suzy - 06/03/12 16:24
Le net on l'emmerdeeuuuuuu!

78. Odrade - 06/03/12 16:16
Bon, j'arrête d'essayer d'extrapoler ce que sera la situation financière de l'auteur dans 10 ans (je ne l'ai jamais fait pour ma propre situation, d'ailleurs), par contre, je pense toujours que si l'autoédition va en effet prendre plus d'importance, la diffusion - dans le sens "savoir se référencer dans le dédale du web" - va devenir une question vraiment cruciale.

Comment être visible ?
Déjà dans une librairie, on a de la peine à se retrouver, qu'est-ce que ça va être sur le net ?



O.

77. longshot - 06/03/12 12:31
Oui, c'est là que je voulais en venir.

76. Danyel - 06/03/12 11:36
Et pourquoi les éditeurs devraient-ils garder le monopole de l'édition ?
A partir du moment où les auteurs livrent maintenant des fichiers numériques, rien ne les empêche dans un proche avenir de vendre directement leurs livres sous forme numérique via une plateforme de distribution qui prendrait certes un pourcentage, mais rien de comparable avec les éditeurs qui doivent assumer le prix de revient d'un livre papier, sans parler de sa distribution physique.

Je crois au contraire que le numérique est l'avenir des auteurs pour peu qu'ils sortent des structures classiques. A partir du moment où ils se prendront en charge, ils n'auront plus besoin des éditeurs papier.
On peut bien sûr compter sur ces derniers pour tout faire pour casser les reins de ceux qui voudront se passer de leurs services. Je les vois bien se reconvertir en distributeurs numériques et racheter toutes les plateformes indépendantes par exemple.

On vit décidément une époque intéressante.
Encore quelques années et on en aura terminé avec le fétichisme du livre.

75. suzy - 06/03/12 11:21
Le livre numérique va résoudre une raison de fight de BDP : les séances de dédicaces! C'est déjà ça de pris!

74. longshot - 06/03/12 10:46
Des nouvelles intéressantes ici.

Pour ma part je suis plutôt optimiste, même si rien n'est encore joué. Pour l'instant, avec Iznéo c'est Média participations qui semble avoir la main sur la BD numérique, et impose des conditions pas franchement folichonnes aux auteurs... Mais pas du tout certain qu'ils la gardent longtemps.

73. Odrade - 06/03/12 10:45
cf mon post 57.


O.

72. suzy - 06/03/12 10:43
Par contre, je suis curieux du "bilan carbone" (ou du truc que vous voulez pour calculer l'impact sur la planète) entre produire un livre qui une fois acheté ne "consomme" plus et va éventuellement se transmettre sur plusieurs générations et un fichier qu'il faut stocker en permanence sur des ordinateurs qui consomment et qu'il faut lire sur des "machines" qui consomment également ... Je pense que le bilan est tout de même bien meilleur (10X? 100X?) pour la solution informatisée mais elle, elle n'est pas pérenne.

71. Odrade - 06/03/12 10:25
Ouais voilà, Suzy, c'est ce que je me dis aussi. Avec toute une génération accroché à ses livres et les jeunes qui ne lisent plus qu'en ligne...

En fait, c'est comme moi quand je loue un film. Sauf que louer un film reste plus cher que louer une bd...

Putain comment les auteurs vont s'en sortir ? Définitivement impossible d'en vivre. Sauf peut-être pour les marathoniens genre Trondheim...
L'argument des éditeurs, c'est "ah mais il y aura 100 fois plus de lecteurs, donc on "vend" et on vous paie 100 fois moins, c'est normal.

On vit des temps intéressants.



O.

70. suzy - 06/03/12 09:43 - (en réponse à : Longshot)
J'ai découvert l'importance de leur offre seulement hier oui.

C'est moins cher que le papier. C'est normal. Je me demande combien d'années cela prendra pour que la lecture numérique atteigne, dépasse puis remplace complètement la lecture papier. Je n'ai pas peur de cela car c'est dans l'ordre des choses. Cela me fait juste un peu de peine pour l'aspect sacré du livre. J'explique à mes enfants d'en prendre soin. Ce qu'ils tentent de faire. Il y a une sorte de "transmission" de l'objet livre. Il vit. Pas un fichier numérique.

