La rose des sables de Thierry CullifordAlain MauryLuc Parthoens - 2 critiques
|
|
|
, 
, Ajouter une critique
Par :
Zou
(27 juil. 2002)
|
 Cela faisait très très longtemps que je n'avais plus lu de Johan et Pirlouit. C'est donc avec un mélange de curiosité et de nostalgie que j'ai parcouru cet album. Ma première impression est que l'univers et le graphisme de Peyo est globalement respecté (mis à part hélas certains dessins de Pirlouit qui peut changer de tête d'une case à l'autre). Par ailleurs, on retrouve avec bonheur les éléments qui ont faits le succès de la série : humour, bagarres sympathiques entre les bons et les méchants, l'esprit chevaleresque et le courage de Johan, la malice et le mauvais caractère de Pirlouit... Par contre, même si le scénario n'est pas mal et assez original (interressant l'idée des croisades !), les nouveaux albums n'arriveront jamais au niveau des chefs d'oeuvre comme "La flûte à six schtroumpfs" ou "La flèche noire". Au bout du compte, on passe un bon moment en lisant cet album, pour peu qu'on ne cherche pas à faire de comparaisons avec les albums antérieurs. |
Par :
Thierry Bellefroid   
(05 juin 2001)
|
|
« La rose des sables », tome 17 des aventures de Johan et Pirlouit. Au Lombard. Quand on aborde un nouveau Johan et Pirlouit, tout comme un nouveau Benoît Brisefer ou un nouvel album des Schtroumpfs, il faut oublier ce qu'on a lu du temps de Peyo. Sinon, la déception est inévitable. Et la comparaison ne pardonne pas. Comparez cette histoire à la « Flûte à six schtroumpfs »... vous aurez compris ce que je veux dire. Ce nouvel album est donc plus à prendre comme le prolongement d'un univers familier, qui remonte à notre enfance. Ouvrir « La rose des sables », c'est déjà un peu humer le papier jauni de nos vieux albums. On pense au « Châtiment de Basenhau », au « Lutin du bois aux roches », au « Serment des vikings ». Et immédiatement vous reviennent en mémoire quelques caractéristiques des personnages et de la série. Ce sont ces caractéristiques que Luc Parthoens et Thierry Culliford, le fils de Peyo, ont su cultiver. J'ai aimé dans cet album un humour bon enfant qui met gentiment le mauvais caractère de Pirlouit en valeur. Le gag récurrent de la sacquebute (mais qui rappelle dangereusement le barde Assurancetourix d'Astérix) ou celui de la cruche marchandée au triple de son prix (qui rappelle, elle, le capitaine Haddock). J'ai moins aimé les grosses ficelles d'un scénario cousu de fil blanc. Et des personnages parfois trop différents du graphisme de Peyo, comme celui de la princesse Aïcha, qui doit plus à Walthéry ou à De Gieter qu'au père des Schtroumpfs. Bref, un plaisir un rien nostalgique mais un peu court. |
(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio