Thérèse de Jean-Philippe Stassen - 3 critiques

Edition : Dupuis
Collection : Aire Libre
Pages : 56 pages en couleurs
Parution : avril 99
Auteurs : Jean-Philippe StassenScénaristeDessinateur

Ajouter une critique
 
Par : MANU (15 avr. 2000)

Une histoire très " beauf" mais tellement réaliste. Racontée et dessinée avec beaucoup de talent. Si votre ami(e) vous a laché(e) lisez d'urgence cette BD...
Vous serez réconforté!

Par : Jean-François (09 avr. 2000)

Stassen a toujours frappé par son graphisme qui concilie habilement rigidité et sensibilité. Accompagné par un scénariste tel que Lapière, cela crée des étincelles. Mais lorsqu'il décide de se scénariser lui-même, il crée une histoire dont la cruauté effraie. La logique qui en est le moteur rend le propos (mais y en a t-il un?) moralement très discutable.

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (20 avr. 1999)

Thérèse, de Jean-Philippe Stassen, dans la collection Aire Libre, chez Dupuis.

Ceux qui aiment Stassen achèteront « Thérèse » les yeux fermés. Il n'y a pas de raison de bouder son plaisir. Et ceux qui ne le connaissent pas encore ou ne sont pas convaincus seraient bien inspirés de faire la même chose ! Ce « Thérèse » est un conte superbe sur la différence, le regard des autres, la naïveté et la méchanceté, la beauté et la laideur, l'Afrique et l'amour.

En s'entichant de Momo, Thérèse ne sait pas encore que sa vie va basculer. Elle est laide, grosse, tout le monde se moque d'elle. Mais elle va se découvrir un pouvoir, celui de matérialiser ses visions. C'est sans doute pour ça que Momo, jeune garçon sec et coupant comme le verre, va finir par la suivre. Pour ça, et pour l'argent aussi, cet argent qui ne cesse de filer entre les doigts des deux « amoureux ».

Départ pour l'Afrique.

L'Afrique. L'imprévu. Et surtout, les canons de la beauté qui s'évaporent. Plus le voyage avance vers d'improbables dénouements, plus Thérèse devient belle. Sa silhouette s'affine. Celle de Momo, méchant, buveur, égoïste, voire égocentrique, prend en revanche le tour inverse. Stassen semble prendre un malin plaisir à se venger de la noirceur de ce personnage, qu'il avoue être tout ce qu'il déteste en lui. Il l'enlaidit, et même, il le fait disparaître sans aucune pitié.

Il y a de la fausse naïveté dans cet album. De l'amour aussi. Plein d'amour. Du beau, du grand. Du grave. Il y a des personnages secondaires attachants, une héroïne qui embellit à vue d'oeil, une morale amorale, des gens qui sonnent juste dans une histoire qui est pourtant un conte. Le mélange produit un effet saisissant. On ne referme pas « Thérèse » sans se poser quelques questions. On ne referme pas « Thérèse » sans y repenser, de loin en loin, comme une histoire qu'on vous aurait racontée et qui vous aurait touché. En plein coeur.


 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio