La lumière de minuit de Thierry CaymanPatrick Delperdange - 5 critiques
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Par :
Thierry Bellefroid   
(29 avr. 2002)
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 « La lumière de minuit », tome 1 de S.T.A.R.. Par Cayman et Delperdange. Chez Casterman. Les cyber-technico-scientifico-thrillers ont la cote. En voilà un de plus. Ni plus mauvais -au contraire- ni meilleur que la moyenne. Se basant sur des études existantes, le romancier Patrick Delperdange (qui est aussi scénariste pour la télé, le cinéma... et la BD, où il a commis les deux catastrophiques albums de la série Mac Namara) nous propose une histoire attrayante avec une galerie de personnages au profil atypique dans le rôle des enquêteurs. En effet, il s'agit de scientifiques qui ont pour mission de retrouver un sujet d'expérience kidnappé. L'idée est excellente puisqu'elle envoie se rhabiller les clichés sur les privés et autres flics qui pullulent dans ce genre d'histoires. Tiens, puisqu'on parle de se rhabiller, c'est pas que je sois spécialement prude, mais il y a quand même une certaine propension à dessiner des jeunes filles dénudées qui a le don de m'énerver, parfois. Surtout quand les scènes de nu en question ne font pas avancer l'histoire d'un iota. Et semblent n'être là que pour faire plaisir au dessinateur (en l'occurrence Thierry Cayman, qui dessine un album honorable, sans plus), ou pour racoler certains lecteurs. |
Par :
Briard
(07 avr. 2002)
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Quant à moi, je n'ai pas tellement apprécié cet album. Passons sur le thème de l'histoire, qui est pas mal traité en ce moment (en Littérature/BD/cinéma), mais qui peut être tout à fait passionnant. Il s'agit peut-être de jeunes auteurs, et certaines erreurs sont pardonnables. Mais tout de même : - "S.T.A.R." : pourquoi ce titre un rien ridicule mange-t-il presque la moitié de la couverture ? - Pourquoi les héroïnes (une blonde et une brune) ouvrent-elles leurs chemisiers en rentrant chez elles et soulèvent elles leurs jupes quand elles jouent au tennis ? Il y a dans cet album une utilisation raccolese des scénes de nu ou de sexe qui me dérange. Je n'ai rien contre voir les héroïnes de l'histoire sous toutes les coutures, mais aucune de ces scènes n'est justifiée par le scénario. Peut-être le scénariste n'a-t-il pas eu assez confiance en sa capacité de retenir l'attention du lecteur ? En tout cas, j'ai eu la nette impression qu'on cherchait à m'intéresser à cette histoire en tapant bas, et cela m'a déplu. - Ces scientifiques sont des gens sympathiques, avec un coté justicier. La preuve, c'est que dès qu'il y a un problème, ils consacrent toute leur énergie à rechercher leur sujet d'expérience disparu. Mais alors, il est tout de même étonnant que jamais ils ne se soient demandé qui était l'homme qui leur servait de cobaye, ni comment il était devenu tétraplégique. C'est pourtant la première question que je me suis posé en lisant l'album. |
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Par :
Nathan
(04 avr. 2002)
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Pas mal pour un premier album. Le scénario est à la fois assez original et bien construit.. même si une certaine tendance à reproduire un schéma de construction assez classique. Les bons, les méchants, un homme disparu.. et la recherche de celui-ci par l'équipe des bons et gentils petits scientifiques. Mais là où l'on soupçonne un scénario assez classique, je ne serais pas étonné justement que cela ne serve qu'à leurrer le lecteur en bout de course. Le thème des scientifiques qui arrivent à mettre en contact un homme (totalement paralysé, "enfermé dans son corps") avec un ordinateur et la prise de contact de celui-ci à travers l'informatique n'est pas sans rappeler légèrement le Cybertueur.. mais traité différemment. Le dessin est dynamique, les personnages bien campés... cela devrait avoir son petit succès. Série annoncée en trois albums. |
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Par :
bibi
(04 avr. 2002)
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Je trouve la production Casterman bien meilleure depuis quelques mois, avec India Dreams de JF Charles et STAR, je suis tombé sur 2 excellents premiers albums, bien que Charles soit déja un auteur confirmé. Gros coup de coeur pour STAR, le dessin de Cayman est très bon tant dans les scènes d'intérieur que d'action, le scénario est intéressant et prometteur, la mise en couleur est un peu palote par moment mais ne gâche pas le plaisir de lire cette nouvelle série. Foncez la lire... |
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Par :
Jef
(25 mars 2002)
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Suspens très grand (arrivé au bout du premier épisode, on a envie d'avoir le suivant). Souci du détail quant aux lieux où se déroule l'action (souvent Bruxelles). Mise en couleur fort recherchée (respect des couleurs de page en page, ombres, ...). Je trouve que l'on ne parle pas assez souvent des mises en couleur qui apportent pourtant beaucoup à un album (ambiance, réalité,...). |
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