Tchiii-tchaaa: du pop corn caramel dans le Gesamtkunstwerk (6e partie)

Les 1487 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



987. Bert74 - 07/11/23 19:31 - (en réponse à : marcel)
Des fois ça transfigure, l'adaptation. Faut lui donner sa chance.
American Splendor est bien mieux en film qu'en BD, par exemple.

Moi, c'est quand j'adore une BD que j'ai peur de son adaptation. mais là aussi il arrive que j'ai de bonnes surprises...

986. marcel - 07/11/23 18:20
Je suis embete. J'aime bien Fincher mais j'aime pas cette BD.

985. pm - 07/11/23 18:08
L'adaptation de la BD Le Tueur ( The Killer) par David Fincher sort vendredi sur Netflix.

984. froggy - 07/11/23 01:04
J'ai pu alle voir Anatomie d'une chute de Justine Triet. J'ai adore, cela faisait longtmps que je n'avais pas vu un aussi bon film au cinema, Meres paralleles d'Almodovar etant probablement le precedent. Il s'est trouve que le film est d'abord sorti dans une petite combination de salles pour voir sa diffusion elargie en 3eme semaine a la suite de critiques positives et d'un bon bouche a oreille. Je m'etais donc inquiete pour rien, mais cette pratique est devenue tres rare ici.

J'ai toujours un peu de mal avec les cameras constamment en mouvement ou celle-ci suit le ou les personnages. Je trouve que c'est surutilise par de nombreux metteurs en scene, probablement pour des raisons de cout ou utilise a mauvais escient. Le film commence de cette maniere mais cela se calme rapidement pour avoir enfin une camera plus statique. Libere de la forme que je trouve irritante, j'ai pu me concentrer sur le fond beaucoup plus interessant.

L'histoire est tout simple, un homme est retrouve par son fils mal voyant la tete ensanglantee au pied de son chalet en Savoie qu'il renovait. Sa femme est rapidement suspectee du fait d'elements discordants dans les circonstances du deces. L'aurait-elle assassine? un proces a lieu. Celui-ci revele que le couple ne s'entendait plus tres bien et se disputait souvent.

Je ne vais pas vous reveler la fin, bien entendu bien que le suspense ne reside pas du tout dans la question de savoir si elle a tue son mari ou pas. Un des meilleurs titres que je connaisse pour un roman ou un film est Le choix de Sophie, si vous l'avez lu ou vu, vous comprendrez aisement. Le titre en question, Anatomie d'une chute, qui rappelle celui du tres bon roman policier de Robert Traver adapte au cinema par Otto Preminger, Autopsie d'un meurtre est en effet l'examen a la loupe de la chute mortelle de l'epoux, mais aussi la dissection d'un couple qui ne s'entend plus. Le scenario est tres classique dans son deroulement; meurtre, enquete, proces, ce dernier occupant la plus grande partie du film. Le scenario evite les effets dramatiques du genre revelation au dernier moment, ce qui fait que le spectateur est comme dans une montagne russe d'emotions, l'at-elle tue ou pas? Il y en a quelques uns bien entendu, mais pour la majeure partie, nous etions deja informe des pieces du dossier. Il faut surtout souligner l'interpretation de Sandra Huller et de Swann Arlaud, un acteur que je n'aime pas particulierement. La mise en scene est discrete et privilegie les acteurs. Il en est ainsi de la grande scene de la dispute entre les epoux qui est tres bien ecrite et superbement jouee. C'est du vrai cinema et pas du tout un telefilm.

A voir donc.

983. Odrade - 06/11/23 09:43 - (en réponse à : Froggy 982)
La Soupe aux Choux est un incroyable film tragi-comique. Enfin surtout tragique.

O.

982. heijingling - 06/11/23 07:41
https://www.novarina.com/POUR-LOUIS-DE-FUNES
https://www.babelio.com/livres/Novarina-Pour-Louis-de-Funes/1139672

981. froggy - 06/11/23 00:06 - (en réponse à : Philippe)
Il est evident que si tu n'aimes pas Louis de Funes, tu ne peux pas aimer Les aventures de Rabbi Jacob puisqu'il fait le fim et qu'il EST le film, sans lui, il s'ecroule comme un miserable chateau de cartes.

Quand j'etais plus jeune, moi aussi, je detestais de Funes, ne supportant pas son jeu. Je me suis mis a l'apprecier en voyant des extraits de ses films et je me suis rendu compte qu'il me faisait rire. Le probleme est qu'il faut faire cette demarche en faisant abstraction de la qualite de ses films a part quelques uns, je n'en vois que 3, voire 4 qui sont correctement mis en scene, Ni vu, ni connu d'Yves Robert, La grande vadrouille et Les aventures de Rabbi Jacob de Gerard Oury et Oscar d'Edouard Molinaro. Telle Marlene Dietrich qui reglait ses propres eclairages dans ses films, Louis de Funes se dirigeait tout seul, il avait seulement besoin d'etre guide afin que ses partenaires soient au meme niveau que lui. Je n'ai pas vu ses derniers films dont La soupe aux choux qui maintenant m'interesse alors qu'a l'epoque, en 1981, il etait evidemment hors de question que j'aille voir ca.

Je suis d'accord avec toi cependant sur le fait que Gerard Oury n'est pas un tres bon metteur en scene, ses meilleurs films sont ceux avec de Funes justement a part La folie des grandeurs que je ne peux plus revoir sauf quelques scenes qui sont sur YouTube. Desole, je suis, Laurent.

Et pour en finir avec Rabbi Jacob et son aspect lubitscheen, Gerard Oury a ecrit un scenario litteralement sur le fil du rasoir ou la tragedie peut surgir a tout moment comme dans To Be or not to be, c'etait pareil avec La grande vadrouille avec l'occupation nazie en France. Quand le film etait sorti en 1966, on lui avait reproche d'y avoir occulte la Shoah, ce qui le heurta car lui-meme etait juif, c'est entre autre pour cela qu'il fit Rabbi Jacob et plus tard en 1987,Levy et Goliath mais avec une reussite moindre.


980. pm - 04/11/23 22:28
Pour tout dire je n'ai jamais réussi à le voir en entier, je n'allais jamais voir ce genre de film lorsque c'est sorti et si je tombe dessus à la télévision je suis immédiatement exaspéré par le jeu et la mise en scène. Il faut dire que je déteste De Funès, je trouve que c'est le plus mauvais acteur français connu, et de loin ( bon, Christophe Lambert c'est pire mais j'ai dit acteur donc ça compte pas). Acteur monolithique qui joue tout le temps de la même façon quel que soit le film.

979. pm - 04/11/23 17:34
Il faut dire que j'ai vraiment horreur de ce cinéma franchouillard de cette époque, et qu'on retrouve finalement encore dans nombre de comédies françaises récentes.

978. pm - 04/11/23 17:25 - (en réponse à : Froggy 969)
Je ne comprends pas ta critique de Rabbi Jacob, sauf si c'est du second degré. C'est un film épouvantable, jamais drôle, mal réalisé, mal joué, De Funès est exaspérant de la première à le dernière seconde, je déteste. Je n'ai même pas pu regarder la bande annonce en entier, tellement c'est un supplice.
On est vraiment à l'opposé complet de Lubitsch que tu cites, qui lui avait toujours beaucoup de finesse et d'élégance, même quand c'était sous forme de farce.

977. pm - 04/11/23 16:58
Vu aussi Une année difficile, de Nakache et Toledano, ça oscille entre le moyen et l'affligeant. Je voulais me détendre un peu dans cette ambiance stressante, c'est raté parce que même pas très drôle, malgré Jonathan Cohen qui me fait généralement rire rien que par sa présence.

976. pm - 04/11/23 13:15
Je précise que c'est un des meilleurs Scorcese, cinéaste que j'aime énormément. Ici pas de complaisance mafieuse, les salauds sont des ordures, idiots ou manipulateur.

Sa manière organique de filmer le tragique est viscéralement empathique.

Ça c'est du cinéma !

À voir, dans de bonnes conditions, et à revoir, dvd obligatoire évidemment, même si ça n'a rien à voir avec l'expérience de la salle de cinéma.

975. pm - 04/11/23 13:02 - (en réponse à : Froggy)
Tu mets l'Oklahoma dans le midwest, toi ?

974. pm - 04/11/23 13:00
Killers of the flower moon, film magnifique, la longueur n'est en rien un handicap, ça aurait duré 1h de plus que ça ne m'aurait pas gêné, et pourtant j'était plutôt fatigué.
Un film formellement impeccable sur fond de culpabilité. Les fortunes se sont bien construites sur d'immondes saloperies de ce genre.

973. froggy - 01/11/23 23:32
Pour la Toussaint:


972. froggy - 26/10/23 00:45
Je suis alle voir Killers of the flower moon, le dernier Martin Scorsese. C'est bien mais c'est long, 3h26 sans entracte, autant vous dire qu'il est serieusement recommande d'aller aux toilettes avant et de ne pas trop boire prealablement.

J'ai bien aime mais j'ai regrette de ne pas avoir de sous-titres a cause de l'accent du Midwest puisque l'action se passe en Oklahoma. C'est comme si un anglophone parlant francais couramment voyait un film de Marcel Pagnol se deroulant a Marseille, j'ai donc un peu galere durant la projection. J'ai bien aime mais pas plus que cela, il y a enormement de personnages et je dois dire qu'entre ca et les accents, j'etais un peu perdu. J'ai tout compris bien sur mais j'ai du rater des finesses et autres subtilites, ce qui me chagrine pas mal. Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de revoir le film car il est coproduit par Apple Pictures et je ne suis pas abonne a leur plateforme. Evidemment, il est hors de question que j'en achete le DVD, n'ayant pas suffisamment aime le film.

971. froggy - 25/10/23 18:57
Sur Catherine Deneuve, moi non plus je n'aime pas trop l'actrice, je prefere de loin sa soeur, Francoise Dorleac. Les films que j'ai mentionnes sont ceux d'elle que j'aime le plus. Apres Ma saison preferee qui est le Techine avec elle que j'aime le plus, ce film me touche enormement, et parmi ceux qui sont sortis ici, pas tous, evidemment, il n'y en a aucuns que j'ai particulierment apprecie a part Est-ouest de Regis Wargnier qui est franchement excellent, mais elle n'y a qu'une participation, et on ne la voit qu'a la toute fin du film. J'aime bien 8 femmes mais pas plus que cela, le baiser lesbien entre Catherine Deneuve et Fanny Ardant y est franchement de trop considerant la reference evidente des deux actrices aux films de Francois Truffaut et qui, de surcroit, eurent toutes les deux une relation sentimentale avec lui.

970. froggy - 25/10/23 18:47
La semaine derniere, lors de notre dejeuner, j'ai evoque la difficulte que j'ai a voir des films etrangers ici. A New York, cela allait encore, mais ici, a Washington, cela releve de la mission impossible.

Ainsi, rentrant de vacances, j'esperai voir le film de Justine Thiriet, Anatomie d'une chute, sorti aux USA la semaine derniere. Il se trouve qu'il ne joue que dans une seule salle a une seance unique a 19h30 dans un cinema situe a 20 km de chez moi, de l'autre cote de la ville. Il est evident que je ne pourrai pas le faire. Le seul cinema de Washington qui projetait des films d'art et d'essai, independants et etrangers a change sa programmation au moment du confinement et projette maintenant les blockbusters. Et il etait a 20 mn de chez moi a peine. Je ne sais pas si il reviendra jamais a sa programmation initiale.

Tout ca pour dire que je suis soumis au regime TV5 Monde et a TCM, Netflix ne diffuse quasiment pas de films etrangers ici, seulement quelques series qu'ils ont produites dans leurs filiales telles que Lupin, Dix pour cent. Et je n'ai pas les moyens de m'abonner a toutes les plateformes disponibles qui programment des films etrangers. Et puis, il me faudrait du temps pour pouvoir tout voir, ce que je n'ai pas.

969. froggy - 25/10/23 18:33
Il y a aussi celui l'anniversaire de ce film qui a eu 50 ans la semaine derniere, il est sorti le 18 octobre 1973 et est toujours aussi incroyablement d'actualite considerant ce qui se passe aujourd'hui dans cette partie du monde. La sortie du film se passa dans un contexte tres difficile puisqu'elle a eu lieu quelques jours apres la Guerre du Kippour. Outre cela, l'epouse de l'attache de presse du film, Danielle Cravenne, detourna un avion le jour meme de la sortie commerciale, pour en reclamer l'interdiction. Elle sera abattue par la police le jour meme.

Malgre tout cela, le film sera un immense succes grace au scenario optimiste de Gerard Oury et de sa fille, Daniele Thompson, le plus lubitschien du realisateur qui allait sur les traces de celui-ci et de son chef d'oeuvre, Jeux dangereux, plus connu maintenant par son titre original, To Be or Not To Be. Et puis, il y a bien sur et surtout l'extraordinaire performance de Louis de Funes ou l'acteur est un feu d'artifice permanent qui dure toute la duree du film avec en point d'orgue la scene de la danse juive, un des sommets de sa carriere.

En cette triste periode que nous vivons actuellement, je ne peux que vous recomamnder de revoir ce merveilleux film qui n'effacera certainement pas ce qui se passe la-bas mais qui apporte une petite note d'esperance. C'est chiant d'etre bisounours mais il y a des jours ou j'aimerais bien qui'il y en ait plus la-bas.




968. Mr Degryse - 25/10/23 18:23
Actrice que j'apprécie très peu.

967. marcel - 25/10/23 18:17
Tu sais qu'elle a tourne d'autres trucs apres ses 40 ans ?... 8 femmes, pour n'en citer qu'un.

966. froggy - 25/10/23 18:05
J'etais en vacances, je n'ai donc pas pu celebrer quelques anniversaires comme il se doit.

Donc avec un peu de retard, bon anniversaire a Catherine Deneuve qui a fete ses 80 ans dimanche dernier. Ce n'est pas mon actrice preferee, tres loin de la, mais elle a tourne dans quelques uns de mes films preferes; Les Parapluies de Cherbourg, La vie de chateau, Les demoiselles de Rochefort, Belle de Jour, Benjamin ou les memoires d'un puceau, Tristana, Peau d'Ane, Le sauvage, Les predateurs, Ma saison preferee, ses 2 Truffaut, La Sirene du Mississippi, Le dernier metro, sont tres bons mais je ne les aime pas autant que ceux-la. Il y en a bien d'autres evidemment, Repulsion de Roman Polanski par exemple, et encore plus que je n'ai pas vus, mais ceux-la, sont vraiment le dessus du panier.

Cela merite bien 2 Blow Up consacres a une icone du cinema.






965. froggy - 15/10/23 16:05
Je n’ai jamais vu L’arnaqueur, seulement sa suite, La couleur de l’argent.

964. torpedo31200 - 15/10/23 13:16 - (en réponse à : Post # 963 Piper Laurie)
Pour moi, ça sera le souvenir de son rôle dans The Hustler de Robert Rossen, 1961 (nomination à l' Oscar).

963. froggy - 15/10/23 10:10
Nous aurons une pensée pour Piper Laurie, décédée hier. Pour moi, elle est l’inoubliable maman de Carrie White dans Carrie de Brian de Palma, un de ses meilleurs films et un de mes préférés assurément. Une maman que Hitchcock n’aurait pas renié , c’est sur.

962. Bert74 - 12/10/23 18:13
Ah, c'est chouette de parler de Barry Levinson que j'apprécie très très souvent.

J'ai un très bon souvenir de Liberty Heights (avec un tout jeune Adrian Brody), notamment de sa photographie, alors que je l'ai vu pourtant il y a longtemps.

Toujours fan de Young Sherlock Holmes et de sa scène post-générique précurseuse pour l'époque (même avant celle de Ferris Bueller !) et j'aimerais bien revoir Le Meilleur / The Natural que j'avais adoré étant jeune. Un autre film de son repertoire que vous n'avez pas cité et que j'aime beaucoup, c'est Bandits (Cate Blanchett sur du Bonnie Tyler, tu m'étonnes que j'apprécie).

Petit bémol : j'ai revu assez récemment Good Morning Vietnam, et je l'ai trouvé un peu plus chiant que dans mon souvenir (les tentatives de romance sont assez nulles).

961. torpedo31200 - 12/10/23 15:06 - (en réponse à : L' arbre aux papillons d' or)
La Caméra d' or, L' arbre aux papillons d' or est 2nd sur le tableau des Cahiers (après le Kaurismaki). A part leur critique qui n' aime rien (1ère colonne).
J' ai beaucoup hésité à le conseiller à PM car le film est sublime, peut-être le + beau long métrage que j' ai vu depuis 3 ans formellement, mais il y a une heure en trop.

960. torpedo31200 - 12/10/23 14:58 - (en réponse à : marcel - post # 958 Barking dog)
Ah oui, il est très en dessous de tout ce qu' il a fait par la suite. Mais quand on est fan, c' est quand même à voir une fois car on distingue des thèmes qu' il va développer par la suite.
Je l' ai en dvd, pas certain que je le revois.

959. torpedo31200 - 12/10/23 14:53 - (en réponse à : Mr Degryse - post #956)
C' est le contraire pour moi, je n' ai lu que des bonnes critiques (de mémoire, Positif, Le Canard et d' autres). J' y suis allé tardivement car très déçu de son avant-dernier Rifkin's Festival.

Du coup j' ai un peu fouillé et il semble effectivement partagé la presse, Les Cahiers (hors Michel Ciment), Les Inrocks et Télérama semblent avoir détesté.

958. marcel - 12/10/23 10:23
Tiens, j'ai eu l'occasion de voir un des premiers (le premier ?) Bong Joon-Ho, Barking dog.
Je suis tres fan du realisateur, j'ai apprecie tous ses films (a des degres divers mais quand meme), et celui-la... J'ai pas aime du tout. Je me suis ennuye ferme, en fait. Au-dela de l'histoire, meme sur la mise-en-scene, j'ai rien trouve d'interessant.
Cependant, on y trouve deja son theme principal par la suite, les petites gens qui essayent de s'en sortir.

957. marcel - 12/10/23 10:17
En revanche, Le regne animal est assez unanimement acclame.

956. Mr Degryse - 12/10/23 10:09 - (en réponse à : torpedo)
Tu es bien le premier à conseiller le dernier Woody Allen. je ne lis que des critiques négatives.

955. torpedo31200 - 11/10/23 19:54
Je te conseille Le règne animal de Thomas Cailley et Coup de chance de Woody Allen.

954. froggy - 08/10/23 21:25 - (en réponse à : Jérôme)
Barry Levinson est snobe par l'intelligentsia cinematographique? Bizarre autant qu'etrange. Je n'ai pas vu tous ses films mais d'une manire generale, ils me plaisent beaucoup dont Liberty Heights. Sur ses filsm de Baltimore, je n'ai pas du tout aime son premier Diner qui est pourtant tres repute ici et je crois en France aussi, je m'y suis profondement fait chier. Il faut dire que j'ai beaucopup de problemes a apprecier comme il se doit ces films de jeunes, j'ai toujours l'impression qu'ils ont de faux problemes, problemes qui me sont completement etrangers. Le parangon en etant American graffiti de George Lucas, dont seule la bande son trouve grace a mes yeux tellement je trouve ce film tout aussi penible a regarder.

Pour en revenir a Levinson, j'aime beaucoup Le secret de la pyrammide ou la premiere aventure de Sherlock Holmes, Bugsy avec Warren Beatty et Des hommes d'influence, une comedie tres sarcastique sur la politique americaine, les media ici et la credulite des electeurs. Je recommande chaudment ce dernier, c'est tres caustique.

Pour en revenir a Liberty Heights et ce que tu as ecrit sur le communautarisme, c'est toujours aussi vrai et peut-etre meme encore plus aujourd'hui, avec les quartiers noirs, juifs, hispaniques, WASP et tous les quartiers asiatiques, un chinois un coreen, un vietnamien pour la plupart mais aussi ceux peuples par des immgrants venuis, d'Inde, du Pakistan, d'Afghanistan, Nepal, Bangladesh etc. Ces communautes ne se melangent pas et il y a meme enormement de ces immigrants qui ne font meme pas l'effort d'apprendre l'anglais. Ils n'en ont pas besoin car ils restent entre eux et ne quittent pas leur quartier ou presque. Ce phenomene est favorise par les gouvernements federaux et etatiques qui ont ont mis au point des traductions pour les demarches administratives. Je trouve cela effrayant pour ma part car cela ajoute une ligne de fracture supplementaire dans la population.

953. Mr Degryse - 07/10/23 10:41
Liberty Heights (Barry Levinson, 1999)

À Baltimore, en 1954. Les États-Unis entrent dans une nouvelle ère et la famille Kurtzman va connaître, de nombreux changements, elle aussi. Ben, le fils cadet, a toujours vécu dans un milieu et un quartier exclusivement juif. Il va alors tomber amoureux de Sylvia, la seule élève noire de son lycée, contre l'avis du père de cette dernière, pour le motif de la couleur de peau (blanche) de Ben. De son côté, Van, le frère aîné de Ben, est éperdu de la belle et aristocratique Dubbie. Quant au père, il s'efforce de sauver son petit music-hall.

Contrairement à l'élite cinématographique, j'ai de la sympathie pour Barry Levinson. Rain Main et des hommes d'influence sont même des madeleines dans lesquelles j'aime replonger régulièrement. Je n'avais pourtant jamais vu un seul des longs métrages de sa série "des films de Baltimore" considérés comme ses meilleurs par la critique.

J'ai retrouvé dans Liberty Heights ce qui fait le sel des réussites de Levinson : acteurs (trices) parfaitement casté(e)s et dirigé(e)s, dialogues aux petits oignons, du easy viewing, une BO superbe et une capacité à rendre léger ce qui ne l'est pas forcément. A cela se rajoute cette fois ci la très belle photo de Christopher Doyle.
Le film est régulièrement drôle avec des punchlines d'"humour juif" qui pourraient sortir d'un Woody Allen ou de Jerry Seinfeld. On a un mixte d'une chronique familiale dans les années 50 avec le Teen-Movie. La légèreté induite par ce dernier genre (la recherche du cul et les bluettes amoureuses) se heurte au contexte social de cette période. La société américaine de cette époque est sclérosée par un communautarisme impressionnant. Noirs, juifs, W.A.S.P restent entre eux (chacun à ses lieux, sa musique, ses quartiers, ses radios, ses lieux de cultes, etc), ne se fréquentent pas et les relations inter-raciales sont très mal vues de chaque côté. C'est le point fort du film. Il ne brime aucune communauté et montre que toutes ont les mêmes travers. La ségrégation envers les noirs américains dans ces années là est un sujet fréquent mais je ne savais qu'à cette époque pourtant post 2nd guerre mondiale, l'ostracisme envers la communauté juive était encore présente avec des panneaux comme " No dog, ,no jew, no colored allowed".
Le réalisateur semble mettre beaucoup de lui-même et de ses souvenirs dans ce film. Il n'essaie pas sublimer cette période même si il la glamourise. Le personnage du père tenant un cabaret de burlesque et un tripot clandestin est très réussi. Il est la cause du drame familial mais aussi d'aventures de la famille et le temps aidant les mauvais souvenirs se patinent d'un vernis dédramatisant. Le film le rend très bien donnant un coté fable à tout ça.
Levinson s'intéresse à tous ses personnages, chacun étant particulièrement bien écrit et développé. On s'attache à tous. Un feel good movie malgré le sujet.

Une très belle découverte

952. LienRag - 06/10/23 20:03
Batman Begins (le premier Nolan) est un bon Batman, Batman : Dark Knight est un grand film tout simplement.
Mais oui, il vaut mieux le voir au cinéma (si vous trouvez un cinéma où les veilleuses ne sont pas à côté de l'écran).

The Dark Knight Rises a quelques belles scènes et Bane crève l'écran mais ça reste un film stupide (et réactionnaire).

Interstellar a trop d'aspects ridicules pour que l'on prenne le reste au sérieux, ce qui est dommage vu qu'il y a pas mal de passages réussis.

Pas vu le reste.

951. Mr Degryse - 06/10/23 09:47
C'est parce que tu es un double OO sans être un agent secret :-)


Bon anniversaire !

950. froggy - 06/10/23 00:37
Hasard ou coincidence? Je ne sais pas. Il se trouve que l'equivalent du 4 mai pour la saga de La guerre des etoiles est le 5 octobre pour James Bond, ce jour a ete officielleemnt ete declare James Bond Day car le premier film de la franchise a vu le jour en salles le 5 octobre 1962.

Etonnamment, c'est aussi le jour de mon anniversaire. J'aime bien cette idee.

Un petit florilege pour feter cela?


949. Mr Degryse - 05/10/23 18:56
sororité bien entendu

948. Mr Degryse - 05/10/23 18:30
Les sorcières d'Akelarre (Pablo Aguero - 2020)

Pays basque, 1609. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d'avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu'elles disent, quoi qu'elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières

Beaucoup aimé ce film porté par des excellent(e)s actrices ( eurs). C'est visuellement très beau jouant avec les distorsions et les variations de couleurs. C'est à la fois dans l'air du temps dans les thématiques mais sans jamais paraitre appuyé et loin du style compassé du film d'époque. Et tout ça avec 3 ou 4 décors J'apprécie le mixte de film de procès de sorcières avec les contes des mille et une nuits. la BO est aussi très belle notamment cette chanson incantatoire qui retentit durant une bonne dizaine de minutes lors du final. Elle reste en tête.
Un magnifique film sur la sérosité et résistance des femmes réalisé par un homme.
Un film aux 5 goyas mérités.




947. Mr Degryse - 05/10/23 17:54
Puika ou The Boy (Aivars Freimanis, 1977)

Le chemin de la vie et les traditions des paysans lettons de la fin du XIXe siècle, vu à travers la perception poétique du garçon du village Yantsis ...Ce monde est révélé progressivement, dans toute sa diversité, sa beauté et sa durabilité.

Étrange et atypique film que voilà ! Il ne passe pas grand choses dans le long métrage. Rien de palpitant. C'est juste la vie dans un village letton à une époque indéterminée durant une année. On assiste aux 4 saisons avec ces variations climatiques ,esthétiques, et de style de vie sur ce village isolé. Le tout sous le regard d'un jeune enfant blondinet. Un enfant pur et naïf qui regarde silencieusement le monde autour de lui. La vie est souvent belle ( les jeux, la scène du sauna, l'amitié) mais souvent dure ( les morts, les punitions,les brimades, l’apprentissage , etc). On pourrait presque y voir un documentaire ou l’émission rendez vous en terre inconnue. C'est un voyage dans le temps à une époque ou les saisons rythmaient la vie ou on ne s'éloignait quasi jamais de son microcosme.
Formellement c'est une splendeur. La photo est magnifique! Freimanis filme la nature avec autant de talent que Terence Malick et ily a des plans magnifiques ! A cela s' ajoute une bonne b.o accentuant la coté poétique de l'ensemble. Après pour être honnête comme il n'y a pas de trame, une histoire à suivre, j'ai trouvé le temps long alors que le film est court.

946. Mr Degryse - 05/10/23 17:53
La jeune fille à l'écho (Arunas Žebriunas, 1964)

C'est le dernier jour des vacances pour Vika. Elle arpente le littoral déjà maintes fois explore au cours de l'été. De nature effrontée, elle ne se laisse pas impressionner par le groupe de garçons, autres résidents de cette plage hors du monde et du temps. Vika leur tient tête jusqu'à démonter leurs jeux de pouvoir. Romas, un nouvel arrivant intrigué par cette petite fille intrépide, obtient sa confiance et sa sympathie.

Le film est tellement court qu'on est plus face à un moyen métrage qu'à un long métrage. C'est un bon complément à Puika. Une autre version de l'enfance "russe". La Lituanie à la place de La Lettonie. Sans être aussi beau visuellement que The Boy, ce film en noir et blanc est un plaisir à regarder grâce à sa direction des jeunes acteurs ( notamment la jeune fille) et à son naturalisme. Le film se contente de suivre une journée en bord de mer de jeunes Lituaniens. Vika est en vacances chez son grand père. Elle se heurte aux jeunes garçons du coin qui n'apprécient pas qu'une fille, forcément idiote pour eux, joue sur leur territoire. Ils l'ignorent quand ils ne la martyrisent pas. Sur une journée, elle va cependant se lier d'amitié avec Ramus qui lui semble moins idiot que les autres et qui surtout la remarque. Elle partage avec lui ses jeux et secrets ( la falaise aux échos). Jusqu'à la trahison et la déception....
Zebriunas filme à merveille l'insouciance mais aussi la méchanceté des jeux enfantins. Il décrit aussi parfaitement l'entre deux âges entre enfance et adolescence. Cette jeune fille se baignant nue dans la mer les révulse autant qu'elle les attire. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à se confronter à la bande des garçons contrairement au "lâche" Ramus. Que ne feront on pas pour s'intégrer à un groupe? Même trahir sa nature et ses sentiments !
Le réalisateur montre aussi la versatilité des humeurs à cet âge là lors de la très belle scène de la cabine téléphonique. La jeune fille en larmes passe en un instant à l’amusement avec des canulars téléphoniques.
Il y aussi un coté très panthéiste dans la manière de filmer la nature.
Dans ce court film, Zebriunas réussi quand même à aborder les thématiques du poids de la solitude, de l'acceptation et l'affirmation de soi face aux poids du groupe donc de la société. Doit ton se trahir pour rentrer dans le moule ? Le film serait il plus politique qu'il n'y parait ?
Le seul faux pas pour moi est l'usage de la musique Yakety Sax de Boots Randolph malheureusement trop rattachée pour mes oreilles à Benny Hill qui fait que durant une scène je m'attendais à voir une course poursuite accélérée et de l'humour là ou il n'y en pas. Cela m'a gâché une scène même si ce ressenti ne sera pas le même pour tous. On ne peut surtout pas en vouloir à un réalisateur de 1964 d'années de traumatismes futurs infligé par Alfred Hawthorn Hill.

945. Mr Degryse - 05/10/23 17:52
Je verrai toujours vos visages (Jeanne Herry, 2023)

Je suis beaucoup moins enthousiaste que vous.

Ce film pourrait être aussi intitulé Bienveillance : the movie , c'est ce qui fait toute sa force mais aussi malheureusement sa faiblesse.J'ai trouvé hypocrite que cette fameuse justice restaurative fonctionne presque comme quelque chose de magique. Tout le monde va mieux, tout le monde a appris de l'autre, Bekhti le dit même à un moment, 5 ans de psy inutile alors qu'en 30 secondes ce que lui dit un détenu l'a liberé d'un poids énorme. Et le film de se terminer sur la voix off d'Adèle Exarchopoulos qui va de l'avant et qui a passé une étape, prête à reconstruire sa vie sans ce trauma qui la maintient au sol... Tout ça est trop gentillet, trop naïf, presque énervant même quand tu vois Lellouche devenir pote avec Fred Testot et lui donner son portable pour qu'il l'appelle en sortant de prison, c'est trop. Ca va trop loin, ce n'est pas la réalité, ce serait bien trop évident et facile.

Alors c'est bien joué, le message est beau mais c'est cinematographiquement très faible d'un point de vue visuel. Et puis j'ai l'impression de voirune performance du cours florent. les acteurs (rices) récitant face caméra et de long monologue-plan séquence leur texte.

944. Mr Degryse - 05/10/23 17:48
Gran Turismo (Neill Blomkamp, 2023)

Pas si mal. J'ai suivi le film sans ennui à défaut de passion alors que je ne suis absolument pas fan ni de sport automobile ni de jeu vidéo. J'ai vu le film avec mon gamin qui vibre lui dès qu'il voit des voitures. Le long métrage est sur des rails tout du long, ne surprenant jamais, allant pile vers là ou on l'attend mais c'est fait proprement. J'aime le shonen de sport et j'y retrouve cette capacité à te faire adhérer à une ascension sportive dans un sport dont tu te brosses normalement le nombril avec le pinceau de l'indifférence.
Le film est une hagiographie de Jann Mardenborough ( personnage réel ) qu'on te présente constamment comme un cador de la course automobile. On te fait vibrer sur des 8 ème position ou des 3 ème place au 24 heures du Man comme si c'était des victoires ou le meilleur coureur sur la piste. Jamais on ne nomme ou on n'évoque les champions devant lui. Il n'y a pas de honte à faire une film sur le milieu de course mais il faut avoir l’honnêteté de le dire.
Le pilote n'est pas Jean Alesi mais ce n'est Schumacher non plus. C'est un peu comme si on faisait un film sur Virenque en cyclisme et qu'on le montrait comme le grand champion cycliste de son époque et qu'on présentait son maillot de grimpeur de meilleur grimpeur comme une performance supérieure au vainqueur du tour.
Le long métrage joue aussi avec la dramaturgie des faits historiques modifiant l'ordre des événements étant arrivés au pilote ( son accident arrive en 2015 alors qu'il a déjà un palmarès et une participation au 24 mans contrairement à ce que raconte le film.
De même sa 3 ème place au 24 mans est beaucoup moins de son fait que ne le laisse supposer le scénario. Déjà la 3 ème place n'est acquise que grâce à une disqualification d'une autre équipe. De même, on nous le présente comme un bleu bite en conduite réelle alors qu'il a durant 4 ans fait du karting. Etc etc.
Bref, pourquoi ne pas faire une fiction pure si c'est tant modifier la réalité ?
Cela donne un film le cul entre deux chaises entre son désir de faire un manga live et un biopic.

943. Mr Degryse - 05/10/23 17:47
Les Chatouilles (Andréa Bescond et Eric Metayer, 2018)

Dur d'être critique sur ce genre de film qui réussit intelligemment à évoquer un sujet si dur. Alors bien entendu en tant que père, cela me touche fort. On angoisse d'être aveugle comme le Papa du film. Avec un tel thème,difficile aussi de ne pas avoir de l'émotion qui surgit. Malgré tout le film n'est pas que plombant.

Dommage cependant que la jeune Odette soit une si mauvaise actrice. Elle joue faux constamment.
Karin Viard joue, certes très bien, un personnage horrible. Tellement qu'on a du mal à y croire. Un trop plein sur le même perso.
A ma grande surprise Cornillac est bon aussi.
N'aimant pas la danse et comprenant certes que cela est l'adaptation d'un spectacle dansé, ces passages m'ont néanmoins gonflé.
Je trouve aussi la photo très moche. C’est un premier film avec ce que cela implique comme hésitations voire maladresses, même si se laisse vite embarquer par le souffle de vie et l’énergie folle qui se dégage du récit.
Bescond est très bien dans son propre rôle , forcément naturelle mais je ne suis pas sûr qu'elle est un avenir en tant qu'actrice. Je ne connais pas la répartition des tâches dans cette co-réalisation mais la réalisation très propre, sans aucun amateurisme, réfléchie et souvent pertinente laisse envisager un avenir plus intéressant en réalisatrice.

Content de l'avoir vu mais loin d'être aussi enthousiaste que d'autres.

942. froggy - 05/10/23 05:12 - (en réponse à : marcel)
Tu es à Nice ou ascète?

941. suzix@bdp - 04/10/23 17:01
t'es pas arrangeant comme mec!

940. marcel - 04/10/23 16:57
J'ai pas besoin de somnifere et je n'ai pas de lecteur Blu-Ray.

939. suzix@bdp - 04/10/23 11:28
Marcel, si tu veux un somnifère j'ai la trilogie en double en blu-ray! (;o) ... achat de lots de blu-ray.

938. marcel - 03/10/23 16:08
Les Batman de Nolan, j'ai dormi au premier et au troisieme (oui, oui, au cinoche), mais j'ai adore le deuxieme, surtout grace a la prestation d'Heath Ledger.
Beaucoup aime Memento, Le prestige, Interstellar… Et rien compris a Tenet.



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio