Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (22)
Les 1293 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .
793. suzix@bdp
- 02/10/23 14:05
"Les passagers du vent" s'est singularisé par la violence crue montrée en gros plan. Je pense notamment aux scènes de combats navals.
792. Quentin
- 02/10/23 13:51
L'intérêt et l'innovation des passagers du vents (5 premiers tomes), c'est que l'histoire est centrée sur la vie des personnages, leur destin, leurs actes et les consequences de ces actes + le contexte historique dans lequel ils évoluent. On est très loin de la BD franco-belge classique, centrée sur des enquêtes, suspenses, courses poursuites, rebondissements, etc. le tout bouclé en 46 pages. La qualité des passagers du vent tient à la profondeur psychologique des personnages et le charme de la série tient pour bonne part à son héroïne, Isa - un des plus beaux rôles féminins de toute l'histoire de la BD franco-belge. La suite est à jeter. Le cycle en Louisiane est long et superflu, et le sang des cerises est véritablement navrant.
Le cycle de Cyann est également un tournant dans la science fiction en BD. Là encore, ce sont les personnages au profil psychologique fouillé et une fouille de détails dans les sociétés et univers traversés qui ont fait le succès de la série.
Mais de Bourgeon, je préfère de loin Les compagnons du crépuscule, une de mes séries préférées, et dont le dernier tome est magistral.
Quant à Prudhomme, il y a à boire et à manger. J'ai lu des trucs que je n'ai du tout aimé (la tour des miracles, la Marie en plastique) et des trucs que j'ai trouvé sympas sans être géniaux (la traversée du Louvre, Vive la marée). Prudhomme n'a en tout cas rien révolutionné - au contraire de Bourgeon.
791. suzix@bdp
- 02/10/23 13:29
Les 5 premiers "Passagers" du vent c'est puissant, violent, graphique.
790. torpedo31200
- 02/10/23 12:42
- (en réponse à : post # 788)
Pour resituer l' époque, les 4 premiers tomes des Passagers du vent ont été publiés entre 1980 et 1982.
789. pm
- 02/10/23 09:40
- (en réponse à : Victor Hugo)
Bourgeon n'est peut-être pas un très grand dessinateur mais ses histoires sont plutôt bien construites et bien racontées et c'est quasiment l'inventeur de la BD historique moderne ( ie non enfantine). À ce titre, qu'on aime ou pas ( moi j'aime bien sans que ce soit un de mes auteurs favori), il fait partie des monstres sacrés du 9 ème art fb.
Et sinon je reviens sur David Prudhomme que tu n'aimes pas, ce n'est pas seulement un dessinateur original qui cherche tout le temps, c'est probablement l'un des meilleurs dessinateurs français de bandes dessinées en activité, un surdoué à ranger du coté de Blutch et de Blain. C'est d'ailleurs étonnant que tu n'aimes pas car il est souvent considéré comme la coqueluche des dessinateurs.
L'artbook qui est sorti sur lui il y a un mois est de grande qualité.
788. Victor Hugo
- 02/10/23 02:52
Bourgeon c'était déjà hyper ringard et mal dessiné il y a 15 ans (même 30 ans).
Et encore, par rapport à ses derniers bouquins, c'était Rembrandt à ses débuts. (j'ai ouvert Le Temps des Cerises, j'ai vomi).
787. herve
- 01/10/23 18:48
Je viens de relire l'ensemble de la série "les Passagers du vent". Cela n'a pas pris une ride depuis ma dernière lecture, il y a plus de 15 ans!
786. pm
- 29/09/23 21:52
- (en réponse à : Froggy)
...
785. heijingling
- 29/09/23 21:19
Je me souviens de cette histoire dans laquelle Chesterfield se fait soigner pour une indigestion, il est d'ailleurs encore couvert de sauce tomate sur lcette image de couverture.
784. froggy
- 29/09/23 01:26
La couverture du Spirou du jour sur le site BDoubliees. J'ecris ca comme ca bien sur. LOL
783. froggy
- 26/09/23 00:42
Tripp, Le petit frère
En complément de sa série Extases, l'auteur continue de nous faire son autobiographie. A la très grande différence de celle-ci, cet album est un one-shot racontant l'évènement marquant de sa vie qui a complètement bouleversé sa vie ainsi que celle de toute sa famille, la mort accidentelle de Gilles, son petit frère, alors âgé de 11 ans fauché par une voiture sur une petite route de la campagne bretonne l'été 1976. Tripp nous fait le récit des quelques heures qui précèdent le drame, puis celui-ci et la suite, c'est à dire les conséquences de cette tragédie sur toute la famille.
C'est donc une très triste histoire sur la vie fauchée bien trop tôt d'un petit garçon alors à l'aube de sa vie. Jean-Louis Tripp raconte cette histoire malheureusement d'une terrible banalité, de tels accidents arrivent partout dans le monde tous les jours. Il va la raconter tout simplement, sans fioritures, sans aucun fard, sans effets, sans aucune esbrouffe. C'est cette simplicité qui rend le récit si attachant, si prenant. Tripp met son lecteur en situation de témoin de ce terrible drame. Vu de l'extérieur, il ne nous émouvrait pas, ce ne serait qu'un entrefilet dans la rubrique des chiens écrasés de la presse locale. On se dirait, "Pauvre gosse ! Pauvre famille !" et on tournerait la page pour passer aux rubriques suivantes sans plus jamais y penser. Avec ce livre, Tripp nous place au cœur de son récit et nous invite à partager cette expérience insupportable à vivre. En questionnant sa mère, malgré la douleur encore vive qu'elle a toujours en elle depuis ce funeste jour et ses autres frères et sœurs, l'auteur se remémore ce que furent les derniers instants de la vie de son frère, l'accident, l'hôpital local, l'annonce du décès, l'arrivée de son père, les jours qui suivirent, l'enterrement et la vie qui continue ensuite, la vie plus forte que tout, qui reprend ses droits après cette suspension, mais dont chaque membre a en lui ou en elle une cicatrice intérieure qui s'atténuera ou non, rapidement ou lentement selon les caractères, une blessure qui restera toujours un peu ouverte toute prête à regrandir, un trou béant qui ne se comblera jamais tout à fait. Il est normal d'enterrer ses parents ou des personnes âgées qui ont bien vécu leurs vies, cela ne l'est plus du tout quand des parents enterrent leur enfant parti bien trop tôt alors.
Pour mieux raconter son histoire sans trop faire larmoyer le lecteur, l'auteur a régulièrement ralenti le rythme afin de s'attarder sur certains passages clés, il en est ainsi lorsque le père retrouve la mère, les époux se sont séparés quelques années plus tôt, la scène de leur étreinte est d'une émotion que j'ai rarement ressenti dans une bande dessinée. Le dicton veut que les grandes douleurs soient muettes, il n'est rien de dire que l'immense peine ressentie par les deux parents est d'un silence assourdissant. Tripp a très bien exprime tout en tact et délicatesse et uniquement par la force de son dessin l'immense tristesse qui se dégage de ce moment. Ce sont ces instants de la vie ou le temps s'arrête littéralement. Il en est de même pour l'enterrement que Tripp a dessiné par de grandes cases, des demi-planches quasi silencieuses pour la plupart. Bien que racontant sa vie et celle de sa famille, l'auteur se révèle très pudique et laisse le soin au lecteur d'imaginer ce qui peut se dire car on le sait, les mots sont impuissants pour réconforter les victimes d'un si grand malheur. Des étreintes, des regards échangés aux yeux embués de larmes sont plus parlant qu'autre choses.
Le temps passe et quand a lieu le procès du conducteur de la voiture, le chauffard qui s'est enfui sans s'arrêter après avoir commis l'accident mortel, la douleur se ravive, surtout que la plaidoirie de son avocat est particulièrement abjecte. C'est la première fois qu'ils voient celui qui a tué Gilles. Cela se termine en une scène ou est annonce le montant des dommages et intérêts octroyés par le tribunal, comme si cet argent avait une signification et pouvait ramener Gilles parmi les siens.
Note finale ; 5/5. Cette BD est bouleversante et pourra vous faire tirer quelques larmes, elle est inoubliable.
782. LienRag
- 25/09/23 10:27
Assez d'accord pour la Romance anglaise.
Le sujet pouvait être intéressant mais les auteurs donnent l'impression de n'avoir en fait rien à dire sur aucun de ses aspects (sauf peut-être la crise de la quarantaine, si on est très gentil).
781. Quentin
- 24/09/23 21:50
Une romance anglaise, de Hyman et Fromental, chez Aire Libre. L’album revient sur le scandale Profumo en Grande Bretagne au début des années 1960, raconté du point de vue du Dr Ward, un des protagonistes de l’histoire. Le récit est confus, la narration médiocre, et pour une raison que je ne m’explique pas, Hyman n’arrive pas à aligner les yeux de ses personnages. Soit un oeil regarde à gauche quand l’autre regarde à droite, soit l’un regarde en haut et l’autre en bas, et c’est le cas pour un très grand nombre des visages (la couverture étant l’exception), ce qui est dérangeant à la longue. Le traitement des couleurs, par contre, est toujours un régal. J’aime beaucoup Miles Hyman comme illustrateur. J’ai vraiment beaucoup apprécié « La loterie » (l’unique album où Hyman est seul au scénario/à l’adaptation). Mais bizarrement, je n’ai jamais vraiment accroché à ses autres bandes dessinées, qu’elles soient scénarisées par Fromental, Matz ou même Paringaux (que j’apprécie d’ordinaire).
Bleu à la lumière du jour, de Borja González, chez Dargaud. L’histoire de deux sœurs qui essayent d’échapper à leur destin familial. Récit avare de paroles, aux visages vides à la Ruppert et Mulot des débuts, et où l’utilisation des couleurs a un rôle propre. L’histoire n’est pas toujours très lisible (les visages vides n’aident pas à distinguer les différents protagonistes), mais elle n’est finalement qu’un prétexte puisque tout se joue dans l’ambiance gothique mâtinée de quelques rebondissements éclatants - qui font une fois de plus penser à ce qu’on trouve dans les Ruppert et Mulot. Je suis quelque peu perplexe sur le résultat. C’est singulier, ca se lit comme une sorte de poème graphique, mais je ne suis pas sûr de vouloir suivre cet auteur et lire ses autres albums.
Jim, de Schuiten, chez Rue de Sèvres. L’auteur rend hommage à son chien décédé. Le bordereau résume bien l’album : « Dessiner Jim pour faire le deuil, accepter de le laisser partir, et comprendre tout ce qui s’était joué entre nous ». Une cinquantaine de planches, accompagnées d’un petit commentaire résumant un souvenir, une réflexion ou un lien particulier. Schuiten utilise sa merveilleuse technique de dessin au pinceau et à la plume en noir et blanc pour dire adieu au compagnon et complice qui a partagé les 13 dernières années de sa vie. J’ai trouvé cet album beau et touchant.
780. pm
- 24/09/23 16:03
Déjà 80 ans Dany.
779. Victor Hugo
- 24/09/23 12:35
La question étant: Pourquoi Dany dessine en couverture d'Histoire sans héros Morten Harket le chanteur du groupe A-HA ?
778. pm
- 24/09/23 12:24
- (en réponse à : Froggy)
Merci, sympa cette interview.
777. froggy
- 24/09/23 00:19
- (en réponse à : Piet #774)
Ou on apprend que Dany a dessine des decors pour Ric Hochet, il etait le prete-nom de Mittei.
776. froggy
- 22/09/23 16:06
Je ne crois pas avoir jamais pense que Tibet etait un dessinateur exceptionel, du calibre d'un Herge, Franquin, Giraud et consorts. J'aimais bien son dessin, tres ligne claire, quand j'ai decouvert les premiers Ric Hochet quand j'etais un jeune adolescent. Il faisait honnetement son travail, sans fioritures, ni asperites. Il n'etait pas un tacheron de la BD, seulement un stakhanoviste, il est l'auteur dont j'ai le plus d'albums, j'ai quasiment tout de lui sauf ceux de sa serie, Le Club des Peur-de-Rien, qui ne m'a jamais vraiment attire. Je pense que je n'ai pas rate grand chose pour le coup.
775. pm
- 21/09/23 14:59
De mon coté, je n'ai jamais trouvé le dessin de Tibet exceptionnel, loin de là. Assez sympa au début, il est devenu très mécanique. Ça reste meilleur que Graton, que je trouve très figé ( un comble pour un dessinateur de voitures de course) mais très loin des maîtres du franco belge.
774. Piet Lastar
- 20/09/23 23:19
Tibet ne dessinait plus grand chose dans ses derniers Ric Hochet, Brichau ne faisait pas que les décors.
Et avant, Tibet utilisait déjà beaucoup ses assistants : Mittéi, Denayer, ... et longtemps Desmit.
773. pm
- 20/09/23 12:04
- (en réponse à : Piet lastar)
Tu as raison, il y a quelques tâches rouges dans le 22.
Mea culpa.
772. helmut perchu
- 20/09/23 11:54
- (en réponse à : pm)
A vérifier mais à mon avis tu te gourres, dans mes souvenirs il y a du sang dans les tuniques bleues et pas qu'un peu, lors de scènes d'opération ou d'amputation notamment.
771. froggy
- 20/09/23 00:47
- (en réponse à : Philippe #769)
Non mais, est-ce que tu mêlerais Tibet et Léo de la même façon ?
Non, bien sur mais je ne me facherai pas si quelqu'un le faisait meme si cette personne trouverait le dessin de Leo meilleur que celui de Tibet. La pour le coup, je recommanderai a cette personne soit d'aller acheter une bonne paire de lunettes, soit d'aller dans un goulag pour lui eduquer le bon gout ou alors, le plus simple pour moi serait de lui demander de ne plus jamais m'adreser la parole, je ne me commets pas avec de tels gens. LOL
Objectivement, sur ses derniers Ric Hochet, le dessin de Tibet n'est franchement plus tres bon. C'etait vraiment devenu de l'alimentaire pour lui.
770. Piet Lastar
- 19/09/23 17:37
Dans des Bleus et des Dentelles, il y a davantage de sang.
769. pm
- 19/09/23 09:24
- (en réponse à : Froggy)
Et tu es banni pour au moins 7 générations d’avoir écrit Franquin et Fournier dans la même phrase ! Non mais, est-ce que tu mêlerais Tibet et Léo de la même façon ?
768. pm
- 19/09/23 09:20
- (en réponse à : Froggy)
Je t’assure qu’il n’y a pas de sang dans les Tuniques Bleues, les morts ne saignent pas ils sont comme endormis.
Les deux moins bons Lapinot, en ce qui me concerne, sont les deux hommages de Trondheim, et je suis d’accord avec Helmut, le lapinot/Astérix n’est pas du tout un Astérix vu par. Et Panique en Atlantique n’est pas génial non plus. J’adore Trondheim, qui a un pourcentage très élevé de très bons albums parmi une bibliographie pléthorique de plus de 300 albums ( de mémoire), mais il y a quelques petites faiblesses quand même.
767. heijingling
- 19/09/23 07:15
Pareil qu'helmut perchu, sauf que je n'aime pas non plus le Lapinot/Spirou.
766. froggy
- 19/09/23 01:04
Je ne m'attendais a rien de special en lisant ce Lapinot, sinon de lire une bonne BD comme Trondheim m'en a donne l'habitude. Je ne vois pas tres bien en quoi apporter cette touche de realite dans l'univers d'Asterix est un plus quand des le depart, la situation est irreelle, comment Lapinot se retrouve dans le petit village gaulois.