Personnellement, je ne donne que qq années pour que le numérique en BD remplace l'impression. A la vitesse où les "nouvelles technologies" avancent, je pense que les années 20 ne verront pas l'impression papier ou alors de façon marginale.

... oui, j'ai pas un gros moral en ce moment.

69. longshot - 06/03/12 07:31 - (en réponse à : suzy)
C'est l'abonnement, la nouveauté ? Parce que sinon, ça fait un bail que ça existe, Iznéo.

Pour ma part, je leur ai « acheté » quelques Spirou, mais je ne suis pas franchement emballé par l'expérience. Le seul bon point, c'est que je les ai vraiment « achetés », sans limite de temps. Mais il ne sont accessibles que connecté, et c'est là que le bât blesse, parce que l'accès n'est pas toujours facile. Il est arrivé de perdre la connexion pendant un temps indéterminé, interrompant ma lecture. Ou qu'une page ne se charge pas. Et la connexion via leur système « porte-monnaie électronique » rame aussi un max. C'est peut-être parce que je suis loin de leurs serveurs, mais j'imagine qu'ils sont en France, et si j'étais en France je n'aurais pas besoin de leurs services. Donc bon.

Pour Spirou, il y a encore quelques soucis supplémentaires, comme l'obligation d'acheter au numéro, un peu pénible ; les problèmes pour lire les mini-récits (ou pour faire les jeux type « relier les points », pas que ça me manque, remarque) ; et quelques fois la définition un peu faiblarde pour lire les trucs écrits en tout petit.

Bref, y a encore du boulot.

68. Lien Rag - 06/03/12 04:05
Au fait comment lire des fichiers .cbz?
Wikipédia suggère Calibre, mais d'après ma faible expérience Calibre ne lit pas directement les .cbz, il faut les convertir d'abord.
Et en convertissant au format .epub je ne peux pas zoomer...

67. suzy - 05/03/12 22:40
M'en fous le jour où ils ne sortent plus d'albums papier, je pourrai enfin lire ce que j'ai amassé toutes ces années. Et me faire les classiques en EO. Et des planches. Wouaaah le pied!

A 1,99€ pour 10 jours de "location", cela n'est pas cher. Reste à savoir si c'est transmissible. C'est un fichier qui s'autodétruira dans TOP 239 heures 59 minutes et 59 secondes ...
ou bien uniquement via internet avec un code?

Ce qui est pas mal avec ce site c'est qu'il est possible de voir les premières planches de chaque album.

66. chienvert - 05/03/12 22:24 - (en réponse à : Suzy)
Flippant, cauchemardesque c'est bien le mot! Pas bandant, pas sensuel, pas plaisir! Tout technologique, techno-branché bourgeois parisien! Je vomis!!!! Mais j'ai plus de place sur mes billy!

65. suzy - 05/03/12 22:09
On en a fait des cauchemars. D'autres l'ont fait!

THE END

64. rikki - 19/11/10 14:13 - (en réponse à : Odrade)
Pour accentuer ton "Une des questions est maintenant : comment les auteurs vont quand même s'y retrouver financièrement ?", une de mes connaissances à qui je disais que le piratage n'est quand même pas si simple et qui a un ipad s'est connecté sur le web et en 5 minutes, il avait tous les XIII piratés en qualité impecc à lire sur son ipad.
Pour les mangas, ça se sait déjà depuis un bout de temps (mangatrans ?), mais pour la BD 'classique', c'est un phénomène assez neuf.
Evidemment XIII, c'était le gros cliché mais rapidement ce sera comme pour les mp3 : au début il n'y avait que les Beatles , maintenant il y a tout. Je comprend que les éditeurs hésitent avant de lâcher toute leur production en numérique, surtout quand on voit la difficulté relative pour un pro de 'craquer' les protections de sites genre Izneo (un decompileur Flah et un peu de connaissance - que je n'ai pas personnellement - et en 2 minutes vous avez accès à toutes les planches dans 5 qualités différentes et tout est sur limewire).
Bon, je ne dis pas que c'est si simple aujourd'hui mais si toutes les versions de Photoshop se trouvent craquées sur le net 3 jours après leur sortie, il ne faut pas croire que les ingénieurs des sites d'ecommerce sont plus intelligents que ceux d'Adobe qui ne sont quand même pas de bleus.
La solution serait peut-être de vendre un max de bd's à petit prix plutôt que moins à gros prix.
Mais s'ils font les mêmes gaffes que pour la musique (prix assez élevé et difficulté de 'porter' un morceau d'un support à un autre), on sait à l'avance ce qui va arriver.
J'ai la naïveté de croire que ça pourrait être évité.
Les éditeurs bd vont ils être un peu plus malins que les éditeurs musicaux ?

63. rikki - 19/11/10 13:59
Le lien "BD : Le numérique, un combat entre auteurs et éditeurs" sur Homepage:Actu en vrac m'a donné envie de remonter ce sujet.
D'une manière générale, je trouve que le numérique a un avantage flagrant , c'est qu'on peut amener toute sa collection de bd avec soi en we ou en vacances.
Désavantage : moins sympa à lire qu'une bd papier mais ça je présume qu'on s'y habituera.
Beaucoup plus gros désavantage carrément pelant, c'est l'impossibilité de prêter. Je vois bien ici ce qui se passe, quand on achète une bd, il y a au moins 5 personnes qui la lisent (idem pour les quotidiens numériques achetés sur le net d'ailleurs) . Avec une bd numérique, impossible ou en tout cas tout sauf simple (il faut renoncer à la bd sur un pc pour que l'autre puisse "l'acquérir" , quitte à la relâcher par après pour que vous puissiez la "réacquérir" et la reprêter le cas échéant. Et encore faut il que chacun ait son pc si il y a qqn qui aime mire plusieurs heures par jour.
Ce problème existe aussi pour les livres non BD (romans, ...) mais la manœuvre est compensée par le fait qu'une fois faite, le nouveau détenteur en a pour des heures voire des jours de lecture, ce qui n'est pas le cas d'une bd ou d'un quotidien ou la manœuvre prend autant de temps que la lecture de l'album.
Les avis des spécialistes concernant la fin de la BD papier (hors fana comme ceux qui ont encore des disques vinyl mais ça devient tout à fait marginal) sont d'accord sur un point : dans 15 ans, la BD papier est morte. La nuance est que certains disent : dans 5 ans, elle est morte, d'autre disent 15, 20 ans avec un déclin flagrant d'ici 10 ans (cad mort des librairies spécialisées).
Votre avis ?

62. nem° - 19/07/10 18:13 - (en réponse à : suzy)
Oh, moi c'était pour toi ;)

61. torpedo31200 - 19/07/10 18:12 - (en réponse à : suzy - post # 60)
Mais pas du tout. Faut pas s' adresser aux gens en les appréhendant tous comme débiles mentaux ou intégristes.

60. suzy - 19/07/10 17:58 - (en réponse à : nemo)
J'aurais dû dire que je préfère le livre papier au livre numérique. Après que les livres numériques existent, je m'en moque tant que les mêmes livres papiers continuent d'exister.
J'aurais aussi pu dire que je suis "contre" le remplacement du papier par le numérique.

59. torpedo31200 - 19/07/10 17:47 - (en réponse à : Odrade - post # 57)
Amha la simple notion d' auteur va etre mise à mal, parceque qui dit dématérialisation, dit respect moindre du travail des auteurs ("c' est virtuel donc c' est gratuit")

Et pour le coût en forêt des papiers, faudrait le comparer au coût écologique des Ipad et autres tissus numériques. Qui ne fonctionneront à priori pas sans électricité.

58. torpedo31200 - 19/07/10 17:42 - (en réponse à : nem° - post # 56)
Et de gros cons, merci pour la démonstration.



 


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