Blake et Mortimer

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423. herve - 23/11/17 10:51
Lu "la machine Jacobs" de Pierre Sterckx

Je n'avais pas accroché au précédent livre de de Pierre Sterckx "l'art d'Hergé", pourtant avec une très belle iconographie (mais beaucoup de cases agrandies) et un texte peu adapté. En outre, cet ouvrage était inutile pour ceux qui, comme moi, avaient déjà "la chronologie d'une œuvre" .

Possédant pas mal d'ouvrages sur Jacobs ("opéra de papier", "le manuscrit de Jacobs", quelques monographies de G Lenne, par exemple, "Jacobs 329 dessins", sans oublier les 2 intégrales Niffle et "la damnation de Jacobs" et quelques autres), donc j'avais peur que cet ouvrage fasse doublon, comme le précédent sur Hergé.

Et bien, je dois dire que rien que pour l'iconographie, ce livre vaut le coup d’œil : des strips de la "Marque jaune" sur 6 pages, des cases encrées,des cases modifiées lors de l'édition en album, et des crayonnés du "Piège diabolique" ou du "Secret de l'Espadon". Même "le rayon U" (version journal "Bravo"), a le droit à une place de choix dans cet ouvrage.

Je ne sais pas si beaucoup d'inédits sont présents dans cet ouvrage mais sur près de 180 pages on peut suivre un résumé du travail de Jacobs, avec ces très belles reproductions de vignettes ou de planches.
Un bémol, et il est de taille, c'est le texte. Soit Pierre Sterckx (disparu en 2015) enfonce des portes ouvertes avec l’égyptologie, les gouffres souvent présents dans les albums de Blake et Mortimer, les personnages de savants fous, la science... soit il s'enfonce dans des démonstrations dans un langage incompréhensible au plus commun des mortels (Par exemple, "il est évident que Jacobs vit et crée sous la menace de cette nouvelle thanatocratie... "Le dessin de Jacobs... c'est un télescopage de forces et pas du tout une introspective formelle".... "l'image architectonique stable" etc.)

Si vous recherchez un ouvrage Jacobs, sa vie, son œuvre, passez votre chemin. Par contre les amateurs du travail de Jacobs , (croquis, crayonnés et planches encrées) seront ravis et vous en prendrez plein les yeux.

Avis mitigé donc.

422. herve - 18/11/17 20:19 - (en réponse à : oups)
"la chronologie..." de P. Goddin bien sûr !

421. herve - 18/11/17 19:31
achat aujourd'hui de :



très belle iconographie, mais j'espère que le reste suivra.
(j'avais été assez déçu par "l'art d'Hergé" du même auteur, qui au final ne présentait que peu d'intérêt pour ceux qui possède "la chronologie..." de Peeters)

420. pm - 04/10/17 00:25 - (en réponse à : Quentin)
Avec son "Moi Môssieur, j'ai des factures", je peux te dire que Maghen flippe sa race.

419. pm - 04/10/17 00:24 - (en réponse à : bert )
Pourquoi, tu veux des Blake et Mortimer uniquement crayonnés ? (;o)

418. bert74 - 03/10/17 17:54 - (en réponse à : Quentin)
Sur le plan moral et politique, la position de Media Participations et des repreneurs de B&M (Van Hamme, Juillard, Sente... Non, pas pas Sente, faut pas déconner) n'est quand même pas la même que celle de Bermié/Maghen/Leroy.
Les uns se rémunèrent sur une économie via une diffusion au plus grand nombre, tandis que les autres restent sur un système purement élitiste financièrement.

Mon principal reproche aux repreneurs est d'avoir trahi l'esprit de la série en l'encrant dans les années 50 et en produisant un univers qui qu'une pale copie de celui du maître (avec leurs pauvres didascalies pour faire "comme si" et les scénars à 2 balles de Sente...).

417. Quentin - 03/10/17 15:14 - (en réponse à : pm)
A mon avis, c'est ce que Maghen a fait. Il a l'air d'avoir bien assuré ses arrières avec son avocat.

416. pm - 03/10/17 15:08 - (en réponse à : Quentin)
Si on m'avait proposé ces planches en tant que revendeur j'aurai quand même regardé précisément les choses avant de m'engager.

415. pm - 03/10/17 15:06 - (en réponse à : Quentin)
C'était 1000 euros et je l'ai finalement gardé dans collection. Je l'avais payée trop cher et comme le dessin me plaisait beaucoup je l'ai acheté à moi-même en quelque sorte ( je me suis fait un prix ).

414. Quentin - 03/10/17 15:00 - (en réponse à : pm)
Je pensais à une belle grande dédicace N&B de Loisel que tu as longtemps eue dans ta boutique. Je ne sais plus bien à combien tu la vendais. 1200 euros? 1500? J'espère pour toi qu'elle s'est bien vendue puisque c'est de ca que tu vis :o) Je ne t'attaquais pas - je dédouanais Maghen qui, comme toi, achète, vend et paye ses impôts.

413. pm - 03/10/17 14:21 - (en réponse à : Quentin)
En ce qui me concerne, je considère que la responsabilité de cet éparpillement des planches de Jacobs revient essentiellement à Biermé, puisqu'il aurait dû être garant du contraire. Comme disait Hergé, Jacobs avait l'incroyable faculté de s'entourer des gens louches et intéressés et d'évacuer les autres. La responsabilité des recelleurs n'est pas nulle non plus, celle des acheteurs me parait très faible en revanche, certains ayant acheté en toute bonne foi, surtout quand ça passe par une maison de vente ayant pignon sur rue. C'est mon cas concernant la petite case que je possède de la marque jaune, acheté en VEP , ni chez Christies/Maghen ni artcutial/leroy, je précisd.
J'ai pu retracer son origine et son ex propriétaire la détenait depuis bien longtemps, apparemment elle servait de marque page dans un bouquin de la bibliothèque de Jacobs. Il est possible qu'elle provienne de son beau-fils. Il est évident que si on me demandait des comptes je me retournerai vers la maison de vente. Je vous rassure, la somme n'a rien à voir avec celles dont on parle pour une planche.
Quentin semble également m'attaquer concernant le prix de certaines dédicaces que je mets en vente. J'avoue que j'aimerai bien qu'il précise l'objet du délit. Pour rappel les dédicaces, comme les originaux, sont des produits commerciaux. Il ne s'agit jamais de dédicaces que des artistes m'ont offert, toutes ont été achetés par mes soins. Si certaines sont chères, je suppose que tu penses à Guarnido par exemple, c'edt que je les ai déjà payées fort chers. Comme tout commerçant je prends un risque en les achetant, il me semble donc normal de les revendre avec bénéfice. J'ajoute que c'est quand même le but de tout professionnel et si c'est vraiment trop cher elles me resteront sur les bras. S'il s'agit vraiment de Guarnido je suis plutôt en dessous des prix atteints lors de VEP. Enfin, personne n'est obligé d'acheter.

412. Quentin - 03/10/17 08:13 - (en réponse à : froggy)
Une fois de plus, tu ne reponds pas aux questions que l'on te pose. C'était quoi exactement la question à laquelle je n'ai pas répondu?

Sur ton premier point, j'ai lu sur le forum d'en face qu'une fondation peut très bien vendre des actifs et des planches originales. Etait-ce le cas ici? On n'en rien et on n'est pas au bout des rebondissements dans cette affaire.

Pour le 2e point, je suis moi aussi dans le sac des consommateurs de B&M post-Jacobs. J'en ai 3 dans ma bibliothèque (je me suis arrêté après l'étrange rendez-vous). Ca fait qq années que c'est dans ma pile de trucs à revendre. Mais par contre, je garde les "derniers chapitres" de Juillard et Convard, que j'aime beaucoup, même si les histoires sont nulles. Je m'en fous que Jacobs ne voulait pas qu'on continue sa série ni qu'on vende ses planches. Je m'en fous du droit d'auteur. Jacobs est mort, il n'a plus rien à dire. Il y a des trucs que j'aime dans les boutiques? J'achète, sans état d'âme. Je ne vaux pas mieux que toi ou Hervé.

Si qui m'emmerde, c'est qu'on critique les acheteurs de planches de B&M alors qu'on ferait tout pareil si on avait du fric. C'est qu'on crie haro sur Maghen alors qu'on est tout content que média participation, Van Hamme, Juillard publient notre came, et que pm ou nimporte quel autre marchand aurait fait pareil s'il en avait eu la possibilité (il n'y a qu'à voir certaines dédicaces que pm vend, et le prix auquel il les propose). C'est cette hypocrisie que Biermé met à jour en agitant la lettre de Jacobs. Bref, je reviens sur ce que j'ai écrit sur Maghen. Le type a fait son boulot pour gagner du fric et faire plaisir à ses clients, tout comme de Saint Vincent et Van Hamme ont fait de leur côté.

411. froggy - 03/10/17 00:25
Tu melanges deux choses et j'ignore si tu le fais sciemment, ce qui explique pourquoi je t'accuse de mauvaise foi.

Tout d'abord, il y a la vente des planches originales. On sait qu'elles etaient dans un coffre, que quelqu'un en a prises et les a vendues alors qu'elels etaient la propriete de la Fondation Jacobs et qu'elles ne pouvaient en aucune maniere etre revendues. Toutes les personnes impliquees dans la chaine du transfert de propriete de ces planches sont evidemment des voleurs et receleurs puisque les statuts de la Fondation etaient connus de tous. Comme je l'ai ecrit plus tot, je suis surpris que personne n'ait reagit plus tot lorsque je voyais les catalogues des ventes afficher des planches originales et autres documents de Jacobs.

La deuxieme chose, et tu fais de nouveau un amalgame bien hasardeux et dangereux, est que tu consideres les acteurs principaux de la reprise, editeurs et auteurs mais tu oublies les diffuseurs et libraires, et les lecteurs de nouveux B&M sous le meme angle. Au nom de quoi, mon Dieu? D'une lettre qu'un presume escroc et voleur sort de son chapeau magique en temps opportun. Tu donnes beaucoup de credit a ce monsieur tout d'un coup. Je ne sais pas si cette lettre est vraie d'abord. Ensuite meme vraie, comment savoir si Jacobs avait change d'avis, selon le contenu, il semble qu'il l'ait ecrite sous l'effet de la colere et tout le monde connait le proverbe "la colere est mauvaise conseillere", est-ce qu'il s'est ravise par la suite? Est-ce que Jacobs lui a confie un document dont le contenu serait dasn ce sens. Est-ce que ce Bierme a conserve le dit document? L'aurait-il detruit? Ici, on entre dans le monde des suppositions car avec un tel personnage, il faut s'attendre a tout. Il est reconnu que les albums de Jacobs ont retrouve une nouvelle jeunesse grace a ceux posterieurs. J'envie tout ceux qui decouvrent aujourd'hui La Marque Jaune et S.O.S meteores et se disent que ces 2 albums de BD sont des "tueries" pour reprendre un mot usite aujourd'hui. Et cela, parce que la serie continue sous d'autres mains.

A propos, que comptes-tu faire de nous tous, les centaines de milliers d'acheteurs complices du non-respect du droit d'auteur de Jacobs? Nous vouer aux gemonies?

PS: merci de me mettre dans le meme sac que les acquereurs des planches originales, j'aimerai bien avoir les memes revenus qu'eux. N'est-ce pas Herve et les autres?

410. Quentin - 02/10/17 22:33 - (en réponse à : froggy)
C'est quoi la question à laquelle je n'ai pas répondu? C'est toi qui est de mauvaise foi face à ta duplicité.

Ceux que je met dans le même sac, c'est les acheteurs des derniers B&M et les acheteurs des planches de Jacobs. Maghen et Van Hamme sont dans un 2e sac. Biermé est tout seul dans son sac (éventuellement avec les autres de la fondation), qui vend allègrement copyrights et planches pour le plaisir des premiers et le profit des second.

On verra si ce que tu prédit avec Biermé arrivera. Je n'ai aucune sympathie pour le personnage.

Quand au droit d'auteur, j'ai déjà dit sur ce site tout le mal que j'en pensais (sous sa forme actuelle). Je vois d'ailleurs que je ne suis pas le seul, vu comment certains copient et collent si obligeamment sur BDP des articles de journaux protégés par le droit d'auteur et le copyright - pratiques que j'approuve pleinement (merci Laurent) mais qui n'en sont pas moins délictuelles.

409. froggy - 02/10/17 22:14
Une fois de plus, tu prouves ta mauvaise foi et tu ne reponds pas aux questions que l'on te pose. Tu me diras, c'est vieux comme le monde, nous venons avec nos questions et tu viens avec tes reponses.

Je ne connais pas le droit belge, droit en vigueur en l'occurrence mais comme il est issu du Code Napoleon dont nos Codes Civil et Penal sont les enfants, il ne doit pas y avoir grande difference entre les droits francais et belges surtout en ce qui concerne l'abus de bien social puisque c'est de cela qu'il s'agirait selon les articles du Soir. Le vocable "social" dans la qualification de ce delit (cela en est un) est en rapport avec des biens qui appartiennent a une societe. Les planches de Jacobs appartenaient a la Fondation du meme nom, a charge pour les mandataires sociaux de ladite fondation de les gerer, ces mandataires sont designes lors d'un conseil d'administration. Or, si Philippe Bierme, mandataire social de la fondation, donc, son representant legal (il faudrait voir ici quel est exactement le statut juridique d'une personne morale en droit belge et qui la represente legalement) a commis les vols dont il est suspecte et qu'en meme temps il en est le representant, il avait a charge de porter plainte au nom de la fondation. Tu vas rire, je ne connais personne ayant commis un abus de bien social aller au commissariat le plus proche pour porter plainte contre lui-meme. C'est bien pour cela que Bierme aurait eu tout le loisir de commettre ses actes delictueux si il les a commis.

Cependant, le droit francais prevoit que lorsqu'il y a eu un trouble a l'ordre public (et l'abus de bien social est un trouble a l'ordre public), le Parquet peut se saisir de l'affaire et deposer une plainte. C'est comme cela que les auteurs d'abus de biens sociaux se retrouvent en prison quand ils avaient les clefs du coffre. J'ignore ce que les lois belges disposent sur la question.

Nous en arrivons maintenant au probleme de la preuve. En effet, il faut prouver tout cela et cela pourra s'averer difficile car nous en revenons une fois de plus au meme Bierme qui a eu toutes les possibilites de dissimuler ses malversations de par la grace de ses fonctions a la Fondation mais aussi parce qu'il a eu tout le temps necessaire de le faire.

Tu as ecrit que le droit d'auteur de Jacobs a ete allegrement pietine. Tu as tout fait raison mais a priori, je mettrai dans le meme sac tous ceux qui se sont enrichis grace aux trafic sur les planches originales, les articles du Soir obligeamment fournis par Laurent les mentionnent. Quant aux autres, St Vincent, JVH et consorts et surtout moi-meme et Herve qui n'ont jamais cache ici-meme que nous continuons d'acquerir les B&M post-Jacobs, tu me permettras de penser differemment.

408. Quentin - 02/10/17 21:05 - (en réponse à : froggy)
Jacobs ne souhaitait pas de nouvel album de B&M. Mais il y avait une forte demande, et on l'a satisfaite.

Jacobs ne souhaitait pas qu'on vende ses planches. Mais il y avait une forte demande, et on l'a satisfaite.

Dans les 2 cas, on n'a fait aucun cas des volontés de Jacobs. Comme quoi, le droit d'auteur, après la mort de l'auteur, c'est une pure arnaque.

Tu dis que ce n'est pas pareil car il y a eu dans la 2e figure vol et escroquerie manifeste. Vraiment? Quelqu'un a-t-il porté plainte? Je n'ai rien lu de tel dans ce qui a été copié-collé plus bas. C'est le casse du siècle ce truc. Je viens de relire "Green Manor" (de Vehlmann et Bodart), avec l'excellente histoire du crime sans criminel ni victime. Dans le cas présent, on a sans doute un vol sans voleur ni victime. Biermé a bien manoeuvré.

407. froggy - 02/10/17 19:17 - (en réponse à : Bertrand)
Quelle fringance! Tu ne fais vraiment pas ton age. Mais, quel est ton secret?

406. bert74 - 02/10/17 18:15
Moi, je veux bien la revendiquer la mort de Louis XVI, s'il faut quelqu'un (même si j'étais très jeune à l'époque).

405. froggy - 02/10/17 17:48 - (en réponse à : Quentin)
La, je trouve que tu pousses le bouchon un peu trop loin a mettre tout le monde dans le meme sac, Bierme, St Vincent, JVH, les successeurs de Jacobs, les libraires, les acheteurs, bref, tous ceux qui d'une maniere ou d'une autre ont eu affaire pecuniairement aux B&M post-Jacobs. Tout cela parce que l'autre sort tout d'un coup de sa pochette surprise une lettre du Maitre datant de 1985 alors qu'il est mis en cause dans un cas de vol et d'escroquerie manifeste selon les articles du Soir? Tu me fais penser a la phrase de Jesus citee dans la Bible, "Que tous ceux qui n'aient jamais peches lui jette la premiere pierre".

