937. suzix@bdp - 03/10/23 16:04

J'ai les 3 Batman de Nolan en blu-ray. Mais comme je ne suis pas non plus fan de supers héros, j'hésite à m'y coller, surtout que, dans un autre registre, j'ai trouvé grotesques les deux Batman de Tim Burton. Je ne les ai plus dans mon listing de DVD ... du coup, j'en conclus qu'ils sont chez l'un d'entre vous non? Ils y sont très bien! (;o)

936. suzix@bdp - 03/10/23 15:56

Inception, j'ai rien compris et je me suis endormi! (;o)

935. Bert74 - 03/10/23 14:00

Interstellar, c'est très regardable. Avec plusieurs bonnes idées design bien exploitées (la planète aquatique, le robot sympathique, ...). Inception, dès sa sortie au ciné, j'avais trouvé ça très moyen (limite ridicule). A mon avis c'est celui qui va moins bien vieillir. Ses Batman sont tout juste passables, limite chiant, même si le 2e relève un peu le sujet. Mais globalement, je n'aime son traitement du sujet. J'avais été agréablement surpris par le Prestige et emballé par Memento, tout au début. Tenet, faudrait que je revois pour avoir un peu de recul car je me suis accroché à suivre l'histoire en première vision et c'était pas facile (oui, bon, j'étais fatigué aussi). Pas vu le reste.

934. pm - 03/10/23 12:49 - (en réponse à : Froggy)

Concernant les Batman de Nolan je sais bien que j'ai tort, mais le fait est que je ne les ai pas vus et n'ai donc pas d'avis. Peut-être les verrai-je s'ils passent à la télévision, mais ce n'est même pas sûr car ce genre de film-spectacle est plus adapté aux salles de cinéma.

933. froggy - 03/10/23 00:44

Je n'ai pas vu Interstellar, je ne sais plus pourquoi, probablement un manque de temps et de veritable envie. Philippe, tu as tort sur ses deux premiers Batman. Comme toi, je ne suis pas fan de films de superheros, ceux que j'ai vus et aime se comptent sur les doigts d'une main; Superman (1978), Batman (1989) et donc Batman begins et The Dark Knight; Le Chevalier Noir, ce dernier avec une extraordinaire composition de Heath Ledger qui surpasse de 100 coudees au dessus celle de Jack Nicholson dans le meme role du Joker dans le film de Tim Burton de 1989. Si tu as l'occasion, je te les recommande sincerement, ils sont vraiment tres bien. C'est pour cela que j'ai etre tres decu par son troisieme Batman The Dark Knight rises, et je n'ai pas ete le seul dans ce cas. J'ai ete bluffe par Inception grace a la mise en scene et l'intelligence du scenario, il faut dire que le sujet, le reve, m'interesse au plus haut point. Je me suis profondement ennuye a Dunkerque bien que je l'ai vu dans des conditions optimums, puisque je l'ai vu sur une copie 70mm et avec le meilleur son possible. Quant aTenet, n'en parlons pas, je n'ai rien compris. Ce qui est un comble pour le realisateur d'Inception, film plus que casse-gueule s'il en est. Et donc Oppenheimer que je n'ai pas beaucoup aime ainsi que je l'ai ecrit ici meme au mois d'aout dernier. A son actif, il a d'indeniables qualites de metteur en scene, qui le place parmi les meilleurs de sa generation. Je suis donc curieux de savoir si il va pouvoir realiser un James Bond et quelles latitudes vont lui donner les producteurs de la serie. Il est aussi certain que la question financiere aura son importance durant les discussions d'embauche. Un metteur en scene de son pedigree est tres cher et deja que les films ne sont pas vraiment cheap, cela va encore augmenter le budget. Est-ce qu'Amazon, maintenant proprietaire de la franchise, sera partant pour regler la petite note sachant que le dernier a coute plus de $300 millions? il est vrai qu'il n'y a pas un seul film de la franchise qui ait perdu de l'argent. $300 millions, ce n'est pas rien tout de meme.

932. Masumura - 02/10/23 22:46

@Victor Hugo tous ses films ne sont pas des James Bond mais je trouve qu’il y en a quand même pas mal dans lesquels il a exorcisés son envie de réaliser un James Bond, notamment Inception, les Batman et Tenet. Ouais Chandor réalise Kraven, ça rend forcément curieux mais pour l’instant tous les voyants sont rouges malheureusement (plutôt fan de la filmo de Chandor jusqu’à maintenant). Inception bof ouais, Interstellar je trouve qu’il y a du genial et du nul et Dunkerque pour moi c’est son plus mauvais.

931. pm - 02/10/23 19:16 - (en réponse à : Froggy)

Décidément nous ne sommes pas d'accord ! Je ne vais jamais voir les films de super-héros ou assimilés donc je n'ai pas d'avis sur ses Batman, mais Inception bof, vraiment bof. En revanche j'ai vraiment aimé Interstellar et trouvé Dunkerque très acceptable.

930. pm - 02/10/23 19:11 - (en réponse à : Torpedo)

Je viens de voir le Kaurismaki, très beau film comme toujours, hyper maitrisé de bout en bout et très touchant. Le procès Goldman suivra.

929. Bert74 - 02/10/23 18:38

En sérendipitant depuis l'article de froggy, j'ai trouvé une info que je ne connaissais : Aaron Taylor-Johnson (le Macron du cinéma US), pressenti pour être le james Bond de Nolan, va jouer Kraven le Chasseur dans un film à sortir en 2024, réalisé par JC Chandor ! Vous saviez ça ?

928. torpedo31200 - 02/10/23 18:25 - (en réponse à : pm - post # 887)

Les Kaurismäki et Cédric Kahn sont conseillés. Avec une préférence pour Le procès Goldman.

927. Victor Hugo - 02/10/23 17:42

Je ne vois pas en quoi Memento ou Le Prestige (mes préférés) sont des James Bond. Et même Tenet est trop tordu pour être un James Bond.

926. Masumura - 02/10/23 16:13

C'est vrai que Spielberg a une période de basse qualité après 82 (j'aurais dit 84 même si son segment de la quatrième dimension est pourrie parce que le temple maudit c'est de la bombe quand même) mais il a d'autre périodes bénies (pas juste des films par ci par là) comme les années 2000. Comme dit Torpedo Nolan c'est le seul qui fait gagner autant d'argent a un film avec son seul nom si quelqu'un peut avoir assez d'influence pour imposer sa 'patte' c'est lui. Mais contrairement a Spielberg quasiment tous ses films (a Nolan) sont déjà des JB.

925. torpedo31200 - 02/10/23 01:06 - (en réponse à : froggy - post # 924)

Plus prosaïquement, Nolan est le seul réalisateur contemporain dont les recettes de ses films dépassent largement leurs budgets à 100 Millions ou + Et il est anglais.

924. froggy - 02/10/23 00:25

Je pense qu'il est encore trop tot pour savoir si le meilleur de Nolan n'est pas deja derriere lui comme cela fut le cas pour Steven Spielberg pour ses films posterieurs a E.T, l'extra-terrestre de 1982 avec quelques exceptions bien entendu. J'avais adore Memento son premier film et ses suivants jusqu'a Inception parce qu'apres, c'est quand meme nettement moins terrible. Est-ce que la mort de Marion Cotillard dans son troisieme Batman, The Dark Knight rises lui a porte la poisse? Pour en revenir a lui dirigeant un James Bond, il faut d'abord voir si c'est une divagation d'un echotier de cinema en mal de copies et si cela se confirme, si il ira jusqu'au bout, on se rappelle le sort de Danny Boyle qui aurait du realiser le dernier en date, Mourir peut attendre. Barbara Broccoli et Michael J. Wilson tiennent a conserver le controle sur les films les plus longtemps possible, c'est bien pour cela qu'ils evitent de choisir des metteurs en scenes aux personnalites cinematographiques trop affirmees. C'est ainsi que Spielberg toujours lui, a fait Les aventuriers de l'Arche perdue apres s'etre vu refuser par Albert Broccoli alors qu'il lui proposait ses services. Quant a Quentin Tarantino, a lui aussi, on lui a soumis un fin de non-recevoir. Bref, c'est pas du tout cuit.

923. Masumura - 01/10/23 18:01

*ce qu’il fait pas faut

922. Masumura - 01/10/23 18:00

Pas fan non plus de Nolan (Oppenheimer c’est nul ouais mais moi celui que je garde c’est Dark Knight) ni de James bond en film, mais si ils font des films plus proches des livres ça m’intéressent, et Nolan sur JB il y a quand même moyen que ce donne quelque chose d’intéressant cela ressemblera à peu près à ce qu’il faut mais sans concept alambiqué qui surcharge le tout.

921. pm - 01/10/23 11:47 - (en réponse à : Froggy)

Bof! Je ne suis fan ni de Nolan, pas aimé Oppenheimer que je trouve ampoulé, pour le moment seul interstellar trouve grâce à mes yeux, et encore moins de James Bond, que je trouve au mieux distrayant mais souvent ennuyeux. J'attends beaucoup plus du cinéma.

920. Odrade - 01/10/23 10:55 - (en réponse à : froggy 918)

Pouce en l'air O.

919. froggy - 01/10/23 00:53

Croisons les doigts!

918. froggy - 27/09/23 19:58 - (en réponse à : Philippe )

Il fallait répondre Breineix est le réalisateur de Driva. Oui je sais, je ne manque pas d’air. :-)

917. pm - 27/09/23 18:02 - (en réponse à : Contrit mais À ma décharge..)

Le " je sors" est vraiment illisible sur mon iphone. Et la blague ne colle pas avec Beineix l'auteur de Diva.

916. pm - 27/09/23 17:41

Ah ouais, j'ai lu rapidement, j'ai rien compris et même pas vu le " je sors" à la fin.

915. Victor Hugo - 27/09/23 17:23 - (en réponse à : pm)

Fais gaffe Philippe, tu deviens hermétique à l'humour...

914. heijingling - 27/09/23 16:22 - (en réponse à : pm)

Tu n'as pas vu les "r" qu'Odrade a mis partout (en hommage a F'murrrr, evidement)?

913. pm - 27/09/23 15:36 - (en réponse à : Odrade)

Pas du tout. Je pense que tu confonds avec Besson ( Léon) et Beineix ( Diva). Robert Bresson c'est vraiment aux antipodes de ce genre de réalisateur. Robert Bresson Bresson cinéastes de notre temps

912. Odrade - 27/09/23 14:49

Bresson ? C'est celui qui a réalisé Driva et Léron ? O. PS je sors

911. froggy - 27/09/23 01:20 - (en réponse à : Philippe #909)

La plus connue des actrices bressionniennes qui a ensuite fait carriere est Dominique Sanda qui a joue dans Une femme douce. Elle a fait un bel itineraire au cinema: Bertolucci, de Sica, Huston (ou je sais mais il parait que cela fait chic dans une filmographie LOL), Visconti, Bolognini, Cavani, Duras, Deville, Demy, Bonello et Bresson donc. Pas mal non? Je n'ai vu de Bresson que les films que j'ai cites. Quant aux pistes sonores, J'en reviens toujours a lui mais il se toruve qu'Hitchcock travaillait aussi beaucoup dessus aussi. Il y a les traces de pas dont on n'entend qu'eux qui ajoute du suspense dans L'homme qui en savait trop, deuxieme version, James Stewart dans les rues desertes de Londres, et Le rideau dechire, la scene du musee et celle du crime silencieux.

910. pm - 26/09/23 18:54 - (en réponse à : Froggy)

Si tu aimes Bresson je te conseille son petit livre " Notes sur le cinématographe" où il y détaille sa vision personnelle et sans concession de cet art. Ce petit livre se trouve encore très facilement ( 5,50 euros sur amazon).

909. pm - 26/09/23 17:26 - (en réponse à : Froggy)

J'adore aussi Bresson (depuis toujours !),dont je n'ai pourtant vu que quatre ou cinq films. Son travail sur le son est en effet du niveau d'une oeuvre à lui seul, et je n'y vois qu'un seul autre exemple à ce niveau, Jacques Tati. Sache également que Bresson réfutait la notion même d'acteur/trice pour celui de modèle, raison pour laquelle il faisait répéter ses modèles une bonne centaine de fois afin d'en retirer, selon sa théorie janséniste, toutes les scories de l'interprétation. Il n'a plus utilisé d'acteurs professionnels après son 2 ème film, même si certains le devinrent par la suite ( Anne Wiazemsky de mémoire).

908. froggy - 26/09/23 00:13

Aujourd'hui est l'anniversaire de Robert Bresson dont j'ai decouvert les films sur le tard. Ce qui est mal, car j'aurais du les voir plus tot, victime de ma jeunesse et de Telerama qui hurle chef d'oeuvre a tout bout de champ; films francais des annees 50 et 60 en noir et blanc et joues par des acteurs non-professionnels aux sujets qui font peur ; la vie d'un pretre dans la campagne francaise, la redemption d'un voleur a la tire, les tribulations d'un ane etc. Je crois que ses films passaient plus au Cine-Club d'Antenne qu'a 20h30. Bref, a fuir, quand on aime les films d'Hitchcock, d'Hawks et les comedies de de Broca. Ce qui est bien car je les ai decouvert etant plus mur d'esprit et pret a de nouvelles aventures cinematographiques. Tel le voleur a la tire, j'ai fait ma redemption au sujet de Bresson et le considere maintenant comme un des cineastes les plus importants du 7eme Art, cest bien simple c'est extraordinaire. Avec seulement un dizieme des moyens que le maitre du suspense avait a sa disposition, sans John Wayne pour les westerns du deuxieme et sans Belmondo pour le troisieme, Bresson a fait des films qui vous prennent des la premiere minute pour ne jamais vous lacher jusqu'a ce que le film se termine. C'est absolument phenomenal. Son travail sur la bande son est exemplaire et j'espere qu'il est enseigne a la FEMIS et dans toutes les universites du cinema du monde entier. Il en est de meme du cadrage, du montage et meme de cette interpretation de ces acteurs qui ferait passer Jean=Pierre Leaud pour un ancien eleve de l'Actor's Studio. Je ne peux que donc vous recommander Journal d'un cure de campagne, Pickpocket, Un condamne a mort s'est echappe, Mouchette, L'argent, son dernier film et son total et absolu chef d'oeuvre qui est un de mes films preferes tellement c'est sublime, Au hasard Balthazar dont je considere le personnage de Gerard comme le meilleur mauvais du cinema tellement ce personnage est absolument epouvantable et est la personnification du Mal, il enfonce tous les super-mechants des films du MCG sans qu'il ne dispose d'aucun pouvoir extraordinaire. Hitchcock a dit que plus reussi est le mechant, meilleur est le film. En appliquant cet axiome, Bresson a realise un film inoubliable, apogee d'une oeuvre exemplaire. Le film de lui que j'aime le moins est justement celui ecrit par Jean Cocteau d'apres Jacques le fataliste de Denis Diderot et avec des acteurs professionnels; Maria Casares et Elina Labourdette en tete, c'est Les dames du Bois de Boulogne qui n'est pas un film sur des prostituees, mais une comedie de moeurs impliquant des femmes aisees du 16eme arrondissment parisien. Il me tarde de decouvrir ceux que je n'ai pas encore vu. Vive Robert Bresson!

907. Piet Lastar - 24/09/23 18:23

Pour Romy, c'est sa prime jeunesse qui était un naufrage.

906. pm - 24/09/23 16:19 - (en réponse à : Froggy)

Mais ça nous permet de n'avoir que de belles images de Romy Schneider et de Marilyn Monroe, contrairement à Bardot par exemple. La vieillesse est un naufrage, Garbo l'avait bien compris. C'est le thème de Sunset Boulevard et surtout de Fedora, merveilleux film souvent incompris.

905. froggy - 23/09/23 22:20 - (en réponse à : Jérôme)

Les memes qui ont tue Marilyn Monroe et Judy Garland.

904. Mr Degryse - 23/09/23 22:03

C'est pas le destin mais les barbituriques....

903. froggy - 23/09/23 18:52

Elle aurait eu 85 ans aujourd'hui si le destin n'en avait pas decide autrement. Comme des millions d'autres gens, j'ai ete tres triste quand on a annonce son deces ce samedi du mois de mai 1982. Je l'aime beaucoup et elle est merveilleuse dans les films de Claude Sautet qui l'a fait rayonner a l'ecran, la photo que j'ai mise vient des Choses de la vie.

902. torpedo31200 - 21/09/23 16:55 - (en réponse à : Bert74 - post #897)

Heureusement. Outre le fait que les films de fictions n' ont pas de prétentions géographiques documentaires, je crois que vous sous-estimez le nombre de connaux magiques qui seraient capables de "refaire" (ou tenter de refaire) les cascades avec un Iphone à la main...

901. Bert74 - 21/09/23 16:47 - (en réponse à : Froggy)

En cinéma ça passe, car ces ellipse ne sont repérées que visuellement par les personnes qui fréquentent le quartier (la course poursuite à Paris de Mission Impossible m'a bien fait rigoler quand je l'ai vue au cinéma, et je n'étais pas le seul, mais ça ne perturbait la suspension d'incrédulité que du public local). Dans un bouquin, où tu mets des vrais noms de places et de rue dans le texte pour faire sérieux et donner un plan visuel de l'action, ça passe beaucoup moins. Cela dit certains essaient de faire l'effort d'un réalisme malgré les contraintes techniques et artistiques (préserver le rythme de l'histoire notamment). J'avais lu ainsi il y a longtemps un bouquin d'entretiens avec Nestor Almendros (grand directeur de la photo) et une de ses anecdotes de tournage m'avait marqué. Il racontait que sur le tournage de Kramer contre Kramer, il avait eu toutes les difficultés à maintenir la démarche artistique voulue sur la scène intense centrale où on voit Dustin Hoffman courir avec son fils dans les bras, en plan séquence, pour l'amener du parc, où il s'était blessé, jusqu'à l'hôpital un peu plus loin. La mort dans l'âme, il s'était résigner à faire finalement un plan de coupe/ellipse pour que ça tienne dans le film.

900. torpedo31200 - 21/09/23 16:33 - (en réponse à : pm - post #899)

Je pense aussi, vu que le réalisateur est bordelais et que le film s' inspire de deux faits divers survenus à Marseille et (à vérifier) Paris.

899. pm - 21/09/23 14:55

À la réflexion dans le gang des bois du temple, sans doute pour être plus générique, je pense que ce brouillage géographique entre Marseille, Bordeaux et la région parisienne, est assumé. Le bois du temple est situé à Clichy sous bois et on parle de l'autoroute A1, mais on y parle aussid'un garage33, donc en Gironde ( une partie du film y est tourné), le casse se fait non loin de Marseille ( panneaux autoroutiers bien visibles) et on évoque plus tard la prison des Baumettes.

898. froggy - 21/09/23 00:31 - (en réponse à : Bertrand)

je crois que c'est pareil pour toutes les courses poursuites tournees dans des grandes villes. J'ai pu le constater au sujet de New York, les raccords ne suivent pas toujours la geographie de la ville ou alors il y a de spectaculaires ellipses. Il en est ainsi dans Une journee en enfer, le troisieme John McClane avec Bruce Willis. Une scene a ete tournee juste en bas de chez moi dans mon premier appartement americain.

897. Bert74 - 20/09/23 19:57 - (en réponse à : froggy #885)

Les portails de téléportation parisiens dans les courses poursuites sont aussi légion apparemment dans le Da Vinci Code (le bouquin). Je ne l'ai jamais lu, mais je me rappelle des extraits qui étaient publiés sur la toile et qui faisaient marrer tout le monde à l'époque. C'est encore plus grave que dans les films car il suffit d'voir un plan de la capitale sous le coude pour éviter d'écrire des conneries.

896. heijingling - 20/09/23 14:54

Mr Degryse: "Le réalisateur n'était pas encore le chantre de la lutte des classes. Il se contentait alors de brosser le portrait du milieu ouvrier. " Il y a deux types d'oeuvres engagees. Celles faites pour le public qui sait voir montrent.Celles faites pour le public qui ne sait pas voir denoncent. Pour apprendre a voir, faut voir les oeuvres de la premiere categorie.

895. heijingling - 20/09/23 14:46

Je n'aurais pas fait le rapprochement avec HHH, parce que je n'ai pas de categorie "film sur l'enfance" dans mes casiers, mais c'est effectivement un bon critere pour juger de la sensibilite d'un realisateur. Mais, point commun personnel, je les ai tous deux vus en VO avec st en chinois, et pour chacun jeme suis accroche (dialecte pour l'un, accent pour l'autre) avant de decider de me laisser porter uniquement par la realisation, laissant peu ou prou tomber le scenario (je sais que suzix ecarquille grand les yeux en lisant ca), et grand films chacun. Dans Kes, le film est le message, plus tard, Loach utilisera les films pour passer des messages, et ce sera moins bien. @pm: je n'aurais pas pense non plus a l'antisemitisme comme critere, mais je ne suis pas sur qu'il vaille le traitement de l'enfance...

894. pm - 20/09/23 13:13

Family life est un film sur la folie, un film magnifique à ranger à coté du sublime Une Femme Sous Influence de Cassavetes. Avec Kes ce sont effectivement deux merveilles de Ken Loach des années 60, bien avant qu’il devienne antisémite.

893. torpedo31200 - 20/09/23 10:52 - (en réponse à : Mr Degryse - post # 892)

C' est souvent considéré comme son meilleur sur sa première période avec Family Life (film d' horreur).

892. Mr Degryse - 20/09/23 10:40

Kes (Ken Loach, 1969) Mon expérience passée de la filmographie de Ken Loach n'était guère probante ( Souvenir d'Un vent se lève chiant et d'un Looking for Eric sympathique mais anecdotique). Je sais avoir vu d'autres films du réalisateur mais je suis incapable de me souvenir desquels sans regarder le listing et les résumés wikipedia. C'est dire mon enthousiasme jusqu'ici. Le commentaire dithyrambique sur Kes de Michel Gondry lors du dernier videoclub Konbini m'a donné envie de voir ce long métrage. Ma curiosité était d'autant plus forte que je ne conçois pas deux visions du cinéma plus opposées que celles du réalisateur anglais et français. La découverte n'en a été que plus belle ! J'ai impression d'avoir visionné la matrice de tant de films anglais ultérieurs ( Les virtuoses, Full Monty, Billy Elliot, etc). Dans ces derniers, la comédie adoucissait la représentation dure de la chronique sociale. Ken Loach n'use pas de cet artifice. Il plonge la tête la première dans la pauvreté, l’âpreté du milieu ouvrier anglais des années 60. Le réalisateur n'était pas encore le chantre de la lutte des classes. Il se contentait alors de brosser le portrait du milieu ouvrier. Un milieu qui n'épargne personne même les enfants. Pas besoin d'aller chercher "l'ennemi" ailleurs. On se pourrit très bien entre nous. Alcoolisme, parent absent, travail des mineurs et dureté du système éducatif ( complément à If sorti un an auparavant). Châtiments corporels, brimades du corps enseignant et des camarades, etc. L’école de 1969 ne donnait pas envie. Ce n'est pas mieux dans la sphère familiale. L'échappatoire ne peut être qu'extérieure et personnelle. Billy se découvre seul une passion: s'occuper d'un jeune faucon-crécerelle. Ce jeune ,harcelé à l’école comme à la maison, considéré comme un cancre par la majorité des professeurs, apprendra par lui dans les livres comment faire. Livre qu'il devra voler car l'institution refuse de lui prêter à cause de sa saleté . Il s'investit à fond, se découvre une opiniâtreté qu'il ne soupçonnait pas. Ses moments avec le faucon sont des bouées d'oxygène dans une vie anxiogène et merdique toute tracée. La scène ou mis en avant pour la première fois, il décrit à la classe son hobby, passionnant un auditoire qui habituellement ne cesse de le dévaloriser, est magnifique. L'éclaircie n'est que passagère et contrairement à un autre Billy sortant de la galère par l pratique de la danse, le Billy de Loach sera ramené à sa sinistre condition de la plus triste des manières. Le film réussit à raconter cela sans être doloriste ni plombant. un exploit ! C'est encore une fois la direction d'acteurs de Loach qui est admirable. Tout le casting est impeccable. La réalisation sans aucune recherche d’esbroufe est parfaite de simplicité et de limpidité. Le monde décrit est moche mais l'image est belle devant même poétique lors des Scènes de fauconnerie. Sans savoir pourquoi j'ai souvent pensé à un été chez grand père de Hou Hsiao-hsien. Peut être car j'adore ce film et qu'il était un de mes préférés sur l'enfance. Kes le rejoint. Un très beau film.

891. torpedo31200 - 19/09/23 19:27 - (en réponse à : pm - post # 890)

Je n' irais pas en salles avec Murielle... Et je crois qu' elle n' a pas compris le Petzold. Qui peut irriter mais pour d' autres raisons.

890. pm - 19/09/23 12:26 - (en réponse à : Torpedo)

On en parle https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/debat-critique-que-va-t-on-voir-au-cinema-cette-semaine-2990869

889. pm - 19/09/23 11:07 - (en réponse à : Torpedo)

Ça à la rigueur mais il n’y aurait certainement pas de retour au calme ensuite, ce que suggère la dernière scène.

888. torpedo31200 - 19/09/23 11:04 - (en réponse à : pm - post # 887)

Ca me semble réaliste, pour avoir grandi dans une cité et croisé un sniper (pas les deux en même temps, toutefois).

 

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