Quelles BDs avez-vous relues récemment ?

Les 1371 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



121. herve - 29/10/13 16:43
Je viens de relire les deux volumes de "Biotope" de Bruno et Appolo; et je dois dire que le côté cinique de cette pseudo fable écologique ressort encore plus à la relecture.

120. Tillierton - 26/10/13 21:25
Bon, c'est pas la foule, mais tant pis. Une bouteille, matelot…..à la mer avant le grand départ et de mettre les voiles.
mentionnons "Sang de lune" de Dufaux et Viviane Nicaise. Il existe une Intégrale et c'est du tout bon. Salut les totos, les zozos, les bobos

119. Raphael30 - 17/10/13 20:45
et "la Serpe d'Or" ?

118. froggy - 17/10/13 19:31
J'ai eu l'occasion de relire mes Asterix que je n'avais pas relus depuis plus de 20 ans. C'est toujours aussi genial et les scenarios de Goscinny allies au dessin d'Uderzo offrent aux lecteurs un plaisir immense. La serie a moins pour moi l'aspect Madeleine Proustienne qu'a Tintin mais elle est toujours aussi plaisante a lire et j'ai passe en compagnie de ces heros de bien agreables moments.

Depuis que je suis enfant, mon prefere a toujours ete Le Tour de Gaule peut-etre parce qu'etant gourmand, je me voyais charge des specialites culinaires des diverses regions de France. J'y trouve le dessin d'Uderzo tout a fait en harmonie avec le scenario de Goscinny tres simple mais o combien efficace. Ensuite dans le desordre, je mets Asterix en Corse, les Normands, La Zizanie, Le Domaine des Dieux, Obelix et Compagnie. Et meme dans les albums que je n'aime pas autant que ceux precites, il y a toujours des scenes sublimes tels que dans le Chaudron, le pastiche du theatre d'avant-garde qui fit flores a Paris dans les annees 70 ou il fallait absolument choquer le bourgeois ou bien dans la Grande Traversee (un des plus faibles de la serie cependant), la description des Gaulois aux indiens d'Amerique qui se conclut par le "Il a compris" d'Obelix.

On pourrait gloser durant de nombreuses pages sur ce monument de la culture francaise (n'ayant pas peur des mots et soyons meme grandiloquents). Je n'avais pas tout oublie mais cette relecture m'a remis en memoire de nombreux jeux de mots pas aussi celebres que "le parler sechement a un numide" mais il y en a un que j'adore, c'est le "Il affranchit le rubicon" .

Pour conclure et avant de decouvrir les Pictes cet automne, et si vous ne l'avez pas fait depuis longtemps, replongez vous dans Asterix. Ce ne sera pas du temps perdu.

117. marcel - 16/10/13 18:16
Oui, j'avais aussi bien aime cette serie. Plus que Yoni (c'est pas dur).

116. Murakami - 16/10/13 18:03
Les exploits de Poison Ivy #1 à #3, par Berthet & Yann (Dargaud)
Cette parodie relatant les exploits d'une troupe de femmes possédant des "super pouvoirs" luttant pendant la seconde guerre mondiale vaut bien mieux que toutes les critiques négatives qu'on a pu en lire. Je me suis vraiment amusé à relire ce triptyque bourré de références et de gags potaches.
Note : 3,5/5

115. raphael30 - 13/10/13 19:55
à lire:"Manchette, le nouveau roman noir" par Benoît Mouchart, éditions Séguier-Archimbaud (2006)
"Temps noir" numéro 11, paru en mai 2008, numéro entièrement consacré à Jean-Patrick Manchette.

114. raphael30 - 13/10/13 19:32
"La position du tireur couché ": Tardi adapté d'un excellent roman de Manchette, chez Casterman
Arrivant directement de l'Arctique, un vent glacial.... d'emblée, le ton est donné.
Le personnage central est un crétin. Par ailleurs, c'est un tueur à gages très méthodique. Le dénommé Marcel Terrier est donc un crétin très méthodique. Il avait tout pour plaire à Tardi, jamais plus à l'aise qu'avec un antihéros qui colle à son époque - ici, la fin des années 1970 - et s'y perd corps et âme sans rémission possible. Une trentaine d'années après "Griffu", bande dessinée ultra noire conçue avec Jean-Patrick Manchette, le dessinateur adapte un roman du même (mort en 1995), avec une identique connivence.
Terrier veut se retirer après un dernier contrat . Mais il a encore beaucoup à perdre. Avec le contrepoint d'une histoire d'amour saccagée, et l'ombre du père humilié qui rode, ce personnage mutique prend un peu d'épaisseur mais reste tout sauf sympathique. Du récit sec, rapide, fourmiliant de notations et de silhouettes précises , Tardi tire un thriller décapant . Le découpage au rasoir , la narration " à l'os", les dialogues d'une glaciale, et souvent sarcastique, concision : c'est le style Manchette à son meilleur. Ce qui est du pur Tardi, c'est le réalisme apparemment pointilleux et en même temps formidablement abrasif sur les moeurs d'une époque. C'est cette virulence expressionniste qui confine au grotesque macabre quand la violence se déchaîne. C'est la force de percussion intacte d'un auteur qui, depuis près de quarante ans, creuse la même veine sans jamais se répéter. Unique quoi.

Du très (trait) noir, quand BD rime avec série noire.
Le style de Tardi collant pleinement aux textes du génial Manchette, on peut se laisser tenter avec autant de bonheur par "O Dingos,ô châteaux", et " Le petit bleu de la côte Ouest" tout aussi passionnants

113. raphael30 - 13/10/13 08:48
Non, le premier cycle reste intéressant et lisible (5 tomes) mais à mon avis sa qualité va en s'émoussant au fil des tomes. J'insiste sur ce premier opus qui peut à lui seul être lu indépendamment et au réalisme étonnant: dans le milieu Lyonnais sur la traque d'un tueur maniaque sexuel

112. Murakami - 12/10/13 22:52
J'ai eu le nez creux alors, car le premier tome est le seul que je possède ! Les suivants sont vraiment si mauvais ?

111. raphael30 - 12/10/13 21:44
Le 11ème (déjà!) tome de Gil Saint André vient de sortir . En gros il y a un découpage en 3 volets distincts de plusieurs tomes qui peuvent être lus indépendamment. Disons-le tout net: on biffe pratiquement la totalité pour ne garder que le premier tome intitulé "l'homme qui aimait les poupées" (collector) rebaptisé par la suite "une étrange disparition", le seul qui vaille le détour. Et alors là, c'est un vrai bonheur, concernant le découpage, les scènes d'action, le suspense. Un scénario nerveux digne des romans noirs, angoissant,qui nous plonge au coeur du Lyon des années 80, que certains reconnaitront et apprécieront tellement la description est fidèle. Kraehn nous a habitué à pire par la suite tellement sa production est inégale. A ce sujet voir Tramp avec Jusseaume

110. Murakami - 03/10/13 20:36
Le Monde de Lloyd Llewellyn, par Daniel Clowes (Le 9ème monde)
Grosse intégrale des premières bandes de Daniel Clowes. L'intérêt est surtout documentaire car c'est quand même loin d'atteindre le niveau de ses futurs chefs d'oeuvres (David Boring, Ghost World...) que ce soit scénaristiquement ou artistiquement. Malgré tout, cela se laisse lire. Note : 2,5/5.

109. Murakami - 02/10/13 13:54
Je suis en partie d'accord. Une version en véritable noir et blanc, j'aurais effectivement préféré. Par contre j'ai grandement apprécié l'absence des bulles, il n'y a pas photo par rapport à l'édition Glénat.

108. Danyel - 02/10/13 03:47
Destination Tassili, bof. Ce n'est pas parce que tu as 5 mm2 de dessin en plus que ça relève l'intérêt de l'objet. Une édition en noir et blanc aurait été bien plus préférable et aurait sans doute satisfait les fans.

107. Murakami - 01/10/13 20:03
Entièrement d'accord avec toi. UWO est vraiment pour moi un chef d'oeuvre de la sf en BD.

106. herve - 01/10/13 19:15
Ce week end, j'ai relu les 6 volumes du premier cycle d' Universal War One

Scénario en béton, même à ma énième relecture, je reste scotché par le talent de Bajram.

105. Murakami - 01/10/13 18:09
Arzak - destination Tassili #1, par Moebius (Stardom)
Il s'agit en fait de la première édition, en tirage limité, de l'album qui est paru ensuite chez Glénat sous le titre "l'arpenteur". L'intérêt de cette édition est qu'en plus d'être en noir et blanc (ou plutôt en niveaux de gris), c'est que les textes n'ont pas été appliqués sur les planches et qu'on peut admirer l'intégralité des dessins sans en avoir une partie cachée par les bulles de dialogues. Les dialogues sont sur la page de gauche, la planche sur la page de droite. Pour tous les fans de Moebius, un must have ! J'adore. Note : 5/5.

104. Murakami - 28/09/13 19:34
Katharine Cornwell, par Marc Malès (Humanoïdes Associés)
Première relecture de cet album dont j'avais un souvenir assez diffus. Et effectivement, il se dégage une ambiance particulière de cette oeuvre qui s'intéresse au parcours tourmenté d'une actrice de théâtre. L'héroïne n'en est pas une à proprement parler car il est impossible de la trouver complètement sympathique, le dessin de Malès renforçant ce sentiment de malaise. Malgré tout, inexplicablement, il est difficile de lâcher cet album avant son dénouement. Note : 3,5/5.

103. Murakami - 19/09/13 13:31 - (en réponse à : Lien Rag)
Es-tu bien sûr qu'il accuse vraiment Dali ? N'est-ce pas juste pour les besoins de la dramaturgie de son histoire qu'il sous-entend de telles choses ? D'ailleurs il ne nomme pas Dali précisément, même s'il ne fait aucun doute que son personnage en est une copie.

Pour le reste, je continue ma relecture des oeuvres de Paco Roca.

Le phare, par Paco Roca (6 Pieds Sous Terre)
Pendant la guerre civile espagnole, un jeune soldat républicain est blessé et est recueilli par le gardien d'un phare. Une étrange histoire d'amitié va naître entre les deux hommes. Pour une fois, aucun élément fantastique ne viendra s'insinuer dans le récit. Cela n'empêche pas l'auteur de construire une histoire très touchante. Note : 4/5.

102. Lien Rag - 19/09/13 06:28
J'avais posé la question il y a quelques années mais jamais obtenu de réponse (attention, spoilers):
Paco Roca insinue clairement que Dali a profité de la guerre civile espagnole pour commettre un certain nombre de meurtres impunément.
Sur quoi est basé une accusation aussi grave?

101. Murakami - 18/09/13 16:53
Oui, "La tête en l'air" est en fait une réédition de l'album qui était initialement paru sous le titre de "Rides", dans la collection Mirages, chez Delcourt. Très bon album aussi, au demeurant.

100. marcel - 18/09/13 13:53
Oui, c'est La tete en l'air, paru cette annee.

99. marcel - 18/09/13 13:51
J'ai cherche un peu en espagnol et pas de suite, il me semble.
Tu peux voir tous les bouquins en VO de l'auteur ici :
http://www.goodreads.com/author/list/1205863.Paco_Roca
Je ne connais pas cet auteur mais il me semble avoir vu "Arrugas" en francais, peut-etre pas sous le meme titre.

98. Murakami - 18/09/13 13:23
Les voyages d'Alexandre Icare #1, par Paco Roca (Erko)
Encore un album de Paco Roca qui devait a priori débuter une série mais, à ma connaissance, le second tome n'est jamais sorti en France. Existe-t-il en espagnol ? En fait, peu importe, car cet album se suffit à lui-même. Il s'agit encore une fois d'une histoire très documentée qui se déroule dans le fameux palais de Grenade. C'est quand même largement en dessous du "jeu lugubre" du même auteur, l'histoire déviant beaucoup trop vers le fantastique, à mon goût. Côté dessin, c'est du tout bon. Note : 3/5.

97. Murakami - 17/09/13 20:30
Le jeu lugubre, par Paco Roca (Erko)
Enième fois que je relis cet album et je l'apprécie toujours autant ! C'est avec lui que j'ai découvert cet auteur dont j'achète toute la production depuis. L'histoire s'intéresse à un artiste du nom de Salvador Deseo (un clone de Dali, l'album est truffé de références à son oeuvre), le tout juste avant la guerre civile espagnole. Malgré le dessin un peu naïf, un malaise étrange s'empare de nous à sa lecture. L'auteur parvient à installer petit à petit une ambiance malsaine qui tourne peu à peu en cauchemar intégral. Note : 5/5 !

96. lobabu - 15/09/13 22:37 - (en réponse à : Piet lastar)
Tu as raison pour les passages redessinés mais on ne peut nier qu'il y un certain souffle.

95. froggy - 15/09/13 21:31
A la liste de Lobabu, je remplacerai la Grande Pyramide par SOS Meteores.

Raphael; quant aux avis divergents, c'est l'interet de ce Forum, ne penses-tu pas? Si nous etions tous d'accord, cela serait tres ennuyeux.

94. raphael30 - 15/09/13 19:54
Beaucoup de divergences dans les avis

93. Piet Lastar - 15/09/13 17:31 - (en réponse à : lubabu)
Ce sont justement ceux-là qui me tombent des mains. Encore plus bavards que les autres. Et L'Espadon avec des passages redessinés me semble le moins lisible de tous

92. froggy - 15/09/13 17:10
Pour Ric Hochet, cela peut paraitre surprenant en effet surtout que Duchateau avait deja ecrit le 79e album puisqu'il avait toujours une histoire en avance sur son dessinateur. Il faudrait demander a Mr Lombard pourquoi cela est.

Je n'aime pas L'Affaire du Collier car je trouve cette histoire trop sage comparee aux precedentes. Elle n'est que policiere et je trouve que Jacobs est meilleur quand il y a du fantastique dans ses histoires. Ce n'est que dans la deuxieme partie que cela va mieux lorsque la poursuite dans les Catacombes commencent alors que la premiere partie m'est tres penible a lire, l'action y est trop lente pour une BD.

Pour finir, je pense que toutes les series sont reprenables mais il faudrait que les repreneurs aient autant de talent que les createurs. Ce qui est loin d'etre le cas, je me demande sincerement comment l'Asterix sera.

91. lobabu - 15/09/13 17:08
Il n'y a que 6 B et M de Jacob lisibles:
-3 "espadon"
-2 "Grande pyramide"
-La marque jaune.
Le reste tombe des mains, surtout "L'affaire du collier" qui est une daube invraisemblable dans laquelle on trouve cette fantastique case de B. ouvrant une fenêtre sous le descriptif suivant: "B. ouvre une fenêtre".

90. Raphael30 - 15/09/13 09:16 - (en réponse à : froggy)
Buck Danny et Michel Vaillant, on écarte. Laissons respectivement à J-M Charlier et Graton leurs créations avec leurs qualités et leurs défauts ( on aime bien les relire) et inventons de nouveaux personnages.
Pour "l"affaire du collier" je ne comprends pas le terme de ratage . Pour moi c'est l'inverse : Je l'applique aux "3 formules". Je trouve très réussie cette aventure policière Parisienne avec ses très nombreux repérages effectués par Jacobs. Le scénario est très enlevé et il se sert à fond des éléments géographiques. Certes on n'est pas dans la lignée des albums précédents comme" SOS Météores" et le" Piège diabolique", mais c'était difficile de tenir une telle qualité sur les scénarios

89. Raphael30 - 15/09/13 09:04
Tibet et Duchâteau étaient des amis très proches et complices après tant d'années à avoir travaillé sur Ric Hochet. Je suppose que la mort de Tibet a du pas mal l'affecter et puis Duchâteau n'est plus très jeune, puisque sa carrière de scénariste démarre en 1942 quand il avait été reçu avec Tillieux par Steeman pour présenter un texte. L'arrêt de la série était déjà dans les tuyaux du vivant de Tibet

88. marcel - 15/09/13 01:51
Je ne comprends pas : C'est Tibet qui est mort. Pourquoi Duchateau ne continue-t-il pas a ecrire les scenarios ?...

87. kikôm - 15/09/13 01:32
Pour en revenir a Buck Danny et Michel Vaillant. En defintive, je pense que toutes ces series sont reprenables

Tu vois! C'est carrément de la malveillance!

86. kikôm - 15/09/13 01:30
Serais-je egalement le seul a aimer Les 3 Formules du Prof Sato?

Je confirme. Et on en a lapidé pour moins que ça.

85. froggy - 15/09/13 01:07 - (en réponse à : Marcel, piet et raphael)
J'ai lu sur BDgest que Ric Hochet sera repris par Alcante au scenario mais le nom du desinateur est encore un mystere. L'album est prevu pour 2015.

Serais-je egalement le seul a aimer Les 3 Formules du Prof Sato? Des 2 tomes, je prefere le premier cependant, dans le deuxieme, malgre tout son talent, Bod de Moor n'a pas reussi a s'effacer suffisamment pour faire un dessin plus jacobsien. Manque de temps de la part des editeurs afin de sortir au plus vite a l'epoque? Probablement. On sait que l'album lui fut propose afin de compenser sa deception de ne pas terminer l'Alph'Art comme il l'avait tant espere apres la mort d'Herge.
Mis a part cela, le probleme des 3 Formules est que cette histoire aurait du tenir qu'en un seul album de 60 a 70 pages comme Jacobs en avait l'intention. Or, son editeur, Raymond Leblanc, ne l'a pas voulu et il a de recomposer son scenario pour en faire 2 tomes. C'est bien entendu regrettable car cette histoire aurait ainsi gagne en densite et aurait probablement ete le dernier tres bon B&M apres le ratage de L'Affaire du Collier. C'est ainsi que la premiere partie est volontairement longue et ne sert en definitive que d'introduction a la deuxieme qui condense toute l'action et le suspense ou Blake, singulierment absent du premier episode y est bien present.

Pour en revenir a Buck Danny et Michel Vaillant. En defintive, je pense que toutes ces series sont reprenables si les auteurs sont bons. Ce qui n'est pas le cas general. Le prochain BD a sortir cet automne est semble-t-il mauvais a cause d'un scebariopassable et d'un dessin execrable selon ce que j'ai pu lire sur la chose dans le forum de BDGest. N'est pas Charlier qui veut! Si le coeur vous en dit, il est est actuellement prepublie dans Spirou.
Quant au MV, j'ai bien aime le premier titre paru l'annee derniere comme je l'avais ecrit ici-meme au debut de cette annee. J'ai trouve que la cure de rajeunissement subie par le heros et voulue par les nouveaux auteurs avaient fait le plus grand bien a la swerie. J'attends de savoir avec le deuxieme, egalement annonce pour cet automne si cet essai sera confirme.

Wait and see comme disent si bien Blake et Mortimer!

84. raphael30 - 14/09/13 21:07
Pour Lefranc, incontestablement les scénarios qui s'appuient sut les années 50 sont assez réussis ( " Noël noir " et "l'enfant Staline") et valent par certains aspects les reprises de B&M, avec un côté réaliste assez dur.
Pour Ric Hochet, souhaitons lui une bonne retraite et un clap de fin. Tibet, un grand dessinateur je trouve, avait aussi scénarisé des histoires pleines d'humour avec Aldo Rémy, personnage plus subversif avec 3 albums dont 1publé par "Le Gang" , des amis de toujours

83. marcel - 14/09/13 19:20
Ainsi, il semblerait que la reprise de Ric Hochet ramenera le personnage aux debut des annees 60.
Hein ?! Quelle reprise ?... J'ai rate un truc ?...

82. Piet Lastar - 14/09/13 16:06
Le B&M au Japon est très mauvais, justement parce que en 1970. Pour Buck Danny et Michel Vaillant ne me dis pas que les derniers opus sont bons...
Pour Ric Hochet, il faudra voir. A priori le choix me semble bon.
Lorsque des séries 'contemporaines' sont finies par leur auteur originel : B&M, Tintin, Ric Hochet, ... Rien ne justifie de poursuivre cette temporalité en cas de reprise.

Si tu devais reprendre la suite des Misérables, ça se passerait en 2013 ?

81. froggy - 14/09/13 14:47 - (en réponse à : piet lastar)
C;est un vaste probleme que tu souleves la.

Les series que tu mentionnes sont nees a la fin des annees 40 et debut des annees 50 et furent continuees par leur createur jusqu'a leur disparition. Ces createurs ne se sont pas embetes a ancre leur personnage a l'annee de leur naissance et ont continue a dessiner leurs aventures en meme temps que les annees passaient. Il n'est donc pas etonnant de voir Blake et Mortimer dans un Japon tel que ce pays etait a la fin des annees 60 et au debut des annees 70 puisuqe c'est a ce moment la que Jacobs a concu son histoire. Il en est de meme pour Lefranc, de l'Aronde de La Grande Menace, il passe a la Range Rover quand Chaillet le dessine dans les annees 70. Le fait que l'environnement (decors, costumes, technologies etc.) reste contemporain et que le heros evolue en meme temps que celui-ci ne me derange pas.

Par contre, la decision qu'ont prise les editeurs de ramener ces heros classiques a l'epoque ou ils furent crees correspond plus a une decision d'etudes de marche. C'est un manque de risque flagrant qu'ils prennent la.

Nous savons tous que les heros traversent les annees sans problemes et surtout ne vieillissent pas ou alors comment expliquer que Michel Vaillant et Buck Danny continuent a piloter leurs bolides et avions apres plus de 50 ans de bons et loyaux services. Ils devraient etre retraites aujiourd'hui. Ainsi, il semblerait que la reprise de Ric Hochet ramenera le personnage aux debut des annees 60. Si on continue ce raisonnement, tout heros devrait cesser d'evoluer et coller a l'annee de sa creation envers et contre tout? Bizarre autant qu'etrange. Il faut envier les repreneurs de Thorgal et de toute autre serie historique qui n'ont manifestement pas ce genre de questions a se poser.

Il est curieux que je n'arrive pas a imaginer Batman, Superman et autres Spider-Man dans une epoque autres que celles que nous vivons aujourd'hui. Pourquoi en serait-il different pour nos heros du FB?

80. Piet Lastar - 14/09/13 13:44 - (en réponse à : frog)
Absolument en désaccord avec toi. B&M sont des personnages ancrés dans les 50' avec l'URSS, la menace atomique, la croissance économique, la décolonisation, ...

Que feraient-ils aujourd'hui ? Ils boiraient du Bacardi/Coca zero en regardant la Starac' sur leur tablette. Super le Centaur club !

Chaillet a continué Lefranc en "contemporain" cela a tué le personnage. Les derniers Lefranc sont de nouveau vers 1950.




79. raphael30 - 14/09/13 08:26
Pour l'épisode Lennon-Mac Cartney, je pense qu'il faut y voir plutôt un clin d'oeil, un"gimmick" , un jalon, une astuce pour ancrer davantage le récit dans la réalité. A l'inverse, je trouve le personnage de Voronov assez réussi, puisqu'il évolue en marge, pas frontalement:une ombre inquiétante. D'ailleurs nul ne sait ce qu'il est devenu et il peut réapparaître dans une autre aventure. Pour le reste, chacun a sa lecture propre puisque certains n'ont pas été choqués par l'interversion des enveloppes physiques dans "le sanctuaire"sur lequel Sente a construit son récit

78. froggy - 14/09/13 01:31 - (en réponse à : raphael)
Voila ce que j'avais ecrit a la sortie de l'album:

"L'album est bon mais c'est tout. Il n'offre rien de plus. Il est sur qu'on en a pour son argent vu la densite des textes et la precision des dessins. Le dessin de Juillard est impeccable, B & M sont bien dessines, les decors sont irreprochables, les cadrages sont bons et les personnages secondaires bien dans le style de Jacobs. Cela me donne a penser que quelqu'un pourrait peut-etre redessiner le Prof Sato No 2. En fait, le probleme vient du scenario, je me suis souvent expliquer sur la stupidite qu'ont eu Van Hamme et Benoit de situer L'Affaire Francis Blake dans les annees 50. Jacobs dessinait des histoires qui lui etaient contemporaines. Que se passe-t-il ici? La meme chose, cela ne rime absolument a rien. On sait bien que l'album marquant qui fait constamment reference aux repreneurs de la serie est la Marque Jaune. Il se trouve que la Machination Voronov manque singulierement des elements qui font la marque jacobsienne. On trouve dans le desordre; des poursuites longues et fortement empreintes de suspense, des souterrains, de mauvais elements climatiques, des inventions scientifiques ( et non des decouvertes venant des mysteres insondables de l'espace ). La poursuite ici y est tres courtes, pas plus de 2 pages, peu de souterrains a part les egouts de Moscou mais qui servent tres peu en intensite dramatique, les mauvais elements climatiques se reduisent a une vague de chaleur sur Liverpool, ce ne sont plus le brouillard de Londres visiblement, ni les tempetes tropicales du Secret de L'Espadon ou encore la meteo folle de SOS Meteores. De plus, je ne vois pas pourquoi on voit la rencontre de John Lennon et Paul McCartney. C'est le genre de private-joke qui ne sert a rien dnas une telle serie, on la verrait plutot dans Asterix ou les Beatles y sont deja d'ailleurs. Pour continuer, l'histoire se deroule sur trop de temps. L'intrigue commence en Janvier et finit en Octobre. Juste le temps d'une gestation! C'est trop long pour une histoire a suspense. Enfin, le defaut le plus flagrant est evidemment l'absence totale de confrontation entre Voronov et Blake et Mortimer. Ici, tout se passe par Olrik interpose qui agit plus en pantin-homme de main dudit Voronov (comme si il etait son Sharkey). Cela manque au suspense puisque B & M ne sont pas vraiment en danger de mort a part une fois au theatre. Donc, pas de grande mise en scene dans un grand decor tel Septimus ou Miloch de SOS Meteores qui chacun dans leur sanctuaire avec des dialogues grandiloquents et fortement litteraires menacent B et M des pires supplices. Hitchcock a dit que plus l'ennemi est reussi, plus le film l'est. Ici, Voronov est epouvantable mais il n'agit pas contre B & M, donc il n'agit pas contre nous, puisque nous sommes sense nous identifier aux heros. Nous ne ressentons rien. Et c'est dommage. Il me semble que Van Hamme et Sente ont oublie que Jacobs etait fan d'opera et que cela se ressentait dans sa bande dessinee. Bref, malgre les retournements de situation, l'intrigue un peu complexe (mais si facile a deviner toutefois), il reste encore beaucoup de travail afire si on veut que les nouveaux albums soient plus fideles a l'esprit. Je ne demande pas une copie conforme parce que cela est impossible, mais au moins un peu plus de respect a tout ce qui sert de fondement a l'esprit et qui en a fait tout le charme jusqu'a present. J'ai lu l'album avec plaisir mais pas avec delectation. C'est la difference entre un pudding un peu etoufe-chretien et une patisserie raffinee venant des meilleurs faiseurs. Do you see what I mean? Pour conclure, cet album manque d'ame. Il a ete fait avec professionalisme mais a-t-il ete fait avec amour?"

Je ne l'ai pas relu mais je continue a penser que l'intrusion des Beatles n'a rien a faire dans B&M. On voit la que Sente a voulu se faire un petit plaisir.
Par contre, si je n'ai pas aime Les Sarcophages, je suis un des rares a avoir bien aimer sa suite, Le Sanctuaire du Gondwana. J'ai trouve que l'astuce qui constitue l'element de surprise a la fin de cet album et que je ne peux absolument pas reveler etait excellente. Le probleme de cet album est que je pense que Sente etait tellement fier de son idee (et il avait raison) qu'il en a sacrifie son recit pensant que l'idee faisait le bouquin. C'est dommage car on est passe a cote d'un excellent album alors qu'il n'est que bon. Dans le meme cheminement d'idee, je pense que Les Sarcophages ne servent que de prealable au Sanctuaire, il faut lire ce diptyque pour mieux comprendre le 3e qui en constitue la suite directe. Or, 128 pages d'introduction est un peu long non?

77. Bert74 - 14/09/13 01:19
Ah, putain, mais non, c'est ridicule d'avoir mis la rencontre Lennon / Mac Cartney dans Blake et Mortimer. En plus c'est même pas un clin d'œil tellement c'est appuyé (plusieurs cases quand même) et c'est même pas subtil tant l'événement est connu.
Je veux bien qu'il utilise des perso historiques quand cela fait partie de l'histoire, comme avec TE Lawrence dans le dernier, mais nous refourguer gratuitement des allusions qu'on voit venir à 15 bornes avec ses gros sabots (l'avais fait aussi le coup dans Skarbek), c'est bien crétin.

76. Piet Lastar - 13/09/13 21:04
Ah César ! Ernestine, tout ça...

75. raphael30 - 13/09/13 19:50
Rendons à César..... Il faut être juste et c'est peu dire que je n'apprécie pas les scénarios de Sente et notamment dans ses reprises de Blake et Mortimer à une exception près qui est la réussite incontestable de "la machination Voronov" à la trame solide et très enlevée: une histoire de guerre bactériologique menée contre l'occident par une frange dissidente du pouvoir en URSS. Dans sa construction , il arrive même à caser la première apparition des Beatles (date des faits et précision authentique).
Pour rester chez les repreneurs de B&M, Julliard avait créé bien avant , et dessiné 2 petits bijoux ; "Le cahier bleu" et "Après la pluie". Le premier surtout est un drame sentimental intimiste et son sens du cadrage doit beaucoup à Edward Hopper, peintre qu'il admire particulièrement

74. froggy - 12/09/13 04:44
Pour continuer sur ma lancee gastonienne, j'ai oublie de signaler que Gaston est le heros le plus subversif de la BD.

Je me suis apercu de cela lorsque je suis entre dans la vie active alors que la bande avait accompagnee mon adolescence. Je n'y pensais pas a priori mais quelques temps apres mes premiers pas dans la banque ou j'officiais et que je relisais la serie, cet aspect subversif m'apparut soudainement. En effet, la bande dessinee offre a la lecture un personnage qui ne fout rien de la sainte journee, ne pense qu'a dormir et donner a manger a son petit zoo, empecher la signature de contrats etc... Pour resumer, un fouteur de merde comme on n'en fait pas. Et cela passe sans probleme!

La serie est evidemment une fantaisie mais sachant que Franquin a peu travaille dans un bureau en tant qu'employe, il a merveilleusement rendu l'atmosphere souvent tendue qui peut regner dans un tel lieu. Il semblerait que son inspiration vienne des Editions Dupuis. Cela signifierait donc que quelquesoit l'entreprise et le pays, l'atmosphere de toutes les boites seraient la meme? Etonnant, non?

73. chienvert - 11/09/13 13:52
Intéressant!

ps: surtout le concept Acheteur/stockeur!
C'est joli, j'aime bien!

72. Bert74 - 11/09/13 13:49
Ou alors parfois, je me dis que quand je serai retraité, que je n'aurai plus assez d'argent pour acheter des nouveautés, je relirai l'ensemble de ma collec depuis le début. Cela devrait me permettre de tenir jusqu'à ma mort.

Arf !
Une réflexion que je me fais aussi régulièrement quand j'essaie de prendre du recul sur ma déviance chronique d'acheteur/stockeur compulsif.

Pourtant j'essaie aussi d'être honnête avec moi-même en me questionnant sur ma relecture potentielle de telle ou telle BD dans les 2-3 ans à venir. Mais c'est difficile (d'être honnête, je veux dire) et pour tout avouer je ne le fait que sous pression conjugale extrême (qui est fréquente il faut le dire, vu l'étendue de ma pathologie).

En revanche, quand je m'interroge si je vais potentiellement relire certains albums, je me retrouve régulièrement à relire encore les mêmes autres albums déjà lus souvent plus d'une dizaine de fois chacun.
Ca m'arrive beaucoup avec les comics mainstream que je compte dans la crème de l'efficacité narrative : les Moore, Miller, Ellis, Ennis, Bendis et consort. Cela procède du même principe que tomber sur un Die Hard vu et revu et encore revu, et qu'on va malgré tout (malgré la connaissance quasi par coeur des dialogues et péripéties) regarder encore une fois avec plaisir. Avec toutefois le bonus de découvrir des éléments qui auraient pu nous échapper aux 17 premières lecture, mais qui surgissent grâce à une expérimentation répétée inlassablement de l'exercice.

Concernant mon style de lecture, je ne lis pas très vite, mais pas au point de passer le même temps que Danyel. Par contre j'ai une très bonne mémoire visuelle qui me permet de garder en tête des BD lues il y a longtemps. Un aspect particulier est que cette mémoire visuelle se réalise beaucoup mieux en présence matériel : dans le cas d'une BD, c'est le feuilletage (aller/retour) qui me permet ça. C'est pour ça que je ne suis pas prêt à passer au format numérique.



 


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