Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (22)

Les 1293 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



993. Piet Lastar - 15/01/24 20:39 - (en réponse à : egoes)
Suis d'accord, j'ajoute :

- Marshall Bass
- RIP
- Shelton & Felter
- Tango
- Wild West

992. totom - 15/01/24 20:19
Boaf

991. egoes - 15/01/24 20:08 - (en réponse à : Tous)
En fait, si on y regarde d'un peu plus près, il y a quand même eu quelques "nouvelles" longues séries FB de qualité, ces dernières années, que ce soit pour enfants ou adultes :
- les enfants de la résistance,
- les 4 de Baker Street,
- les vieux fourneaux,
- les 5 Terres,
- Frnk,
- Amours fragiles,
- ...

990. Bert74 - 15/01/24 18:44
Ca fait même quelques années que Tom King est l'auteur à suivre (Sheriff Of Babylon, La Vision, Mister Miracle) et sa production est de plus en plus conséquente et chargée.

Je suis passé à côté de ce Gotham City : Year One et je dois encore aller chercher le Human Target (que j'avais adoré par Milligan). Mais chez moi, j'ai déjà à finir Strange Adventures et son Rorschach...
Au secours ! (nan passke c'est des pavés à chaque fois)

989. heijingling - 15/01/24 17:38
"Le dernier Lady S est tjs bien dessiné "

Dans le genre "décalcage laborieux de personnages avec un balai dans le cul", c'est vrai que l'auteur est un des meilleurs.

988. suzix@bdp - 15/01/24 17:34
ratta

987. Mr Degryse - 15/01/24 17:30 - (en réponse à : Victor Hugo)
Oui très bien ce Gotham. J'ai préféré son human target mais c'est le haut du panier.

Tom King est l'auteur comics à suivre en ce moment.

986. Mr Degryse - 15/01/24 17:28
Je pense que viser la jeunesse est très bien.


J'ai cru lire la série elles ( 3 tomes) s'était écoulée à 650000 exemplaires.

Des séries comme nains, elfes, orcs, gobelins ont l'air de bien se vendre ( et ce n'est pas si mal. je n'achète pas mais je lis à la médiathèque).

985. totom - 15/01/24 17:17 - (en réponse à : Mr D)
Ce que je ne vois pas ce sont les nouvelles grandes séries FB de qualité
Bcp d'éditeurs s'efforcent à en relancer (nouvelles aventures de, jeunesse de, séries dérivées...) mais ce sont des démarches un peu à bout de souffle même si certaines restent encore de niveau correct.

984. Mr Degryse - 15/01/24 16:34
Enfin il faut quand même lire pour dire qu'il n'y a plus grand chose.

Il y a quand même encore de très bonnes sorties tous les ans. La difficulté est que noyées dans la masse, il est facile de passer à côté.

983. suzix@bdp - 15/01/24 16:30
Le truc c'est que les bdphiles évoluent avec leurs lectures et avec les années. Quand tu as vu passé 40 ans de nouveautés et lu la grande majorité de ce que t'a interpellé, déjà, tu ne peux plus trop picoher dans les BD du passé. Restent les nouveautés. Et comme on ne peut pas inventer un nouveau genre chaque année, on a tous un peu l'impression d'avoir déjà lu ça voire de l'avoir lu en mieux. Maintenant un nouveau BDphile, jeune ou pas, il a du pain sur la planche et du bon! Pour les cinéphiles que bcp sont ici ça doit être la même. Pour moi qui ai 50 ans de retard, les films j'en liste à la pelle.

982. Bert74 - 15/01/24 16:27
J'avais déjà du l'écrire quelque part, mais je partage vos avis négatifs sur le dernier Davodeau.

Et comme le dit Victor H., ça m'insupporte à la lecture de n'avoir que des personnages antipathiques à se mettre sous la dent. Même la morte absente à l'air d'une sacrée chieuse.

981. totom - 15/01/24 15:44
Pareil pour Davodeau, ça tourne en rond
Sinon, j'ai l'impression qu'on est dans une période où c'est le bon moment d'arrêter pas mal de grande séries FB mais je n'en vois pas de recentes dignes d'intérêt a part Bouncer
Il y avait Undertaker mais c'est de moins en moins bien
Karmela Krimm était pas mal mais ça ne continue pas.
Peut être que le modèle de la grande série FB est mort, c'est bien dommage.

980. suzix@bdp - 15/01/24 15:30
Les Davodeau, ça fait déjà qq albums que j'ai passé mon tour. J'ai apprécié la grande majorité de ses albums des années 2000 (Un homme est mort, Chute de vélo, Les mauvaises gens) jusque débout 10's avec "Lulu femme nue" (2008 à 2014), Les ignorants (2011). Je crois que mon dernier Davodeau c'est "Cher pays de notre enfance" (2015). Depuis j'ai feuilleté les nouveautés presque à chaque fois mais j'ai trouvé ça triste et les sujets ne m'ont pas touché notamment "Le droit du sol" et "Les couloirs aériens".

979. totom - 15/01/24 15:12
Lu le dernier Davodeau, j'ai trouvé très moyen mais bon je me suis lassé de ce type de BD et ne suis pas particulièrement fan de la Loire
Lu aussi le Jones que j'ai trouvé d'un bien moins bon niveau que les one shots XIII mystery
Le dernier Lady S est tjs bien dessiné mais un peu confus, à voir avec la suite du diptyque
La plus gde déception vient qd même du dernier Thorgal, aussi ridicule que les derniers (série mere et jeunesse) et qui gâche le potentiel du dessinateur; je ne comprends pas comment on peut laisser éditer ça.
Lu le dernier Tramp, les dessins sont pas mal mais l'histoire n'est pas passionnante; ça mériterait de lancer un nouveau cycle.
Le dernier Backsad, toujours aussi moyen mais ça se laisse lire
Toujours dans les séries FB grand public, le dernier Largo Winch est au final le meilleur avec l'introduction d'un bon personnage secondaire même s'il ne tient pas forcément en longueur
La jeunesse de Barbe rouge est enfin une reprise assez sympa avec une bonne ambiance
Enfin, le Bouncer est ma plus belle lecture récente, top à tous les niveaux.

978. froggy - 14/01/24 00:49 - (en réponse à : Laurent #986)
Voila, c'est dit! LOL

977. Quentin - 13/01/24 23:21
En général, je n'aime pas trop les fictions de Davodeau. Les personnages ne sont pas crédibles, et même un peu cons sur les bords, contrairement à ses albums de reportages ou dans lesquels il se met en scène. Raison pour laquelle j'ai revendu les 2/3 des albums de Davodeau, alors que j'avais tout de lui à un certain moment. Dans ce dernier, album, les personnages ne sont pas plus crédibles que dans les autres, mais j'ai quand même bien aimé le rôle joué par le fleuve et le ton général. Ceci dit, je ne l'ai lu que parce que je l'ai emprunté - je ne l'achèterai pas.

Cette BD me fait en fait penser à tout un pan du cinéma francais, qui adore ce genre de comédie douce amère, tout en ayant les mêmes travers que la BD - acteurs peu crédibles et on connait plus ou moins les ingrédients qui seront servis, la seule surprise venant de la cuisson et de la sauce. En général, c'est le genre de films que j'évite, mais une fois toutes les x années, j'en regarde un avec un certain plaisir.

976. egoes - 13/01/24 23:18 - (en réponse à : Pas si chanceux que ça...)
J'ai été très "ennuyé" à la lecture de ce Lucky Luke vu par Blutch, principalement à cause du fait qu'on a écrit quelque part que le petit garçon blond est une référence au fils autiste de l'auteur.
Du coup, les gags liés à celui-ci n'ont eu aucun effet pour moi, alors que je suis persuadé que tel aurait été le cas si j'avais été dans l'ignorance.
J'en parlerai à mon psy.
C'est un peu con, cette lecture -qui aurait pu être bonne- gâchée.

975. pm - 13/01/24 20:09
J'adore Davodeau en général, sauf ses albums trop militants ( sauf celui sur le SAC qui est très bon), mais j'ai été un peu déçu par Loire, que j'ai trouvé un peu creux et vaguement inutile. Quand on connait bien cet auteur, ce qui est, je crois, mon cas ( j'ai à peu près tout lu de lui), j'ai trouvé cet album un peu léger et qu'il n'ajoutait pas grand chose à ce qu'il a déjà fait, sauf peut-être au niveau des dessins de paysage qui sont bien réussis. Pas franchement mauvais ni même faible mais il a déjà fait tout ça en nettement mieux. Habituellement je m'attache beaucoup à ses personnages, mais là bof, pas tellement.
Si cet album n'existait pas, ça ne changerait pas grand chose à l'intérêt de cet auteur. Il faut voir le suivant mais j'ai un peu peur de l'évolution de Davodeau, déjà que le précédent n'était pas une franche réussite.