Bientot, tu vas aussi nous accuser d'etre tous complices dans la mort de Louis XVI?

404. wvp - 02/10/17 13:56 - (en réponse à : Quentin)
C'est exactement ce que je me disais hier en savourant mon whisky et mon cigare tout en admirant les originaux de Jacobs exposés sur les murs du grand salon (les Hergé sont dans la salle à manger, les Moebius dans le petit salon et les Bilal prennent de l'âge à la cave).

403. Lien Rag - 02/10/17 13:52
Schuiten, Julliard & co ne savaient pas forcément que Jacobs ne voulait pas de repreneur de B&M après les 3 formules...
La justification actuelle de Schuiten est faible mais après avoir commencé à travailler sur le projet je comprends qu'il l'aie saumâtre de devoir tout mettre à la poubelle.

402. Piet Lastar - 02/10/17 07:53
Je serais d'accord de rendre des albums contre compensation financière. Moi aussi, je me suis senti trahi avec l'Onde Septimus et la Malédiction des 30 deniers

401. Quentin - 01/10/17 23:50
Tous les mecs qui se sont fait du fric sur le dos de Jacobs ont été expressément contre la volonté de l'auteur. Ils sont moralement tous aussi coupables que Biermé, donc disqualifiés pour critiquer ce dernier. Pareil pour tous ceux qui ont acheté du Blake et Mortimer non Jacobsien. Ils ont bien profité de l'hypocrisie et de la rapacité des auteurs et éditeurs de BD - pour le plus grand et pour le plus coupable plaisir des fans de B&M.

Au niveau moral en tout cas, Van Hamme et Claude de Saint Vincent sont aussi coupables d'avoir détourné la volonté de Jacobs pour se faire du fric sur son oeuvre. Donc ils sont mal placés pour critiquer Biermé (sur le plan moral). Reste la question légale. Ca m'étonnerait que quiconque soit condamné à quoi que ce soit dans cette affaire. Ils se tiennent tous par la barbichette, jusqu'aux lecteurs de BD. Biermé sait bien ce qu'il fait en balancant cette lettre. Ceux qui le critiquent peuvent bien balayer devant leur porte et ne sont pas en position de lui jeter la première pierre.

400. Lien Rag - 01/10/17 23:31
Je trouve géniales les réactions de VH et Sente: "mais de quel droit moral vous nous parlez? les chiffres de ventes sont excellents!" What else? comme dirait l'autre...

399. froggy - 01/10/17 16:55 - (en réponse à : Laurent)
A ce niveau la, on ne peut plus parler de panier de crabes, c'est un noeud de viperes.

On venait d'apprendre que Bierme serait un voleur, le deuxieme volet de l'enquete nous apprend qu'il serait aussi un escroc. Le troisieme va peut-etre nous reveler qu'il a assassine Jacobs. J'ai bien l'impression qu'il faut s'attendre a tout maintenant.

Cette histoire est d'une profonde tristesse.

398. herve - 01/10/17 11:54
je vais relire sous un regard complétement différent ce bouquin, paru en 2011:


397. Quentin - 01/10/17 10:48
Ah! Ah! Ah! C'est absolument délirant. En fait, Jacobs était comme Hergé et ne souhaitait pas que ses héros lui survivent. Il ne souhaitait pas d'exploitation mercantile de Blake et Mortimer. Et tous ceux qui ont permis ou contribués à une suite aux histoires ont trahis le maître - Biermé, Maghen et ses clients, bien entendu, mais également Van Hamme, Ted Benoit, Juillard, Schuiten, Média participation, et chacun d'entre nous qui a acheté un album de B&M non écrit/dessiné par Jacobs. On est tous complices et on est tous dans le panier de crabe. Génial!

396. Victor Hugo - 30/09/17 17:37
Suite de l'enquête. Panier de crabes.

Menace sur la suite des aventures de Blake et Mortimer
La liquidation de la Fondation Jacobs pourrait-elle mettre un point final aux aventures de Blake et Mortimer ? Une lettre de l’auteur, opposé à de nouveaux albums, refait surface.

Philippe Biermé détient-il une arme secrète pour faire plier le groupe Média Participations, dans le bras de fer qui les oppose sur la gestion de l’héritage de la Fondation Jacobs placée en liquidation judiciaire ? Au cours de l’interview qu’il nous avait accordée dans le cadre de notre enquête, le président et liquidateur de la Fondation Jacobs, Philippe Biermé, rappelait que le groupe Média Participations courait le risque de « perdre le droit d’éditer les aventures de Blake et Mortimer » et de « voir le contrôle sur le patrimoine de Jacobs lui échapper définitivement ».

A l’appui de ces menaces, il soulignait, à raison, que Média Participations a cessé de lui verser les 20 % prélevés sur les droits d’exploitation des nouvelles aventures de Blake et Mortimer depuis la mise en liquidation de la Fondation. Mystérieux, Philippe Biermé glissait ensuite que la publication de nouvelles aventures de Blake et Mortimer n’était pas conforme aux dernières volontés de Jacobs. Au bout d’une relecture attentive des archives de la Fondation Jacobs, nous avons retrouvé la trace d’une lettre de l’auteur, tenue secrète, datée du 3 mai 1985, et adressée à un certain Christian Vanderhaeghe.

