Tchiii-tchaaa: du pop corn caramel dans le Gesamtkunstwerk (6e partie)
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687. froggy
- 30/05/23 00:53
Bon anniversaire a une de mes actrices preferees au talent fou mais qui malheureusement n'a pas eu la carriere qu'elle aurait du avoir ou pu avoir si elle n'avait pas jete son devolu et mis le grappin sur le celibataire endurci le plus celebre d'Hollywood, un Don Juan ou un Casanova du 20eme siecle, qui a parait-il couche avec plus de 1500 femmes selon les ragots, au nombre desquelles on peut compter un nombre substantiel d'actrices du pays, d'Angleterre, de France et d'ailleurs. C'est elle qui a reussi a faire de ce coureur imnpenitent de jupons un gentil mari restant a la maison et qui lui fit 4 enfants. Lui, c'est Warren Beatty et elle, c'est Annette Bening.
Comme tout le monde, je l'ai decouverte dans LE chef d'oeuvre inconnu qu'est Valmont de Milos Forman, un de mes films preferes assurement. A mon avis, c'est la meilleure adaptation du roman de Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, elle a ete ecrite par Jean-Claude Carriere et la production a ete luxueuse car Milos Forman avait repris son equipe d'Amadeus dont le directeur de la photo et le costumier. Malheureusement, le film a ete un enorme echec qui failli mettre sur la paille son producteur, Claude Berri, cela a probablement ete du au succes au printemps precedent de cette annee 1989 du nettement moins bon film a mon avis de Stephen Frears, Les liaisons dangereuses malgre sa brillante distribution au meme sujet donc. Il a aussi ete percu comme une suite a Amadeus du meme Forman, son film precedent, qui avait ete un enorme succes en France et un gros succes critique avec moisson d'Oscars a la clef. Comme si le tcheque voulait exploiter ce filon du 18e Siecle, ce qui etait evidememnt etait tres loin d'etre le cas. C'est vraiment dommage pour le film car le scenario de Carriere est formidable, il a parfaitement equilibre les 6 personnages cles de l'oeuvre au contraire du Frears qui ne se preoccupe quasiment que de Valmont, Merteuil et Mme de Tourvel. Dans le Forman, Annette Bening y joue une Mme de Merteuil veneneuse a souhait qui se joue de Valmont comme un chat s'amuserait avec une souris. Elle y est aussi magnifiquement cruelle dans la maniere dont elle joue avec les deux amoureux transis, Cecile de Volange et Danceny qui ne sont que des pantins dans ses mains expertes. Bref, l'entree d'Annette Bening fut contrecarree par cet echec public.
Pas rancuniere contre Stephen Frears, elle accepta de jouer dans le film de celui-ci, Les arnaqueurs, un bon polar produit par Martin Scorsese avec une jolie distribution, Angelica Huston et John Cusack. Elle y est aux antipodes du Forman et montre qu'elle n'a peur de rien quand il s'agit de jouer. Je continue avec Bugsy, le tres bon film de Barry Levenson sur le gansgter Bugsy Siegel qui inventa Las Vegas. C'est sur le plateau de celui-ci qu'elle rencontra Warren Beatty qui joue le role titre. Comme pour Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans Le port de l'angoisse d'Howard Hawks en 1944, le spectateur put assister quasiment a l'enregistrement de la naissance de cette histoire d'amour qui fait partie dorenavant de la legende d'Hollywood.
Je continue avec une tres agreable et adorable comedie romantique ecrite par un des meilleurs ecrivains americains pour l'ecran, Aaron Sorkin, Le president et Miss Wade de Rob Reiner avec Michael Douglas dans le role du President des USA. Elle y petille litteralement et on ne peut que comprendre aisement pourquoi Michael Douglas tombe sous son charme. Elle est aussi dans la luxueuse distribution de Mars attacks! de Tim Burton, un veritable who's who hollywoodien, cette distribution n'est quasiment que le seul atout du film.
Puis, c'est l'excellent American Beauty de Sam Mendes qui dynamite la vie quotidienne dans les banlieues aisees americaines. C'est ecrit par un autre excellent ecrivain de l'ecran, Alan Ball, c'est superbement interprete par entre autres, une autre actrice que j'aime enormement, Allison Janney. La musique de Thomas Newman est sublime, vous avez compris que j'adore. Et je ne comprends toujours pas pourquoi Annette Bening n'a pas remporte l'Oscar pour ce role alors qu'elle etait nominee. La dessus, je suis un peu de mauvaise foi, car cette annee la, c'est Hillary Swank qui l'a eu pour Boy's Dont't Cry, un autre bien bon film par ailleurs.
Pour finir, je fais remarquer Tout va bien! The kids are alright ou elle est la partenaire de Julianne Moore ou elles forment un couple lesbien confronte au pere genetique d'un de leurs enfants. Elle y est exceptionnelle aussi et demontre une fois de plus l'etendue de son talent. La aussi, elle a ete nominee a l'Oscar de la meilleure actrice, et la aussi, elle ne l'a pas eu, celui-ci a ete donne cettte annee la a Natalie Porman pour Black Swan. Dans ce cas la, ca se discute.
Comme pour toutes les actrices, elle doit avoir du mal a trouver des roles bien juteux, comme pour Glenn Close, toujours prete de l'avoir, et toujours ecartee au dernier moment. Faisons notre Calimero, c'est vraiment trop injuste.
Je vous mets la bande annonce de ce film si sympathique, que j'aime normement, et que je regarde toujours avec plaisir.
686. froggy
- 25/05/23 00:25
- (en réponse à : Jerome )
Ce n'est pas tres difficile pourtant, le film est tres oubiable tellement il n'est pas bon.
685. Mr Degryse
- 24/05/23 20:33
Après il est vrai que j'essaie d'oublier Top gun.
684. torpedo31200
- 24/05/23 19:40
- (en réponse à : Mr Degryse - post # 683)
Ben moi. (Mais suis plus vieux que toi)
La disparition du personnage est quand même le seul truc vaguement émouvant de Top Gun, dans mon très vieux souvenir.
Et il a fait Downtown après...
683. Mr Degryse
- 24/05/23 19:09
J'aurais bien aimé savoir qui en 88 connaissait son nom..... Val Kilmer oui. Tom Cruise bien entendu. Même Kelly McGillis.
Edwards c'est une carrière ciné proche du néant après Top Gun. Il n'a pas marqué les esprits.
682. Lien Rag
- 24/05/23 18:43
Vu Hokusai.
C'est très beau, très bien filmé, très bien joué, pas très historique, et j'ai franchement rien compris.
Première fois que je vois un film qui n'a même pas de fiche Wikipédia, d'ailleurs (alors que Miss Hokusai en a une, même si elle est très limitée).
Et vu que Hokusai (l'artiste) est "un peu" connu, trouver des analyses du film en ligne n'est pas évident.
681. torpedo31200
- 24/05/23 16:34
- (en réponse à : Mr Degryse - post # 680)
Le film est un peu devenu culte au fil des décennies.
Et est projeté et découvert ou redécouvert en salles de cinéma assez régulièrement (j' aurais pu le voir 3 fois en 5 ans !).
Edition dvd anniversaire avec plein de bonus, dont réunion de l' équipe 20 ans après. Certaines critiques US reprochaient alors les scènes de paniques urbaines, qui leur semblaient exagérées...
Et Anthony Edwards était quand même connu pour Top Gun.
680. Mr Degryse
- 24/05/23 12:31
Appel d'urgence ou Miracle Mile (Steve DeJarnatt, 1988)
Un après-midi, au muséum d'histoire naturelle, Harry, un musicien de jazz, rencontre Julie, une barmaid, dont il tombe amoureux. Le soir même, victime d'une panne de réveil, Harry arrive trop tard à son rendez-vous avec Julie. Une cabine téléphonique se met alors à sonner et Harry décroche. À l'autre bout du fil, un militaire croyant s'adresser à son père lui annonce que la guerre nucléaire doit éclater dans moins d'une heure. Harry part à la recherche de Julie.
Mélange réussi de comédie romantique, de film catastrophe , cette série B est injustement méconnue. Très gros flop au moment de sa sortie, ce film a ruiné la carrière cinématographique du réalisateur. Steve De Jarnatt avait écrit le scénario qui resta dans les placards durant des années car les studios refusaient que Jarnatt le réalise. Il finit par racheter son propre scénario pour avoir une liberté totale sur ce script. Cela aurait pu être une belle histoire à la Stallone avec Rocky. Il n'en fut rien.
Le réalisateur ayant les coudées franches, il ose le mixte des genres et se permet à partir de la 22 ème minutes du long métrage de faire un film en temps réel. On se fixe sur le protagoniste principal et on ne lâche plus durant les 60 minutes du décompte avant la supposée apocalypse nucléaire. Est la vérité ou le héros surréagit -il à un canular provoquant la panique parmi les gens qu'il croise ? Cette fuite aux conséquences parfois mortelles a t'elle une réelle utilité? Étant dans les pas du héros, les autres quidams rencontrés ne sont là que pour l'étude de caractère : quelles sont les réactions diverses quand on apprend que sa ville va être bombardée? Panique, fuite, essayer d'avertir et de sauver les personnes aimées, prendre un dernier repas ou alors des réactions bassement consommatrices à base de pillage, beuverie,drogue ou dernière baise avant la fin du monde? Le film s'ouvre et ferme intelligemment au même endroit mais je tairai la raison pour éviter de spoiler.
La qualité du film vient essentiellement de son scénario et de sa concision. 87 minutes. Pas une de plus. De Jarnatt ne parait pas un grand directeur d'acteurs. Le perosnnage principal est joué par le chevelu à cette époque Anthony Edouards ( le futur chauve Dr Greene dans Urgence ). On verra aussi durant le film quelques têtes aperçues en second voir troisième rôle dans d'autres films : Mykelti Williamson ( Bubba de Forrest Gump ), Mare Winningham (Turner et Hootch, Urgence), Earl Boen ( le psy de Terminator), Kurt Fuller, Edward Bunker ( le romancier), etc.
De même, l'aspect visuel du film fait très années 80.Sentiment renforcé par la musique de Tangerine Dream. On rêve peut être à tort de ce qu'en aurait fait un Zemeckis ou Dante ( d'ailleurs fan du film ). La force du film ne vient elle pas de son côté petit ?
Le long métrage pourtant présenté aux festivals de Sundance et Avoriaz passe totalement inaperçu à l'époque. Il était sorti trop tard. La guerre froide était finie. Le mur allait ou venait de tomber selon les endroits ou il sortait. L'angoisse d'un holocauste nucléaire n'était plus de mise. Le conflit Russo-Ukrainien remet cette peur d'actualité rendant à ce film sa force.
Une bonne découverte !
679. marcel
- 23/05/23 11:40
J'avais trouve ca tres bien aussi. Et Elodie Bouchez est toujours bien.
678. Bert74
- 23/05/23 10:46
C'était drôlement bien Pupille. Jeanne Herry est une très bonne directrice d'actrices et d'acteurs, notamment de sa mère et de Elodie Bouchez.
677. marcel
- 23/05/23 09:59
Concernant au sujet de Je verrai toujours vos visages, le film marche tres bien en France malgre son sujet, il a fait plus de 1 million d'entrees en 8 semaines et aucun media n'en parle.
Quand meme pas. Y a eu une bonne promo a la sortie, surtout que Pupille avait déjà bien marche.
676. pm
- 22/05/23 19:26
- (en réponse à : Torpedo)
Merci !
Vu Misanthrope à l’instant, très bon film.
675. torpedo31200
- 22/05/23 18:16
- (en réponse à : pm)
War Pony, de Gina Gammell et Riley Keough, Caméra d' or Cannes 2022 est très bien, conseillé.
674. froggy
- 19/05/23 23:56
Concernant au sujet de Je verrai toujours vos visages, le film marche tres bien en France malgre son sujet, il a fait plus de 1 million d'entrees en 8 semaines et aucun media n'en parle. Je presume que le bouche a oreille lui est favorable.
673. pm
- 19/05/23 13:03
- (en réponse à : Torpedo)
Merci pour les infos.
J’ai vu « Je verrai toujours vos visages », sur le justice restaurative ( expression laide) casting XXL, souvent très émouvant ( Miou Miou extraordinaire), mais un peu trop film dossier pour moi, avec une réalisation assez plate ( gros plans inutiles) et les délinquants ne sont pas assez crédibles ( Fred Testot en particulier).
672. torpedo31200
- 19/05/23 11:35
- (en réponse à : pm - post # 624)
Détesté Trenque Lauren, dont je ne verrais que la première partie. Burning Days est bien mais trop appuyé.
Par contre, très agréablement surpris par Misanthrophe/ To catch a killer, premier film américain du réalisateur argentin Damián Szifrón. Conseillé.
671. torpedo31200
- 19/05/23 10:49
- (en réponse à : froggy - post #668)
C' est surtout Lily Gladstone qui me donne le plus envie de voir le prochain Scorcese.
.
670. froggy
- 19/05/23 04:39
Et puis en ce jour de l'Ascension, tous les cinephiles catholiques, (et les autres bien sur}, auront une pensee pour Helmut Berger qui vient de rejoindre son amant, mentor et pygmalion, Luchino Visconti. Je ne sais pas si il etait un bon acteur, je ne l'ai pas vu dans suffisamment de films, il n'en a pas fait beaucoup de bons de toute facon. C'est lui qui joue Louis II de Baviere dans Ludwig: Le crepuscule des dieux de Visconti, un magnifique film de 4 heures (oui, je sais. lol) illumine par la musique de Richard Wagner et la beaute de Romy Schneider. Son autre film n'est qu'une participation, il joue le role de Yves St Laurent devenu vieux dans l'excellent Saint Laurent de Bertrand Bonello. Il y etait tres bien et passait tres bien apres Gaspard Ulliel qui jouait le role du couturier dans la majeure partie de cette biographie filmee.
Pour finir, le cinema est toujours plein de ces projets completement fous avec des distributions incroyables et jamais realises et qui ne le seront jamais. Il en est ainsi d'une adaptation d'A la recherche du temps perdu sur laquelle Luchino Visconti avait beaucoup travaille a la fin des annees 60, le scenario etait completement ecrit, en francais s'il vous plait, et Helmut Berger y etait pressenti pour jouer le violoniste Charles Morel, dont Charlus est fou amoureux, ce dernier aurait ete joue par Laurence Olivier ou Marlon Brando. Silvana Mangano aurait ete la Duchesse de Guermantes, Charlotte Rampling Albertine, et Alain Delon, le narrateur. C'est tout a fait le genre de chose qui me fait saliver. Le tournage aurait ete interessant a asssister car Berger detestait Alain Delon car Visconti l'aimait toujours parait-il. Comme le film ne se fit pas, Visconti fit Mort a Venise, film qui lorsqu'on le voit ne peut faire penser qu'au roman de Proust ou l'Hotel des Bains de Venise aurait remplace le Grand Hotel de Balbec a une periode similaire, a la veille de la Premiere Guerre Mondiale.
Il est evident que sa presence dans les films de Visconti octroie a Berger sa presence dans toutes les cinematheques du monde entier.
669. froggy
- 18/05/23 22:49
- (en réponse à : marcel #665)
Ce programme est plutot bien. De mon cote, sur TV5Monde, on a droit a Film socialisme de Jean-Luc Godard. C'est un Godard de la derniere periode. Je vais l'enregistrer et le verrai plus tard. J'aurais prefere de loin l'Eustache.
668. froggy
- 18/05/23 22:40
Scorsese + De Niro + Di Caprio= Alleluia garanti.
667. marcel
- 17/05/23 18:07
Y aussi des documentaires, sur Blier, Almodovar, Loach…
666. pm
- 17/05/23 18:05
- (en réponse à : marcel)
Ah cool, merci beaucoup!
665. marcel
- 17/05/23 17:52
Pour les curieux, France Télévisions, comme l'annee derniere, diffuse plein de films pendant le festival de Cannes, sur ses chaines comme sur sa plateforme. Il y a notamment La maman et la putain (j'imagine que c'est la version restauree de l'annee derniere).
Hier, quand j'ai zappe pour voir sur France 4, ils diffusaient malheureusement Les parapluies de Cherbourg.
Est-ce que le cinema est magique? Oui, a repondu Francois Truffaut dans La nuit americaine qui a fete ses 50 ans cette semaine. C'est l'occasion de revoir ce merveilleux film, ou comme dit le cliche, l'hymne d'amour du metteur en scene au cinema.
663. froggy
- 17/05/23 17:11
Detendons nous cet ete avec ca:
662. froggy
- 15/05/23 00:24
- (en réponse à : Jerome #661)
Bien au contraire, on devrait l'oublier celui-la. On devrait prescire sa vision pour soigner vos insomnies tellement c'est soporifique.
Quant a Key Largo, il est arrive a rendre le couple hollywoodien le plus glamour qui soit a la fin de la guerre, Bogart et Bacall, aussi sexy qu'une huitre cuite.
Je ne ressens rien en voyant ses films, aucune excitation, je vois des stars bouger et dire leur texte dans un film mis en scene sans aucune imagination et aucune creativite.
Mais je n'ai pas encore vu L'homme qui voulut etre roi qui est considere comme son meilleur. Je ne manquerai pas de vous faire part de ce que j'en pense quand je l'aurai enfin vu.
661. Mr Degryse
- 14/05/23 16:02
Sans oublier le Malin
660. torpedo31200
- 14/05/23 13:17
- (en réponse à : froggy - post # 657)
Tu oublies juste la moitié de sa filmographie... Key Largo (1948), Asphalt Jungle (1950), à un niveau moindre Beat the Devil (1953), Heaven Knows Mr Allison (1957 amha son plus sous-estimé), The Unforgiven (1960), The Night of the Iguana (1964), The Man who would be King (1975) sont souvent cités dans les préférés de ses spectateurs.
659. froggy
- 14/05/23 00:12
- (en réponse à : Philippe)
On va pas se disputer sur une des plus grandes fausses valeurs de l'histoire du cinema, non? :-)
658. pm
- 13/05/23 12:49
- (en réponse à : mode politique)
Je marque avec la plus grande fermeté mon désaccord total avec Froggy sur les films de John Huston…
657. froggy
- 13/05/23 01:22
Sur John Huston:
Non, je n'aime pas trop ses films. Je considere que c'est un realisateur tres et surtout trop surestime, je n'aime pas du tout certains des films qui font qu'on le porte aux nues, Le faucon maltais, Le tresor de la Sierra Madre, L'odyssee d el'African Queen, Les desaxes, Juge et hors-la-loi entre autres. Je n'aime bien que Moulin Rouge (1952), la lettre du Kremlin et ses deux derniers, L'honneur des Prizzi (grace a Jack Nicholson bien sur), Gens de Dublin. Quand on a commis A nous la victoire et Annie pour rembourser des dettes, cela ne rend ni l'homme, ni l'oeuvre tres interessante en definitive.
Quant a l'alccolisme de La derniere chance/Fat City, Huston y parlait de lui-meme bien entendu. Roman Polanski a eu bien du mal a le diriger sur le plateau de Chinatown tellement il etait imbibe de vodka. Finalement, Clint Eastwood ne l'a pas du tout depeint de maniere sympathique dans Chasseur blanc, coeur noir. Bref, je n'aime pas John Huston. Mais je comprends tres bien qu'un cinephile puisse l'apprecier. Apres tout, chacun ses tares, j'ai les miennes et elles sont nombreuses. LOL
Sur Cargaison dangereuse:
Le film fut un des projets d'Alfred Hitchcock sur lequel il travailla avant de l'abandonner. Dans le livre d'entretiens vecv Francois Truffaut, il explique que le probleme qu'il avait avec le scenario etyait que le point de depart etait tellement fort a cause de ce mystere qu'il pensait que sa resolution serait moins forte et decevante pour le public. C'est la ou il explique qu'un bon scenario doit comencer fort mais qu'ensuite que la tension doit monter pour arriver au climax, tel un crescendo qui n'arretait pas sans laisser de repit au spectateur. En lieu et place de ce film, Hitchcock fit donc La mort aux trousses, film qu'on ne presente plus et qui est un des chefs d'oeuvre du cinema tout simplement. On y a gagne au change non?
Sur Mission to Mars;
Il est etonnant Jerome que tu aies bien aime ce film qui fait constamment reference a 2001, l'odyssee de l'espcace de Stanley Kubrick, film que tu n'apprecies pas plus que cela. De mon cote, je l'aiem beaucoup et j'ai trouve que de Palma avait fait un excellent travail dans ce qui reste encore son seul film de SF. Il fait partie de ses reussites.
Sur L'innocent:
Il ne faut surtout pas prendre ce film pour plus qu'il ne l'est. J'ai trouve qu'il etait bien ecrit et interprete malgre Anouk Grinberg que je n'aime pas beaucoup, a part la fin pour le personnage joue par Roshdy Zem. La scene de la fausse dispute entre Louis Garrel et Noemie Merland est superbe a mon avis. Je ne connais pas tres bien l'actrice evidemment. Avec elle, je n'ai vu que le mauvais Un moment d'egarement, la version de 2015 et les Olympiades que j'ai vu ici en salles l'annee derniere et qui est un excellent film, ce qui est normal puisqu'il est de Jacques Audiard. Quant a Louis Garrel, il est un des meilleurs acteurs de sa generation avec Romain Duris. si j'etais encore en France, j'aurais vu plus de ses films au cinema.
656. torpedo31200
- 12/05/23 20:54
- (en réponse à : Mr Degryse - post # 647)
Mission to Mars contredit pour moi le théorème de Truffaut, un début moyen, une fin ratée mais un très bon film.
655. torpedo31200
- 12/05/23 20:51
- (en réponse à : Mr Degryse - post # 637)
La scène finale de Fat City est pour moi une des plus belles fins de long-métrages (mais je l' ai vu la première fois avant l' âge de 20 ans).
Encore un film qui n' est pas dans le Top100 70's de RollingStones le magazine...
654. suzix@bdp
- 12/05/23 18:42
J'ai "VU" ... mais je ne l'ai plus.
653. suzix@bdp
- 12/05/23 18:42
J'ai "L'âge de Cristal". C'est pas mal même si vu aujourd'hui ça pêche sur les effets spéciaux. Et de mémoire il y a des scènes psychédéliques non? Pareil ça sent bon les 70's! (;o)
La série est presque meilleure.
652. pm
- 12/05/23 18:24
- (en réponse à : oubli)
Le début de mon précédent message ( 648) était adressé à Torpedo.
651. Victor Hugo
- 12/05/23 18:18
L'Age de cristal en français,de la SF 70', ça avait donné une série d'ailleurs.
650. Mr Degryse
- 12/05/23 18:11
Non
649. torpedo31200
- 12/05/23 17:29
- (en réponse à : Mr Degryse - post #642)
De Michael Anderson, tu as peut-être vu aussi Logan's Run (1976).
648. pm
- 12/05/23 15:16
J’ai vu Showing up et, contrairement à toi, je n’ai pas été emballé. Il y a de bonnes choses auxquels on repense ensuite ( c’est un critère pour mou) mais globalement je me suis bien ennuyé lors de la projection ( c’est aussi un critère).
J’ai vu sur Canal + L’innocent de Louis Garrel, comédie sentimentalo policière. Le film au casting solide ( Garrel, Roshdy Zem, Anouk Grimberg) a globalement reçu de bonnes critiques mais j'ai trouvé ça vraiment complètement nul. La référence est probablement à chercher du coté des comédies italiennes de la grande époque, genre le sublime « Le Pigeon », sauf que c’est mille fous moins bien. On ne rit jamais, on ne croit pas une seconde aux personnages et tout est prévisible.
Il se confirme que cette tendance du cinéma français n’est vraiment pas pour moi.
647. Mr Degryse
- 12/05/23 15:00
Mission to Mars (Brian De Palma, 2000)
Revu clairement à la hausse. J'étais resté sur une impression très mauvaise de ma vison au cinéma. Etais-je resté que sur la déception liée au final?
Le film tient clairement la route jusqu'à l'entrée dans le vaisseau extra terrestre. Ce n'est pas follement novateur mais les influences sont digérées et le spectacle spatial est là. Les scènes dans l'espace n'ont pas vieilli, sont très prenantes et la mort Spoiler:de Tim Robbins est un belle et grande scène. Il y a aussi des passages réussis ( les micro météorites, la scène du sang et de la fuite, la migration jusqu'au vaisseau en orbite). Ces moments là n'ont clairement pas à rougir avec des films plus récents comme Interstellar ou Gravity. Visuellement les décors sur Mars ont de la gueule et la scène de la tempête se transformant en espèce de ver géant en sable est picturalement à tomber.
Ce n'est pas toujours bien dialogué, l’entame est un peu longue mais on s'éclate vraiment durant un long moment.
Et puis patatras, on rentre dans le vaisseau ( avec encore une fois une belle idée visuelle de blancheur et de cette porte qui se ferme) et là tout s'accélère. Le film prenait son temps et on torche un final merdique, sur explicatif en 10 minutes. Non seulement cela devient moche ( l'esthétique de l'extra terrestre, les horribles cgi de la Terre et de l'évolution, etc) mais aussi d'une platitude infinie dans ce que cela raconte ( c'est vu, lu mille fois Spoiler:
le coup des Ets qui seraient nos créateurs). Cela passerait si c'était bien raconté mais c'est bâclé, sans aucune émotion. Cela nous fait rien le départ de Sinise. On raccroche cela avec la mort de sa femme avec de gros sabots. C'est un peu la même déception que le final de Contact mais en pire. Et comme ce qui se passe avant est moins original, la mauvaise impression laissée par cette dernière partie reste plus en tête.
Encore une fois comme dans beaucoup de films de Sf, le voyage est bien plus intéressant que l'arrivée.
646. Mr Degryse
- 12/05/23 14:56
Tucker (Francis Ford Coppola, 1988)
Long métrage méconnu dont j'ai découvert l'existence lors d'une visite d'un musée de l'automobile à La Haye. Il s'agit d'un film académique mais toujours plaisant sur un génie mécompris. Coppola aurait voulu dès le début de sa carrière aborder ce sujet : la création de la Tucker 48. C'est un passionné de cette voiture dont il possède 2 exemplaires ( Lucas le producteur en a 1 autre) sur les 50 jamais produites. Il a proposé plusieurs fois et sous différentes formes ( comédie musicale notamment) le sujet à des producteurs sans succès jusqu'à ce que finalement ce soit Lucas qui le produise.
Je regrette d'ailleurs que Lucas l'ait convaincu de ne pas faire une comédie musicale. On sent dans le rythme du film, le choix de Joe Jackson remplaçant Williams initialement engagé , les oripeaux de ce que cela aurait pu être. Le coté " énorme " du jeu de Jeff Bridges pour interprété Preston Tucker fait d'ailleurs musical. C'est d'ailleurs mon gros bémol du film alors que j'aime beaucoup Bridges habituellement. L'interprétation n'a aucune subtilité et on se contente de faire de Tucker un Géo Trouvetou seul contre tous. Sauf que cela donne l'impression de voir un Jim Carrey sous acide.
Film agréable donc mais pas mémorable bien qu'on ait qu'une envie à la fin du film : acheter une tucker 48 ( mais à 1.5 ou 2 millions de dollars quand un rare exemplaire est en vente, cela restera un rêve :-) )
645. Mr Degryse
- 12/05/23 14:47
Eye of the Needle ou L'arme à l'oeil (Richard Marquand, 1981)
Angleterre 1940. Un homme se faisant appeler Henry Faber est en fait un espion allemand infiltré dont le surnom est « l'aiguille », en référence à son instrument préféré d'assassinat, un stylet. C'est un tueur froid et calculateur, concentré sur sa seule mission. Les services secrets anglais tentent désespérément de l'intercepter.
Adaptation d'un roman d'espionnage de Ken Follett, c'est suite à la vision de ce film que George Lucas aurait choisi Richard Marquand pour réaliser le retour du Jedi. Le choix reste surprenant même des décennies après car si Eye of the Needle est plutôt un bon film, il ne comporte rien de science fiction et ne brille pas par ses scènes d'action. Il ne semble aussi ne posséder aucun sfx. Marquand n'était pas non plus un maker ni un mercenaire de studio. Sa filmographie avant et après le starwars le confirme plutôt. Est ce parce Marquand avait réussi à donner de l'empathie au public pour le monstrueux salaud interprété par Sutherland et que c'était ce que recherchait Lucas pour Dark Vador?
Indépendamment du futur du réalisateur, Eye of the needle est un bon film d'espionnage et qui le doit à son contexte historique, au décor final de l'île aux tempêtes mais surtout à son casting et à la très bonne direction d'acteurs. C'est un plaisir de retrouver Donald Sutherland qui n'est jamais aussi bon que dans le rôle de méchant cachant son jeu. Le film démarre comme un film de guerre classique d'occupation puis vire à la traque d'un espion n’hésitant pas jouer du stylet puis à une histoire d'amour pour enfin terminer quasi en chien de paille! Le tout est plutôt équilibré, sans trop de temps mort et se regarde sans ennui. Cependant, il n'y a rien non plus qui imprime durablement la rétine ni le cerveau.
644. Mr Degryse
- 12/05/23 14:46
Out of order (Carl Schenkel, 1984)
Un vendredi soir, quatre personnes se retrouvent coincées dans un ascenseur : Pit, un loubard, Gossman, un vieux comptable emportant la caisse, Jorg, directeur de publicité en difficulté professionnelle et Marion son ancienne maitresse et assistante.
En voilà un petit film allemand bien sympathique ! Sorti quasi à la même époque qu'Ascenseur de Dick Maas ( grand prix du Festival international du film fantastique d’Avoriaz ), le long métrage de Schenkel me parait supérieur à celui du hollandais car il ne tombe jamais dans le fantastique et reste purement réaliste et attaché à son script. C'est un film à concept comme Phone Game, Buried, etc. On a une unité de lieu, on y enferme 4 personnages et on étudie ce qui s'y passe. Un peu comme si on avait la scène d'ouverture de speed mais étirée sur 90 minutes et sans attaque terroriste. Il s'agit d'une banale panne d'ascenseur et de 4 personnes qui vont essayer d'en sortir ne supportant pas de rester enfermés dans une boite suspendue dans le vide. Bien entendu des tensions et dissensions vont apparaitre au sein du groupe créant des difficultés là ou il ne devrait pas nécessairement en avoir. A une époque ou le moindre quidam a un téléphone portable pour appeler les secours ou s'occuper, la réaction d'angoisse des personnages parait disproportionnée au spectateur actuel mais comment aurions nous réagi à cette période bloqués et sans communication avec l'extérieur .
La réalisation est efficace et utilise avantageusement le cadre restreint pour offrir quelques beaux plans de vision à travers d'orifices de l' intérieur par l'extérieur. IL en est de même pour les scènes d'obscurité juste éclairées à l'allumette. Seules les passages du chute de l'ascenseur avec personnages ballottés sont assez ratées et cheap.
Le casting est bon et je pense inconnu de la majorité des spectateurs français à l'exception des amateurs de séries allemandes ( George Gotz est l'interprète de Schimanski ).
643. Mr Degryse
- 12/05/23 14:38
La grande attaque du train d'or (Michael Crichton, 1978)
En 1855, l'Angleterre, en guerre contre les Russes, organise le transport par train d'une cargaison de lingots d'or pour entretenir ses troupes qui combattent en Crimée. Escroc à la mine aristocratique, Edward Pierce entreprend de faire main basse sur le chargement entre Londres et Ostende. Pour réussir son coup, il s'adjoint les services de Roger Agar, un habile perceur de coffres.
En voilà un bon divertissement ! Un aventure cinématographique d'Arsène Lupin réussie ! Sauf qu'il ne s'agit pas d'une adaptation du célèbre gentleman cambrioleur mais de son ersatz britannique : Edward Pierce. C'est tout pareil sauf qu' anglais oblige, cela rajoute au dandy-escroc une touche toute britannique de flegme et de causticité. Surtout quand son interprète est le brillant Sean Connery. Pour comparer à une franchise moderne plus connue, c'est ocean' eleven au 19 ème siècle. Même plaisir à assister à ce casse sensationnel, le tout aidé par un casting jubilatoire. L'acolyte de Pierce n'ayant rien à lui envier étant joué par un Donald Sutherland des grands jours avec ses jolies bacchantes.
La principale qualité du film ( mais qui peut être aussi rédhibitoire pour certains) est qu'il est sans âge. Il pourrait aussi bien être réalisé dans les années 50 que 70. Cela explique pourquoi il vieillit bien pour moi.
Crichton adapte lui même son scénario et le réalise aussi. D'un point de vue adaptation, c'est un quasi sans faute. C'est bien écrit et dialogué. Souvent grivois dans ces propos ( l’inénarrable dialogue de Pierce et de la mère frustrée), il s'agit en plus d'un film de casse d'une satire sociale. Les bourgeois sont tous des dégénérés avec tous les vices possibles ( jeux, sexes, etc). Cet aspect satirique culmine dans un final
(Spoiler: le voleur applaudit par la foule alors qu'il s'évade )
trop appuyé donc manquant de subtilité.
Il faut dire que si Crichton est un bon romancier-scénariste, ce n'est pas un grand réalisateur. C'est loin d'être honteux mais il manque un brillant metteur en scène pour donner du rythme et du génie à tout cela ( ce qu'avait réussi Billy Wilder avec la vie privée de Sherlock Holmes). Il essaie bien des ruptures de rythme pour casser l'académisme de la photo ( et parfois des matte paintings bien visibles) mais s'en remet souvent à la partition de Jerry Goldsmith pour gérer cela. La scène de Connery sur les toits du train est bien saisissante et je me demande comment elle a été tournée. Connery semble bien passer de toit en toit sur le train en marche avec des ponts le frôlant. Était ce un Tom Cruise en avance ?
Je n'avais pas vu le film depuis des années. Ce fut une re-vision très satisfaisante.
642. Mr Degryse
- 12/05/23 14:35
Cargaison dangereuse (Michael Anderson, 1959)
Lorsque John Sands aux commandes de son remorqueur évite la collision avec le « Mary Deare » de Hong Kong lors d’une effroyable tempête, il ignore encore que celui-ci a été ravagé par un incendie et qu’il dérive avec un seul homme à son bord, le second du navire, Gideon Patch. Ensemble, les deux hommes remettent en marche les moteurs et font cap vers les côtes françaises. Mais Patch fait volontairement échouer le navire sur les récifs des Minquiers à proximité de Saint Malo.
De retour en Angleterre, devant les juges maritimes, Patch est accusé par les armateurs du « Mary Deare » d’avoir sabordé leur navire.
Voilà un long métrage sympathique injustement méconnu surtout au vu du pedigree respectif des 2 stars du film ! C'est l'avant dernier film du vieillissant Gary Cooper qui partage l'affiche avec la star montante Charlton Heston qui vient de cartonner dans la superproduction les 10 commandements et qu'on retrouvera aussi en 1959 dans Ben Hur. La confrontation entre ces 2 acteurs est pour beaucoup dans le plaisir de la découverte du film. Gary cooper était malade ( il venait d'être opéré d'un cancer ) et si le tournage a dû être éprouvant pour lui , ce coup du sort renforce l'aspect physique du personnage lui donnant unmélange de force et de fragilité. Il faut bien entendu accepter les codes des films de l'époque. Les héros mâles sont viriles,bourrus, courageux, se lient d'amitié à coups de poings, respectent la parole donnée. Ils sont revêches de prime abord mais sont en fait des sensibles qui refusent de peiner l'orpheline. Les méchants sont tout le contraire. Ce manichéisme des caractérisations est le point faible du film. Surtout quand le méchant est joué avec la subtilité d'un pachyderme par le débutant Richard Harris.
Sinon le film est très maitrisé. Il commence comme un film catastrophe maritime vire vers le film de procès avant de partir vers l'aventure. Les scènes se passant en mer n'ont pas vieilli et provoquent toujours la tension recherchée. La première partie dans la tempête est une grande réussite. Michael Anderson dont je ne connais qu'au autre film ( maritime aussi : Orca ) se tire bien de toutes les situations.
Très plaisant !
641. Mr Degryse
- 12/05/23 14:34
Stacy Keach fut l' interprètede Mike Hammer à la télévison plusieurs fois durant les année 80
640. LienRag
- 12/05/23 14:16
- (en réponse à : heijingling)
Tu as compris quoi ?
(parce que moi, rien)
639. Mr Degryse
- 12/05/23 13:14
Pourquoi il n'aime pas Huston?
638. heijingling
- 12/05/23 11:43
-"Stacy Keach ( the news centurions) est encore une fois impressionnant. Physiquement et gestuellement, il est ce boxeur en voir de clochardisation. Il est dommage qu'il ne soit ou qu'on l'ait Hammerisé durant les années 80 le privant de la carrière cinématographique qu'il méritait."
Je n'ai pas les mêmes références que toi, en lisant "hammerisé" je pensais que tu parlais de la compagnie de films (surtout) d'horreur, cela m'avait interloqué avant que je comprenne. -"Décidément plus j'explore la filmographie de Huston, plus j'apprécie ce réalisateur."
Il est environ 6 heures du matin sur la côte est des EUA, froggy va avoir un drôle de réveil s'il se précipite sur BDP au saut du lit...