De plus, vous me parlez d'un gag a chaque fois, a priori, un gag est cense faire rire, avez-vous ri aux eclats en lisant ces sequences? Honnetement? Uderzo et Goscinny ont cree avec Asterix une bande ou l'humour regne en maitre et l'emporte sur toute autre consideration. Les coups ne font pas mal dans Asterix car ce n'etait pas le propos des createurs.
Quant au sang dans Les Tuniques Bleues, il est souvent present, combien d'albums commencent par une grande case montrant un champ de batailles avec morts et blesses et la cartouche indiquant un laconique "Sans commentaires"? Je ne les ai pas relus depuis tres longtemps mais je me souviens qu'il y a des scenes qui se passent dans les ambulances ou des amputations sont procedees.
Quant a Panique en Atlantique, j'adore cet album tout simplement, sa couverture est ma deuxieme preferee apres celle de Nez-Casse dans Blueberry, le dessin de Parme me charme et le scenario de Trondheim est un tres bon melange d'aventures, d'humour et de fantaisie digne des meilleurs titres de Franquin et Fournier. Des que je retrouve ce que j'ai ecrit dessus, j'en ferai un copie-coller.
765. helmut perchu
- 18/09/23 14:42
- (en réponse à : froggy (et sans doute un peu les autres))
J'ai l'impression que ton ressenti négatif sur Par Toutatis ! vient du fait que tu t'attendais à un album d'Astérix vu par Trondeim, alors que c'est absolument pas le cas. Par Toutatis ! est à 100% un album de Lapinot, qui joue des codes de la BD en général et d'Astérix en particulier.
Au contraire de l'accélérateur atomique qui est selon moi un hommage à Spirou et qui est donc presque un Spirou avant d'être un Lapinot.
ET je ne comprends pas ce que tu trouves à Panique en atlantique qui doit être un des rares albums de Trondheim que je trouve mauvais...
764. heijingling
- 16/09/23 22:58
Les auteurs des Tuniques bleues font tout pour rappeler le sang, les blessures et la mort, sans vraiment les montrer, ce qui n'est pas le propos d 'Asterix.
763. pm
- 16/09/23 21:15
- (en réponse à : Froggy)
Rahhh, mais non, soit je m’exprime mal soit tu le fais exprès.
C’est en référence au parti pris de violence non violente de l’univers d’Astérix, où ça se bat sans arrêt sans jamais une goutte de sang versé. Et de fait on n’y pense jamais à ce postulat un peu absurde en lisant les albums, mais qui fonctionne parfaitement dans la série mère.
Donc c’est à la fois un gag car ça crée un décalage avec le postulat originel et un hommage car ça fait partie du génie de Goscinny et Uderzo, et d’autres auteurs franco belges mais pas tant que ça ( dans les Tuniques bleues pas de sang mais on y pense tout le temps malgré tout).
Je ne suis pas sûr d’être plus clair…
762. Piet Lastar
- 16/09/23 21:02
"La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu'elle ne disparaît pas avec le temps."
Serge Gainsbourg anticipant les bd de trondheim.
761. MrDegryse
- 16/09/23 19:05
Et je n'ai pas trouvé ce Lapinot extraordinaire ( bien moins réussi que le schtroumph de Tebo).
Mais c'est l'idée du réalisme des coups et des blessures sur les romains que je trouve la plus réussie.c'est le plus surprenant. Le reste est bateau.
760. froggy
- 16/09/23 17:40
Bien sur que c'est en relation avec la serie mere, la difference est que le dessin d'Uderzo nous montre des romains plus ou moins amoches laisses dans des postures comiques avec parfois des commentaires humoristiques sur leur triste situation. C'est pas du tout le cas ici.
Quant aux allusions a Gerard Depardieu, elles ne m'ont pas derange et rappelle qu'Uderzo caricaturait nombre de personnalites celebres de leur epoque dans ses album, une autre constante de la serie mere et qui n'est pas dans celui-ci. Je ne sais pas si Trondheim sait faire des caricatures. Cela va de pair avec Lapinot/Asterix employant des mots et autres expressions modernes qu'evidemment les villageois ne peuvent pas comprendre. "Point barre!"
