Soyons Woke

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1108. suzix@bdp - 29/02/24 21:47
Le pb est qu'avec les réseaux sociaux, le public n'est plus restreint. Par centaines, par milliers, par millions, il y a des handicapés de la langue française qui postent des phrases sur des groupes lus par des milliers de personnes. Enfin ni "des" ni "phrases" n'est exact. Souvent c'est juste une suite de mots, sans majuscule, sans ponctuation (ou pas la bonne), bourrée de fautes niveau CP et de contre-sens. Et ils sont pourtant fiers d'avoir posté leur merde. Il peut y avoir 10 mots et 10 fautes voire plus. C'est affligeant. Parfois on parvient qd même à comprendre le sens mais des fois, même pas. En effet, maîtriser une langue et son orthographe permet de formuler une pensée complexe. Sinon on finit par des grognements. Et cela n'a rien à voir avec la création ou l'usage de nouveaux mots ou formulations. Cela enrichit la langue, pas les fautes débiles.
Je te passe l'absence de majuscule et de ponctuation ainsi que les "à" et "a" et les verbes mal conjugués. Maintenant on en est arrivé à confondre "c'est" et "ses" et "sait" (sans parler de "sais" et "ces").

1107. longshot - 29/02/24 21:21 - (en réponse à : froggy)
Cool, man. Relax. Même si c'était vraiment un nouveau mot, inventer des mots nouveaux, ça se fait tout le temps. Par besoin, pour le plaisir, par souci du mot juste, ou par erreur, par paresse, par influence d'un autre langue, il y a plein de raisons. Autant de mutations de la langue, on est sur le même type de processus qu'en biologie, des variations aléatoires, certaines sont retenues, d'autres non… Toi-même, qui as été jeune un jour, tu as sûrement utilisé des mots nouveaux, certains sont entrés dans le langage courant et y sont restés, d'autres ont disparu, d'autres ont changé de sens. Et tu as connu aussi les complaintes des vieux contre ces jeunes qui ne savent plus s'exprimer, contre les anglicismes… (Je crois qu'il y avait, chez mon grand-père, un dictionnaire des anglicismes, ou des néologismes ? Qui devait dater d'avant ma naissance, au moins.)

Faire l'effort d'être compréhensible par tous, ça a du sens quand on est journaliste, quand on cherche justement à vulgariser, ou quand on fait de la politique, enfin quand on s'adresse à tous. Mais la plupart du temps, on écrit pour un public restreint. Et chaque milieu a des mots qui lui sont propres, c'est normal, c'est la vie des langues. Ça a toujours existé, et ça n'a jamais suffit à fracturer une société. Allons !

1106. suzix@bdp - 29/02/24 18:38
1098. longshot - 29/02/24 14:23 - (en réponse à : pm)
L'air du temps est à attribuer ou associer tout ce qui nous déplaît au « wokisme », mais…


Je valide. Rien à voir avec le wokisme.

1105. froggy - 29/02/24 17:33 - (en réponse à : Longshot)
Toi, le chantre de l'ecriture inclusive, tu n'es pas profondement choque par le fait que d'inventer des nouveaux mots, changer la grammaire et les conjugaisons et quoi d'autres encore, que tu ne comprends pas ne te permets d'etre inclus dans une conversation?

Une fois de plus, on cree une fracture supplementaire dans la societe francaise comme si elle n'en avait pas suffisamment avec des gens qui torturent le francais par ignorance ou/et paresse et ceux qui font des efforts pour s'exprimer correctement et etre comprehensible par tous.

Mais, c'est vrai que c'est chiant de faire des efforts. Je le sais, je ne prends plus la peine depuis longtemps de mettre mon clavier QWERTY sur celui AZERTY. N'est-ce pas marcel? :-)

1104. longshot - 29/02/24 16:27 - (en réponse à : pm)
Oups ^^

Mais sinon, on trouve bien « se mouver », trop souvent àmha pour que ce soit une erreur. On peut voir ça comme du snobisme, mais pour moi ça supposerait une idée de mépris, qui me semble absente ici. Juste des codes différents.

1103. torpedo31200 - 29/02/24 16:22 - (en réponse à : correction - post #1102)
Même première réaction...

1102. torpedo31200 - 29/02/24 16:19 - (en réponse à : pm - post # 1094)
Première réaction que toi mais ça peut se justifier d' après cette définition du dictionnaire
"Se mouvoir est un verbe utilisé pour décrire le fait d'effectuer des mouvements pour se rendre d'un point à un autre, avec l'idée de le faire discrètement, en minimisant le bruit ou sa visibilité vis-à-vis de l'extérieur. "

1101. pm - 29/02/24 15:29 - (en réponse à : Longshot encore)
En revanche je ne connais pas non plus le verbe " se mouveoir", je ne sais même pas comment ça se prononce (;0).

