Les 40 critiques de pierig sur Bd Paradisio...

Troisième opus d'une série qui devrait en compter quatre. Le périple se poursuit sous la plume d'Anthonin. La vie de la communauté se voit toujours ponctuée par des "incidents de parcours" qui deviennent de plus en plus fréquents. Chauvel continue sur sa lancée et nous propose un album davantage rythmé que le précédent avec un humour plus présent également. Le fantasique fait son apparition, rendant les personnages de Blanche et Lunaire de plus en plus emblématiques. Pedrosa assure toujours autant graphiquement et son coup de pinceau s'affirme davantage.
Ce deuxième opus est présenté sous forme de "journal de bord" tenu par Anthonin. En route vers la Ruskovie, la petite communauté fait une étape à Poix-Terrons après avoir été témoin d'un meurtre suivi du suicide de Loyal qui fini par "arranger" tout le monde... Cet album met également en avant le comportement étrange de Lunaire, initiateur de ce périple vers le froid de la Ruskovie. On en apprend donc un peu plus sur les agissements de certains même si leurs desseins restent obscure. Le rythme est assez lent, l'histoire avance peu. Mais cela convient à l'atmosphère du récit qui retrace la vie des gens du cirque vivant au jour le jour. Chauvel maintient l'intérêt suscité avec le premier tome et c'est le principal. Le reste est assuré par Pedrosa avec un dessin, plus abouti encore que dans le tome précédent, et une mise en couleur qui gagne en maîtrise.
Malgré le fait qu'on ne connaîtra jamais la suite, je me suis laissé tenté à découvrir cet album. Simon fait preuve d'autant de maîtrise au niveau graphique et du découpage qu'au niveau du scénario. Le dessin présente quelques similitudes avec celui de Fourquemin dans Alban que j'apprécie beaucoup ! Le scénario est sombre, le conte est cruel. Mais là où Simon semble exceller, c'est dans l'écriture. En effet, les dialogues sont très aboutis et recherchés pour mettre en scène un univers à la fois particulier et prometteur. Le monde d'Elend est suffisamment riche que pour permettre le développement d'une série sur des bases solides ! J'ai fait un rêve bizarre, celui où Ninon fini par atteindre le coeur de la cité merveilleuse grâce au soutien de la reine décédée du monde d'Elend et à la complicité du Croquemitaine anthropophage . . . on peut toujours rêver d'un hypothétique tome 2, non ?
Très très bel album, tant graphiquement que scénaristiquement ! A priori, l'histoire, qui gravite autour du cirque, ne m'attire pas plus que ça mais une fois la lecture entamée, on prend un réel plaisir à suivre les pérégrination de deux amis embarqués pour l'aventure avec la troupe du Ring Circus. Chauvel, dont c'est le premier album que je lis, fait preuve d'une grande maîtrise pour faire évoluer ses personnages avec une apparente facilité. On pourrait reprocher à certaines planches d'être parfois un peu trop chargé en dialogues mais le texte est fluide et cela passe bien. Côté dessin, la force du scénario est fort bien retranscrite par le trait de Pedrosa fin, anguleux et d'une incroyable précision ! La palette des couleurs est intéressante malgré des ton parfois un peu délavés. Mais cela reste un premier tome prometteur !
Deuxième album de la série et deuxième déception pour ma part ! Il est vrai que Barbaud reste toujours aussi doué pour croquer les avions de manière caricaturale. Par contre, je suis nettement moins convaincu par la physionomie des personnages qu'il dessine. Ce n'est tout simplement pas le style que je préfère. Concernant le scénario, il ne vaut guère mieux que dans le premier opus. Ce ramassis d'histoires plus ou moins courtes est assez hétéroclite mais reste poussif et tiré par les cheveux. De plus, la construction des gags repose sur des bases récurrentes (la maladresse de Mac Fly, les rêves d'héroïsme de ce dernier ou la lutte contre les raptors). Seul le dernier gag (d'une page) a réussi à me faire décrocher un sourire . . . comme quoi, ce sont les gags les plus courts qui sont toujours les meilleurs ! Le tome 3, que je n'ai pas encore lu, semble être plus abouti scénaristiquement parlant. Je le lirai donc à l'occasion pour ne pas rester sur cette impression plutôt mitigée d’une série qui présente pourtant un potentiel graphique prometteur . . .
Très bonne entrée en la matière que ce premier tome ! Civello reste ce qu'il est : un auteur "inclassable" qui a su, à la seule force de son graphisme, imposer une bd telle que "la graine de folie" pourtant vide de tout propos cohérent. Avec Korrigans, le scénario peut sembler un peu léger mais, au moins, il a le mérite d'exister! Et Mosdi n'est pas étranger à ce constat, comme lors de la reprise en main du scénario du dernier tome de "la graine de folie". "Les enfants de la nuit" pose les bases du récit. C'est fluide, ca se lit bien! Côté dessins, on pouvait reprocher à Civello dans "la graine de folie" une certaine surcharge nuisant à la compréhension des planches malgré le très bon rendu de celles-ci. Ici, il semble s'être corrigé et a adapté son trait en conséquence sans rien perdre de sa verve. On ne peut forcément pas mettre culte une série à peine commencée, mais c'est tout comme car elle démarre sur de (très) bonnes bases !
Laborieux... j'ai dû m'y reprendre à moult reprises pour finir cet album de 70 pages ! Cette adaptation d'une nouvelle de Pierre Bettencourt, qui raconte la quête tragique de deux rois pour conquérir le coeur d'une belle jeune roturière, part d'une idée originale qui aurait sans doute pu donner quelque chose de fameux. Mais voila, même si le trait particulier de Ségur est reconnaissable entre mille, je le trouve moins réussi que dans "Légendes des contrées oubliées". Sa palette de couleurs est assez impressionnante mais l'ambiance qui s'en dégage ne me convainc qu'a moitié. Ajoutez à cela un scénario assez décousu avec des dialogues poussifs et inintéressants qui contribuent à rendre cette bd hermétique et vous obtenez ce one-shot d'un genre unique mais franchement dispensable à la lecture. Plus encore que le dessin, il faudra vous habituer au scénario pour apprécier cet album. Ce ne fut pas mon cas, dommage...
En préambule, il est peut être utile de préciser le contexte de lecture : j'ai attendu la sortie du 4e tome pour commencer cette série "chaudement recommandée". Je ne fais donc pas partie des lecteurs trépignants d’impatience depuis 6 ans pour connaître la fin ! Trop souvent, les séries qui commencent fort bien ont une fin décevante ou "pas à la hauteur" des débuts pourtant prometteurs. Les avis de ce quatrième et dernier tome sont partagés, certains trouvant la fin trop proche du fantastique. Personnellement, j'approuve pleinement le choix de Dorison et d'Alice qui n'est pas une surprise puisque des indices étaient déjà présents dans les tomes précédents. Le mélange d'ésotérisme et d'enquête sur fond d'aventure fait merveille jusqu'au bout ! Tout au long du Troisième Testament, la non-linéarité du récit et certains faits, peu compréhensibles, peuvent rebuter le lecteur. Je dois bien avouer que ce fut un peu mon cas. Toutefois, une deuxième lecture m'a permis d'apprécier pleinement le travail conséquent de Dorison et d'Alice. Le Troisième Testament se révèle être une oeuvre d'une force sans égal et construite "intelligemment", contrairement à l'impression laissée après sa première lecture. En effet, on découvre que le moindre détail "anodin" a son importance. Chaque partie du récit une fois rassemblée, tel un puzzle, permet à l'histoire de se révéler comme étant d'une grande homogénéité à travers les 4 tomes : rien n'est laissé au hasard, les rouages sont parfaits... Concernant le graphisme, je trouve le dessin d'Alice bien à propos. En effet, il fait preuve d'une maîtrise parfaite que ce soit au niveau du rendu des planches, du cadrage, des paysages ou des personnages. La couleur, sans se montrer trop insistante, accompagne fort judicieusement le graphisme en le mettant bien en valeur. Toutefois, ce quatrième opus n'est pas sans défauts : je trouve sa couverture moins réussie (plus "passe partout"); la qualité du papier moindre (plus fin) et un graphisme plus épuré vers la fin.. Mais cela n'enlève rien à la qualité intrinsèque de cette série !
Tao Bang, c'est un mélange inhabituel -mais très réussi- de pirateries et d'héroic Fantasy. La quête est pour une fois originale puisqu'il n'est plus question de sauver le monde. Non, pour Kesh et Kirin, sauvés par Dame Ellora, il s'agit d'honorer une promesse faite à celle-ci afin de sauver son bordel d'une fermeture "forcée" consécutive à la concurrence acharnée exercée par le Cheik Ad Arphax. Pour ce faire, Kesh, Kirin et Norden partent à la recherche des habitantes de l'île des sirènes dont leur existence ne serait qu'une légende. Ce premier opus, d'une série plus que prometteuse, est donc une très belle introduction au récit sans réels temps morts. Cassegrain, auteur inconnu, s'est d'emblée imposé à moi comme figurant parmi les meilleurs. Faut dire que c'est un style qui me plait beaucoup, dans la même veine que celui de Loche ou Frezzato : un graphisme proche de l'illustration, tout en crayonnés, mis en valeur par des tons pastels. Bref, c’est grandiose ! Une histoire fluide, un découpage intéressant et un graphisme de toute beauté, voici résumé l'impression que m'a laissé Tao Bang ! Vivement la suite (prévue en 2004 !).
Jade (Clifton) par pierig
C'était avec une certaine fébrilité que j'attendais de pouvoir lire ce tome d'une formidable série que je croyais pourtant finie. Le trait de Rodrigue est fort proche de celui de Turk. Toutefois, on sent qu'il a quelques difficultés pour bien cerner Clifton sous tous ses angles. Concernant le scénario, j'avais bien apprécié l'évolution du personnage apportée par Bédu. Manifestement en manque d'inspiration, De Groot nous sort cet album qui n'est rien d'autre qu'une très mauvaise compilation de ses albums des 80's sur fond d'aventures à la James Bond (suffit de voir la fin). Les ficelles utilisées par De Groot sont de plus en plus grosses, agrémentées par des rebondissements éculés. Navrant ! Jade, c'est un coup dans l'eau. Dommage...
Que c'est jubilatoire, encore bien plus savoureux que dans le premier opus pourtant déjà excellent ! Ici, Ptiluc cesse ses pérégrinations au fil du temps pour se focaliser sur quelques personnages principaux (Napo, Victor, Hitler, Staline, la papauté) avec des petits nouveaux qui font leur apparition de manière récurrente (Nicolae Ceausescu) ou épisodique (Christophe Colomb). Le caractère des personnages est bien défini et reste cohérent au fil des histoires. A la différence du premier, le scénario de ce tome-ci est découpé en plusieurs séquences qui n'ont pas de liens entre elles, ce qui permet de souffler un peu dans la lecture. On voyage ainsi du congo belge aux USA grâce à Napo qui se "téléporte" via les réseaux de télécommunications. La chute est comme dans le tome 1, inexistante mais cela gène moins, me semble t'il, vu qu'on peut considérer chaque séquence comme une histoire en soi. Vous l'aurez compris, cet album vaut le détour plus pour ses dialogues concoctés par un Ptiluc au mieux de sa forme que par un récit bien structuré !
Jean-Pol a repris la suite de Sammy depuis "La B.A. des gorilles", et je dois dire qu'il l'a fait de fort belle manière. Le dessin semble encore meilleur ! Rien à reprocher de ce côté donc. Par contre, Cauvin fait peu d'effort pour apporter un quelconque attrait à ce tome. Les ficelles sont de plus en plus grosses avec un album constitué par une succession d'évènements qui sont là pour combler 44 pages. S'il avait fallu faire une bd de 64 pages, on peut faire confiance à Cauvin pour tirer un peu plus sur la ficelle ! Dommage, Jean-Pol aurait mérité nettement mieux !
Rhalala . . . difficile de sombrer plus profond dans le gouffre des bd sans intérêt ! Les ficelles que Cauvin utilise sont de plus en plus grosses. Les attitudes des personnages sont incohérentes (le Général Grant, notamment) et la fin est vraiment grotesque et ridicule. Sans conteste un des plus mauvais albums de la série. Heureusement que Cauvin s'est repris par la suite (voir Emeutes à N-Y).
Agréable surprise que ce Western qui sort des "sentiers battus". La transposition des contes tels que "Le petit Chaperon Rouge" ou "la chèvre de Monsieur Seguin" dans l'ambiance rude et sans pitié du Far West pouvait faire craindre le pire . . . heureusement, c'est le meilleur qui nous est proposé par deux "jeunes auteurs" qui ne manquent pas de talent. Marie puise dans les contes le stricte nécessaire pour s'en détacher par la suite et nous présenter une histoire qui suit son propre chemin. Le dessin de Vanderstraeten se cherche encore un peu avec un trait qui n'est pas toujours très assuré. Certains auront tendance à comparer cet album avec Blacksad, à tord selon moi car le contexte est différent. Espérons que le deuxième tome, prévu pour novembre et clôturant l’histoire, sera aussi bon que celui-ci ! Selon les auteurs, ce sera le cas puisqu’il aura gagné en maturité, tant au niveau graphique que scénaristique. Wait and see !
Oulala, rarement une bd aura fait autant l'unanimité ! J'ai donc entamé la lecture du 46e album des Tuniques Bleues avec un gros a priori, à savoir un scénario creux et très décevant. Hé bien, peut-être que cette façon de procéder m'a permis de mieux l'apprécier ! En effet, je ne le trouve "pas si mal". Même s'il n'est pas aussi bon que le précédent (Emeutes à N-Y"), il est meilleur (me semble t'il) que "Puppet Blues", "Les hommes de paille", "des Bleus et du blues" ou encore de "l'oreille de Lincoln". Maintenant, il est vrai qu'on peut regretter que la lecture d'un tome dépasse rarement le quart d'heure. De plus, la duplication de plusieurs planches pour raconter la même chose montre que Cauvin a dû peiner pour boucler l'album. Mais bon, "les Tuniques Bleues" reste la meilleure série de Cauvin actuellement.
Après un vide de 7 albums, celui-ci renoue avec les meilleurs de la série ! Le dessin n'est jamais pris en défaut, Lambil est toujours aussi habile. Le scénario, même s'il ne prête pas à faire rire, est très bon et "met en lumière" une partie de l'histoire de la guerre de sécession (l'enrôlement de la foule et les inégalités sociales). Comme quoi, même après 45 album, une série peu toujours (agréablement) surprendre !
Dans "Le Malka des Lions", le chat s’efface de plus en plus au point même d’en perdre la parole ! Il se contente de suivre son maître en décrivant les évènements qui se produisent. L’originalité du premier album disparaît donc au profit d’une trame scénaristique plus conventionnelle. L’humour et l’ironie du chat se donc font rare et c’est bien dommage ! Toutefois, on retrouve quelques bonnes réparties en début d’histoire : "un mot de plus et je dis à papa que tu me parles. Miaou !" "Non, parce que si vous voulez, je peux chercher une fable composée uniquement d’animaux cashers. Ah ! tais-toi et lis. Je me tais ou je lis ? Lis." Cependant, on peut regretter l’absence de transition entre les 2 tomes. J’ai la désagréable impression que la fin de "La Bar-Mitsva" est survenue car Sfar arrivait à la 46ème planche... un peu comme si le scénario s’improvisait au fur et à mesure de l’avancement du récit ! Cette série est sublimée plus par les dialogues excellents de Sfar que par la trame de l’histoire ou les dessins en tant que tels !
Ce premier tome nous relate la vie du chat d’un rabbin, assez opportuniste et ironique, qui se voit chamboulée suite à l’acquisition de la parole par celui-ci. Pour revoir la fille du rabbin, ce chat se tourne soudainement vers la religion juive et ces préceptes pour devenir un chat juif, même s’il n’est pas circoncit. Les dialogues ou monologues du chat, c’est selon, sont savoureux, mêlant humour et finesse tout en restant respectueux des traditions religieuses. J’ai particulièrement apprécié le passage où le chat du rabbin se trouve en tête à tête avec le rabbin du rabbin : "et moi je dis au rabbin du rabbin que je suis Dieu, qui a pris l’apparence d’un chat pour l’éprouver". Sfar se veut un auteur complet dit de "nouvelle génération". Pourtant, j’ai beaucoup de mal avec son style graphique : Le trait est hésitant et les dessins ressemblent plus à de la gravure... Je ne dis pas que c’est mal dessiné, je n’accroche pas tout simplement !
Norbert le Lézard est, comme l’a souligné Thierry Bellefroid, une œuvre de jeunesse de deux grandes signatures de la BD française actuelle qui ont sorti de leurs vieux tiroirs cette bd d'époque éditée alors par l’éphémère revue Plop. Il s'agit de mini-récits pseudo-humoristiques en 6 planches, contant les aventures d'un lézard un peu fayot sur les bords. Même s’il faut reconnaître que les courts récits sont insignifiant sur le plan scénaristique, la maîtrise dont fait preuve Loisel à la fois sur le plan du cadrage et du graphisme est sublime. Le caractère des protagonistes apparaît assez peu dans les histoires . . . heureusement que les signes particuliers de chacun sont explicités en tout début d'album ! En résumé, je dirais qu'on retrouve pas mal de bonnes idées et des persos attachants mais sans véritable personnalité . . . comment est-ce possible ? Demandez à Loisel pourquoi il dessine comme il dessine et vous trouverez peut-être la réponse ! Selon l'éditeur, il a fallu convaincre Partick Cothias et Régis Loisel de rééditer les histoires de Norbert le Lézard. Maintenant je comprends mieux les hésitations des auteurs même si cette réédition n'est pas futile pour autant !
Sfar a décidé de nous étonner dans chacune de ses (nombreuses) réalisations. Ici, il reste fidèle à sa réputation. Les idées foisonnent et le scénario part dans tous les sens même si un fil conducteur semble être vaguement présent entre les tomes. La conséquence de cette foison d'idées est la présence d'une succession d'incohérences qui jalonne le récit sans pour autant trop gêner la lecture. Le Professeur Asclépios Plubius Plutus ressemble étrangement à Darwin, à la différence près que lui, souhaite traverser les océans pour répertorier de nouvelles espèces d'intelligence égale à l'homme. Bien vite, il va se rendre compte que le petit peuple pascifiste de l'archipel d'Eurysthée n'est pas seul en ce bas monde. Il va découvrir les Potamoks, un peuple opprimé par Impothep, Empereur d'Egypte. Le Professeur en compagnie du vieux gourou Silène va pousser ces créatures à l'exode. Quoi de plus normal après tout puisque, tous deux, sont considérés comme des "Moïz", miraculés sauvés des eaux (cf. fin du tome 1). S'en suis alors une série de péripéties plus déjantées les unes que les autres pour libérer les Potamoks du joug des égyptiens d'Alexandrie et d'une pierre aux étranges pouvoir : La roche active. Le tome deux assure la transition vers le troisième et dernier opus de ce premier cycle . . . qui en restera très probablement l'unique de cette série. Cette bd est une curiosité que les inconditionnels de Sfar et Munuera se doivent de lire. Cependant, je regrette que la trame de l'histoire ne possède pas de réelle transition entre les séquences. J'ai l'impression que Sfar couche sur papier ses idées comme elles lui viennent sans prendre le temps de les structurer. De plus, je n'affectionne pas la violence gratuite telle qu'elle est suggérée ici. Quand au dessin de Munuera, il est correct sans être transcendant pour autant. Par contre, sa mise en couleur est tout simplement sublime : un vrai régal ! Si vous voulez vous sortir d'une mauvaise passe, n'oubliez pas la danse Bouclier des langoustes processionnaires : ROMPETIPOMPETIPOM.
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