759. pm
- 16/09/23 17:28
Et l’effet est tout de même un gag car il est évidemment en relation avec la série mère.
758. pm
- 16/09/23 17:25
Je ne dirai pas un gag mais le truc le plus réussi et le plus intéressant de l’album, bien plus que les allusions un peu lourdingues à Depardieu.
757. pm
- 16/09/23 17:22
- (en réponse à : Hervé)
Je n’ai pas tellement aimé ce lapinot non plus mais pas parce qu’on voit le sang des bagarres !
756. froggy
- 16/09/23 17:22
- (en réponse à : Jerome et Philippe)
Parce que c'est un gag? Je ne l'avais vraiment pas vu comme cela a cause de la reaction effaree de Lapinot/Asterix quand il se rend compte des veritables effets de la potion magique si celle-ci etait reelle. Il le dit lui-meme, "Ces gens sont morts, on les a tues! C'est epouvantable!" Ou est le gag apres ca? Je me permets de vous poser la question. D'autant plus que Trondheim fait subir le meme aux pirates, un des fils rouges de la serie avec la derniere case au banquet. J'ai rate le coche la.
Vous le savez, je suis tres sensible a la representation de la violence dans la BD, Cf les Clifton de Zidrou. Ici, je trouve que cela n'est pas approprie, il y a une trop grande dichotomie entre l'humour de la serie et la violence des cases, c'est totalement deplace, la mouche dans le lait. Je pense qu'un gag mettant en scene du sang doit releve de l'humour noir comme le sublime et tres drole pastiche de Benoit Brisefer, dessine par Walthery, Bebert Brisenoix que je trouve a mourir de rire. Il y a aussi un Rubrique-a-Brac de Gotlib avec des gags sanglants. Une fois de plus, et je me repete, ce genre d'humour est a manier avec precaution, ce que Trondheim n'a pas reussi a mon avis.
755. heijingling
- 16/09/23 16:02
- (en réponse à : Lapinix)
C'est bien les trucs dont on "ne sait plus trop ce que c'est", qui sortent des boites.
754. LienRag
- 16/09/23 14:12
D'accord avec Degryse sur Lapinot.
(et pas avec hervé sur Sangoma : le dessin est plutôt efficace mais le scénario, s'il a le mérite d'essayer un mélange d'intrigues pas inintéressant, le fait avec bien trop de naïveté bien-pensante pour les aspects politiques, et cela alourdit l'ensemble)
753. herve
- 16/09/23 11:39
Je serai plutôt d'accord avec Froggy.
J'ai emprunté cet album à la mediatheque et j'ai apprécié que très moyennement ce Lapinot.
752. pm
- 16/09/23 10:51
Complètement d’accord avec Degryse et pas du tout avec froggy pour cet album ( les allusions aux films et à Depardieu, bof). Et puis il y a ta dernière phrase qui me laisse perplexe. Trondheim est un auteur très intelligent mais ce n’est pas grâce à son intelligence qu’il n’a pas tenté de singer le maître !
751. Mr Degryse
- 16/09/23 10:22
La violence réelle des coups portés grâce à la potion magique est pourtant le gag le plus réussi de ce Lapinot
750. froggy
- 16/09/23 01:14
Lapinot 6, Par Toutatis!
Un beau matin, Lapinot, le héros de la série, se retrouve tout abasourdi dans le village gaulois d'Astérix en tant qu’Astérix. Il aura l'occasion d'y retrouver son ami Richard qui lui officiera en tant qu'Assurancetourix. Celui-ci lui révèle qu'il s'est lance à la poursuite d'un homme qui veut voler la formule de la potion magique de Panoramix pour la ramener dans nos temps d'aujourd'hui et s'en servir pour y commettre les pires méfaits.
Pourquoi pas ? C'est ce que je me suis dit une fois que j'ai reposé l'album après l'avoir fini. On sait que l'auteur a fait un Tintin qui ne pourra sortir que lorsque le personnage d'Hergé sera enfin dans le domaine public. Il a aussi écrit 2 Spirou et Fantasio, un officiel adoubé par Dupuis dans la collection Le Spirou de..., Panique en Atlantique qui se trouve être un des meilleurs de la première série dérivée et un autre officieux qu'il a glissé dans sa série Lapinot, L'accélérateur atomique. Il était donc logique qu'il fasse un Astérix, l'autre série, avec Tintin, la plus légendaire du FB.
Contrairement aux 2 S&F, je n'ai pas trouvé le résultat très probant. Tout d'abord, je ne suis pas emballé par le comment Lapinot se retrouve dans le village gaulois, mais il fallait bien une explication. Dans le Lapinot/S&F, il n'y en a pas et cela n'était pas plus mal en définitive. Il y a surtout le fait que les bagarres dans ce "Lapinix" sont sanglantes et pas qu'un peu puisque les romains ne survivent pas aux baffes que leur donnent Astérix et Obélix, ils sont décapités, étripés, la tête écrabouillée, j'en passe et des meilleurs, c'est du gore. Je ne suis pas certain que de prendre ainsi le contrepied de la série officielle ait été une bonne idée. On le sait tous et c'est entre autres une des raisons de son énorme succès, Astérix est avant tout une BD d'aventures ou l'humour règne en maitre. Il est évidemment hors de question que les bagarres qu'on y voit ne se résultent qu'en quelques bleus, ecchymoses et yeux au beurre noir et autres sourires édentés pour les infortunées victimes de nos chers irréductibles gaulois. En ajoutant cette note très crue de réalisme, je pense que Trondheim a nuit a son histoire et a raté sa cible, on ne sait plus si cet album est un gentil hommage au héros crée par Uderzo et Goscinny ou un règlement de compte. L'album cesse soudainement d'etre une comédie qui pastiche gentiment la série, il devient hybride et on ne sait plus ce que c'est.
Face à ces jaillissements réguliers de sang versé, il y a heureusement la touche d'humour avec le langage moderne utilisé par Lapinot et ses références à Gérard Depardieu qui a joué Obélix dans les 4 premiers films en prise réelle, langage que l'Obélix de cet album ne comprend évidemment pas. Ce ressort comique sera efficacement utilisé par Trondheim car il permettra à l'imposteur, de reconnaître Lapinot, caché sous l'apparence d'Astérix.
Il faut admettre l'intelligence de Trondheim de ne pas avoir tenté d'imiter le dessin d'Uderzo, il n'en est absolument rien, c'est du Trondheim pur jus. Il y en a qui aime, d'autres non. Vous savez tous de quel côté je suis sinon je ne continuerai pas à acheter les albums de la série.
Note finale, 2/5. Je n'ai pas beaucoup aimé cet album pour les raisons écrites ci-dessus. J'aimerais beaucoup lire le Tintin de Trondheim mais il est fortement probable que je ne le lirai jamais. Je me demande quel sera le prochain classique du FB que Trondheim utilisera dans Lapinot, Blake et Mortimer peut-être ?
749. herve
- 15/09/23 20:27
Oups !
Merci d'avoir rectifié...
748. Kipkool
- 15/09/23 20:01
- (en réponse à : Gunfighter)
Dans Gunfighter, il ne fait que la couleur, c'est son père au dessin.
747. herve
- 15/09/23 19:29
L'ombre des Lumières #1 Ayroles & Guérineau
Je suis assez mitigé sur cette bande dessinée. Annoncée comme l'évènement de cette rentrée (au même titre que l'avait été "les Indes fourbes"du même Ayroles ), je me suis donc précipité sur cet album, dans sa version en noir et blanc.
Si la première partie rend parfaitement hommage (même un peu trop) aux "liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos, à tel point que j'avais deviné la chute dès les toutes premières pages, la seconde partie m'a quelque peu désarçonnée. Je croyais suivre les aventures d'un libertin au sein de la cour de Louis XV, et nous sommes rapidement plongé dans des intrigues liées aux tribus du "Nouveau monde", où notre divin chevalier Saint Sauveur se retrouvera en mauvaise posture.
Mais ce qui m'a dérangé le plus, c'est la forme narrative épistolaire choisie. J'ai du parfois revenir en arrière pour savoir qui parlait ou à qui s'adressait la lettre, tant j'ai trouvé peu d'adéquation entre les épistoliers et les pages censées illustrer la lettre.
Par contre, Richard Guérinaud, avec ici un univers très éloigné des" stryges", tire parfaitement son épingle du jeu: personnages, costumes et décors, tout est parfait.
L'intrigue étant prévue en 3 volumes, j'espère que le tome 2 me réconciliera avec cette série que j'attendais beaucoup.
note:3/5
746. herve
- 15/09/23 18:57
Sangoma, les damnés de Cape Town Caryl Férey & Corentin Rouge
J'étais passé à côté de cet album lors de sortie en 2021. C'est par hasard que je suis tombé dessus, et mon libraire me l'a chaudement recommandé. Et il a bien fait! J'ai débuté la lecture et je n'ai pas lâché cette bande dessinée de 150 pages. Car cet ouvrage est imposant, surtout dans l'édition canalbd, grand format et noir et blanc !
J'ai adoré le mélange des genres de Caryl Ferey. Son intrigue oscille sans cesse entre règlement de compte politique, secret de famille, magie noire, adultères, et enquête policière. Le lecteur ne s'ennuie pas une seconde . Et puis il faut souligner le cadre choisi, l'Afrique du Sud période post apartheid, , cadre rarement traité en bande dessinée, à ma connaissance.
Mais ce qui m'a véritablement séduit dans cet album, c'est le dessin parfaitement maitrisé de Corentin Rouge, qui ressort encore plus dans l'édition noir et blanc. Ce dessinateur de talent se fait assez rare (un album de XIII mystery, et un Gunfighter - à propos à quand le tome 2?- mais il excelle aussi bien dans les scènes de fusillades que dans celles de poursuite en voiture.
Un dessin de qualité, servi par un scénario original avec des dialogues bien ciselés, que demander de plus, sinon, une nouvelle aventure avec le lieutenant Shane Shepper et son improbable coéquipière.
note:4/5
745. pm
- 14/09/23 11:44
Altamont d’Adlard et Hanna chez Glénat.
Sexe, drogue et rock’n roll.
Cinq jeunes partent pour ce fameux festival rock, qui devait être le pendant californien de Woodstock, en minibus VW et se rendent compte à leur arrivée que le service d’ordre est assuré par le Hell’s angels payés en…bières. Le prisme utilisé en partant de quelques individus, dont un rescapé du vietnam, est judicieux, la tension est rapidement palpable et le traitement graphique de grande qualité. L’épilogue est surprenant.
Un excellent album.
744. pm
- 13/09/23 12:46
Tramp 12 et 13, j’ai passé un bon moment, bonne histoire malgré un ou deux points pas très clairs vers la fin, la reprise graphique est correcte sans plus.
Gil saint-André 15, sans intérêt, à oublier et série à arrêter.
Conan le cimérien par Masbou, acheté car j’ai aimé DCDC, mouais, démarrage difficile et laborieux, graphiquement discutable, et puis ça s’arrange un peu sans être vraiment bon.
La loi des probabilités, un petit Rabaté qu’il n’a pas dessiné, oeuvre mineure bien que sympathique.
Chumbo, excellent roman graphique de plus de 300 pages sur l’histoire du Brésil au 20 ème siècle, à travers celle d’une famille. L’auteur a bien assimilé les codes du roman graphique à l’américaine, il y a de très bonnes chosed, aurait pu être plus empathique.
Slava 1 et 2, excellente lecture, Gomont à bien regardé Blain et s’est construit son propre style. J’adore cet expressionisme sensuel en bande dessinée. Il reste un tome pour conclure l’histoire, il me semble.