Les 475 critiques de Coacho sur Bd Paradisio...

Etrange lecture que celle de cet album ! En fait, Brunschwig va là où on ne l'attend pas forcément... Cependant, "Le pouvoir des innocents" lui colle à la peau et le classe dans une catégorie d'auteur particulière. Donc partir dans ce monde d'Héroïc-Fantasy, où on espère que l'imagination débordante du scénariste fera des étincelles, est une perspective alléchante ! Oui... Mais il n'a pas encore la maîtrise de son sujet comme le démontre "Angus Powderhill" ! Alors un départ intéressant, un concept attirant, des pistes à explorer qui peuvent nous conduire à la lecture d'une grande BD mais... le déclic ne se fait jamais ! Les personnages manquent de profondeur, l'évolution de Pop est trop rapide, sa descente aux enfers personnelle trop légèrement traitée... En fait, c'est ça le problème... Un auteur qui nous habitue à définir la psychologie de chacun de ses personages comme il a pu le faire dans "Le pouvoir", ça gêne un peu quand ça manque ! Alors attendons de lire la suite pour voir comment les choses évoluent... Pour l'instant, rien de bien ébouriffant !
J'ai été bluffé ! Sincèrement ! Cette BD ne paye pas de mine, on croit se taper une des énièmes productions sans saveur de Soleil et PAN, dans la gueule ! Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ce n'est pas la BD su siècle, et les influences de ses auteurs existe, à commencer par celles des Léturgie ! Mais ils poussent la mécanique froide et hilarante beaucoup plus loin puisque rien n'a grâce aux yeux de Kerozen & Gazoleen ! Pour faire court, les voilà arrêtés par la police alors qu'ils sont devenus les truands les plus recherchés de la galaxie, et deviennent, contraints et forcés par l'implantation d'une petite bombe (non, pas de Snake Plissken !) placée à la base de la masculinité, des agents du FBI ! Ils sont donc chargés d'arrêter, capturer voire éradiquer divers criminels dans toute la galaxie dans le but de rembourser une somme effarante, et ainsi retrouver leur liberté ? Une succession de gags très courts, en 1 à 2 planches, liés par des transitions hilarantes, nous permettent de découvrir la "finesse" de ces 2 personnages dont j'ai hâte de découvrir la suite des aventures ! Bravo pour ce moment de fraîcheur !
Ce n'est pas faute d'avoir tourné autour de cet album comme une abeille qui cherche la meilleure fleur... En fait, c'est sur ce forum que l'envie est née, surtout suite aux élogieux avis émis sur le tome 2. N'écoutant que mon courage, car mon porte-monnaie, lui, hurlait de douleur de devoir encore se sacrifier à cette sacro-sainte passion qu'est la BD, je me mis en quête de ces 2 albums. Et bien entendu, je me suis plongé dans cette lecture du 1° tome avec envie... Mouais... Il est évident que Peeters a du talent plein les pognes, qu'il sait faire beaucoup de choses avec ses crayons et que ses "fade-aways" sont bons... Il est encore plus évident que Blutch ne renierai pas ce coup de patte si particulier ! Reste le découpage... Parfois à la limite de la lisibilité, mais bien volontairement fait, Peeters sait nous amener dans son univers avec une maestria bien étonnante de la part d'un si jeune dessinateur. Mais le hic, c'est que cet opus n'a pas vraiment le ton accrocheur que j'espérais... Alors le ton et le rythme sont sûrement volontairement lent, pour marquer et appuyer la lente monotonie désabusée de Tony et Lupus, mais finalement, le lecteur s'endort mollement à regarder cette partie de pêche un peu inactive... Et même, sans rien en dévoiler, la scène qui mène à cet évènement dramatique qui touche Tony n'a rien de vraiment captivant... Pour un récit sourd, ou pesant, j'aurais aimé être entraîné dans les limbes de cette déprime, là, on la survole sans vraiment être pris... Alors je ne vous cache pas que j'ai impatience de lire le 2° tome car c'est sur celui-ci que tous les éloges sont tombés et comme cette fuite dans l'espace laisser présager des moments forts de rapports humains, je vais vite aller le lire ce tome 2 ! Après, je vous diras si ça vaut le coup d'acheter les 2 premiers albums de cette série qui en comportera 4 !
Voilà la fin d'un cycle envoûtant ! Cet album ne se raconte pas, il se dévore avec les 4 autres.. C'est sublime ! Une histoire compacte, dense, riche, dans laquelle l'ennui est impossible ! Le mélange moyen-âgeux avec le fantastique, la découverte de la triste et pénible vie de Joachim, la sculpturale Anthéa... Tout est un régal ! Stalner a dû adorer "La quête de l'oiseau du temps" tant son Anthéa rappelle Pélisse (les boucles en moins !), tant Malperthuis a des faux airs de Bragon ! Mais cette série est romanesque, très rythmée, et le découpage, comme les dialogues, sont un travail d'orfèvre ! Pour qui aime Stalner, il ne fait nul doute que cette série est déjà dans votre bibliothèque, pour les autres, ne vous privez pas de cet excellent moment que vous aurez à passer en compagnie du "Roman de Malemort" ! Diablerie !
Et bien, passer après de tels scripteurs, il va être délicat de sortir quelque chose de novateur et de correct ! Cette BD, on l'achète sur la foi de la couverture... Magnifique, inspirée, pensive, poétique... Le reste ? Plus qu'une histoire, plus qu'une intrigue, c'est au sentiment qu'on laisse place ! Je ne raconterais pas l'histoire, ni les hypothèses naissantes sur la date de naissance des 4 amis... Non, je m'attarderais sur le rythme... Voilà... Dargaud a laissé 96 pages pour l'expression d'une lenteur toute sudiste... Car ce Soleil qui rend la mer si belle, c'est aussi l'acteur principal de cette histoire... La chaleur nous emporte, celle des sentiments, celle de la température, celle des fièvres des premières herbes fumées, celle des corps amoureux... Et puis tout y est abordé avec délicatesse, sagesse et douceur... La xénophobie y est montrée habilement, sans manichéisme, sans poncifs, l'amour juvénile se veut léger et papillonant, jamais pesant, les amitiés sont sincères et les drames profonds... Tout le charme de cette BD, avec ses imperfections, c'est de savoir nous faire flotter comme dans un rêve... Bien sûr certaines choses sont critiquables, comme certains cadrages, ou alors la difficulté de compréhension de l'insertion des planches noires, celles des flash-back... Mais qu'importe ? Le sentiment qui nous étreint à la lecture de ce conte de début de siècle est bien réel, et c'est bien là l'important... Mon inquiétude réside dans la construction du 2° et dernier tome de cette aventure... Car si tout le charme d"Où le regard ne porte pas..." réside justement dans la justesse d'expression des visages et des regards des personnages, son contenu est celui de l'enfance, avec toute sa naïveté et son naturel... Si nous devons suivre les aventures de ces enfants devenus grands, la perversion aura-t-elle fait son chemin et le charme agira-t-il de la même façon ? En tout cas, j'ai hâte de me délecter de cette suite et je m'empresse de vous conseiller l'achat de cet album, qui tombera sous le charme de votre regard, peu importe où il porte...
Une critique sur Lanfeust ? A quoi ça sert ? De toutes façons, ça se vendra bien, que ce soit bon ou pas ! Mais quand même, il ne faut pas hésiter à s'exprimer quand on en ressent le besoin ! Alors quid de ce 3° tome ? Ben pas grand chose en fait... C'est lourd, bourrin, mécanique et pas très surprenant ! Dans le Cycle de Lanfeust, après Troy, et Les Etoiles, il ira dans le corps humain, si si, c'est comme ça et ça ne nous surprendra pas ! Parce qu'en fait, Lanfeust, c'est toujours la même chose à chaque fois, en souvent moins bien mais... Ben oui, parce que c'est le mais qui fait toute la différence ! Pour ma part, j'attends de nouvelles trouvailles de Scotch pour qu'Hébus soit destructeur, ravageur, comme dans les toutes premières planches... Alors j'ai toujours ce secret espoir... Et c’est pour ça que j’achèterai le suivant… Mais non, ne voyez aucun masochisme dans cet acte, juste le fait de se détendre, comme quand on regarde un bon Max Pécas ! C’est nul, on le sait, on le regarde et on se surprend à rire de certaines situations ! Et que personne ne vienne me dire que Paul Préboist déguisé en curé chez les nudistes avec Darry Cowl qui nous envoie son « petit canaillou va » n’a jamais fait rire personne ! Non ? Ah bon ?… Enfin, c’est du Lanfeust et on est sûr de trouver ce qu’on y attend… Et parfois, ça fait du bien...
