L'appât de Benoît Roels - 1 critique

Série : Bleu Lézard - T. 6
Edition : Glénat
Collection : Bulle Noire
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : mars 04
Auteurs : Benoît RoelsScénaristeDessinateur

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Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (30 mars 2004)

« L'appât », tome 6 de Bleu Lézard. Par Benoît Roels. Dans la collection Bulle Noire des éditions Glénat.

Depuis ses débuts dans cette collection, Benoît Roels a livré le meilleur de lui-même et prouvé qu'il était capable d'assumer seul dessin et scénario, faisant oublier les séries très moyennes qu'il a dessinées chez Dargaud/Lombard. Mais ce sixième album semble pour autant accuser un coup de mou. Tout commence comme un excellent thriller. Ling est la meilleure amie d'Hélène, l'héroïne infirmière de cette série. La nuit qui suit son accouchement dans l'hôpital où Ellen officie, Ling se fait voler son nourrisson par une fausse infirmière. La police s'égare sur des pistes improbables. Les deux femmes vont se lancer seules à la recherche du bébé, aidées par le hasard et quelques beaux coups de chance. Leur périple les mène en Suisse, sur les traces d'une ravisseuse qui se déplace en Ferrari noire et semble ignorer qu'un bébé ne boit que du lait. Le lecteur est alors confronté à l'inévitable résolution finale... et il est un peu déçu. Certes, ça tient la route, plus en tout cas que les nombreux détails qui clochent dans cette histoire (nourrisson à peine sorti du ventre de sa mère et déjà langé, jeune maman capable de faire une randonnée en haute montagne avec sac à dos et même d'effectuer une descente en rappel trois semaines après l'accouchement...). Mais le lecteur ne peut s'empêcher de se dire « tout ça pour ça ». Et de trouver un peu grosses les ficelles qui sous-tendent ce récit. On dirait qu'à vouloir privilégier l'énigme, l'auteur a négligé le traitement des personnages qui était plus subtil dans ses précédents albums.
L'autre problème, c'est cette apparition de Caroline Baldwin, l'héroïne d'André Taymans. Apparemment, c'est un clin d'oeil de Roels à un collègue et à son univers. Mais alors, pourquoi l'éditeur choisit-il justement d'attirer l'attention du lecteur sur ce cross-over en collant un sticker sur la couverture avec ces mots : « Ellen rencontre Caroline Baldwin » ? Au final, cette rencontre est totalement gratuite, presque sans aucune incidence sur le récit. On ne peut s'empêcher de ressentir la trouble impression d'avoir été trompé sur la marchandise. C'est d'autant plus dommage qu'on se doute que l'auteur n'y est pour rien.


 


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