974. MrDegryse - 13/01/24 19:42
Pas toujours fan de Davodeau mais j'ai bien aimé aussi ce Loire.

973. Quentin - 13/01/24 18:16
Loire, de Davodeau, chez Futuropolis. Quelques personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent en bord de Loire, à l'invitation d'Agathe qu'ils ont tous connus intimement. Quel sens donner à cette rencontre? Loire est une comédie douce amère sur la vie qui coule comme un fleuve pas toujours tranquille. Davodeau approche de la soixantaine, ce qui est à peu près l'âge des protagonistes, et ce qui se reflète dans un thème plus mûr traitant de l'attitude face à la maladie et à la mort. L'auteur s'était déjà essayé à la contemplation dans "le droit du sol" - de manière plutôt maladroite. Il en remet une couche dans cet album, en faisant de la Loire un véritable acteur du récit. Davodeau n'est sans doute pas le meilleur dessinateur paysagiste qui existe, mais dans cet album, les paysages ne sont pas gratuits et viennent au bon moment, aidant à rythmer la narration et à lui donner un ton particulier. J'ai bien aimé la BD.

972. egoes - 13/01/24 17:27 - (en réponse à : Degryse)
Notre Bibliothèque Communale -j'imagine qu'en France on dit un truc comme "Médiathèque Municipale" est trèèèèèès orientée féminisme, notamment en matière de bd.
Je peux t'assurer que le traitement du féminisme dans Furieuse sort incontestablement du lot, sans parler des autres qualités du traitement -mise en page, notamment- que j'évoquais déjà ci-dessous.
Je l'avais emprunté, et j'hésite à l'acheter.
Si ça ce n'est pas une preuve scientifique que tu as tort... je ne sais pas ce qu'il te faut.
;-)

971. MrDegryse - 13/01/24 16:09
Rien vu d'extraordinaire non plus dans le traitement

970. heijingling - 13/01/24 11:48
L'histoire de furieuse est assez classique, mais tout l'intérêt est dans son traitement, qui d'un simple bateau fait un beau navire.

969. Mr Degryse - 13/01/24 11:19
J'avais bien aimé Poussière alors que Furieuse m'a paru bateau.

968. egoes - 13/01/24 09:42 - (en réponse à : heij)
Ta première phrase est un peu à l'ambic, hé !
Mais je vois l'idée.
J'avais aussi eu sous les yeux ses œuvres plus comiques et de mémoire j'avais aussi trouvé ça bien, mais à vérifier.
Le mec a un panel vraiment large et une petite vision de sa page Facebook confirme d'une part son sens de la punchline 82ème degré et d'autre part qu'il est entouré d'une bande de potes tout aussi barrés que lui.
Je suis, grâce à cette page, aussi arrivé à ses méfaits commis au niveau musical ; ici à nouveau, le 1er degré est assez loin.
J'aime bien tout ça et la prochaine fois qu'il passe en dédicace, ... je passerai aussi.
Parce que, plus je relis la chose, plus ces 10 dernières pages me semblent d'une telle virtuosité dans l'ellipse, le cadrage et la mise en place ... c'est impressionnant (en tout cas moi ça m'impressionne) !

967. heijingling - 12/01/24 20:55
Pas dans le même que le tien. Tu découvres Geoffroy Monde avec ses histoires longues, alors que moi je le connaissais par ses ouvrages d'humour absurde (Les vrais oiseaux, De rien, son bouquin pour l'Institut Fluide Glacial...), et vraiment différents dans l'esprit, et c'est pourquoi Furieuse m'a beaucoup surpris.
Et une autre de ses facettes rencontre l'actualité, puisque sur son instagram il avait fait en 2020 un Inktober sur Yvan Attal https://www.instagram.com/geoffroymonde/
Et puis il fait aussi de la musique, qu'il qualifie de pop française ambi güe: https://geoffroymonde.bandcamp.com/album/lhomme-de-lann-e

966. egoes - 12/01/24 19:08 - (en réponse à : Mais dans lequel vivons-nous ?)
Lu, donc, enfin, l'intégralité de la série "Poussière", de Geoffroy Monde, chez Delcourt.
J'avais dit précédemment tout le bien que j'avais pensé de son one shot "Furieuse".
"Poussière" me pousse clairement à m'intéresser au reste de ses œuvres.
Une très bonne intrigue, un univers original, de nombreux personnages, ayant chacun une réelle consistance et individualité propre, des enjeux et des trajectoires -qui me semblent- logiques pour chacun d'eux, un récit qui aurait clairement pu être tiré en longueur et qui ne l'est heureusement pas.
A 10 pages de la fin, au contraire, je commençais vraiment à un peu paniquer en me demandant comment l'atterrissage serait négocié.
En fait : de façon hyper maîtrisée.
Le dessin est évidemment particulier, mais il se prête parfaitement eu récit.
Ah, ces auteurs complets ! On sent que tout a pu être pensé sans le prisme de la communication bi(ou plus)partenariale.
Le début de l'histoire m'a fait penser à du Andreas, la fin -à certains aspects- à du Frederik Peeters.
On a connu pire comme comparaisons.
Je recommande évidemment très chaudement.

965. froggy - 12/01/24 00:31 - (en réponse à : heijingling)
Ah oui, il y en a un. Cele se voit instantanement.

964. heijingling - 11/01/24 06:02
"Les époux Bertrand et Christelle Pissavy-Yvernault ayant divorcé, c'est Christelle qui a reçu la charge d'éditer l'intégrale de cette série légendaire du FB. La première visible différence réside bien entendu dans le style d'écriture de l'éditrice."

Je trouve qu'il n'y avait pas de style discernable dans leur écriture, il y en aurait un maintenant?

963. heijingling - 11/01/24 05:56
froggy: "Pour paraphraser un chroniqueur d'Hollywood réagissant a l'énorme succès de Love story : Critiquer Boule et Bill, c'est comme critiquer la glace à la vanille. C’est incritiquable."

Bien sûr que si, c'est même très facile, il suffit de choisir ses critères. Vanille: https://agriculture.gov.capital/what-are-the-environmental-impacts-of-vanilla-cultivation/
Glace: https://iifiir.org/en/encyclopedia-of-refrigeration/environmental-impact-of-the-ice-cream-industry

Et encore, je n'ai pas cherché l'impact de la glace à la vanille sur la discrimination raciale, sexuelle ou genrée...:)

962. froggy - 11/01/24 05:33
Boule et Bill, Intégrale 2

Cet album couvre les années 1963 à 1967. Le temps de l'apprentissage est fini pour Roba, tout est bien rodé, l'auteur a sa série maintenant bien en main et il aligne les gags en une planche à cadence régulière c'est à dire hebdomadaire tel Franquin avec Gaston Lagaffe dans les pages de Spirou (Ami ! Partout ! Toujours !). C'est charmant, attachant, délicieux, adorable, ludique, amusant, drôle, touchant etc.

Curieusement, je n'ai pas trouvé que cela avait vieilli tant que ça. Il y a bien quelques allusions à des évènements culturels de cette époque, les Beatles et le chanteur Antoine avec sa chemise à fleurs qui venait de faire un tube avec sa chanson Les élucubrations d'Antoine. Chanteur qui servira de modèle aux bons sauvages de l'autre grande série de Roba, La Ribambelle, dans l'épisode, La Ribambelle aux Galopingos. Aux qualificatifs que j'ai employés pour la série, il faudrait donc ajouter aussi celui d'être intemporelle. En effet, Boule est toujours habillé de la même manière, salopette bleue et pull/polo jaune, tel son meilleur ami, Pouf, qui lui est aussi a une garde-robe très réduite, casquette jaune, salopette bleue et pull rouge. Il y a aussi le fait qu'il a les cheveux longs qui lui couvrent les yeux qu'on ne voit jamais. Quant à Bill, le chien, il ne changera jamais non plus. Les parents n'ont pas de nom, ils sont simplement papa et maman, le père travaillant dans un bureau dont il rentre régulièrement fatigué lorsqu’il réintègre le domicile familial le soir. Cet univers ne changera jamais. Ils vivent dans une maison dans la banlieue ou la périphérie d'une grande ville, le père possède une 2CV, plus tard il restera fidèle a Citroën avec une GS. Il n'y a pas de mauvais dans la série a part l'irascible et acariâtre voisine accompagnée de son chat siamois, Caporal, qui fait bien des misères au chien Bill. Boule va à l'école, Bill est son compagnon de jeu, c'est aussi simple que cela et j'ai lu cet album avec un réel plaisir comme si je mangeais a nouveau une délicieuse pâtisserie que je n'aurais pas dégustée depuis bien longtemps.

Les époux Bertrand et Christelle Pissavy-Yvernault ayant divorcé, c'est Christelle qui a reçu la charge d'éditer l'intégrale de cette série légendaire du FB. La première visible différence réside bien entendu dans le style d'écriture de l'éditrice. Le contenu est très complet et explique que Charles Dupuis ayant rapidement compris le succès de la série fit développer d'autres produits centrés sur les personnages durant cette période ; produits dérivés tels que livres de coloriage, de jeux et figurines latex. Ces produits dérivés assureront la renommée de la série.

Autrement, l'iconographie est impeccable et comporte de nombreux documents rares ou/et inédits. Il y a ainsi quelques photographies de couvertures du journal Spirou. Il n'y a qu'un manque, cet album reprend les tomes 3, 4 et 5 de la première collection Dupuis, qui s'intitulaient tout simplement 60 gags de Boule et Bill numérotés de 1 à 6. Les albums n'auront un titre qu'à partir du huitième, ils étaient cartonnés, ce qui fait qu'ils avaient chacun une page de garde différente. Ce fut le cas de tous les albums Dupuis cartonnés jusque vers le milieu des années 70 où pour des raisons pratiques et d'économie, les pages de garde dessinées pour chacun des albums devinrent les mêmes pour tous les albums de la série. N'ayant fait la collection qu'après cette unification, je ne les connais pas. Or, ce tome 2 de l'intégrale ne reproduit que deux de ces pages de garde au lieu des 3 qu'il devrait comprendre. Cependant, les couvertures du journal réalisées par Roba y sont après le changement de la maquette de 1965 ou il devint 100% couleurs et un dessin unique faisait toute la couverture alors que de 1960 à 1965, il y avait un dessin de Roba mettant en scène le retour d'une série dans le numéro en question surmontant un gag de Gaston alors en demi-planches. Cette maquette est d'ailleurs ma préférée de l'histoire du journal avec la typographie du nom Spirou et les très amusants dessins de Roba donc qui succéda ainsi temporairement à Franquin surchargé de travail qui avait eu pendant longtemps dans les années 50 la charge de faire un petit dessin pour les couvertures. Il y a aussi Les avis de chien de Bill, petits textes écrits par Yvan Delporte alors rédacteur en chef du journal, l'équivalent pour Boule et Bill des En direct de la rédaction que le même Delporte écrivait pour la série Gaston Lagaffe, chacun de ces textes étant illustrés par leurs dessinateurs respectifs.

Note finale. 5/5. Pour paraphraser un chroniqueur d'Hollywood réagissant a l'énorme succès de Love story : Critiquer Boule et Bill, c'est comme critiquer la glace à la vanille. C’est incritiquable. On aime ou n'aime pas. De mon côté, j'aime et sans tomber dans une nostalgie aussi malsaine que maladive, je vous invite à vous replonger dans ce monde très bisounours certes mais tellement agréable

961. suzix@bdp - 09/01/24 15:11
966. heijingling - 08/01/24 20:53
-suzix: "J'ai fait la totale western avec "Six"."

Et le dernier Tuniques bleues, Du feu sur la glace, tu l'as lu?


Non pas encore. C'est pas dans mes priorités. Mais comme ça se lit vite, en général, je fais ça vite.

960. helmut perchu - 09/01/24 11:08 - (en réponse à : marcel)
Au temps pour mi je pensais que c'était open bar. Bon ben bonne année du coup !

Vu pour Gérard Baste yes. Il a également participé à un morceau de Pitchcaps qui envoie du bon son.

959. marcel - 09/01/24 10:15
Putain, j'ai pas fait gaffe tout de suite : c'est tres malhonnete ce que tu fais, Glingling ! Et c'est pas la premiere fois. Vilain.

958. marcel - 09/01/24 10:12 - (en réponse à : Moute)
J'ai pas dit insultez-moi gratuitement !

(Au passage, y a Gerard Baste qui a sorti un nouveau clip recemment... Mais tu connais deja).

957. heijingling - 08/01/24 20:53
-suzix: "J'ai fait la totale western avec "Six"."

Et le dernier Tuniques bleues, Du feu sur la glace, tu l'as lu?

@Piet Lastar#962: torpedo31200 a raison, c'est toi.

-marcel: "J'ai enfin lu le dernier Asterix. Oserais-je l'ecrire ?... Allez, tant pis, quitte a me prendre des gadins dans la gueule : c'est le meilleur Asterix y compris tous les Goscinny"

Tu n'avais pas désaoulé du reveillon quand tu l'as lu. Relis-le à jeun, et on en reparle...

956. helmut perchu - 08/01/24 17:06 - (en réponse à : marcel 959)
bouffon !

955. suzix@bdp - 08/01/24 17:04 - (en réponse à : western)
Je viens de lire avec pratiquement 1 an de retard 3 des 5 tomes Glénat/Fayard de la série "La véritable histoire du Far West".

Le tome 1 sur Jesse James


Le tome 2 sur Wild Bill Hicock


Le tome 4 sur Little bi g Horn


Ce sont des dessinateurs différents pour chaque tome ou presque, raison pour laquelle je n'ai pas acheté les tomes 3 et 5.

A la fin de chaque tome, il y a des explications, des photos et des cartes. C'est assez sympa à lire (même si parfois un peu brouillon et difficile à suivre) et ces pages en fin d'album précisent les faits historiques.
Je ne vais pas détailler chaque album mais pour ceux qui aiment le western et ne souhaitent pas s'en tenir aux images d'Epinal, c'est à lire.

J'ai fait la totale western avec "Six".


C'est étrange parce que si "Six" n'est pas aussi factuel et historique que les "Glénat/Fayard" et met en scène des personnages inventés, cette série prévue en 4 tomes, souhaite aussi décrire le véritable "Far west" bien loin des chevauchées héroïques et romantiques.
Cet album est qq part le pendant de "Jesse James" qui était un "bushwacker" et de "Little bi g Horn" qui se déroule dans les Black Hills" puisque "Six" est raconté par un "jayhawker" et se déroule aussi dans les "Black Hills". Coïncidence ?

954. torpedo31200 - 03/01/24 19:25 - (en réponse à : Piet Lastar - post # 962)
Toi.

953. Piet Lastar - 03/01/24 18:55 - (en réponse à : marcel)
Avant de découvrir l'Iris blanc, j'ai eu l'occasion de relire :

- Astérix aux Jeux olympiques (#12)
- La Zizanie (#15)
- Les Lauriers de César (#18)
- Astérix chez les Belges (#24)

Tous de Goscinny et considérés de bonne facture. Pourtant, la magie ressentie à l'enfance et à l'adolescence n'opérait plus du tout. Un gentil divertissement bien ficelé comme les Tuniques bleues.

Alors oui, ce dernier opus est sans doute dans la moyenne basse de cette lignée. Tel une Rose de Bantry.
Et pourtant, je suis très friand de l'humour de Fabcaro.

Astérix aurait mal vieilli ? Ou moi, ou les deux ?

952. pm - 03/01/24 16:34
Le petit Panthéon Moebius Arzak
Lire est un bien grand mot pour ce bel artbook avec un nombre important d'illustrations que je ne connaissais pas ( j'avais peur de quasiment tout avoir).
Beau livre, belle couverture toilée, bonne qualité des reproductions des dessins du maître. Quelques petits reproches cependant: un papier qui m'a paru trop fin pour un tel livre ( artbook, 48 euros), le problème des doubles pages qui gâche un peu parfois des chefs d'oeuvre, un texte sans aucun intérêt ( dommage que Danyel ne soit pas de la partie) voire surprenant ( face à un Starwatcher plein de petites hachures on parle de " ligne claire!", et, même si j'adore les dessins du Starwatcher, un choix discutable de l'intégrer comme une variant d'Arzak ( mouais, le chapeau !).
Malgré ces petits reproches, reste un bien beau livre pour tous les fans, qui apparemment initie une collection ( on parle d'un opus sur le major).

951. torpedo31200 - 02/01/24 16:36 - (en réponse à : marcel - post # 959)
Pareil.

950. marcel - 02/01/24 16:03
J'ai enfin lu le dernier Asterix. Oserais-je l'ecrire ?... Allez, tant pis, quitte a me prendre des gadins dans la gueule : c'est le meilleur Asterix depuis que Goscinny a lachement abandonne la serie.
Pour moi, Fabcaro a tout compris, il "anime" merveilleusement tous les personnages (mention speciale a son Obelix, juste parfait dans sa naivete), ca coche vraiment toutes les cases.
Allez-y, insultez-moi.

949. longshot - 02/01/24 10:23 - (en réponse à : pm)
Tiens, ça me rappelle l'article sur Kafka du Dictionnaire superflu.

(Ceci dit, en en cherchant le texte pour poster le lien, j'ai vu qu'il y avait eu une nouvelle traduction il y a quelques années, à la lumière de laquelle la position quelque peu intransigeante de Desproges méritait peut-être d'être nuancée.)

948. pm - 01/01/24 15:59
J'ai aussi beaucoup aimé le poids des héros, quant à Replay, que j'avais acheté pour le scénariste Zentner, car j'adore les Pellejero/Zentner, je me souviens que ce n'était pas terrible du tout, et si Sala n'en avait pas parlé dans le poids des héros, je n'aurai pas fait le lien.
Quant au joueur d'échec, vous savez ce que je pense de l'adaptation en BD des chefs d'oeuvres de la littérature ! En plus c'est un roman très court, à la limite de la nouvelle, absolument parfait à tout point de vue, écrit par un des plus grands écrivains du 20 ème siècle ( Zweig en est probablement mon écrivain préféré), qui se lit en à peine plus d'une heure ( même pas l'excuse de la paresse et du manque de temps) et qui a marqué des générations de lecteurs. N'en lisez aucune adaptation en dehors du texte original.

947. froggy - 31/12/23 23:34
Sala, Le poids des héros

C'est tout simplement l'histoire de l'auteur couplée avec celle de son grand-père maternel, le héros de la famille. Et il y a de quoi, il fut un républicain espagnol opposant aux nationalistes de Franco. Il eut la vie sauve grâce à la femme de son oncle qui le prévint de son arrestation imminente. Abandonnant sa famille qu'il ne revit jamais, il fuit en France, sera incorporé dans l'armée française puis fait prisonnier par les Allemands à Dunkerque en juin 1940. Il sera ensuite interné dans un stalag pour un an avant d'être transféré au camp de Mauthausen d'où il survivra envers et contre tout. Quant à l'auteur, il nous raconte son histoire de 1976 peu avant la mort de son grand père, faisant ainsi un point d'honneur à survivre au dictateur espagnol, jusqu'à nos jours.

C'est sur la recommandation de quelques-uns d'entre vous que j'ai acquis cet album attire par le sujet. J'ai bien aimé mais pas plus que cela, je n'ai pas trouvé cela aussi exceptionnel que ce que vous en aviez écrit. Je comprends bien l'intention de l'auteur, à savoir le devoir de mémoire des survivants et descendants de ceux qui ont vécu ces années terribles du XXème Siècle, il faut admettre que le grand-père de David Sala a vécu des moments exceptionnels dont par chance il a survécu quasiment miraculeusement, entre la Guerre d'Espagne, la débâcle française de mai et juin 40, la bataille de Dunkerque et pour finir, l'enfermement dans un stalag pour se conclure par celui dans un camp de la mort, cet homme aurait pu mourir 1000 fois au moins. Et cela n'est pas arrivé grâce probablement a cet instinct de survie qu'il avait chevillé au corps.

En faisant des allers et retours entre la vie de son grand-père et la sienne, David Sala rend son histoire plus exaltante car le lecteur est anxieux de savoir ce que sera la destinée mais en définitive, il a eu une enfance et une adolescence plutôt banale a part un triste évènement, un de ses camarades d'école a été retrouvé assassiné dans un bois proche de chez lui. Pour le reste, il grandit, passe son bac, ses parents divorcent, son père déprime, il n'a pas une thune, il va dans une école d'arts graphiques de Lyon, ça marche bien pour lui, il commence à avoir du succès, sa mère meurt soudainement. Il est temps pour lui de dessiner Le poids des héros.

Hasard ou coïncidence, l'auteur reprend le principe de La recherche du temps perdu de Marcel Proust qui est l’histoire du roman que le lecteur est en train de lire. Le poids des héros est exactement conçu de la même façon, a la dernière case, le lecteur peut revenir a la toute première et recommencer sa lecture. Et cela indéfiniment jusqu'à ce que la lassitude survienne.

J'ai aimé le dessin et je ne l'ai pas aimé a la fois. Contradictoire ? Pas vraiment à mon avis. Coté moins, Sala ne sait pas dessiner ses nez, ils varient en longueur et concernant la mère, à un moment on ne sait pas si on a à faire à Cléopâtre ou à Pinocchio. Reconnaissons que c'est gênant. Je n'ai pas saisi non plus le pourquoi de dessiner de manière phantasmatoire avec des couleurs criardes les scènes violentes ; le camp de concentration, le meurtre du camarade de classe, que l'auteur alors enfant recrée dans son imagination n’ayant jamais été un témoin visuel de ces évènements dramatiques. Coté plus, il a très fidèlement recréé les années 70 avec des papiers peints et des tissus d'ameublement plus atroces les uns que les autres, des vêtements dont je me suis demandé en les voyant dans l'album, comment ai-je pu porter des horreurs pareilles ? J'ai beaucoup aimé cela car cette excellente documentation très fidèlement reproduite graphiquement m'a permis de mieux rentrer dans cet album, ayant aussi vécu cette époque. C'est stupéfiant de vraisemblance. Et puis, il y a le très beau portrait du grand-père peint à Mauthausen ayant miraculeusement survécu à la destruction, portrait qui explique le besoin de David Sala de réaliser cet album.

Note finale, 3,5/5. Je ne suis pas aussi enthousiaste que certains d’entre vous l’ont été sur cet album. Des points m'ont échappé ou je suis passé à côté d'eux, je ne sais pas. Je mets au-dessus de la moyenne grâce au dessin et a la recréation des années 70 que je trouve exceptionnelle.

946. froggy - 31/12/23 22:22
Renaud, ou le chanteur ne sachant pas chanter.

945. longshot - 31/12/23 14:45
Renaud — Né sous le signe de l'hexagone, biographie en BD du chanteur Renaud, par le spécialiste de la chanson française Bertrand Dicale et Alain « Gaston » Remy au dessin, chez Delcourt. Un peu hagiographique — le dessinateur est fan, il l'assume d'ailleurs dans l'album dans des pages autobio insérées ici et là — mais très documenté. J'ai quand même été… surpris que l'alcoolisme ne soit abordé qu'à partir du moment où ça s'est vu, ou plutôt entendu dans sa voix, et où ça a conduit au départ de sa femme. Pourtant, ses chansons évoquent de gros problèmes avec l'alcool dès les années 80 au moins (Pochtron : « j'bois jamais trop mais j'bois assez », J'ai raté téléfoot : « Ça f'sait douze bières que j'menfilais, faut dire qu'on était samedi soir » « et dans l'biberon de la gamine, j'ai mis de la sciure et du pastaga »). Alors, c'est sur un mode humoristique qui rend difficile de démêler le vrai de l'exagération, mais la répétition du thème suggère quand même que, quand ils font dire à la Dominique de la BD, quelques pages avant qu'elle ne le quitte (je cite de mémoire) : « tu n'as jamais picolé, et surtout pas au pastis ! » les auteurs s'arrangent un peu avec la réalité.

À part ça, c'est une lecture agréable, on apprend plein de trucs (enfin, quand on ne connaît guère Renaud que par ses chansons, j'imagine que plein de détails étaient déjà connus). Petite pensée pour suzix quand, dans les premières pages, le dessinateur-narrateur, devant le public vieillissant de Renaud, remarque (toujours de mémoire) : il y en a peut-être même qui sont de droite !

Ça m'a quand même donné envie de réécouter ses chansons.

944. Quentin - 29/12/23 09:23
Monica, de Daniel Clowes, chez Delcourt. Où l’on suit la vie insignifiante et le destin néanmoins extraordinaire de Monica, née dans les années 1960, abandonnée de tous et ayant passé sa vie à se chercher, jusqu’au jour où ... (spoiler). Grande fresque de l’Amérique paumée, avec un mélange de genres incluant le drame social, le récit d'extra-terrestres et d’horreur. Clowes écrit ses textes au rasoir et arrive à rendre attachants les personnages les plus médiocres. Un grand cru qui ravira tous ses fans.

Céleste, tome 2 (Il est temps, Monsieur Proust), de Chloé Cruchaudet, chez Noctambule. Deuxième et dernier tome sur Céleste, la bonne devenue gouvernante de Marcel Proust. On suit les états d’âmes de l’écrivain à travers celle qui a été à ses côtés et l’a soutenu jusqu’au bout. La timide provinciale des débuts a bien grandi et a gagné en assurance et en impertinence. Le niveau est aussi bon que le premier et l’ensemble est une très bonne lecture. Petit bémol : la couverture qui ressemble fort à celle du premier tome – j’ai failli passer à côté en croyant que je l’avais déjà.

La vie secrète des écrivains, chez Calmann Lévy. Achetée surtout pour les dessins d’Hyman, cette BD est une adaptation du roman de Shakespeare Molière Cervantès Stendhal Flaubert Proust Musso (ouf, celui là passe), que je ne connaissais pas. Ca démarre avec une bonne ambiance intrigante et mystérieuse, mais ca vire au polar de facture assez classique et peu surprenant (le nœud de l’affaire est en grande partie révélé oralement par les protagonistes au lieu d’être déduit par l’enquête). Les dessins et les couleurs sont un vrai plaisir, y compris les portraits en pleine page de différents auteurs (Atwood, Eco, Kundera, Simenon, Shakespeare, Kafka, etc.) dont les citations ponctuent le récit. J’ai passé un très bon moment de lecture, et je trouve que c’est un des albums les plus réussis de Hyman, qui n’est jamais meilleur que quand il est seul à la manœuvre, sans Fromental ou Matz pour bousiller la narration.



 


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