429. suzix@bdp
- 30/01/23 15:34
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si tout est à ce point pourri (à entendre certains le sexisme et la nécessité de féminiser le monde de la BD arrivent avant toute autre considération comme parler de la qualité des BD produites ou de la rémunération des auteurs) que cela les fait gerber ben qu'ils créent leur monde bdphile parallèle. On ne parle pas de la FFF mais bien d'un salon Bd parmi d'autres, de maisons d'éditions par dizaines ... personnellement je n'aime pas la baguette de la boulangerie "Le fournil" sur la place du village. Oui on a la chance d'avoir une place). Et bien je vais à celle d'en face (oui on a 2 boulangeries qui se font face comme on a 2 épiceries, 2 pharmacies qui se font face) ... même s'il y a plus de queue dans la mienne. Et je ne cherche pas à expliquer au boulager du fournil qu'il doit changer de farine, de pétrisseuse, de vendeuse et de devanture!
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428. pm
- 30/01/23 15:27
- (en réponse à : Suzix)
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Je ne comprends pas cette volonté de faire partie d'un microcosme qui te débecte!?
Peut-être parce qu’ils aiment la bande dessinée et qu’ils veulent en changer les institutions.
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427. suzix@bdp
- 30/01/23 12:49
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Je me demande pourquoi ces personnes qui pensent sincèrement que le monde de la BD est un milieu hautement sexiste tout comme par conséquent le festival d'Angoulême persistent à vouloir en faire partie !? Je ne comprends pas cette volonté de faire partie d'un microcosme qui te débecte!? Faut être mazo non? Et si tu veux vraiment faire de la BD différemment, crée ta maison d'édition, ton propre festival !? Hein pourquoi s'acharner sur Angoulême !? Perso j'y suis allé 2 ou 3 fois. Je trouve qu'habitant Paris j'ai déjà assez de choix toute l'année (expos, dédicaces, librairies de toute sorte) pour éviter de me taper le monde et les queues interminables. Et les prix qui y sont distribués me paraissent souvent étranges. Eh bien je n'y vais plus! Point.
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426. heijingling
- 30/01/23 03:11
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Dans le compte rendu partiel posté par froggy sur la table ronde qui a eu lieu à Angoulême, Joubert dit que bon nombre d'auteurs classiques ont fait des dessins pédo pornos. Très mauvais argument, il donne des munitions à ceux qui prétendent que tout le milieu de la BD baigne dans une culture du viol et machiste, et qu'il faut donc y faire le ménage au plus vite.
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425. pm
- 27/01/23 09:17
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Faut être abonné
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424. froggy
- 27/01/23 01:04
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423. longshot
- 15/01/23 21:15
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422. Quentin
- 15/01/23 19:45
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De très bons commentaires.
Je savais que JK Rowling était accusée de transphobie mais il m'avait échappé jusqu'à présent qu'Harry Potter était basé sur des caricatures antisémites. Quand on y réfléchit, c'est vrai que les gobelins sont pire que Monulf. Je ne pourrai plus jamais les voir aussi innocemment qu'avant.
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421. froggy
- 15/01/23 17:54
- (en réponse à : Laurent #418)
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A mon pere a qui je disais un jour que la meilleure notion de l'infini est quand on met deux miroirs strictement face a face puisque chacun se refleterait indefiniment, il me repondit qu'en fait c'est la betise humaine qui est sans limite. Malheureusement, on en a la preuve tous les jours.
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420. Odrade
- 15/01/23 17:39
- (en réponse à : VH418)
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De très bons commentaires.
O.
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419. heijingling
- 15/01/23 11:26
- (en réponse à : VH)
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Dans le code d'honneur des ADS, on lit qu'un ADS n'a pas peur de se salir les mains, mais veut se garder propre dans ses pensés, ses paroles et ses actes.
Ce type fait le contraire.
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418. Victor Hugo
- 14/01/23 23:21
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417. suzix@bdp
- 11/01/23 16:52
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J'ai commandé "Burne out" parce qu'il est pas chez mes dealers locaux. Comme ça j'aurai la collec complète. Juste pour pas que la police des moeurs hésite le jour où elle viendra me pendre par les ... burnes.
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416. longshot
- 11/01/23 16:12
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@ Bert :
Ah mais le fond est bien la mise en cause d'un artiste accusé de promouvoir la pédopornographie uniquement par son oeuvre.
Je pense le contraire, déjà parce que la mise en cause est loin de se limiter à son œuvre, qui est d'ailleurs difficile à détacher de son attitude (« la décharge mentale », au-delà du porno, c'est une réponse à Emma qu'il avait déjà prise à parti, et une attaque antiféministe assez claire : l'analyser comme si c'était « juste » un bouquin de cul, c'est passer à côté d'un point tout à fait central àmha).
Ensuite parce que si c'était « juste » une question de pédopornographie, le débat serait beaucoup plus simple, et beaucoup moins passionné. (J'imagine que le débat judiciaire suite aux plaintes va se placer sur ce terrain-là.)
Pour moi le fond du débat, c'est plutôt : comment le festival d'Angoulême a-t-il pu décider de mettre Vivès à l'honneur, est-ce que c'est acceptable ou souhaitable, et si non, comment éviter que ça se reproduise. « La mise en cause d'un artiste accusé de promouvoir la pédopornographie uniquement par son oeuvre », c'est juste l'étincelle qui a mis le feu aux poudres : ça n'aurait jamais pris sans tout le reste, et maintenant que ça a pété…
Ca, existe, ça, une représentation antisémite réaliste ?...
Un dessin n'est pas forcément représentatif (genre, le dessin d'une croix gammée, hors contexte boudhiste c'est généralement un dessin antisémite — note tout de même l'importance du contexte). Mais si tu veux du représentatif, n'importe quel dessin réaliste (ou même une photo) peut être antisémite à partir du moment où la personne représentée est identifiée comme juive (parce que c'est une personnalité reconnaissable, ou par l'ajout d'un symbole quelconque, genre étoile jaune ou juste le mot juif) et associée à des attaques / insultes / insinuations… Prends une photo de Jacques Attali légendée du mot « qui » et tu as une image antisémite, sans le moindre début de caricature (ou alors faut prendre une définition très élargie de la caricature).
(Et inversement, un dessin qui pourrait passer pour une caricature antisémite dans un certain contexte peut être tout à fait anodin dans un autre, cf. certains méchants de Peyo — Gargamel, Monulf dans Le Pays maudit, ou le maître chanteur du Cirque Bodoni, dont j'ai oublié le nom. Il faudrait une certaine dose de naïveté et / ou d'inculture graphique, mais en théorie quelqu'un pourrait produire sans la moindre malice un portrait en tout point semblable aux portraits de « juifs » de la propagande nazie pour représenter un affreux sorcier dans un livre pour enfants. L'antisémitisme n'est pas dans le dessin seul, il est dans le message.)
Bref, c'est vraiment une affaire de contexte.
@ pm : d’autres diront moins de libertés.
C'est toujours pareil : ceux qui ne voient aucun problème dans le travail de Vivès diront moins de liberté. Mais la liberté des uns… Question de point de vue !
Tiens, j’ai lu que Dieudonné demandait pardon aux juifs. Vaut mieux tard que jamais.
…
Bonne nouvelle.
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415. pm
- 11/01/23 10:49
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Tiens, j’ai lu que Dieudonné demandait pardon aux juifs. Vaut mieux tard que jamais.
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414. pm
- 11/01/23 10:47
- (en réponse à : Longshot)
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Les effets à moyen terme de cette affaire ne sont pas encore connus, par exemple on ne sait pas si ce sera de l’autocensure de la part des auteurs ou de la censure de la part des éditeurs. Je dirai probablement les deux mais nous verrons. Tu peux appeler ça plus de responsabilités, d’autres diront moins de libertés.
Outre le comportement puéril et insultant de Vivès sur les réseaux sociaux je m’interroge sur certains éditeurs. Probablement que les Requins marteaux n’avaient pas spécialement d’arrières pensées commerciales mais de la part de Glénat je m’interroge davantage, l’idée de capter un auteur historiquement chez Casterman a pu jouer.
Je reste quand même sur l’idée que c’est un auteur de talent et il me reste en travers de la gorge qu’in puisse lui reprocher ses fantasmes. La police de la pensée c’est quand même ce qu’il y a de pire. Mais j’avoue que je ne lui confierai pas la garde d’un enfant.
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413. Bert74
- 11/01/23 10:36
- (en réponse à : longshot # 411)
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Ah mais le fond est bien la mise en cause d'un artiste accusé de promouvoir la pédopornographie uniquement par son oeuvre.
