Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (21)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1401. froggy - 20/04/22 17:12
Decidemment, cette serie semble a part dans la carriere de ses deux auteurs, tant elle est unanimement appreciee.
Les auteurs auraient bien aime continuer mais ca ne se vendait pas assez.
Et, du coup, j'en deduis que t'as jamais lu Marine ?...


Ce prenom si anodin avant ne l'est plus aujourd'hui.

1400. froggy - 20/04/22 17:09
Yatta!

1399. pm - 20/04/22 16:29 - (en réponse à : marcel)
Merci marcel! Les couleurs ont l’air bien, si je tombe sur les albums unitaires ou sur les deux intégrales couleurs j’essaierai de m’en souvenir.
Non, je ne connais pas les autres séries de Tranchand de cette époque, j’imagine que si tu m’en parles c’est que tu trouves ça bien également.
Je pense que j’ai encore pas mal de lacunes en BD sur la période 80- début des 90, c’est vraiment une époque où je n’en lisais plus du tout.

1398. heijingling - 20/04/22 15:20 - (en réponse à : Je reposte au bon endroit !)
Le mieux est dit l'ennemi du bien, mais tu aurais même pu remettre ton message ici: http://www.bdparadisio.com/scripts/ForItems.cfm?IdSubject=1018193608

1397. marcel - 20/04/22 14:58
La série a visiblement été faite pour la couleur, en noir et blanc la lisibilité n’est pas toujours aisée

Petite precision : Tranchand a retravaille les planches pour cette edition.
Voici ce qu'il dit précisément sur le site BDZoom ou on lui avait pose la question dans les commentaires :

L’éditeur n’avait plus aucun film de la série
Le tome 1 était en couleurs directes, un graphiste a enlevé par informatique les couleurs, mais le résultat était catastrophique.
Aussi j’ai entrepris de ré-encrer en très grande partie ce tome-là (95 %), je n’ai gardé que quelques traits…
Imprimé en niveau de gris ça ne me plaisait pas.
Tout çet encrage a èté realisé sur tablette graphique, ne pouvant plus travailler sur papier depuis mon AVC qui m’a laissé une main gauche paralysée.
Pour les autres tomes (excepté le tome 3 publié en noir et blanc dans la collection Trait pour Trait) je n’avais plus toutes les pages disponibles.
On a aussi enlevé la couleur sur les pages manquantes, mais comme elles étaient sur “bleus” le résultat était meilleur…J’ai quand même retravaillé certains détails ou décors…
Je n’ai pas trop retouché le dessin pour qu’il reste “d’époque” malgré les défauts et maladresses…
J’ai résisté à l’envie de refaire plein de choses…
La couverture est un dessin fait pour un ami en 2003…
Ce travail m’a demandé quatre mois, si je n’avais pas été à la retraite et à l’abri des contingences matérielles grâce à mes droits d’auteur (Profs), je n’aurais pas fait tout ça, rémunéré que par l’avance de l’album.
J’ai la chance de pouvoir faire ce qui me plait sans souci de gagner ma vie….
Grand privilège dans ce métier devenu précaire pour beaucoup! Mais est-ce encore un métier?
J’espère que le résultat est satisfaisant et comblera mes lecteurs…
J’ai fait au mieux comme depuis mes débuts dans ce métier.


Dans la version couleurs, celles du premier album (et peut-être le deuxieme, j'ai un doute) sont de Tranchand lui-même et sont tres bien.



La suite est de la jeune Brigitte Findakly (son premier boulot) et, quoique moins personnelles, font le job aussi.



Decidemment, cette serie semble a part dans la carriere de ses deux auteurs, tant elle est unanimement appreciee.
Les auteurs auraient bien aime continuer mais ca ne se vendait pas assez.
Et, du coup, j'en deduis que t'as jamais lu Marine ?...
Je trouve quand meme dommage que Tranchand, apres cette serie, Marine, Chafouin et Baluchon, Smith et Wesson et quelques autres, n'ait connu le succes qu'en changeant de nom de plume (et alors qu'il songeait a arreter sa carriere) pour faire Les profs, ou son dessin est beaucoup moins elegant.

1396. pm - 20/04/22 14:17 - (en réponse à : Désolé)
Je reposte au bon endroit !

Bastos et Zakousky intégrale noir et blanc
Voilà une série des années 80 que je n’avais jamais lue et ce fut une très bonne surprise.
Bastos et Zakousky est une série eastern comme on qualifie de western les séries qui se passent aux USA au 19 ème siècle. Scénaristiquement il y a un mélange de repères géographiques et historiques assez précis mêlés à la grande aventure et à de l’humour type running gag. Les personnages évoluent au fil des albums, Bastos le petit cambrioleur parisien devient le héros loyal, courageux et même téméraire, amoureux, ne supportant pas l’injustice. Sa rencontre avec Zakousky est très belle tout comme la parfaite loyauté qui les animera.
Le dessin de Tranchand, qu’on peut qualifier de semi réaliste, colle très bien à la série et oscille entre le comique et une très grande méticulosité des détails, certaines grandes cases étant impressionnantes de richesse.
Je ne l’avais jamais lue car, a priori, je n’aime ni Tranchand ni Corteggiani, mais c’était une erreur. Si le Tranchand des profs n’a guère d’intérêt tout comme la majorité des albums scénarisés par Corteggiani ( sa jeunesse de Blueberry est vraiment une purge ), cette série s’en démarque nettement.
De Corteggiani j’avais déjà apprécié les premiers cycles de De Silence et de Sang d’à peu près la même époque.
Je l’ai donc lue en noir et blanc, ce qui permet de bien apprécier la méticulosité du dessin, mais je ne suis pas sûr que ce soit l’idéal. La série a visiblement été faite pour la couleur, en noir et blanc la lisibilité n’est pas toujours aisée, il faudra que je regarde à l’occasion les albums unitaires ou l’intégrale en deux volumes.

1395. Lien Rag - 17/04/22 17:42
C'est marrant, j'avais justement trouvé à l'époque que la Patrouille n'avait plus grand intérêt à partir d'El Casino, sans savoir que c'était le moment où Charlier avait lâché le scénario...

Et à part ça, j'aimais bien Stany Derval moi, j'ignorais que ça venait de l'abandon de MiTacq par Charlier.

1394. froggy - 17/04/22 01:21
La Patrouille des Castors, Integrale 6

C'est le dernier album de cette integrale que j'acheterai bien qu'elle en comporte 2 autres car apres que le scenariste d'origine, Charlier, ait lache MiTacq et la serie, le dessinateur l'a prise en main mais il n'avait pas le genie du scenariste pour ecrire des aventures palpitantes et bondees de rebondissements en tout genre.

Cet album comprend deux diptyques, Passeport pour le neant/Prisonniers du large et L'envers du decor/Souvenirs d'Elcasino. La premiere aventure est la derniere que Charlier ecrivit pour la serie, il l'abandonna a la planche 9 du deuxieme une fois qu'il avait extirpe les heros du guepier dans lesquels il les avaient mis a l'issue du premier tome de ce diptyque. Les jeunes garcons y avaient a faire avec un trafiquant de droques sans scrupules se servant d'eux sans qu'ils le sachent avant que le hasard ne leur revele les turpitudes de leur commanditaire. L'action se passe en Mer Mediterranee. Charlier avait imagine une intrigue tres dramatique, MiTacq, par contre allegera beaucoup cette histoire dans son intensite en la transformant en une pochade ou l'action est menee par des girl-scouts qui font un grand jeu durant leur camp de vacances en Sardaigne.

Le deuxieme diptyque a trait au travail illegal des enfants, un grave sujet donc. L'action a lieu dans un pays imaginaire situe sur le pourtour de la Mediterranee. Pour la circonstance, le dessinateur a change le decoupage classique afin de dessiner de plus grandes cases, le recit est donc moins dense.

Il n'y a pas photo entre ces 4 aventures, et malheureusement pour le dessinateur, sans Charlier aux manettes, la serie ne decolle plus et va s'embourber au contraire, dans des histoires larmoyantes et pleines de bons sentiments et de bonnes intentions. Finies les histoires d'espions en tous genres, de trafiquants divers et autres mauvais, specialite de Charlier, en laissant Mitacq chocolat, le liegeois qu'a fait cela a aussi desempare ses lecteurs.

Parmi les riches informations contenues dans le dossier d'ouverture, on y apprend que MiTacq revait de feminiser la serie qu'il trouvait trop testosteronee, il en avait souvent fait part a son scenariste mais celui-ci en matiere de gent feminine etait un peu limite. Avec lui, on oscille entre Chihuahua Pearl ou Guffie Palmer ou les fiancees monstrueuses de Sonny Tuckson ou Ernest Laverdure et celles fourbes et retorses de Michel Tanguy. Un peu leger donc. Il avait donc dit non a son dessinateur surtout qu'il etait de moins en moins a l'aise pour ecrire des scenarios originaux pour la serie. Des le depart de son scenariste, MiTacq se jeta sur l'occasion pour y integrer des filles, le resultat n'est pas tres heureux malheureusement. Et ainsi que je l'ai ecrit lors de ma chronqiue du premier tome, MiTacq a eu une chance folle d'avoir Charlier comme scenariste de sa serie sur les boy-scouts. Les 3 histoires qu'il a ecrites demontrent que c'est tout un art d'ecrire des recits d'aventures mettant en scene des boy-scouts sans que cela ne tombe dans la mievrerie et la bondieuserie, c'est bien beau les BA et les bons sentiments, mais cela devient rapidement insupportable. Nul doute que si Charlier n'avait pas ete la, La Patrouille des Castors n'aurait pas ete une serie aussi populaire et qui aurait durer aussi longtemps. Ou alors, cela aurait ete sans moi.

Le dossier nous apprend aussi que le principal probleme que MiTacq rencontra fut le fait que sans scenario de Charlier, celui-ci etait quasiment au chomage. Il y avait deja eu la longue interruption de 4 ans entre 1967 et 1971, qui avait contraint le dessinateur a cree un nouvel heros, Stany Derval, une serie honnete qui ne convainc veritablement personne et le relegua au meme que Piroton et autres Lambil pre-Jess Long et Tuniques Bleues, c'est a dire l'ecurie de dessinateurs Dupuis, tout juste bon a remplir les pages de Spirou entre deux series vedettes et sans aucun espoir d'avoir un album publie. Cela avait mis le dessinateur dans une situation un peu difficile financierement parlant et crea des tensions entre les deux hommes bien que MiTacq s'en defendit et officiellement, considera son scenariste comme etant toujours son ami. Il fait dire que tres egoistement, reconnaissons le, Charlier avait lache ses dessinateurs de Dupuis pour se lancer dans les reportages televises, activite qui le passionnait et qui lui rapportait beaucoup plus bien que pour lui, il se defendait en disant que cela allait servir de base a de futures histoires pour ses series. Comem on le sait, ce ne fut pas tres souvent le cas. C'est donc pour cela qu'Hubinon creea La Mouette, une serie d'aventures maritimes pour Dupuis, succédané a Barbe-Rouge, serie qui ne connut en definitve qu'une seul episode pour cause de deces premature de l'auteur; que Jije revint chez Dupuis pour y reprendre Jerry Spring puisque Charlier s'etait dispute avec Dargaud ou il etait alle en 1967 pour la reprise de Tanguy et Laverdure qu'Uderzo avait arrete, phenomene Asterix oblige. Quant a Giraud, l'interruption de Blueberry entre 1976 et 1980, permit l'epanouissement de Moebius et ce pour le plus grand bonheur de tous. Je ne sais pas si il s'en rendait compte mais Charlier etait tellement doue dans sa partie que ses dessinateurs dependaient terriblement de lui car sans lui, ils vendaient moins, si ce n'est plus du tout. Tous n'avaient pas le genie graphique de Giraud, loin s'en faut.

Note finale, 2/5. Cet album ne vaut que pour la seule histoire entierement ecrite par Charlier, le reste ne vaut pas chipette

1393. froggy - 10/04/22 23:07
Supergroom 2, La guerre olympique

Spirou, alias Supergroom, est enleve et doit participer contraint et force a une competition opposant des heros de tous les pays a l'issue de laquelle le gagnant remportera un enorme pactole de 1 milliards de dollars. Ce tournoi, ou guerre olympique, ainsi que son sinistre organisateur l'appelle, est diffuse sur internet, il est evidemment illegal et a lieu sur une ile perdue au milieu d'un ocean. 1000 candidats sont en lice et la regle est que tous les coups sont permis, meme ceux mortels.

Cette serie derivee de Spirou et Fantasio a ete cree par ceux qui sont maintenant les anciens repreneurs de la serie, Yoann et Vehlmann, vous le savez, celle-ci a de nouevaux auteurs. Je presume que tous ceux impliques dans cette entreprise esperent un destin aussi brillant commercialement parlant a cette serie A" que celui de la premiere serie derivee, la serie A', Le petit Spirou. Mais n'est pas Tome et Janry qui veut surtout quand on sait que des le 3eme album, elle commencait deja a tourner un tout petit peu en rond. Je ne pensais pas grand chose des deux auteurs estimant que leur bilan sur la serie mere n'est pas tres probant malgre quelques qualites ici et la. Cependant, j'avais bien aime le premier tome de Supergroom et l'avait meme trouve meilleur que ceux qu'ils avaient pour la serie mere, il n'en sera pas du tout de meme pour celui-la que j'ai trouve tres mediocre.

Le principal probleme de cette histoire est que pour aider Spirou a s'extraire du guepier dans lequel les auteurs l'ont mis, ils n'ont rien trouver de mieux que de creer Superfantasio alias Fantastik le Mirifique et Superseccotine alias Superglue. De ce fait, les 3 heros de la serie mere sont devenus des superheros dans cette serie derivee. De la a constituer un petit groupe a la X-Men ou Avengers, il n'y a qu'un pas que Yoann et Vehlmann n'ont pas franchi car ils n'ont rien trouve de mieux que de faire en sorte que chacun ne sait pas que son ami/e est devenu un superheros. Donc, pour etre plus clair, Spirou ne sait pas qui se cache derriere l'identite des deux autres superheros qui viennent de surgir sur la scene belge. Cela pourrait passer a la rigueur pour lui, cela devient d'autant plus remarquablement debile pour les deux autres qui ne savent pas qui se cache derriere Supergroom, sachant que ce dernier est habille d'un costume rouge assorti d'un calot de la meme couleur et est accompagne d'un petit ecureuil qui lui aussi s'appelle Spip. Et Fantasio de trouver cette coincidence bien curieuse. Cela fait depuis plus de 60 albums maintenant, toutes series confondues, que Spirou est plus ou moins habille de la meme maniere, a croire que Fantasio et Seccotine ne l'ont jamais remarque. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais de mon cote, je n'aime pas quand les heros d'une BD deviennent des cretins. Je sais bien qu'il y a des conventions dans la BD a respecter mais j'ai du mal a accepter celle-la dans cette serie ou alors il faut completement oublie celle premiere et penser que Supergroom part de zero. Mais bien sur...

Je n'avais pas grand chose a dire sur le dessin de Yoann jusqu'a present. Dans les albums de la serie mere, j'estime qu'ils commencent mieux qu'ils ne finissent, comme si devant respecter ses obligations contractuelles vis-a-vis de Dupuis, il se depechait de finir ses planches en les fignolant moins et n'etant pas aussi doue que ses predecesseurs, cela ne pouvait que se remarquer. Il a varie son style pour ce Supergroom, le dessin semble plus nerveux, il y a plus de traits, hachures et ombres sur les visages et dans les paysages. On voit aussi une influence que je n'aime pas du tout, celle du style manga, mais la ce ne sont pas les yeux qui sont dessines ainsi, ce sont les bouches et particulierement celle de Supergroom.

J'acheterai probablement le troisieme tome pour voir si cette serie va prendre un autre cap ou si elle va rester dans celui-ci. Si pas, j'en resterai la.

Note finale; 0.5/5. C'est une franche deception compare au premier tome que j'avais beaucoup aime et qui s'amusait gentiment du concept des superheros si cher aux comics.

1392. pm - 10/04/22 13:31
Bon, ben du coup, comme je dois rapporter l’album qui est une réédition ( snif !), et je l’ai lu et, manque de pot, c’est super bien. Excellente écriture, personnages forts et très attachants.
Bon, ben du coup je vais pas le rapporter, si je trouve l’eo un jour, j’en ferai cadeau.

1391. Piet Lastar - 08/04/22 13:34 - (en réponse à : quentin)
Je confirme, il y a 2 boites de jeu.

1390. Quentin - 07/04/22 22:37
C'est un jeu de société et ce n'est pas de la BD à proprement parler même si ca s'en rapproche quand même un peu. C'est innovant, et graphiquement, ca en jette et c'est très sympa. Je parle du jeu "Micro Macro - Crime city". Des crimes sont commis en ville, et il faut en retracer l'histoire. On suit des victimes, des suspects, on trouve le meurtrier, l'arme du crime, le mobile. Le dessin de la ville s'étale sur une grande carte, qui contient un niveau de détails incroyable, avec plein d'histoires de meurtres qui s'entrecroisent. J'ai trouvé ca très marrant, et j'ai passé de très bons moments à résoudre les différents crimes avec ma fille.

1389. LienRag - 05/04/22 21:59 - (en réponse à : Stefan 1382)
Il y avait un article intéressant d'OrientXXI sur la façon dont le "mythe de Tanger" est quand même très largement lié à l'impunité dont y jouissaient les pédophiles...

1388. LienRag - 05/04/22 21:51 - (en réponse à : Un mec normal 1379)
C'est sympathique d'avoir la passion...

(et la vidéo est visible sur une instance Bibliogram, pour ceux qui n'ont n'a pas de compte Instagram)

1387. pm - 04/04/22 11:09 - (en réponse à : Danyel)
Oui, les renvois qui n’existent pas ne sont pas sur tes articles, j’aurai dû le préciser.

1386. Danyel - 04/04/22 09:24
Merci.
J'ai bien insisté auprès des Humanos pour que les références que je donnais correspondent au livre que les lecteurs avait entre les mains et non à celles des éditions initiales.
J'ai proposé que la maquette reprenne les images commentées, au moins en tout petit, quand j'entre dans leurs détails agrandis. J'ai transposé les pages du Garage Hermétique en numéros de planche pour que les lecteurs ne soient pas perdus avec les numéros de page des dizaines d'éditions existantes qui diffèrent toutes. J'ai déplacé ou réécrit des phrases, déplacé des paragraphes, permuté des mots ou des articles pour que la mise en page soit harmonieuse, cohérente, que les colonnes de texte "tombent" bien et éviter des perturbations visuelles, lézardes ou veuves (ligne solitaire en haut ou bas de page). Parfois j'ai demandé que des approches soient rectifiées pour respecter l'alignement sur les justifs et éviter des lignes rentrantes.
J'ai fait des suggestions de maquette pour proposer des hiérarchies dans les tailles d'image. Mais il n'en a pas été tenu compte. A un moment, je ne peux pas empiéter sur le travail du maquettiste. Du fait de ma formation, je suis tiraillé entre l'écriture et l'image, oscillant constamment entre l'un et l'autre. Heureusement que quelqu'un d'extérieur s'en occupe.
Je passe sur encore mille autre détails.
Bref, après avoir remis mon texte, je me suis livré à un travail de relecture, de corrections et d'adaptation particulièrement fastidieux en ne laissant rien passer.
Si je n'avais pas fait cela, mes textes auraient parlé d'images qu'on n'aurait pas vues et seraient devenus complètement absurdes. Je me suis mis à la place du lecteur en passant au crible tout ce qui pouvait manquer.
Là, je dois dire que j'ai été aidé par mon passé de directeur artistique dans la pub où l'on est par la force des choses d'une exigence impitoyable. Les Humanos se sont montrés très conciliants, ouverts et ravis que je m'investisse autant dans la maquette et ce travail éditorial. De mon côté, cela me paraissait absolument normal et nécessaire à la compréhension des textes. Ne pas le faire serait revenu à les saborder. Et c'est aussi se montrer respectueux du lecteur.
Par contre, je ne me voyais pas le faire pour les autres auteurs.
Dès lors, j'ai été aussi surpris que toi de constater que des images étaient évoquées alors qu'elles ne figuraient pas dans le livre. J'avais suggéré que quelqu'un écrive un préambule explicatif, ce qui a été fait.
Pour ma part, hormis quelques points de détail, je suis globalement satisfait du résultat sur mes textes.

1385. froggy - 04/04/22 00:17
Tanquerelle, Vehlmann, de Bonneval et Blanchard, Le dernier Atlas T3

C'est le troisieme et dernier volume de cette longue histoire, l'ensemble faisant 741 planches. Je rappelle que c'est une uchronie dont le fait majeur est que l'Algerie n'est devenue independante de la France que dans les annees 1970. Cela change evidemment beaucoup de choses. Des evenements mysterieux ont lieu dans la chaine de l'Atlas, des insectes font des mutations et des signes mysterieux apparaissent sur les fronts de nouveaux nes, il y a des gansgsters plus ou moins en recherche de redemption, des hommmes politiques plus ou moins incompetents, des journalistes en quete de la verite, des menaces d'explosions atomiques, des foules paniquees, des zones interdites etc. En resume, les auteurs du scenario ont utilise de nombreux ingredients d'un thriller moderne. Cela commencait bien avec le premier tome, cela allait moins bien avec le deuxieme, cela finit en debacle avec ce tome.

Le probleme de ce dernier tome est qu'il ne se passe rien ou presque sur 200 pages, il en fait 230. Je ne sais pas ce que les auteurs du scenario avaient en tete mais n'est pas Proust qui veut quand il s'agit de rallonger la sauce. il y a des fois ou il faudrait prendre Simenon comme reference. Le long n'est pas forcement synonyme de bon. Il est manifeste que les auteurs ont peche par ambition, ce que j'estime tres louable, il est bien qu'ils aient eu un editeur qui les ont suivi, il est par contre dommage que ce meme editeur n'ait pas fait son travail de conseiller et diriger la petite equipe qui a pondu cela, cela aurait evite a tout le monde une perte de temps inutile; eux d'ecrire et dessiner ces planches inutiles, l'imprimeur de manufacturer tous ces livres, et enfin, le lecteur de lire tout cela.

Le dessin de Tanquerelle ainsi que les couleurs de Blanchard sont par contre parfaitement adaptes au genre de cette BD, le techno thriller avec un brin de caricature toutefois pour certains personnages. Cela ne derange pas.

Note finale, 0.5/5. Le scenario brasse tellement du vent que la lecture fut penible malgre le dessin. Beaucoup de bruit pour vraiment pas grand-chose.

1384. pm - 03/04/22 19:26
Metamorphe , livre sur Moebius paru l’an dernier aux Humanos. Il s’agit d’un recueil d’articles d’érudits moebiusiens, dont Danyel en première ligne, pour la majorité parus dans des rééditions récentes d’albums du maître.
Certains articles sont faciles d’accès, d’autres moins, ceux de Danyel sont très techniques mais illustrés et pédagogiques, on apprend et on comprend des choses, d’autres auteurs sont plutôt rébarbatifs. Il y a bien sûr de nombreuses illustrations de Moebius, pas toujours complètement en phase avec les articles, mais surtout les renvois n’ont pas été réécrits et deviennent alors dénués de sens . En effet, quand un article explique quelque chose renvoyant à la page 42 case 3 ( c’est un exemple, je dis ça au pif), il s’agit de la référence de la réédition pour laquelle l’article est écrit, qui n’existe pas dans ce livre, ce qui est assez frustrant.
Globalement intéressant quand même, mais à picorer plutôt qu’à lire d’une traite.

1383. stefan - 01/04/22 23:53
Les mondes électriques Tome 1, Louise par Christophe Alliel chez Glénat.



Londres, Louise et Jason passent leur première journée dans une nouvelle école, quand les adultes semblent devenir fous, contrôlés par d’étranges créatures venues d’ailleurs.



Pour son premier album en tant qu’auteur complet, Christophe Alliel met son trait réaliste et précis au service d’un récit jeunesse sans temps mort sur fond de fin du monde où il n’hésite pas à confronter ses héros à une réalité sombre et violente.




1382. stefan - 01/04/22 23:36
Tanger sous la pluie par Fabien Grolleau et Abdel de Bruxelles chez Dargaud.



Janvier 1912, Matisse fuit Paris pour Tanger sur les traces de Delacroix en quête de nouvelles inspirations, mais les choses ne se passent pas comme prévu, il pleut.



Fabien Grolleau et Abdel de Bruxelles dans cet album prennent un malin plaisir à tracer des fausses pistes pour perdre magnifiquement leurs lecteurs dans le dédale des rues marocaines et leurs mille et une nuits. Le trait magnifique d’Abdel de Bruxelles sert à merveille cette rêverie douce-amère qui attend les dernières pages pour révéler sa vraie nature.






1381. stefan - 01/04/22 23:12
Menji Tome 1 Menji et le serpent dragon, par Fabien Grolleau et Mathieu Demore chez Dargaud.



Menji, jeune chat un peu trouillard, tente d’aider son maitre Renard à s’emparer des pouvoir du serpent dragon.



Un récit jeunesse d’aventure au rythme enlevé, teinté de mythologie chinoise et soutenu par un dessin magnifique.


1380. froggy - 01/04/22 18:53
Lapinot 6 et 7, Pour de vrai / La couleur de l'enfer

En essayant de faire un resume de ces deux albums, je me suis rendu compte que c'etait quasiment impossible du fait qu'il s'y passe beaucoup de choses et tres peu en definitive. Le tres prolifique auteur de cette serie, Lewis Trondheim, a aussi une serie d'albums qui s'appelle Les petits riens. Je ne les ai pas encore lus mais selon ce que j'en ai sais, il y relate des petits et menus evenements de sa vie dans des saynetes ou pages d'une planche. C'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant ces deux Lapinot, a part que Trondheim developpe un recit en un classique 44 planches et qu'il y a une intrigue ou plutot une myriade de petites qui se croisent et se decroisent. Je trouve cela extremement plaisant et tres agreable a lire. Tout l'art de l'auteur est d'insuffler un rythme soutenu et une vivacite a ses scenarios avec des moments d'acceleration ou plus calme. Et il y arrive tres bien.

Le charme que degage la serie ne serait rien sans le dessin. Il est ce qu'il est, on aime ou on n'aime pas, et j'aime vraiment beaucoup car il n'appartient a aucune ecole, il ne se refere a personne a part peut etre l'ecole de Charleroi. Le dessin de Trondheim est unique, il n'est plus un bleu dans ce domaine.

Note finale, 4/5. A consommer sans aucune moderation.

1379. UNMECNORMAL_BD - 01/04/22 15:36
Je viens vous parler de la bande dessinée que j'ai eu à lire il y a deux semaines, le combat du siècle ! C'est tellement réaliste et passionnant qu'on croirait un biopic BD ! Le récit nous renvoie aux années 1960-70's aux États-Unis, là où règnent le Funk, le Blues et la Soul, et aussi là où résident deux légendes de la boxe qui doivent s'affronter pour avoir la ceinture de champion du monde : Mohammed Ali et Joe Frazier ! Je suis uniquement un lecteur de comics et romans dans le registre jeunesse (17 ans et plus), mais c'est la toute première fois qu'une BD me captive par ses dessins (le visage serré de Frazier, le jab de Ali, l'allure charismatique de Malcolm X), et les dialogues entre personnages qui sont aussi très réalistes. Je la recommande à tout le monde, amateurs de lecture ou pas. Et aussi pour ceux qui souhaitent savoir quel est le secret qui se cache derrière le titre de cet BD...

Lien de la vidéo :
https://www.instagram.com/tv/CbzxisHgLLC/?utm_medium=copy_link

1378. UNMECNORMAL_BD - 01/04/22 15:36
Je viens vous parler de la bande dessinée que j'ai eu à lire il y a deux semaines, le combat du siècle ! C'est tellement réaliste et passionnant qu'on croirait un biopic BD ! Le récit nous renvoie aux années 1960-70's aux États-Unis, là où règnent le Funk, le Blues et la Soul, et aussi là où résident deux légendes de la boxe qui doivent s'affronter pour avoir la ceinture de champion du monde : Mohammed Ali et Joe Frazier ! Je suis uniquement un lecteur de comics et romans dans le registre jeunesse (17 ans et plus), mais c'est la toute première fois qu'une BD me captive par ses dessins (le visage serré de Frazier, le jab de Ali, l'allure charismatique de Malcolm X), et les dialogues entre personnages qui sont aussi très réalistes. Je la recommande à tout le monde, amateurs de lecture ou pas. Et aussi pour ceux qui souhaitent savoir quel est le secret qui se cache derrière le titre de cet BD...

Lien de la vidéo :
https://www.instagram.com/tv/CbzxisHgLLC/?utm_medium=copy_link

1377. pm - 29/03/22 13:23 - (en réponse à : Torpedo)
C’est gentil mais laisse tomber.

1376. torpedo31200 - 29/03/22 13:06 - (en réponse à : pm - post # 1375)
Tu me files une adresse postale (pas forcément la tienne) et je te le rembourse.

1375. pm - 29/03/22 11:58 - (en réponse à : Torpedo)
Ah, au fait, j’ai lu le premier juanalberto et le moins qu’on puisse dire et que je n’ai pas été subjugué. Ce n’est pas nul mais il y a un coté amateur que je n’apprécie guère. Le dessin est assez inventif mais approximatif, je vois ça comme du sous sous Moebius, le propos parabolico-philosophique ne me touche guère car les protagonistes ne sont pas très consistants et je suis gêné par de graves fautes de français ( partielle pour partial par exemple).
Je vais encore y réfléchir mais je ne suis pas très motivé pour poursuivre.

1374. froggy - 28/03/22 21:45
Alfred Hitchcock 2, Le maitre de l'angoisse

Cette deuxieme partie de la biographie dessinee du realisateur anglais est sujette a sa vie a Hollywood apres son arrivee en 1939. Il ne retournera plus jamais en Angleterre pour y vivre, seulement pour y travailler sur quelques films qu'il tournera a Londres, Les amants du Capricorne, Le grand alibi, L'homme qui en qui en savait trop (1956) et finalement son avant-dernier film, Frenzy.

Il y est venu a la demande de David O Selznick pour le compte duquel, il devait realiser un film sur le naufrage du Titanic. Ainsi que nous savons tous maintenant, ce film ne s'est pas fait pour diverses raisons, et en lieu et place, Hitchcock fit Rebecca, qui n'est qu'un film anglais realise avec les luxueux moyens d'Hollywood que Selznick avait mis a la disposition du metteur en scene. Pour un coup d'entree dans la Mecque du Cinema, ce fut un coup de maitre car le long metrage remporta l'Oscar du meilleur film, ce qui fut la deuxieme annee consecutive pour le producteur qui l'annee devant avait fait une razzia puisqu'il avait produit Autant en emporte le vent. Cela s'arretera la pour lui. Et Hitchcock qui sera regulierement nomme a celui du meilleur realisateur ne l'obtiendra jamais. Ce qui est profondement injuste et incroyable car il est un de ceux qui ont le plus marque l'histoire du 7eme art en general et l'histoire de l'art au 20eme siecle en general. Mais la question n'est pas la et je vais tenter de faire court car je pourrais parler d'Hitchcock et de son oeuvre pendant des heures et des heures au risque de lasser mon auditoire. Il faut dire que le sujet est passionnant autant par l'homme dans toute sa complexite que son oeuvre qui en est une reflexion. Hitchcock etait un nevrose qui ne s'aimait pas, ou plutot qui n'aimait pas son physique d'obese. Hitchcock est entre dans l'industrie du cinema comme d'autres entrent en religion. Le cinema le lui a bien rendu d'aileurs, il est devenu riche et celebre et surtout pour reprendre la jolie citation metaphorique de Jean Cocteau relative a La recherche du temps perdu de Marcel Proust, citation que Francois Truffaut a reutilisee dans sa postface de la derniere edition de son livre d'entretiens avec le realisateur, "Son oeuvre continuera a vivre telles les montres des soldats morts au combat". Il y a floraison d'ouvrages sur Hitchcocok et dans toutes les langues. Ce diptyque ne fait que s'ajouter a ce qui est deja une longue liste.

Noel Simsolo a ecrit le scenario et contrairement au premier tome ou le recit s'articulait autour des premieres annees du cineaste racontees a la maniere d'un retour en arriere sur ses annees passees sur le plateau de La main au collet avec Hitchock racontant sa vie aux deux stars de son film, Cary Grant et Grace Kelly. Ici, le recit est plus decompose et est en fait constitue de petites saynetes plus ou moins bien agencees car ne respectant pas une coherence chronologique mais plutot thematique. Ces saynetes sont d'une a 3/4 planches et sont des conversations qui n'ont probablement pas eu lieu entre ceux qu'on voit a l'image ou qui ont eu lieu mais ailleurs ou/et entre deux personnes differentes. Simsolo essaye de capter l'essence du metteur en scene et s'arretant a des moments cles de son existence en creant un lien entre ses phantasmes nevrotiques et les images de ses films dont certaines font dorenavant partie de l'histoire du cinema tellement elles sont devenues celebres parfois instantanement.

Ce parti pris m'a un peu gene car il ne retranscrit pas la vraie realite, c'est vrai parce que dans le fond, c'est ce qui fut mais ce n'est pas vrai parce que les evenements relates ne se sont pas du tout deroules comme cela. Simsolo n'a pas voulu faire un travail de biographe en tant que tel, il a simplement essaye d'expliquer conjointement l'homme et l'oeuvre en utilisant le medium de la bande dessinee. A t-il aussi voulu initier les jeunes generations a decouvrir les films? Je ne sais pas. Cela serait interessant asavoir car Hitchcock est quand meme l'inventeur du montage rapide qu'il a mis en application avec le succes, et surtout l'effet, que l'on sait dans la scene du meurtre sous la douche de Psychose, scene, o combien, imitee, plagiee et parodiee et etudiee dans les ecoles de cinema, une scene d'une violence et d'uen sauvagerie absolument inouie meme encore aujourd'hui qui montre bien que seul un esprit malade pouvait imaginer, concevoir et realiser. Si vous voulez en savoir plus sur cette question primordiale quand on veut etudier l'oeuvre et l'homme, je vous recomamnde l'excellente biographie de Patrick McGilligan, Alfred Hitchcock, A life in darkness and light.

Je n'ai pas ete enthousiaste par le dessin de Dominique He pour une fois, il y a des cases ou j'ai eu du mal a reconnaitre les personnes en presence, Hitchcock en premier. Et puis, j'ai eu tres souvent l'impression qu'il avait reproduit avec l'aide d'une table lumineuse, les differentes scenes des films reproduites dans cet album, le rendu est bizarre surtout quand on connait ces scenes telles qu'elles existent a l'ecran.

Note finale, 2/5. Il faut considerer cette biographie soit comme une vulgarisation de l'oeuvre et l'homme a un neophyte qui serait vaguement interesse ou soit a une introduction a quelqu'un qui s'interesserait a ce sujet et dont ce serait le premier ouvrage.

1373. Quentin - 25/03/22 12:19
Lectures manga ces derniers temps, pour voir ce que mes enfants apprécient (trop content qu'ils dévorent quelque chose de leur propre initiative).

Tokyo Revengers (tomes 1-17, série en cours): l'histoire d'un jenue homme qui semble avoir déjà raté sa vie avant qu'elle n'ait vraiment commencé, mais qui tout à coup plonge 12 ans en arrière et a une nouvelle chance de tout arranger. Il trouve un moyen de pouvoir faire l'aller-retour entre présent et passé, afin d'éviter que sa petite amie ne meure. Sauf qu'il a beau essayer, il échoue à chaque fois. Le contexte de l'histoire est la lutte de pouvoir entre bandes rivales de voyous/motards. Le dessin est très léché, et les chefs de bandes ont tous des belles gueules de top-modèles. Mais ils ont beau être trop mignons, ils sont super balèzes et envoient en l'air nimporte qui d'une simple pichenette. Le début est prenant, mais l'histoire se complexifie tellement, avec une multiplication de nouveaux personnages, que j'ai commencé à décrocher après une douzaine de tomes.

The promised neverland (tomes 1-20, série finie). L'histoire commence avec des enfants dans un orphelinat; ils sont heureux et tout semble idyllique jusqu'au jour où ils se rendent compte qu'ils sont en fait élevés uniquement pour servir de nourriture à des monstres. Il planifient leur évasion, puis essayent de survivre dans un monde hostile, puis de le renverser pour s'en échapper. L'histoire est très bien construite du début à la fin. Chaque album apporte son lot de surprises, nouvelles stratégies, trahisons, révélations, rebondissements, mais tout reste logique et tout se tient. La série arrive à garder le rythme et à tenir le lecteur en haleine sur 20 tomes, ce qui est assez impressionnant. Le dessin est agréable et bien lisible. Je ne suis pas étonné que cette série ait eu tant de succès.

1372. froggy - 23/03/22 22:54
En fait les auteurs sont:

Paul & Gaetan Brizzi et Honore de Balzac, Contes drolatiques

1371. froggy - 23/03/22 22:47
Balzac, Contes drolatiques

En marge de son grand oeuvre, La Comedie Humaine, Balzac ecrivit des contes qu'il a appele drolatiques dans la veine de l'autre grand auteur francais et tourangeau comme lui, Francois Rabelais. Ces contes sont des fables amusantes ou sont racontees les mesaventures de leurs personnage principal. Sur les 30 existantes, les dessinateurs en ont adapte 4.

J'avais chronique ici les deux premiers albums des deux freres aux sujets aux antipodes l'un de l'autre, La cavale du Dr Destouches sur la fuite de l'ecrivain Celine en Europe lors de la chute du IIIe Reich en 1945 et L'automne a Pekin, une adaption du roman de Boris Vian. Je ne vous avais pas cache mon enthousiasme sur ces deux ouvrages et je vous les avais fortement recommandes tous les deux, (je vous les recomamnde toujours a propos). J'avais aime leur style graphique que je trouvais tout a fait adapte au sujet de chacun de ces deux albums. Il n'en sera pas de meme cette fois ci, j'ai moyennement apprecie cet album car justement, j'ai trouve que leur dessin au style tres particulier n'allait pas du tout avec ces histoires. Pour moi, leur dessin a un aspect de folie qui va si bien avec les deux autres mais pas ici ou la folie est absente. Ces 4 contes drolatiques ne sont que des fables morales qui se concluent plus ou moins amerement et ont un aspect farce du fait de leur caractere truculent. Je trouve que le dessin des freres Gazzotti tient de celui des caricatures d'Honore Daumier. Pour l'inspiration graphique, j'aurais pris celles d'Albert Dubout comme modele pour ce livre car il a un style plus rond, les femmes gazzottiennes y sont osseuses alors que pour ces contes, je verrais des femmes plus en chair.

Note finale; 1,5/5. J'ai ete decu par cet album dont j'attendais beaucoup apres les franches reussites de leurs deux premiers.

1370. egoes - 20/03/22 22:45
Lu Seules à Berlin de Juncker.
Très bien. Rien à redire (et pourtant j'arrive de moins en moins à "rentrer" dans les bandes dessinées, ces temps-ci).
En même temps, j'ai l'impression que Juncker, c'est un peu toujours très bien.
Bref, lisez.

1369. torpedo31200 - 20/03/22 13:48 - (en réponse à : totom - post # 1385 Go West, young man N&B)
Pour Ralph Meyer, il me semblait à son meilleur niveau. C' est même cette histoire courte qui m' a définitivement motivé à prendre le Undertaker N&B chez Niffle.
Le Boucq était peut-être légèrement en-dessous de son meilleur niveau (Bouncer effectivement).

1368. Mr Degryse - 20/03/22 00:16 - (en réponse à : Pm)
Un des musts de ce début d'année, le poids des heros. J'y allais à reculons de part le sujet ( alors que j'avais beaucoup aimé son adaptation du joueur d'échecs) et j'ai trouvé cela très réussi.

J'ai vu les planches en couleurs directes exposées à Strasbourg. Il y en avait des magnifiques.

1367. pm - 20/03/22 00:01
Illico

1366. pm - 20/03/22 00:01 - (en réponse à : Froggy)
Je n’ai évidemment pas acheté les suivants non plus puisque j’ai revendu illuco le premier.

1365. totom - 19/03/22 21:27
Bâclé n’est pas le bon terme mais pour moi les planches de grosses pointures Boucq et Meyer ne sont pas du tout au niveau de Bouncer ou Undertaker
Il faudrait comparer ta version NB de go west avec les planches du nb de Niffle
Le seul qui se surpasse vraiment c Marini avec sa splendide couv sur fond jaune

1364. torpedo31200 - 19/03/22 20:36 - (en réponse à : totom - post # 1359 Go West, young man)
Lu le tirage en N&B, épuisé malgré qq milliers d' exemplaires, et ça me semblait loin d' être bâclé niveau dessins. Certains sont évidemment meilleurs que d' autres, mais dès qu' ils disposaient d' un espace de 7 ou 8 pages, c' était plutôt bien.

1363. froggy - 19/03/22 19:28 - (en réponse à : Philippe)
Ah toi aussi, tu n'as pas aime Block 109? Je l'avais achete car beaucoup ici avant qu'ils ne partent tous en face en ecrivait monts et merveilles. J'ai tellement pas aime que je me suis empresse de n'acheter aucun des albums suivants. :-)

1362. totom - 19/03/22 18:23
Le western qui m’intrigue et que je n’ai pas lu c’est celui de Rouge père paru il y a qq années chez Glénat

1361. pm - 19/03/22 18:08
Je viens de découvrir que la République du crâne est fait par les auteurs de block 109, que je n’avais pas du tout aimé et revendu aussitôt. Bien que pas extraordinaire, bon récit mais reste finalement plutôt sage et classique malgré sa volonté de se démarquer, cet album est quand même bien meilleur ( moyen plus en somme).

1360. pm - 19/03/22 16:59 - (en réponse à : Totom)
Malgré les messages plus qu’élogieux en face, et bien qu’aimant beaucoup les westerns, j’ai résisté car je trouve ce projet forcément foireux. Les collectifs sont généralement foireux mais ce genre de collectif c’est pire car il ne peut avoir aucune unité et pas le même investissement qu’un projet personnel.

1359. totom - 19/03/22 15:02
Lu go west young man chez Bamboo
Belle couv
Bonne idée du fil conducteur de la montre
Beau challenge de reunir tous ces auteurs
Résultat assez banal d’une bd sympa à lire mais sans plus
Impression de dessins parfois un peu bâclés malgré des signatures de renom
Au final un peu déçu comme pour jusqu’au dernier paru un an avant chez le même éditeur
Se méfier donc des avis trop élogieux de sites type bd gest

1358. pm - 19/03/22 12:12
Précision: la postface de la République du Crâne remet quand même les choses à l’endroit.

1357. torpedo31200 - 19/03/22 12:12 - (en réponse à : post # 1356)
Si vous n' achetez que 10 bandes dessinées par an, vous pouvez acheter le David Sala.

1356. pm - 19/03/22 11:47
La république du crâne de Brugeas et Toulhoat chez Dargaud. Récit maritime appelant à réhabiliter la piraterie comme un espace d’honneur et de bravoure pour les sans dents. Sans être extraordinaire le récit d’aventure est plutôt bien mené mais la préface des auteurs est vraiment débile par ses parallèles vaseux ( GJ/Pirates même combat ), par ses erreurs historiques ( confusion bourgeoisie/aristocratie ), bref ce manque flagrant de culture historique aboutit à de tels anachronismes et à une philosophie de pacotille, on se dit que l’éditeur n’a pas vraiment fait son travail. Lisez l’album mais sautez la préface.

Le poids des héros de David Sala Très beau livre autobiographique, David Sala raconte sa famille, ses grands parents réfugiés de la guerre d’Espagne, son grand père déporté politique à Mathausen, leur vie dans la banlieue lyonnaise, la perte de son oeil ( on comprend mieux ainsi son style graphique sans relief qui fait légèrement penser au Douanier Rousseau ). Encore difficile d’en parler mais c’est un très beau livre.


1355. Victor Hugo - 17/03/22 01:47
J'ai lu
Corto Maltese Océan noir de Quenehen et Vives.
C'est excellent.

1354. froggy - 11/03/22 17:41
Fabcaro, Moonriver

Le Fabcaro nouveau est arrive! Yeah, yeah, yeah. Enfin, il n'est plus si nouveau que cela, le livre est sorti il y a deja plus de 6 mois. Et si je lisais plus vite et avais moins de livres dans la pile en attente au pied de mon lit et moins de choses a faire, de films et de gens a voir et si je passais moins de temps sur BDP a ecrire mes chroniques de lectures et sur mes films preferes et ailleurs sur le web a poster des photos sur Facebook ou regarder les blow up d'Arte sur Youtube, vous auriez pu lire cette chronique plus tot mais ce ne fut pas le cas.

Je ne vois pas d'ailleurs vraiment l'interet d'ecrire sur cet album que tous les amateurs de l'auteur ont deja certainement lu bien avant moi et que tous ceux qui ne l'aiment pas se sont evidemment bien gardes de l'acheter, je pourrais en ecrire tout le bien que cela aurait autant d'effet sur eux que si je pissais en l'air pour faire chanter un violon. Vous vous passerez donc d'une chronque sur cet album, je ne vais pas perdre mon temps a resumer cette histoire d'actrice d'Hollywood sur qui on a dessine une bite sur la joue gauche, un detective de la police traumatise par l'affaire la coupe mulet et un dessinateur de BD qui revele par megarde qui est le coupable des la page 13 de son album a son editeur a qui il soumet son projet.

Note finale, 3,5/5. Un bon cru.

1353. herve - 10/03/22 21:44
Amour cru
C'est un album surprenant à plus d'un titre. S'inscrivant dans la belle collection "porn'Pop" de Glénat , la couverture intrigue de prime abord, avec cette image presque subliminale en double fond. Et puis, le scénario est d'une originalité désarmante.
En mettant en scène, deux femmes au caractère diamétralement opposé (une Charlie à la recherche du prince charmant, et une Mélina qui enchaine les coups d'un soir voire les coïts plus que furtifs), les auteurs nous entrainent dans une aventure qui dépassent les simples bd de cul auxquelles nous sommes habitués.
Car, il faut l'avouer, même si les scènes de sexe sont, sans jeu de mots, assez crues dans cet album, le récit repose sur un postulat qui nous fait relire l'histoire sous un autre angle, une fois l'histoire finie.
C'est très osé, très fort voire très dérangeant mais les auteurs exploitent à fond les phantasmes et perversions auxquelles je ne pensais même pas!
J'avais découvert il y a quelques dizaines années Grégory Mardon, avec "Madame Désire?", et je trouve que son trait, loin du dessin réaliste, s’accommode parfaitement avec le scénario.
Malgré une pagination assez importante (110 pages), j'ai littéralement dévoré (sic!) cette bande dessinée à réserver à un public très très averti !

note :4/5

1352. froggy - 09/03/22 06:45
Mon prefere de la serie est aussi le troisieme, L'ogre de Sutter Camp, il est dommage que sa suite ne soit pas du meme niveau.



 


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