À cette époque, Christian Vanderhaeghe était administrateur de la Fondation Jacobs et patron des Editions Blake et Mortimer. Il possède toujours l’original de ce document. Il a accepté de nous le confier et de nous dévoiler le contexte dans lequel il a été rédigé. En 1985, Christian Vanderhaeghe venait de commettre, aux yeux de Jacobs, le crime de lèse-majesté. Il avait confié au journaliste suisse du Matin, Ariel Herbez, qu’il pourrait y avoir « d’autres albums de Blake et Mortimer » et précisé que Jacobs n’y était « pas opposé ».

Le complot éditorial

« P rofondément choqué » par l’article du Matin, Jacobs rédige alors une lettre dans laquelle il rappelle qu'il est « le seul qualifié » à dessiner ses personnages. Il sermonne Christian Vanderhaeghe à propos de ses déclarations : « Il est faux de faire croire qu’il y aura d’autres albums de Blake et Mortimer. En tenant de tels propos, vous trompez sciemment le public et vous entretenez de faux espoirs parmi les lecteurs. »

L’auteur entend rappeler ainsi sa volonté d’empêcher « l’exploitation mercantile » de son œuvre. Le 6 mai, il fera entériner par l’assemblée générale de la Fondation Jacobs la révocation de Christian Vanderhaeghe.

Trente-deux ans plus tard, la cicatrice reste vive chez Christian Vanderhaeghe : « J’étais face à une montagne de malentendus. Je n’avais pas la moindre intention de dénaturer son œuvre ni de l’exploiter avec d’autres dessinateurs, comme il me le reprochait par ailleurs dans son courrier, encore moins de nouer des collaborations avec les studios Hergé ou Jacques Martin pour entreprendre d’autres albums. »
Selon Christian Vanderhaeghe, il y avait déjà, en amont de la lettre, un problème Philippe Biermé. « Il se méfiait irrationnellement, de moi et de Claude Lefrancq. En trois ans d’existence, les Editions Blake et Mortimer n’avaient pas pris le moindre bénéfice. Jacobs ne sortait plus de nouvel album. Les lecteurs attendaient la suite des 3 Formules du professeur Sato, Mortimer contre Mortimer, depuis quinze ans. Il se vendait environ 60.000 exemplaires des anciens titres de Blake et Mortimer pour 6 millions de Tintin. Jacobs y voyait un complot éditorial. L’article du Matin n’a été qu’un prétexte à des règlements de comptes internes. »

L’énorme plus-value

Aux Editions Blake et Mortimer, Claude Lefranc et Christian Vanderhaeghe étaient les financiers. Philippe Biermé s’occupait de la partie artistique. « Il n’avait pas de fortune personnelle à investir mais il était le lien indispensable entre Jacobs, Lefrancq et moi. Dès cette époque, il était déjà le seul à avoir accès aux originaux. Jacobs voulait que tout transite par lui. Cela ne nous dérangeait pas, à la condition qu’il agisse en bon père de famille. Mais la situation va rapidement se dégrader, notamment parce que Philippe Biermé réclamait un contrat avec une promesse de situation financière impossible à tenir dans le cadre des Editions Blake et Mortimer… »

Avec le recul de l’histoire, Christian Vanderhaeghe se dit consterné de l’usage qui pourrait être fait aujourd’hui de la lettre de Jacobs. « Philippe Biermé en connaît le contenu depuis 1985 et ça ne l’a pas empêché de revendre, en 1992, les Editions Blake et Mortimer ainsi que Studio Jacobs à Média Participations, avec le droit explicite de publier de nouveaux albums pour 1,5 million d’euros. Soyons transparents : en 1985, Jacobs m’avait demandé de lui racheter ses parts dans les Editions Blake et Mortimer pour un peu moins de 17.000 euros. Il avait chargé le notaire, Didier Gyselinck, de me faire cette proposition en toute discrétion. J’en ai conservé la copie.
Rétrospectivement, il est intéressant de mesurer l’énorme plus-value apportée à la valeur des actions par le droit de publier de nouvelles aventures de Blake et Mortimer. »

« Voilà pourquoi personne ne s’est intéressé plus tôt à cette lettre, ajoute Christian Vanderhaeghe. La fin de vie de Jacobs fut un drame. Hergé, que je rencontrais de temps en temps, m’avait pourtant mis en garde. Il disait que Jacobs avait l’art de s’entourer de gens dont il devrait se méfier et de se méfier des gens dont il devrait s’entourer… »

Viviane Quittelier, petite-fille par alliance de Jacobs et auteure de E.P Jacobs, témoignages inédits , partage l’idée que la lettre de 1985 n’était, en réalité, « qu’un prétexte utilisé par Philippe Biermé pour convaincre Jacobs de se débarrasser de Christian Vanderhaeghe ». Plus fondamentalement, elle estime que les dernières volontés de son grand-père ont été trahies avant même sa disparition.


La grande trahison
« Cela a commencé par le testament de 1984, modifié en 1986, au détriment de mon père, René Quittelier. Je me demande sous l’influence de qui et je garde un doute sur son authenticité ! Ensuite, Philippe Biermé et d’autres accuseront, à tort, mon père d’avoir pillé la maison de Jacobs après sa mort. La justice le lavera de tout soupçon. Par contre, le grand dessin de Mortimer en scaphandre qui était accroché dans la maison, j’aurais aimé le garder en souvenir. Philippe Biermé m’a fait comprendre qu’il appartenait par testament à la Fondation. Je vois dans Le Soir qu’il a été vendu à un collectionneur privé. Par qui ? C’est une trahison bien plus grande que de voir publier de nouveaux albums de Blake et Mortimer. »

TEXTO : la lettre de Jacobs du 3 mai 1985
Monsieur,

Les propos que vous avez tenus au journaliste Ariel Herbez et qui ont été publiés dans le journal « Le Matin » du 3 février 1985 m’ont profondément choqué.