1100. pm - 29/02/24 15:28 - (en réponse à : Longshot)
Ah, alors c'est juste du snobisme avec plantage de l'auteur car, contrairement aux liens dico, le flyer ( oui, j'aime bien cet anglicisme clairement marketing, plus précis que dépliant), le verbe était employé transitivement, il était bien écrit " il se mouve " et pas " il mouve" (tiens, google n'aime pas et souligne en rouge) pour dire que l'acteur bouge.

1099. longshot - 29/02/24 14:32
*les gens qui l'emploient. Les gens qui m'emploient sont sans doute pour la plupart assez peu au fait de ce genre de choses. :)

1098. longshot - 29/02/24 14:23 - (en réponse à : pm)
L'air du temps est à attribuer ou associer tout ce qui nous déplaît au « wokisme », mais…

Le verbe « mouver » est attesté en français, comme doublet de mouvoir, quoi que ce soit plutôt un régionalisme ou un terme d'agriculture d'après les dictionnaires. Et, absent de ces dictionnaires, le verbe « se mouver » est souvent utilisé dans un contexte théâtral. Ça me semble assez récent, j'ignore d'où ça vient, peut-être un souci esthétique, une résurgence via le français du Québec, peut-être aussi l'influence de l'anglais ? En tout cas on trouve facilement des exemples sur le net. On est donc plutôt, à mon avis, dans un terme de jargon, un emploi ludique ou une mode liée au milieu artistique, que dans une faute de français grossière. Je pense que la plupart des gens qui m'emploient connaissent le verbe se mouveoir, ils choisissent juste, dans ce contexte en tout cas, d'utiliser se mouver.

(Au passage, un « flyer », vraiment ? ;)

1097. heijingling - 29/02/24 12:47
L'ignorance revendiquée fait partie de cet air du temps, avec des racines immédiates dans les années 80
https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2021-1-page-39.htm

1096. n'casciata - 29/02/24 12:42
Ou alors, ils ne savent simplement pas conjuguer le verbe. Il ne faut jamais sous-estimer l'ignorance.

1095. heijingling - 29/02/24 12:21
Pour faire court: cette stupidité langagière n'est pas woke, mais elle procède d'un même air du temps

1094. pm - 29/02/24 11:29 - (en réponse à : Est ce que c'est woke les gars ?)
Hier soir j'étais au théâtre pour voir une pièce sur Jean Zay, ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts rad-soc sous le front populaire, créateur entre autre du CNRS, du festival de Cannes ( qui ne verra le jour qu'après guerre), de l'ENA ( idem) etc. Ministre emprisonné pendant toute la seconde guerre mondiale parce que juif, franc-maçon et de gauche, puis assassiné par la milice en 1944.
Bon, c'est pour situer mais ce n'est pas l'objet de ma question. À l'entrée, comme souvent, on distribue un flyer aux spectateurs afin de contextualiser le spectacle, je lis le papier et je rencontre une curiosité inconnu pour ma part, je relis, il est bien écrit " Il se mouve" du verbe mouvoir comme chacun sait. J'avoue ne pas connaître cette tournure particulière du présent de l'indicatif mais on me signale autour de moi qu'il ne faut plus critiquer l'orthographe, la grammaire ou les fautes de français sous peine de passer pour un ringard, un réactionnaire ou un mec de droite si ce n'est pas d'extrême-droite, que la langue évolue et qu'il est vain de résister.
Voici donc ma question: est-ce que l'abandon de la correction de la langue française à l'écrit est woke ? Je précise que je suis tout à fait d'accord pour dire que la langue évolue selon l'usage et seulement l'usage, que les français sont probablement trop à cheval sur l'orthographe, quoique je trouve cette préciosité et cette exigence plutôt sympathique, mais qu'une faute de français si grossière, me choque quand même pas mal, qui plus est pour un spectacle qui se veut littéraire et historique. C'est la même chose dans les BD, et même les livres sans images, où on trouve un certain nombre d'incongruités langagières, qui ne sont pas dues à une volonté de moderniser la langue, mais plus prosaïquement au fait que les correcteurs humains semblent avoir disparu de la profession. Le risque n'est pas seulement esthétique, il l'est et c'est vital, si on abandonne le beau et l'élégant on est fichu, mais plus grave encore est le risque d'incommunicabilité. Si chacun parle et écrit selon ses propres choix individuels sans se soucier de l'autre, je ne suis pas sûr que nous y gagnerons vraiment en liberté mais nous allons avoir des difficultés pour nous comprendre.
Je vous souhaite une très bonne journée.

1093. heijingling - 28/02/24 06:54
Dans le même ordre de faits, les crétins qui ne regardent que par leur lorgnette pro palestinienne vont finir par contribuer à faire élire Trump:
https://www.theguardian.com/us-news/2024/feb/27/michigan-primary-biden-trump "
Michigan primary a test for Biden as key voters turn away over Gaza war
Biden faces a campaign by anti-war activists to abandon him over the president’s continued support for Israel’s military campaign in Gaza.
In an interview with the Guardian, Layla Elabed, sister of the congresswoman Rashida Tlaib and campaign director for Listen to Michigan, said organizers were hoping for a showing of between 10,000 and 15,000 “uncommitted” votes, a mirror of the margin by which Hillary Clinton lost the state to Donald Trump in 2016. They passed 14,000 “uncommitted” votes by 8.30pm, according to an Associated Press count, which could be a significant rebuke of Biden.

As the sun began to set on Tuesday evening, a steady stream of voters made their way to polling stations in Dearborn, where the “uncommitted” campaign has concentrated much of its resources on election day.
Volunteers sat at intersections and outside the doors of the McDonald elementary school handing out campaign literature, but many of those arriving to vote had already decided to cast an uncommitted ballot.
“This is to send a message to the president,” said 41-year-old Khalifah Mahdi, a local business owner who said he was voting for the first time in a primary election. “He has lost a lot of strength and respect in this first term and he needs to win that back.”
The push by Democratic voters to vote “uncommitted” in today’s primary picked up steam since organizers launched it in early February, with dozens of local elected officials in greater Detroit publicly endorsing the push.

That effort has the support of the Dearborn mayor, Abdullah Hammoud, whose Detroit suburb has the largest percentage of Arab Americans of any city in the US. He wrote in a February op-ed in the New York Times that his constituents were “haunted by the images, videos and stories streaming out of Gaza” and felt “a visceral sense of betrayal” by Biden’s support for Israel.

The campaign also has support from the representative Tlaib, a Palestinian American who represents Dearborn in Congress. In a video posted on social media today, Tlaib announced that she “was proud today” to vote “uncommitted” in the Democratic primary. “President Biden is not hearing us,” she said, citing a recent poll that showed about 74% of Democrats in Michigan support a ceasefire in Gaza. “This is the way we can use our democracy to say ‘listen – listen to Michigan.’”

1092. suzix@bdp - 26/02/24 21:48
Balavoine chantait "il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête". J'ai jamais vraiment su s'il voulait dire cela au sens littéral ou bien si c'était une provocation et qu'il ne pensait pas ces mots. On peut appliquer cela à certaines minorités.

1091. froggy - 26/02/24 21:11

1090. longshot - 24/02/24 08:28 - (en réponse à : suzix)
Oh tu peux déjà commencer à les apprendre par cœur. Parce que bientôt, c'est les pompiers de Fahrenheit 451 qui vont débarquer chez toi, et adieu la collection.

1089. heijingling - 24/02/24 07:32
Cela me rappelle qu'il y a quelques années j'avais vu une représentation du Bourgeois gentilhomme à HK et lors du Q&A subséquent une spectatrice locale s'était offusquée que n'aient pas été coupées les scènes qu'elle jugeait offensantes envers les Turcs.

1088. suzix@bdp - 23/02/24 22:06
Je vous le dis, le wokisme va s'immiscer partout et très vite. Un jour vous voudrez voir tel film ou lire tel roman ou tel BD et ce ne sera plus possible. Faites des stocks les gars! Surtout de tous les trucs un peu subversifs. Pour les wokes c'est tout ce qui a été créé en occident jusqu'à aujourd'hui.

1087. froggy - 23/02/24 21:52

1086. suzix@bdp - 12/02/24 17:50
C'est à toi de voir.

1085. longshot - 12/02/24 17:44 - (en réponse à : suzix)
C'est moi qui suis comme le gamin, ou c'est toi qui es comme les parents et le toubib, à prendre quelque chose de… normal, pour une terrible maladie ?

1084. suzix@bdp - 12/02/24 17:15
En fait glinggling a raison. Il faut que tu aies raison même quand tu as tort. Ca aussi c'est un raisonnement woke. ... lol.
Tu connais le sketch des parents dont le fils est diagnostiqué comme ayant un accent du sud-ouest ? Le wokisme, c'est pareil, c'est encore peu connu et il n'y a pas de traitement. Il faut vivre avec. Il faut essayer de comprendre comment tu as pu attraper cette maladie pour espérer la guérir.




1083. longshot - 12/02/24 17:09 - (en réponse à : suzix)
Eh. C'est pas moi qui fais les règles : « Tu utilises un néologisme woke… »

Bienvenue au club.

1082. suzix@bdp - 12/02/24 16:50
Raisonnement un peu léger.

1081. longshot - 12/02/24 16:44
(Remarque que tu utilises toi-même le mot woke, qui est lui-même un néologisme woke. Dois-je en conclure que tu es woke ?)

1080. longshot - 12/02/24 16:39 - (en réponse à : suzix)
Si tu le dis… (bis)

1079. suzix@bdp - 12/02/24 16:32
Tu utilises un néologisme woke. C'est pas moi, c'est bien toi hein. Soit tu adhères à ces idées loufoques de multiples genres à la con, qui voudrait qu'on demande à chacun son genre, qui peut d'ailleurs évolué d'un jour à l'autre apparemment, soit tu as déjà été influencé. La seconde solution est la plus probable. Ca fera 60€ pour la consultation.

1078. longshot - 12/02/24 16:23 - (en réponse à : suzix)
C'est l'usage du mot et la conception victimaire et autocentrée du monde qui va avec

Euh, mais où vois-tu de l'autocentrage ou de la victimisation dans mon utilisation de ce mot ?

(Si tu crois que j'ai écrit ça parce que Tchalik serait trans, tu te fourres le doigt dans l'œil — je doute qu'il le soit, en tout cas je n'ai aucune info là-dessus, et ça m'étonnerait encore plus que l'autre l'ait genré au féminin parce qu'il le croirait trans. Non, je pointais juste le… fait-d'avoir-utilisé-un-mot-désignant-une-femme-pour-désigner-un-homme, si tu veux absolument éviter le mot mégenrage, comme indice du peu d'intérêt porté au sujet.)

1077. suzix@bdp - 12/02/24 15:48
C'est l'usage du mot et la conception victimaire et autocentrée du monde qui va avec. Ce mot a été créé de toute pièce avec une nouvelle pensée toxique, individualiste, autocentrée mais demandant en même temps que la société fasse consensus pour leurs lubies. Le wokisme c'est la paroxysme du selfie. Ces gens son le reflet dans un miroir grossissant des réseaux sociaux.
Je n'ai rien contre l'individualisme. Mais il faut que les wokes aillent au bout de leurs délires en sortant de la société qu'ils exècrent. Les wokes sont des fragiles qui veulent imposer leurs vues. Je te le dis, leur vie va être difficile.

1076. longshot - 12/02/24 15:37
Pardon, raccourci de langage : si tu le dis (que je suis woke). Parce que j'utilise le verbe mégenrer ? Je n'ai rien contre les néologismes en général, ni contre celui-là en particulier. Si ça suffit à faire de moi un « woke », c'est bien que ce fameux wokisme existe surtout pour les anti-wokes…

1075. suzix@bdp - 12/02/24 15:15
ah ok donc tu te dis woke ?

1074. longshot - 12/02/24 13:17 - (en réponse à : suzix)
Si tu le dis.

1073. suzix@bdp - 12/02/24 12:47
1070. longshot - 12/02/24 10:59
Il n'y a aucune discussion à faire avancer, aucun intérêt pour le sujet de fond, l'autre tartuffe a à peine lu l'article, et se fiche du sujet au point de mégenrer son auteur, LE pianiste Dania Tchalik (genré au masculin sur les sites des Tchalik).



LOL. Et après tu ne te dis pas woke !?

1072. longshot - 12/02/24 11:28
Lol.

1071. heijingling - 12/02/24 11:11
"(oui, c'était une insulte, derrière le vernis)"

Typique des stals, des fascistes et des islamistes qui s'arc-boutent tellement sur leur virile autorité qu'ils considèrent comme une insulte toute contradiction.

"l'autre tartuffe a à peine lu l'article, et se fiche du sujet au point de mégenrer son auteur, LE pianiste Dania Tchalik (genré au masculin sur les sites des Tchalik)."

Bah, par préjugé, Dania sonne féminin pour moi, et quand je lis un truc, je ne commence pas par faire une enquête sur le sexe, le genre, la race et les opinions politiques de son auteur, à la différence des stals et fascistes.

1070. longshot - 12/02/24 10:59
Les insultes viennent essentiellement d'un côté.

Effectivement. De mon côté, ne viennent que des réponses aux insultes.

@ froggy : bah quand je poste un lien direct vers une version en libre accès d'un article, je me fais insulter (oui, c'était une insulte, derrière le vernis), qu'est-ce que tu veux que je réponde ? La vulgarité (toute relative, sur ce forum qui en a vu d'autres) me semble avoir le mérite de la transparence.

Il n'y a aucune discussion à faire avancer, aucun intérêt pour le sujet de fond, l'autre tartuffe a à peine lu l'article, et se fiche du sujet au point de mégenrer son auteur, LE pianiste Dania Tchalik (genré au masculin sur les sites des Tchalik). Ce qui compte, c'est que ça va dans le sens de l'anti-wokisme, et que c'est suffisamment bien écrit pour faire illusion.

En attendant, j'aime beaucoup la citation de Pier Paolo Pasolini, je ne la connaissais pas, le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme.. Elle est tres juste.

Elle date un peu : en Italie Meloni est arrivée au pouvoir en revendiquant assez ouvertement son admiration pour Mussolini.

1069. heijingling - 12/02/24 09:31
"Ce ne sont certainement pas les insultes proferees de part et d'autre qui vont fait avancer vos discussions. Surtout en considerant ce que vous pensez l'un de l'autre."

Les insultes viennent essentiellement d'un côté.
Mais si longshot a une vie si pathétique que le besoin d'avoir systématiquement le dernier mot dans les discussions sur BDP a pour lui une telle importance, je le lui laisse...

"En attendant, j'aime beaucoup la citation de Pier Paolo Pasolini, je ne la connaissais pas, le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme.. Elle est tres juste."

Coup bas envers les wokes, ça :)

"De toute facon, Jean-Loup Amselle, aurait du arreter son article des la premiere phrase: Radio Classique est une station de radio du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault., tout y est dit. Le reste n'est que redondance."

Je suis d'accord, mais, de même qu'il fut un temps où toute production dans une certaine partie du monde se devait de comporter une citation du camarade Staline ou Mao et une critique de l'impérialisme capitaliste, ainsi de nombreux universitaires se sentent maintenant obligés de payer tribut à une grande offensive contre le racisme patriarcal blanc...

"Il aurait pu au moins faire l'effort de savoir quelle est l'audience de la'station? Sa PDM etc. A mon avis c'est tres reduit et surtout cette audience ne connait rien a la musique dite classique."

L'autrice de l'article que j'ai mis le dit en termes plus diplomatiques: "S’il n’est pas infondé de noter le caractère généralement peu aventureux de la programmation de Radio Classique qui recoupe peu ou prou les goûts du mélomane lambda"

Il est vrai que pour nombre de gens le classique correspond à ce qui est dit être diffusé sur Radio Classique, comme beaucoup ne lisent en BD qu'essentiellement du FB 48CC...

M'a amusé aussi son point 3, qui rejoint une récente discussion Ici-même™ sur la culture d'élites actuelles.
"3. La ligne idéologique néo-bourdieusienne de l’article semble pour le moins datée. Depuis la fin du xxe siècle, les classes dominantes qui passent par Sciences Po ou HEC – qu’on pense à un Nicolas Sarkozy, emblématique à cet égard – font souvent l’économie (c’est le cas de le dire) de la culture générale et s’intéressent davantage à Aya Nakamura qu’à Mozart ou à Rachmaninov."

Jamais écouté Radio Classique, seulement France Musique, qu'une tentative pré woke avait rebaptisée il y a quelques années "France Musiques"...Ils n'étaient pas allés jusqu'à "Frances Musiques", "toutes les musiques pour toutes les Frances..."
J'attends le jour où un gouvernement woke rebaptisera ce pays Les Républiques français-e-s"...
Je prend d'ailleurs de l'avance sur le futur des écritures inclusives en décrétant que dorénavant je n'aime plus le cinéma, la bande dessinée, la cuisine, etc., mais les cinémas, les bandes dessinées, les cuisines...
Je dirai même plus, je ne me désignerai plus qu'avec le pronom nous, pour inclure la diversité de mes héritages passés, présents et futurs, et mon notre nouveau pseudo sera Super Woke. Tadaaa!

1068. froggy - 12/02/24 01:31
Ce ne sont certainement pas les insultes proferees de part et d'autre qui vont fait avancer vos discussions. Surtout en considerant ce que vous pensez l'un de l'autre.

En attendant, j'aime beaucoup la citation de Pier Paolo Pasolini, je ne la connaissais pas, le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme.. Elle est tres juste.

De toute facon, Jean-Loup Amselle, aurait du arreter son article des la premiere phrase: Radio Classique est une station de radio du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault., tout y est dit. Le reste n'est que redondance.

Il aurait pu au moins faire l'effort de savoir quelle est l'audience de la'station? Sa PDM etc. A mon avis c'est tres reduit et surtout cette audience ne connait rien a la musique dite classique. Quand j'etais encore en France, Radio Classique ne diffusait que des extraits d'oeuvres du genre, voici le dernier mouvement de la 9eme de Beethoven, le premier mouvement du Concerto No 1 pour piano et orchestre de Chopin etc. Ce qui est totalement nul et surtout extrememement frustrant pour ceux qui connaissent et aiment ces oeuvres. Je ne sais pas si ils le font encore. J'avais rapidement arrete d'ecouter la station a cause de cela.

1067. longshot - 11/02/24 17:06 - (en réponse à : Tullius détritus)
C'est ta mauvaise foi habituelle qui t'empêche de faire la différence, ou est-ce qu'à force de dire de la merde tu as fini par t'en coller dans l'œil ?

1066. heijingling - 11/02/24 09:26
À dire vrai, le lien était déjà dans l'article, et je l'avais mis dans mon message. Il semblerait que ce ne soit donc parfois pas complètement inutile de lire des textes avant d'y répondre...

1065. longshot - 10/02/24 21:33

1064. heijingling - 09/02/24 10:06
"« Musique blanche » à Radio Classique
Par Dania Tchalik, le 17 décembre 2023

Le 19 novembre 2023, l’anthropologue de l’EHESS Jean-Loup Amselle faisait paraître dans la revue en ligne AOC un brûlot1 épinglant Radio Classique et sa programmation qui, selon lui, viserait sournoisement à promouvoir une culture « blanche », « française2 », donc foncièrement conservatrice si ce n’est réactionnaire et d’extrême droite – le tout en fournissant comme il se doit une liste noire dans la plus pure tradition du gauchisme culturel (et accessoirement du stalinisme qui lui a servi de modèle). Cette diatribe n’est pas tombée dans l’oreille de sourds : quelques jours plus tard, une chroniqueuse de France Culture3 manifestement désireuse de se signaler du bon côté de l’histoire n’a pas manqué de lui emboîter le pas.

S’il n’est pas infondé de noter le caractère généralement peu aventureux de la programmation de Radio Classique qui recoupe peu ou prou les goûts du mélomane lambda, de critiquer la concentration économique autour du groupe LVMH et de pointer les liens parfois occultes liant des musiciens (parfois connus) et journalistes à cette entité financière, le recours aux généralisations abusives et le manque de rigueur et de nuance tendent à desservir le propos et l’auteur rate sa cible à force de négliger l’impératif wébérien de neutralité axiologique que l’on sait pourtant indissociable du discours scientifique. Cette faillite est d’autant plus regrettable que la marchandisation de la culture, dont les dangers avaient déjà été pointés par Adorno en son temps, ainsi que les effets néfastes de la concentration des médias de masse aux mains de quelques multinationales constituent autant de sujets sérieux qui mériteraient d’être traités sans effets de manche.

Les quelques points abordés ci-dessous montrent dans quelle mesure le ressentiment, l’aveuglement idéologique, mais aussi l’opportunisme et, il faut bien le dire, la méconnaissance du sujet traité allant parfois jusqu’à l’imposture sont devenus monnaie courante au sein du discours académique. Celui-ci se voit en outre pris dans une contradiction permanente et insoluble entre la volonté d’imposer coûte que coûte un discours à visée normative (pour ne pas dire moralisante) et la propension non moins systématique à plaquer ad nauseam la « philosophie du soupçon » sur tout propos émanant d’experts, en l’occurrence des musiciens et des musicologues.

1. Dans une démocratie libérale une entreprise privée est libre de définir une ligne éditoriale (nécessairement sélective) et un public cible (idem). Rien n’empêche donc l’auteur de l’article d’être en désaccord avec ces orientations, de s’abstenir d’écouter cette station ou encore de créer sa propre chaîne de radio avec la programmation qu’il juge opportune, voire de bénéficier à cette fin de subsides publics s’il en fait la demande.

2. Dans ce contexte, l’accusation de racisme et de xénophobie (« musique blanche » et « française ») n’est pas étayée et tombe à plat, relevant au mieux du procès d’intention. D’une part, le ciblage du public s’effectue ici davantage en fonction de la catégorie socio-professionnelle (en d’autres termes, de l’épaisseur du portefeuille) que de la couleur de peau, et si l’on peut effectivement constater l’exclusion de certaines musiques, cela n’est pas dû au « racisme » supposé des responsables de la programmation mais à la volonté de coller au plus près au goût (réel ou supposé) des auditeurs. D’autre part, un Noir ou un Asiatique peut parfaitement aimer et pratiquer Mozart (qui, du reste, n’est pas un compositeur français jusqu’à preuve du contraire), il suffit de constater le nombre de musiciens étudiant et pratiquant – librement, loin de tout colonialisme ! – la musique classique européenne en dehors de notre continent et en particulier dans les pays asiatiques4 pour s’en convaincre. L’accusation d’extrême droite n’est pas moins farfelue puisque la liste des intervenants fait apparaître une coloration majoritaire de centre (voire de centre gauche si l’on pense à Rachel Khan) et de droite bon teint et pro business, très loin de la subversion annoncée.

3. La ligne idéologique néo-bourdieusienne de l’article semble pour le moins datée. Depuis la fin du xxe siècle, les classes dominantes qui passent par Sciences Po ou HEC – qu’on pense à un Nicolas Sarkozy, emblématique à cet égard – font souvent l’économie (c’est le cas de le dire) de la culture générale et s’intéressent davantage à Aya Nakamura5 qu’à Mozart ou à Rachmaninov. Et si la ligne « classique » et « patrimoniale » (sic) est bel et bien conservée au sein des choix éditoriaux de certains titres de presse du groupe LVMH, cela est dû bien davantage aux goûts personnels de son PDG (grand amateur de piano) et de ses proches qu’à un habitus sociologique que l’on sait en forte régression. Quant à l’emploi d’un français châtié, qui se fait par ailleurs de plus en plus rare dans nos médias de masse eux aussi saisis par la frénésie disruptive, il devrait au contraire être salué par une gauche qui, historiquement, avait toujours placé la maîtrise de la langue et l’accès de tous à la culture comme le premier de ses combats pour l’émancipation. L’accusation faite par l’auteur à cette radio de faire de l’idéologie et de perpétuer le goût des « dominants » ne résiste donc pas à une analyse un tant soit peu poussée.

4. Si l’on se place toujours d’un point de vue de gauche il aurait sans doute été plus judicieux de pointer les dérives de l’audiovisuel public qui, pourtant en principe délié de l’obligation de faire du chiffre, tend chaque jour davantage à s’aligner sur la logique marchande du privé (introduction de la publicité, course à l’audimat, suppression de programmes jugés trop exigeants, management parfois autoritaire et opaque, etc.) plutôt que la ligne éditoriale d’une radio privée dont les missions sont par nature liées à la notion de profit. On pourrait aussi s’intéresser à la programmation non moins conformiste voire démagogique de certaines salles publiques, à la baisse du financement des institutions de diffusion (les opéras et salles de concert sont sous-financés y compris par des politiciens de gauche et écologistes, ce qui pose pour le moins question) et de formation (depuis des années les conservatoires6 voient leurs budgets amputés et leurs missions subverties par les majorités successives, indépendamment de leur couleur politique), le tout dans le contexte du renoncement des pouvoirs publics à élever le niveau culturel de la population. Bref, les sujets ne manquent pas… Mais l’attitude vindicative de l’auteur pourrait être résumée par le dicton bien connu : quand le sage montre la lune l’imbécile regarde le doigt – ou comment se fourvoyer et se tromper totalement de combat.

5. Enfin, l’affirmation néo-structuraliste selon laquelle la délimitation entre genres musicaux n’aurait « pas d’existence objective en soi » et qu’ils ne seraient qu’autant de discours ou, mieux, de « répertoires langagiers7 » fait fi de l’essentiel, à savoir du contenu des œuvres et des intentions exprimées ou sous-jacentes de leurs auteurs. S’il est toujours instructif de connaître les conditions d’apparition et la réception d’une œuvre musicale, cela ne nous dispense pas de nous intéresser à l’œuvre elle-même et à ses caractéristiques au sens le plus concret, tangible et artisanal du terme, sous peine de tomber dans le sociologisme. En d’autres mots, tenir un discours fondé sur la musique présuppose la maîtrise d’un ensemble de connaissances techniques pointues propres à ce champ, ce qui nécessite des années de travail acharné ainsi qu’une modestie qui n’apparaît pas nécessairement comme la qualité première des propos de l’auteur.

Certains sociologues feraient donc mieux de ne pas sortir de leur champ d’(in)compétence et d’éviter le mélange des genres entre discours scientifique et militantisme, dont l’article de Jean-Loup Amselle constitue hélas un exemple loin d’être isolé et néanmoins éloquent à plus d’un titre. Le temps est au nécessaire rappel des évidences : l’universalité de la pensée humaine dans ses manifestations les plus élevées ne se réduit pas à un taux de mélanine, contrairement à ce que nous serinent les nouveaux émules de Jdanov. Et la dénonciation de la « musique blanche » n’est rien d’autre que « la permission d’être démocratiquement raciste », pour paraphraser Jankélévitch8 ; qu’on se souvienne qu’il y a près d’un siècle, d’aucuns nous promettaient d’extirper à jamais la « musique juive », avec les suites que l’on connaît.

L’avertissement prophétique de Pasolini sonne donc plus que jamais d’actualité : « le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme9 ». Et si l’on se demande toujours comment une logorrhée d’une telle indigence a pu devenir la norme au sein de pans entiers de nos universités et institutions culturelles ou de recherche, si nous avons fini par être habitués (anesthésiés ?) à ces extravagances, il serait bien peu judicieux de tolérer, de banaliser la bêtise la plus criante sous l’effet de son accumulation, en faisant comme si elle allait désormais de soi. Car ce qui apparaît comme autant de balivernes et d’enfantillages est susceptible de se transformer insidieusement en cauchemar si leurs auteurs s’emparaient tout à fait des rênes du pouvoir : prenons-y garde et renouons avec la raison.

Notes

1 – https://aoc.media/opinion/2023/11/19/radio-classique-ou-la-production-dune-culture-musicale-blanche-et-de-bon-ton/

2 – À noter que les guillemets associés par l’auteur à ces deux termes ne sont pas anodins et dénotent une forme de double pensée caractéristique du milieu des faiseurs d’opinion, qu’il soit pédagogique, culturel, universitaire, politique ou médiatique. L’auteur s’aventure en connaissance de cause en terrain glissant (l’emploi péremptoire du registre racialiste étant à l’origine associé à l’extrême-droite et fait à juste titre scandale en France) pour aussitôt « rétropédaler » et, à travers l’emploi des guillemets, relativiser sa propre affirmation : à la fin on ne sait plus si elle relève du premier degré ou de la métaphore. Il est vrai qu’un universitaire émérite « ne devrait pas dire ça ».

3 – https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-regard-culturel/le-regard-culturel-chronique-du-lundi-27-novembre-2023-4696796

4 – À ce titre, on ne manquera pas de mentionner la violoniste d’origine chinoise Zhang Zhang, également engagée dans la lutte pour les Lumières et l’universalisme républicain, et qui a très récemment publié une réaction des plus pertinentes aux accusations de Jean-Loup Amselle visant Radio Classique https://www.lefigaro.fr/vox/culture/zhang-zhang-quand-france-culture-s-offusque-que-radio-classique-diffuse-de-la-musique-classique-20231130 .

5 – https://www.lefigaro.fr/culture/aya-nakamura-erigee-en-ambassadrice-de-la-langue-francaise-par-un-depute-lrem-20201119

6 – Voir sur le blog d’archives : http://www.mezetulle.net/article-l-enseignement-de-la-musique-et-la-subversion-de-l-ecole-par-d-tchalik-110568577.html

7 – Où l’on voit que l’auteur ne dédaigne pas à son tour l’emploi d’un français (qu’il imagine) châtié et qui marque indubitablement l’appartenance à une (certaine) élite détenant et octroyant les brevets de légitimité dans le champ académique.

8 – Il n’est d’ailleurs pas anodin que ce nouvel avatar postmoderne du racisme se double généralement, comme par coïncidence, d’un antisionisme viscéral qui n’est que de « l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous ». Bien avant la vague woke, Jankélévitch ne s’y est pas trompé : « Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. Il ne serait plus nécessaire de les plaindre : ils auraient mérité leur sort ». Lire : Vladimir Jankélévitch, L’Imprescriptible. Pardonner ? Dans l’honneur et la dignité, Paris, Seuil, 1986.

9 – Pier Paolo Pasolini, Lettres Luthériennes. Petit traité pédagogique, Paris, Seuil, 2002 (1975)."


https://www.mezetulle.fr/musique-blanche-a-radio-classique/

Prochain combat essentiel des wokes: accuser les supermarchés français de suprémacisme blanc parce qu'ils vendent de la nourriture et des vêtements surtout "français".

1063. egoes - 07/02/24 17:52 - (en réponse à : Je pose ça là...)
https://www.rtbf.be/article/trop-peu-de-femmes-recompensees-aux-ensors-en-flandre-lorganisation-cherchera-une-alternative-11325873.
Et un retour de plus à l'Ecole des Fans ?

1062. froggy - 07/02/24 05:57
1061. Bert74- 06/02/24 19:20
Qu'est-ce que ça a voir avec le wokisme, Les Valseuses ?
Je ne vois pas quelle valeur qu'ils défendent ça attaquerait. Faut pas confondre avec le puritanisme (qui s'est bien exprimé à la sortie du film, d'ailleurs).


Pas tant que ca Bertrand, je te rassure. Entre de tres nombreuses autres choses, les annees 70 ont vu l'eclosion des cinemas pornographiques. C'etait cela qui affolait les conservateurs. Un des candidats a la preisdentielle de 1974 etait Jean Royer, alors maire de Tours, surnomme Le pere la Pudeur. De mon cote, pendant des annees alors que j'arrivais de ma banlieue a la Gare St Lazare, Cour du Havre, nous etions accueillis par une douzaine d'affiches pour les cinemas porno de la rue St Lazare aux titres (s)explicites. Mon vocabulaire en la matiere s'est beaucoup enrichi durant mon adolescence. LOL J'adorais les accroches publicitaires tels que Les Nymphomanes, Grand Phallus d'Or au Festival de Copenhague et autres fredaines du meme genre. Cela me fait encore rire. Les films porno avaient beaucoup de succes et se classaient regulierement parmi les 15 meilleures entrees de la semaine sur Paris/RP selon l'hebdomadaire professionnel Le film francais. Il y a un bon gag de Reiser sur le sujet mais je ne sais plus dans quel album.

Et puis, a partir du milieu des annees 80, cela a commence a reculer, petit a petit. Et on en est arrive la, les puritains ont pris le dessus. Il faut dire que les reseaux sociaux leur ont donne un echo incroyable.



1061. Bert74 - 06/02/24 19:20
Qu'est-ce que ça a voir avec le wokisme, Les Valseuses ?
Je ne vois pas quelle valeur qu'ils défendent ça attaquerait. Faut pas confondre avec le puritanisme (qui s'est bien exprimé à la sortie du film, d'ailleurs).

Y sont un peu con ces journalistes du Figaro (tautologie).

1060. suzix@bdp - 06/02/24 16:26
ben tu devrais! Qu'est-ce que tu fous! Tu vas être le prochain à être cancellé!

1059. longshot - 06/02/24 15:54 - (en réponse à : suzix)
Ah ? En tout cas je n'ai rien dit contre L'homme qui aimait les femmes, encore moins sur facebook…



 


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