Si tu ne le vois pas là, ça ne m'étonne pas que tu sois d'accord avec l'article de L'Obs qui lui aussi fait dériver ça vers d'autres sujets (Metoo, etc.) beaucoup moins casse-gueule pour la journaliste...
Et sinon, je ne vois pas comment un dessin à portée antisémite (ou raciste) pourrait ne pas relever de la caricature. Ca, existe, ça, une représentation antisémite réaliste ?...
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412. froggy
- 11/01/23 00:41
- (en réponse à : Philippe #409)
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C'est le moment d'eclater de rire.
Et Bastien Vives de battre sa coulpe en comptant son or.
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411. longshot
- 10/01/23 20:15
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@ Bert : j'ai hésité à ajouter qu'on n'avait peut-être pas la même idée de ce qu'était le fond et ce qu'était la forme dans cette histoire… Je ne suis pas sûr de bien savoir le dire moi-même, mais en tout cas, l'article ne parle guère plus de ce que tu appelles la forme, que de ce que tu appelles le fond.
(Pour moi, à y réfléchir, le fond ce serait plutôt ce dont parle l'article, en fait : le sexisme dans le milieu de la BD. Et la forme, les débats autour de l'expo Vivès. Et du coup l'article parle bien des deux. La question de savoir si les dessins relèvent oui ou non de la pédopornographie me semble « au fond » assez accessoire.)
(Ceci dit, je suis loin d'être convaincu que le fait qu'il s'agisse de « caricature » suffise à « annuler » l'aspect pédopornographique comme tu sembles le penser : d'après ce que j'ai lu, la jurisprudence est encore assez mal établie, mais il y a des précédents.)
(Quant à l'antisémitisme, je pense que tu fais erreur là aussi : ce n'est pas la caricature qui « crée » l'antisémitisme, on peut très bien avoir des dessins antisémites qui ne soient pas des caricatures. Par contre, oui, on peut dire que la caricature « valide » l'antisémitisme, en tout cas qu'elle ne l'« annule » pas…)
@ pm : non mais j'ai bien vu l'ironie, mais juste je récuse l'argument. À chaque fois que quelqu'un proteste contre quelque chose sur internet, il y a des gens qui viennent dire, merci, grâce à vous j'ai découvert XXX, je vais acheter ses bouquins, m'abonner à sa chaîne YouTube, etc. C'est un argument de vente qui marche toujours. (Cf. récemment la pub pour le jeu « Antifa » assurée par le syndicat de police (sic) qui avait demandé à la FNAC de le retirer.) Et je me méfie aussi beaucoup du « c'est contre-productif » qui est aussi un argument très utilisé par les contre-protestataires (en réponse aux activistes du climat, ou souvent aux féministes.) Parce que d'un certain point de vue toute pétition peut être jugée « contre-productive ». (Pour Antifa, le bilan a plutôt profité aux jeu, je pense, d'autant que la FNAC l'a rapidement remis en vente, mais c'est loin d'être systématique.)
Là les pétitionnaires ont donc gagné, non seulement l'annulation de l'expo, mais aussi (sans forcément l'avoir demandé, mais on peut penser que certains de ces points faisaient partie des objectifs de certains des pétitionnaires — pas forcément les mêmes points pour les mêmes pétitionnaires, remarque) des excuses de Vivès (et peut-être un début de prise de conscience ?), une discussion globale sur le sexisme dans la BD (et peut-être une charte d’engagement du FIBD?), des procès contre les bouquins de Vivès… Si le prix à payer c'est de lui faire un peu de pub au passage, bah ça peut se défendre, et il est sans doute trop tôt pour tirer le bilan de l'affaire.
Au pire ils auront perdu, mais comme on dit, il n'y a qu'en ne faisant rien qu'on n'échoue jamais.
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410. Bert74
- 10/01/23 18:40
- (en réponse à : longshot)
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pourtant, si la forme compte autant que le fond, il suffit qu'il y ait un problème avec l'un ou avec l'autre pour qu'il y ait un problème avec l'ensemble.
Ben non, justement. Dans le cas d'espèce qui nous occupent le fond (la pédophilie) est indissociable de la forme (la caricature et/ou le fantasme). Aucune des "victimes" mises en cause dans l'oeuvre n'existent ailleurs que dans l'esprit de Vivès.
Si ce fond est éminemment répréhensible pris tout seul, cette répression est annulée par la forme (la pédophilie n'est pas avérée).
Si la forme est autre (photographie, film, témoignage, ...) mais que les, là, vraies personnes sont majeures et consentantes, c'est de la pornographie et ce n'est pas répréhensible non plus.
Et qu'on ne me ressorte pas qu'on peut alors dans ce cas faire de la caricature antisémite (ou tout autre dessin raciste du genre), puisque c'est ici que précisément la forme (la caricature) crée le fond (l'antisémitisme). L'un valide l'autre. Tintin au Congo ou L'Etoile Mystérieuse (première version) sont répréhensibles.
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409. pm
- 10/01/23 18:04
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Amazon:
Burne out:numéro 1 des ventes
Les melons de la colère: idem
Petit Paul et la décharge mentale sont en rupture.
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408. pm
- 10/01/23 17:56
- (en réponse à : Longshot)
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Ton commentaire me semble déplacé en ce sens que tu n’as visiblement pas compris le mien ( je n’ai mis ni smileys ni contrepoint pour en souligner l’outrance, ça me rappelle quelque chose…). Assez vil aussi dans ta comparaison.
Est-ce que tu peux me dire ce que gagnent les pétitionnaires, et en quoi cette interdiction n’est pas contreproductive puisque la France entière maintenant connait Vivès qui vend ses livres par brouettes entières ? Vivès devient le rêve de tout auteur qui en bave afin d’acquérir de la notoriété, je les vois se triturer les méninges afin de créer une polémique bien médiatique.
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407. longshot
- 10/01/23 17:09
- (en réponse à : pm)
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Puisque la question de la mise en avant ne peut plus être utilisée par ses détracteurs, il reste à savoir si Vivès doit être à jamais interdit de publication, l’ensemble de ses livres retirés de la vente, ou même faire un tour à la case prison puisqu’on ne peut malheureusement plus le fusiller.
Ta vision des détracteurs de Vivès me rappelle la théorie du genre version manif pour tous (« regardez ils veulent distribuer des sex-toys en peluche dans les écoles maternelles ! »). Ce genre de caricature, franchement…
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406. pm
- 10/01/23 16:52
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Pendant ce temps à Fécamp paru chez Dupuis(Aire libre) montre les dessins de Vivès où il dessine certains plans de Max et les Ferrailleurs, très bon Sautet. Apparemment, mais peut-être que je me trompe, l’exposition était sur ces dessins et n’avait aucun rapport avec sa production pornographique. C’était une petite exposition, rien à voir avec Julie Doucet, lauréate 2022.
On peut alors se poser la question d’une expo sur Vivès qui peut faire dans le scabreux, qu’il ne dénonce pas pensant ses lecteurs assez mûrs pour faire la part des choses, mais bien évidemment que la polémique lui a fait mille fois plus de publicité qu’une simple petite expo accompagnée d’un commentaire général ou d’un débat.
Puisque la question de la mise en avant ne peut plus être utilisée par ses détracteurs, il reste à savoir si Vivès doit être à jamais interdit de publication, l’ensemble de ses livres retirés de la vente, ou même faire un tour à la case prison puisqu’on ne peut malheureusement plus le fusiller.
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405. longshot
- 10/01/23 16:23
- (en réponse à : Bert)
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Ah ? pourtant, si la forme compte autant que le fond, il suffit qu'il y ait un problème avec l'un ou avec l'autre pour qu'il y ait un problème avec l'ensemble.
Ce qui serait « malhonnête », ou erroné du moins, àmha, ce serait, après avoir conclu qu'il n'y a aucun problème sur le fond, d'en conclure qu'il n'y a aucun problème sans avoir examiné la forme, ou l'inverse.
Dans tous les cas je ne vois aucun problème à se concentrer sur un seul aspect du sujet.
Ceci dit, tu parles « des » détracteurs de Vivès comme s'ils formaient un bloc homogène, alors qu'il y plusieurs groupes, et plusieurs lignes de critique — entre la question du caractère pornographique ou non de certains de ses albums, celle de l'auteur lui-même, la pertinence de lui consacrer une expo et les critiques plus large sur le sexisme dans le milieu de la BD, il y a de quoi écrire plusieurs papiers…
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404. Bert74
- 10/01/23 15:37
- (en réponse à : Longshot)
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La forme est aussi importante que le fond, dans cette affaire.
C'est précisément ce que je dis et qui met en cause l'honnêteté intellectuelle des détracteurs de Vivès (qui ne jugent que sur le fond) et celui l'auteure de l'article de L'Obs (qui ne parle de l'affaire que dans sa forme).
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403. heijingling
- 10/01/23 08:39
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Le NY Times n'a pas toujours manqué d'humour, et les tentatives d'introduction de la moraline dans la caricature ne datent pas d'aujourd'hui, comme le montre cette table-ronde de 1988 (tombé dessus complètement par hasard, parce que je soutiens Jules Feiffer pour les Bulles d'or)
https://www.tcj.com/the-problem-with-editorial-cartooning-today/
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402. heijingling
- 10/01/23 08:30
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Le moralisme, c'est ce que pratique Acrimed selon suzix (et Gunthert selon moi) dans son message 236 .
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401. heijingling
- 10/01/23 07:41
- (en réponse à : Lien Rag, longshot)
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Pour Neuhaus, l'un n'empêche pas l'autre, et dans son cas, justement, il a été l'un des types les plus influents du néoconservatisme.
Morale ou moralisme ?
https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2009-2-page-143.htm
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400. froggy
- 10/01/23 01:05
- (en réponse à : Quentin #382)
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L'humour et le New York Times, cela fait deux.
Le journal est un des rares a ne pas publier des dessins d'humour, si ce n'est le seul du pays.
La seule section qui en publiait etait une reprise de 3 dessins de presse dans la section New York Times Magazine dans l'edition dominicale du journal. C'etait les 3 meilleiurs de la semaine selon les editeurs de cette section. Mais a la suite d'un changement d'editeurs et donc de maquettes, cette page a disparu.
A mon avis, le comble fut atteint apres le massacre de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. Le journal se refusa a publier les caricatures litigieuses pour expliquer a ses lecteurs les causes de la tuerie. Les editeurs invoquerent qu'il fallait respecter la religion musulmane qui interdit la representation graphique de Mahomet. De mon cote, j'ai vu cela comme une lachete de la part du journal surtout que les caricatures danoises etaient devenues une information et avaient depasse le simple stade du dessin de presse.
Il faut quand meme se rende compte que le journal appartient a des juifs et est tres sensible aux questions de religion. Il est evident que si ce journal avait publie les fameuses caricatures, cela aurait ete immediatement ete releve par le splus ahautres instances religieuses musulmanes, cela aurait ete probablement percu comme une procvocation et Dieu sait ce qui aurait pu arriver apres cela. Cela ferait une bonne bonne uchronie pour Yves Duval et sa serie Jour J.
Pour en revenir au NYT, il etait evidemment hors de question apres cela de publier ce dessin de Trump et de Netanyahu bien qu'ils haïssent Trump.
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399. suzix@bdp
- 09/01/23 21:27
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J'ai de la chance, globalement, partout où j'ai des liens ou des racines, ça vote pas RN. Soit PS soit LR.
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398. suzix@bdp
- 09/01/23 21:25
- (en réponse à : pm)
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Pas pareil.
Localement, dans ma ville ça vote à droite. Genre liste LR 1er, liste LR discidente 2e ! (;o) Donc bon pour que la gauche passe dans ma ville, il va falloir plus que mon vote!
Pour la région, ça se peut pas vraiment non plus PS/RN. LR est lessivé nationalement mais pas en région parisienne. En tout cas pas pour l'instant.
Pour les législatives, le RN n'a jamais été en mesure de gagner. Pareil, je crois que c'est la droite en général.
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397. pm
- 09/01/23 20:58
- (en réponse à : Suzix)
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Ça peut très bien se produire aux législatives ou sur un scrutin local.
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396. suzix@bdp
- 09/01/23 20:46
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395. longshot - 09/01/23 20:28
@ suzix (383) Normalement, PS vs RN, c'est assez vite vu quand même.
Déjà répondu. Y'a aucune chance que cela se produise en 2027.
Sinon j'ai déjà voté PS. Plein de fois. La dernière fois j'ai pas aimé la suite. J'aime pas l'incompétence et j'aime encore moins être pris simultanément pour un con et un machine à cash.
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395. longshot
- 09/01/23 20:28
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@ Bert : Euh ben non, il est très bien ce papier (merci de l'avoir posté, d'ailleurs, je l'avais vu passer, mais c'est réservé aux abonnés…) La forme est aussi importante que le fond, dans cette affaire.
@ lien : le moralisme ?
@ suzix (383) Normalement, PS vs RN, c'est assez vite vu quand même.
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394. pm
- 09/01/23 20:19
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Mais non, des tas de caricatures ne sont pas blessantes, les grandes gueules de Pilote par exemple, ou celles de Tibet ( sauf que Tibet est mauvais comparé à Mulatier-Morchoisne-Ricor). Est-ce qu’Uderzo a pour volonté de blesser quand il caricature Chirac dans Astérix ? Je ne crois pas du tout.
Les caricatures antisémites d’avant guerre ou de l’Iran n’ont pas comme but de faire rire, mais de faire haïr davantage, ce n’est pas de l’humour.
Les caricatures danoises n’avaient pas non plus d’objectif humoristique ( elles sont reprises par Charlie pour d’autres raisons, voir plus bas) contrairement àvla couverture « C’est dur d’être aimé par des cons ».
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393. Quentin
- 09/01/23 20:08
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Toute caricature est blessante en même temps que toute caricature est basée sur la volonté d'être drôle. La question est de savoir où mettre la limite entre les blessures qui sont acceptables et celles qui ne le sont pas.
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392. pm
- 09/01/23 19:55
- (en réponse à : Quentin)
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Iran-Humour, ça va toujours pas.
L’humour ce n’est pas la volonté de blesser c’est au moins la volonté d’être drôle.
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391. Quentin
- 09/01/23 19:47
- (en réponse à : pm)
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Autre exemple d'"humour" irresponsable: le concours international de caricatures sur l'holocauste organisé par l'Iran (à la suite de l'affaire des caricatures danoises).
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390. torpedo31200
- 09/01/23 19:16
- (en réponse à : post # 387)
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le collectif MeTooBD, qui regroupe plus de deux cents professionnels de l’industrie
Hein ? C' est qui ?
Deux cents professionnels, ça fait vaguement 1 %...
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389. pm
- 09/01/23 18:38
- (en réponse à : Quentin)
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On parle d’humour tu réponds NY Times, encore un bel oxymore pour un journal qui s’est perdu par souci de respectabilité.
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388. Bert74
- 09/01/23 18:05
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La journaliste écarte volontairement le fond du débat pour s'arrêter sur la forme qu'il prend, et ainsi faire une pseudo-démonstration de la culpabilité de Vivès et une mise en lumière d'u MeToo complètement hors sujet (c'est qui le "Me" qui a été abusé par Vivès dans ses BD, déjà ?).
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387. Bert74
- 09/01/23 18:00
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(j'insiste pour recadrer le sujet, hein, m'en voulez pas...)
Nouvel article dans l'Obs sur l'affaire Vivès :
De la polémique à l’enquête pour diffusion d’images pédopornographiques : de quoi Bastien Vivès est-il le nom ?
Après une mobilisation massive sur internet, le Festival de la BD d’Angoulême a annulé une exposition consacrée à cet auteur, accusé de banaliser l’inceste et la pédocriminalité. Le parquet de Nanterre a annoncé l’ouverture d’une enquête pour diffusion d’images pédopornographique à son encontre et celui de ses éditeurs. Eclaircissements sur une polémique à tiroirs.
Par Amandine Schmitt
·
Publié le 6 janvier 2023 à 13h22
« Dernier week-end de janvier » : c’est le titre du dernier album de Bastien Vivès, publié en août aux éditions Casterman, romance fugace entre un auteur de BD à succès et une jolie ORL peu portée sur le neuvième art pendant le Festival d’Angoulême. Quelle teneur aura cette année le dernier week-end de janvier ? Le plus grand festival de bande dessinée de France se trouve en position délicate après avoir été contraint d’annuler une carte blanche intitulée « Dans les yeux de Bastien Vivès ». L’ex-petit génie de la BD était mis en cause par deux pétitions et des centaines de messages sur les réseaux sociaux pointant la banalisation de l’inceste et de la pédocriminalité dans ses livres. Le 14 décembre, l’organisation du festival se résout, en raison de « menaces » envers Vivès, à rétropédaler par voie de communiqué. Le lendemain, sur Instagram, le principal intéressé se fend d’excuses que l’on devine validées par un bataillon de juristes :
« Je condamne la pédocriminalité, ainsi que son apologie et sa banalisation. Je condamne la culture du viol et les violences faites aux femmes. »
Trop peu, trop tard pour éteindre l’incendie. Depuis, deux associations de protection de l’enfance ont fait savoir qu’elles portaient plainte contre Bastien Vivès et les maisons d’édition Glénat et Les Requins Marteaux qui ont publié trois de ses ouvrages en 2011 et 2018. Le parquet de Nanterre a indiqué vendredi 6 janvier à l’AFP ouvrir une enquête préliminaire pour diffusion d’images pédopornographiques, confiée à la Brigade de protection des mineurs.
Bastien Vivès déprogrammé d’Angoulême : « En France, dessiner un enfant dans une scène pornographique est interdit »
Loin d’être, comme l’ont caricaturé certains, un face-à-face insoluble entre partisans de la liberté d’expression absolue et « wokistes » assoiffés de censure, l’affaire cristallise en réalité des crispations anciennes : un dessinateur connu pour ses fréquents débordements, un sexisme tenace dans l’industrie, un festival dont la direction artistique est flottante depuis quelques années… Il y a quelque chose de pourri au royaume de la BD. L’Angoulême à venir pourrait bien faire bouger les lignes.
La carrière de Bastien Vivès a débuté il y a une quinzaine d’années avec les timorés « le Goût du chlore » ou « Dans mes yeux ». Avec sa nonchalance d’ado attardé qui en pince pour les poitrines voluptueuses, son trait virtuose, son manque de surmoi, il a longtemps eu la faveur des médias, de la critique et des festivals. On le couvre de récompenses (prix Révélation pour « le Goût du chlore » et prix de la série pour « Last Man » à Angoulême, grand prix ACBD de la critique pour « Polina », prix Landerneau pour « la Grande Odalisque »…), on l’adapte au cinéma (« Polina, danser sa vie » de Valérie Müller et Angelin Preljocaj, « Falcon Lake » de Charlotte Le Bon), on lui confie des reprises prestigieuses (« Corto Maltese », avec le scénariste Martin Quenehen).
La machine se grippe en 2018. Des internautes réclament alors le retrait de « Petit Paul » (Glénat, collection Pop’Porn), qui met en scène un garçon d’une dizaine d’années au sexe démesuré, abusé par son entourage. Glénat défend le droit à la « caricature », mais les magasins Cultura et Gibert retirent tout de même l’ouvrage de leurs rayons. L’orage passe. Ses albums outranciers pour la collection BD Cul Les Requins Marteaux restent plus ou moins confidentiels. Dans le même temps, Casterman chérit son poulain, particulièrement bankable. A travers l’exposition d’Angoulême, on aurait même pu lire la volonté d’ériger le dessinateur de 38 ans en digne successeur de piliers de l’historique maison d’édition, comme Tardi ou Jean-Marc Rochette. Une opération de toilettage de l’enfant terrible de la bande dessinée ?
Car Vivès s’est laissé aller à diverses provocations au gré des années. « L’inceste, ça m’excite à mort », déclare-t-il dans une interview à « Madmoizelle ». Sur le forum de Catsuka, site de référence dans l’animation, il demande les références d’un « manga pédophile avec des gamines de 3-4 ans ». Sur Instagram, il poste une série appelée « The Lesbians », qu’il retire quand on l’accuse de lesbophobie. La publication de la BD « la Charge mentale », de l’auteure et militante féministe Emma, le fait entrer dans une colère noire. « J’AIMERAIS QU’UN DE SES GOSSES LA POIGNARDE ET QU’IL FASSE UNE BD SUR COMMENT IL L’A POIGNARDÉE ET QU’IL SE FASSE ENxxxER À CHAQUE LIKE », note-t-il sur Facebook, avant de quitter la plateforme pour mieux tacler l’auteure dans « la Décharge mentale » (Les Requins Marteaux, 2018). Une mère de famille s’y acquitte des tâches ménagères et de faveurs sexuelles sans ciller, enseignant ses principes à ses trois filles « en terminale, en seconde et au CM2 ». Sur BibliObs, Bastien Vivès assure vouloir s’excuser a posteriori de ses attaques contre Emma.
Ce n’est pas le caractère pédopornographique ou non – les tribunaux trancheront – de son œuvre qui a déclenché la polémique, mais l’exposition considérable dont il devait faire l’objet. Comment considérer, en effet, qu’un auteur à la vision androcentrée des rapports hommes-femmes ait l’approbation de la manifestation la plus légitimante de la BD française ? « Bastien Vivès symbolise le système du milieu, lui-même très imprégné de la société patriarcale, explique à “l’Obs” le collectif MeTooBD, qui regroupe plus de deux cents professionnels de l’industrie. Il est aussi le symbole d’un sexisme systémique où bon nombre d’auteurs publient sans problème, et sont soutenus par les boys club, tandis que de nombreuses auteures subissent des violences avant de pouvoir signer des contrats, en subissent après, et sont souvent moins bien rémunérées que les hommes. » Avec son compte Instagram où commencent à fleurir les témoignages accablants, le collectif entend « dénoncer les violences et les mauvaises pratiques dans la bande dessinée, pour qu’elles cessent et que ce milieu devienne sécurisé ».
Une démarche qui rappelle celle, fracassante, du Collectif des Créatrices de Bande dessinée contre le Sexisme qui avait appelé au boycott en 2016, alors que le Festival d’Angoulême ne proposait que des noms d’hommes pour concourir au grand prix, récompense de l’ensemble d’une œuvre. En 2022, c’est l’auteure québécoise Julie Doucet qui a été distinguée, troisième femme seulement depuis la création du prix, en 1974. Elle sera mise à l’honneur en janvier avec une grande rétrospective. Il s’agirait de ne pas oublier que la vraie star d’Angoulême, c’est elle.
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386. LienRag
- 09/01/23 17:56
- (en réponse à : Heijingling 266)
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De par sa fiche Wikipédia, Richard John Neuhaus (que je ne connais pas par ailleurs, désolé) est un réactionnaire catholique, pas un néoconservateur.
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385. LienRag
- 09/01/23 17:54
- (en réponse à : VH 264)
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??????
Être précis cela relève pour toi de la malhonnêteté intellectuelle ?
Je comprends mieux pourquoi tu ne peux utiliser que l'insulte...
(et, heureusement, l'art, qui te permet d'exprimer tes émotions sans avoir besoin de les verbaliser)
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384. LienRag
- 09/01/23 17:50
- (en réponse à : Longshot 367)
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Il y a une grosse différence entre être un auteur responsable d'humour (ce qu'était Pratchett) et un auteur d'humour responsable...
Il est triste que tu ne voies pas, par ton opposition à l'indécence dominante et ta recherche légitime d'une éthique universalisable, que le moralisme est l'opposé de la morale, ou en tous cas de l'éthique justement.
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383. suzix@bdp
- 09/01/23 15:59
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380. pm - 09/01/23 14:38 - (en réponse à : suzix)
Ce qui m'étonne c'est que fn vs PS tu refuses de choisir, ce qui me semble très irrationnel.
Cas de figure trop hypothétique pour que j'ai à y réfléchir à l'heure actuelle. Le PS a fait moins de 5% en 2022 et moins de 7% (de mémoire) en 2017.
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382. Quentin
- 09/01/23 15:41
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L'humour responsable n'est pas un oxymore. C'est pareil que de parler de liberté d'expression responsable. On y trouve les mêmes lignes rouges. Voir par exemple le New York Times qui a décidé de ne plus publier de caricature après l'épisode de la caricature de Trump en aveugle et de Netanyahu en chien d'aveugle.
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381. Odrade
- 09/01/23 15:23
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Suzyx 369, merci.
Suzyx 366
"PM, LFI a pris la main sur la Nupes. Et comme ce regroupement apporte la soupe au PS, à EELV et au PC ben il y a un vrai risque justement. En 2027, Macron ne pourra pas se représenter. Sans lui à sa tête "Renaissance" (ex LREM pour ceux qui ne suivent pas) est une coquille vide. LR est au fond du trou. Le PS est à la botte du LFI. Il reste le RN et LFI via la Nupes. Et Nupes vs RN, c'est la Nupes qui arrivera au pouvoir. Ca sera la festival des idées loufoques. Cela mettra les derniers clous au cercueil de notre pays."
Et c'est là que, en tant que non française, j'ai décroché.
O.
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380. pm
- 09/01/23 14:38
- (en réponse à : suzix)
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Ce qui m'étonne c'est que fn vs PS tu refuses de choisir, ce qui me semble très irrationnel.
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