En effet, j’aperçois, enfin, un peu tard, il est vrai, le but de vos diverses manœuvres : l’appropriation totale et à votre seul profit de mon œuvre, quitte à la dénaturer en l’exploitant avec l’aide d’autres dessinateurs, alors que vous savez pertinemment bien que je suis le seul qualifié pour terminer « Mortimer contre Mortimer ». Aussi, je n’ai que faire de la collaboration que vous proposez avec les studios Hergé, Martin ou autres.

De plus, faut-il vous rappeler, qu’après mon décès, la publication du Sato II appartiendra exclusivement à la Fondation E.P. Jacobs qui devra, préalablement, en approuver le mode d’exploitation et la maquette ?

Par ailleurs, il est faux de faire croire qu’il y aura d’autres albums de Blake et Mortimer. En tenant de tels propos, vous trompez sciemment le public et vous entretenez de faux espoirs parmi mes lecteurs.

Enfin, je me réfère à ma lettre du 9 avril et à celle de mon conseil du 25 avril, au sujet de la sortie en grand format de Le Secret de l’Espadon dont l’énorme dossier dénature complètement mon œuvre.

Bref, j’ai le regret de constater que nos points de vue divergent gravement quant à l’objet de cette Fondation, et que, pour votre part vous êtes plus attiré par l’exploitation mercantile de mon œuvre que par sa conservation et sa protection. Dans ces conditions, j’ai pris la décision de proposer votre révocation comme administrateur à l’Assemblée Générale de la Fondation, qui aura lieu le 6 mai prochain.

E.P. Jacobs, Président du Conseil d’Administration de la Fondation E.P.J


Média Participations, l’éditeur de Blake et Mortimer: «Il serait vraiment fou et absurde d’arrêter la série»

A Paris, l’état-major de Média Participations, l’éditeur de Blake et Mortimer, s’emploie à minimiser la portée de la lettre de Jacobs. Les juristes maison commencent par rappeler que Philippe Biermé a été le premier éditeur post-mortem de Blake et Mortimer. Avant même l’écriture de nouvelles aventures, il avait fait dessiner par Bob De Moor et publié avec Claude Lefrancq la suite des 3 Formules du Professeur Sato.

La direction ajoute qu’en sa qualité de président de la Fondation Jacobs, Philippe Biermé aurait pu s’opposer plus tôt à la création de nouveaux albums, plutôt que d’en accepter sa part de revenus pour financer la Fondation Jacobs. Au lieu de cela, il a vendu l’ensemble des parts des Editions Blake et Mortimer et du Studio Jacobs, en ce compris les droits d’exploitation des personnages de Blake et Mortimer, à Média Participations. En 1992, il a retiré 1,5 million d’euros de l’opération. Depuis, il a autorisé la sortie de douze nouveaux albums sans sourciller. À bonne source, on ajoute que s’il avait été interdit aux héros de vivre de nouvelles aventures, sur base de ce que Jacobs exprimait dans la lettre de 1985, la valeur de revente des parts aurait été dix fois moindre…

C’est grâce aux nouveautés que Blake et Mortimer sont devenus les héros les plus bankables du marché de la bande dessinée franco-belge derrière Astérix. En 1996, L’Affaire Francis Blake , le premier titre de leurs nouvelles aventures, imaginé par le scénariste belge Jean Van Hamme et le dessinateur français Ted Benoît, s’est mieux vendu que tous les albums précédents publiés du vivant de Jacobs.

Philippe Biermé ne détient plus aucun droit sur rien

Pour Média Participations, ces chiffres implacables soulignent que la plus belle manière d’honorer la mémoire et le nom d’un auteur, c’est de prêter vie à ses héros. Les nouveaux albums ont permis de rajeunir le public et d’intéresser de jeunes générations d’auteurs à l’œuvre. Par conséquent, « il serait fou et absurde », nous confie-t-on à Paris, de rompre ce cercle vertueux sur base d’une lettre « sortie de nulle part ».

Reste que la question juridique mérite d’être examinée en profondeur. La nouvelle Fondation Edgar Jacobs, appelée à se substituer à la Fondation Jacobs mise en liquidation par Philippe Biermé, entend gérer le droit moral sur l’œuvre. « Faux », assure-t-on chez Média Participations, où les experts penchés sur le dossier ajoutent que cette Fondation constituée avec Nick Rodwell de Moulinsart « ne détient aucun droit sur rien ». Dans son testament, Jacobs avait confié le droit moral à la Fondation Jacobs et non à la nouvelle Fondation Edgar Jacobs. Celle-ci ne serait donc qu’une « coquille vide ».

Parallèlement, Média Participations prépare d’ailleurs les statuts d’une autre Fondation Jacobs « plus transparente ». L’imbroglio juridique semble total. Pour y voir clair, il faudra patienter jusqu’à ce que la justice belge se prononce sur le recours déposé contre la mise en liquidation de la Fondation Jacobs.

Entre-temps, puisque la Fondation Jacobs a été mise en liquidation à la demande expresse de son président, Philippe Biermé, le directeur de Média participations et du Studio Jacobs, Claude de Saint-Vincent, nous assure que le Studio Jacobs « demeure le seul habilité légalement à juger de la pertinence de publier ou non de nouvelles aventures de Blake et Mortimer. » Et ce n’est pas une lettre qui le fera changer d’avis.

François Schuiten: «Trahir à ce point les volontés d’un auteur est rare»

Il y a là une situation unique en son genre. Trahir à ce point les volontés d’un auteur est rare dans l’histoire de la bande dessinée. Que personne ne veuille en assumer la responsabilité est inacceptable. Il est indispensable de tirer au clair cette histoire sans doute soigneusement enfumée par le principal responsable.

Les auteurs qui ont repris les aventures de Blake et Mortimer l’ont fait avec admiration et sincérité. Ils ont livré un travail extrêmement soigné et respectueux, en essayant d’être à la hauteur de la complexité de l’œuvre. Il y a toujours des difficultés à poursuivre une création sans son auteur. Il est impossible de savoir comment Jacobs aurait réagi à la lecture de ces nouvelles aventures.

Pour ce qui me concerne, l’album que je prépare se situe en dehors de la série. Je le vois comme un hommage, plutôt que comme une prolongation de l’œuvre. Le style s’écarte résolument de celui de Jacobs. Etant de toute façon incapable de l’imiter.

Sur le fond des choses, je pense que de toute manière, une œuvre finit toujours par dépasser son auteur, surtout quand elle rencontre un grand succès populaire. Pour reprendre l’exemple d’Hergé, même s’il estimait qu’il ne devait pas y avoir de suite à Tintin, il y en aura de toute façon un jour, au plus tard quand les droits sur ses personnages seront tombés dans le domaine public. Et si après notre disparition, un auteur se réapproprie la série des Cités obscures, nous serons, Benoît Peeters et moi, très heureux si c’est fait avec talent.

Ici, je ne peux me mettre à la place de Jacobs ni parler pour lui, mais je tiens à souligner que personne parmi les repreneurs de Blake et Mortimer ne l’a trahi. Je dirais même que tous ont enrichi l’œuvre à leur façon, à la différence de certains qui en ont profité pour s’enrichir personnellement. La trahison n’est pas à chercher du côté des auteurs.

L’enquête du Soir a provoqué un véritable électrochoc dans le monde de la bande dessinée. Il faut maintenant retrouver une morale à cette histoire et redonner à cette œuvre un cadre protecteur éloigné de ceux qui l’ont perverti et à la hauteur des ambitions d’Edgar Pierre Jacobs.

Jean Van Hamme: «Que Biermé aille se faire voir avec son pétard à retardement»

La lettre de 1985 ? D’après mes informations, Philippe Biermé s’est abstenu de produire ce bout de papier lors de la négociation en vue de la revente des Editions Blake et Mortimer et du Studio Jacobs à Média Participations. Je ne suis pas juriste mais, pour moi, ce texte de Jacobs signifie simplement qu’il n’y aura plus d’autre aventure de Blake et Mortimer de son vivant.

Si on relit bien la lettre, Jacobs n’évoque nullement à mes yeux une perspective post mortem. Que Philippe Biermé sorte tout à coup ce document de son chapeau, quand ça l’arrange, montre à suffisance sa duplicité lors de la négociation avec Média Participations.

Sur le fond, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître, le magazine des Amis de Jacobs le premier, que les albums ultérieurs signés par les auteurs « mercenaires » (Ted Benoît et moi en tête) ont fortement contribué à raviver la mémoire du maître et à multiplier par dix la vente des anciens titres de Jacobs. Donc en quoi ces « néo-albums » nuisent-ils à qui que ce soit ? Le public se les arrache. Philippe Biermé a vu les planches originales de Jacobs qu’il s’est approprié au minimum quintupler de valeur…

En résumé, le fait de savoir si ces « néo-albums » ont ou non trahi le style et l’esprit du maître n’est pas ici la question. C’est un débat qui a déjà largement eu lieu.
La question, c’est de dire à Philippe Biermé d’aller se faire voir avec son pétard à retardement et de poursuivre les aventures de Blake et Mortimer avec les (trop) nombreux candidats aux hommages à la mémoire jacobsienne.

En clair, Philippe Biermé a bu le lait de la crémière depuis tant d’années qu’aujourd’hui, il voudrait le reste en prime.


Yves Sente : «Aucun auteurn’a le droit d’interdire la prolongation de son œuvre»

La question de la survie des héros se pose depuis la mort d’Hergé. En ce qui concerne la lettre de Jacobs, dont j’ignorais l’existence, elle a été écrite en fin de vie par un homme fragilisé. On peut donc l’interpréter en sens divers. D’un côté, Jacobs reconnaît que les lecteurs ont l’espoir de voir se poursuivre les aventures de ses héros. De l’autre, il ne peut pas promettre, vu son état de santé, de leur donner satisfaction. À mon sens, il n’est pas explicitement dit qu’il ne souhaiterait pas que ses héros aient une vie après sa mort.

On ne peut être certain de l’intention réelle et profonde du maître à travers cette lettre de réaction à un article de presse. Au plan éthique, personne n’a le droit de parler à la place de Jacobs et certainement pas Philippe Biermé.

Le président de la Fondation Jacobs ne s’est jamais intéressé au travail des repreneurs de Blake et Mortimer. Il a mis la Fondation Jacobs en liquidation : en quoi aurait-elle à se soucier aujourd’hui du droit moral ? Tous les albums publiés après la mort de Jacobs ont respecté l’intégrité de l’œuvre. Peut-on en dire autant du président de la Fondation, au vu du scandale de la disparition des originaux ?
Au plan juridique, la situation me semble éminemment complexe et je ne peux qu’inviter tout le monde à bien analyser tous les tenants et aboutissants. S’il fallait chercher un responsable avec un grand « R » de la poursuite des aventures de Blake et Mortimer, c’est Philippe Biermé lui-même. Après tout, qui a vendu les droits d’exploitation des personnages à Média Participations en pleine connaissance de cause ? Si faute il devait y avoir, elle était là, et j’espère que la justice verra clair dans ce petit jeu.

Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien à ma fierté d’avoir contribué avec d’autres auteurs à apporter des millions d’heures de plaisir à des fans en attente du simple bonheur de lecture d’un nouvel album. Je ne me sens pas mal dans mes pompes ! Média Participations a vendu des millions de Blake et Mortimer. J’ai eu l’immense honneur de participer à cette réussite éditoriale. J’ai trouvé énormément de plaisir à prolonger la vie des héros de Jacobs. La découverte tardive de cette lettre n’entamera en rien ma volonté de continuer. En dehors de cette polémique née de la mise en liquidation de la Fondation Jacobs, je pense, pour conclure, qu’aucun auteur ne doit avoir le droit d’interdire à jamais la prolongation de son œuvre.




395. pm - 30/09/17 02:28 - (en réponse à : marcel)
https://www.bdgest.com/forum/blake-et-mortimer-l-oeuvre-de-jacobs-t6827-480.html
Dans la partie BD Franco-belges pas la partie collections.

394. marcel - 29/09/17 23:10
Ah bon ?... J'ai pas trouve ton intervention. C'est le gros sujet sur les planches de Jacobs ou un autre plus recent ?...

393. froggy - 29/09/17 18:29 - (en réponse à : Marcel et Philippe)
Je me suis permis de vous citer sur le forum d'en face concurrent mais neanmoins ami pour voir les reactions et surtout pour que vos deux interventions ne restent pas lettre morte.

392. marcel - 29/09/17 18:09
Du coup, j'en ai ajoute un. Ca sert a rien mais ca fait plaisir...

Vous risquez d'être les seuls à lire ceci mais vous êtes vraiment des charlots à censurer tous les commentaires qui parlent de Maghen...

391. pm - 29/09/17 17:33
Ni le mien ...

390. marcel - 29/09/17 10:24
Mon commentaire n'est effectivement pas publie sur le site. Et vive la censure.

389. froggy - 28/09/17 17:40
Et comme disait l'autre, ceci explique cela.

Sinon, vous avez remarque la plaque d'immatriculation de la Rolls, 666. Diable!

388. marcel - 28/09/17 15:54
Ah ben voila ! Du coup, forcement...

387. pm - 28/09/17 15:05
Pour rappel Pasamonik rédige tout le rédactionnel des ventes Christies/Maghen...

386. marcel - 28/09/17 14:26
J'ai personnellement ajouté ce commentaire a l'article (le premier). Voyons s'il passe...

Je constate avec amusement que vous avez bien pris soin de ne citer ni Eric Leroy, ni Daniel Maghen dans votre article, alors qu'ils sont très fortement mis en cause par l'article original du Soir, comme si Philippe Biermé était seul responsable de ce trafic...

385. marcel - 28/09/17 14:18
C'est beaucoup plus simple que ca : les commentaires sont moderes a priori, pas a posteriori.

384. bert74 - 28/09/17 14:02
ActuaBD publie un droit de réponse de Philippe Bermié, où on constate ce que tout le monde subodorait : c'est bien lui la pauvre victime de toute cette histoire et la Rolls est une voiture de gagne-petit, d'abords, alors, hein, quoi...

Pour rebondir sur le commentaire de Laurent comme quoi son commentaire n'était pas passé : je pense que tu ne dois pas le prendre pour toi vu le nombre absurdement bas de réactions publiées dans la partie réservée (2 dont une ridiculement à côté de la plaque) sur un sujet pourtant fortement polémique et d'actualité.
Je pense que Pasamonik et ses potes doivent passer leurs journées à filtrer toutes les tentatives de commentaires (ou alors, en gros professionnels de la censure, ils ont déjà développé un robot qui élimine de fait les posts contenant "Daniel" ou "Maghen" ou"celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-c'est-le-pote-du-patron" )

383. marcel - 28/09/17 10:55
Pourquoi ca ne m'etonne pas ?...
Je me souviens de son soutien d'une grande malhonnetete a Glenat au moment des Panama papers, ca valait le detour aussi...

382. Victor Hugo - 27/09/17 19:41
J'ai laissé un message dans ce sens, il n'est pas passé.

381. bert74 - 27/09/17 18:16
le nom de Maghen n'apparait pas. Ca doit etre un pote de ¨Pasamonik.

Ca parait évident. Il passe d'ailleurs plus que rapidement sur le rôle cruciale des marchands dans cette affaire, alors que le Soir fait bien ressortir que ce sont eux qui ont organisé le trafic et qui sont au coeur du scandale.

380. Piet Lastar - 27/09/17 02:58
342. pm - 23/09/17 12:21 - (en réponse à : Piet Lastar)
Tu as raison, je viens de vérifier et Jacobs avait donné de son vivant deux planches à la ville de Liège


Je te remercie pour ce post.

379. Piet Lastar - 27/09/17 02:57
L'article d'Actua BD est illustré par la fameuse planche du musée liégeois dont j'ai fait mention ici.

378. froggy - 26/09/17 22:56 - (en réponse à : Marcel)
Et comme dit Maghen; "Non! Pas ca, Monique!"

->

377. froggy - 26/09/17 22:55
C'est une tres belle Rolls. Je suis tres content pour lui qu'il ait pu s'en offrir une. Je suis certain que Jacobs aurait ete ravi de savoir que grace a lui et a son deces, son ami ait pu s'acheter une telle voiture.

Vous avez cependant remarque le defaut, la plaque d'immatriculation belge detonne sur un si bel objet. Rien ne vaut une belle plaque anglaise.

376. marcel - 26/09/17 21:36
Je parlais de l'article d'Actuabd ou tu as trouve la photo.

375. marcel - 26/09/17 21:35
Ils y ont mis le temps !!!
Et comme par hasard, le nom de Maghen n'apparait pas. Ca doit etre un pote de ¨Pasamonik.

374. froggy - 26/09/17 17:25



 


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