Je ne sais pas par quel bout commencer... En fait, quand je lis les critiques émises sur cet ouvrage, je suis partagé... 1 étoile, c'est très dur... 5 étoiles, Grappin est un ami, ce n'est pas possible ! Alors je ne vais pas refaire le pitch de cet album qui est très bien fait ici par l'équipe de BDP, mais je vais m'attarder sur mon "ressenti". Le discours risque d'être biaisé aussi par le fait qu'Odrade est une assidue de ce forum que pour ma part, je fréquente aussi... Donc... Alors son dessin... A lui seul, il mérite le détour ! Vraiment beaucoup de talent, de couleurs chatoyantes, de cadrages intéressants ! Quoique moins "ronde" dans son trait, ses choix me rappellent ceux de Frezzato... Vraiment, c'est magnifique ! Pour l'histoire, c'est là que je suis vraiment circonspect. Franz nous gratifie d'une histoire sans saveur particulière, sans tenants et aboutissants... Les "surprises" ou "révélations" se succèdent presque mécaniquement... Pour une certaine linéarité d'une histoire dont le démarrage laissait présager de superbes trouvailles (hermaphrodisme, télépathie, soulèvement d'un peuple dirigé par une famille...) mais franchement, on n'accroche pas, ou pas de temps pour ça... Malheureusement, il nous sera difficile d'en savoir un peu plus à cause des problèmes de Nucléa et surtout de la triste disparition de Franz, qui ne signe pas là sa meilleure histoire... En résumé, mes étoiles vont au dessin d'Odrade...
En fait, je crois que la "Série B" de Delcourt est tellement prévisible que cet album en est surprenant ! Cette histoire Napoléonienne part sur un bon rythme, les personnages, quoique très "typés", sont agréables, l'intrigue captivante... Par moments, je dis bien par moments sans toucher le Maître, cette époque et son espionnage faits de gadgets me fait penser à "La ligue des Gentlemen Extraordinaires" ! Une bonne surprise pour une bonne BD ! Par les temps qui courrent, ça ne se refuse pas !
Blast dans ta face ! Et voilà le jeu préféré de Kid Paddle ! Avec le vomi et les monstres ! L'univers de ce petit garçon délicieusement croqué par Midam est bien celui de nos jeunes enfants des années 2000 ! On aime ou on n'aime pas ! Voilà Kid Paddle ! Car depuis ses premières aventures, le niveau de gags est égal ! Seule l'éventuelle habitude et donc la lassitude peut nous prendre... Pour ma part, j'aime sa trombine de fou, son papa fantasmé, les tortures infligées aux jouets de sa soeur... Je me régale ! Et pourtant, c'est pour enfant... Mais vraiment éclatant ! Tiens... Vous avez remarqué ? Kid n'a pas de maman... Etrange hein ?
Ces gars là, ce sont les "Lucky Luke" de la BD ! Ils travaillent plus vite que leur ombre ! Ou alors, ils ont des planches en stock ! 5 albums en 4 ans, et pas de la petite histoire à 3 sous ! Voilà une série qui eut du mal à se lancer, car il faut reconnaître que la 1° version de la couverture était... comment... hideuse ? Mais après avoir surmonté l'a priori graphique, il ne reste au lecteur par se laisser embarquer dans cette histoire mécanique, implacable, et diablement bien ficelée qui tente de nous faire comprendre les théories de Jacob Kandahar à l'égard de ces 4 mystérieux rayons qui sont apparus sur la planète... Un régal, une série qui va se placer au firmament de la SF et qui, grâce à un découpage exceptionnel et une intrigue forte, réussir à nous tenir en haleine pour un second cycle que nous attendons avec impatience... A acheter d'urgence !
Bon... A réserver tout d'abord aux fans d'Héroïc-Fantasy, genre dont je ne suis pourtant pas spécialement amateur... La relecture du tome 1 m'avait rappelé les bons souvenirs de sa découverte chez Vents d'Ouest, et je me décidai donc à jeter un coup d'oeil curieux au tome 2 ! L'histoire garde la même teneur, avec la brillante trouvaille du Veill, mais malheureusement, elle est trop similaire au 1° ! La scène de flash-back du début d'album est vraiment intéressante mais ensuite, c'est le même déroulement que dans Jaïna... Perte de la virginité en moins... Alors un peu d'amour, de rêve et de romantisme au détriment de l'histoire ? Oui et non... Ici, bien sûr, c'est trop, mais cela promet (à moins que je ne fasse fausse route !) un revirement de situation dans le tome 3 ! Le dessin est de fort bonne facture, même si les fans de Varanda seront forcément intransigeants ! Les cadrages sont efficaces, et même la scène finale de combat contre le Dragon, que d'aucun jugent difficilement lisible, revêt pourtant la classe des films épiques du même genre ! Pas un si mauvais album que ça donc... Pas un superbe non plus...
De l'Héroïc-Fantasy ! Encore ! Oui, le catalogue Soleil en regorge ! Mais quand ils ont eu l'occasion de récupérer "La Geste des Chevaliers-Dragons" chez Vents d'Ouest, ils ne pouvaient pas se priver du plaisir d'étoffer leur catalogue avec ce one-shot ébouriffant ! L'histoire est simple, certes, son déroulement classique, certes, mais la trouvaille qui consiste à mesurer l'importance d'un Dragon à la dimension diamétrique de son "Veill", ça, c'est intelligent ! Et que seules des vierges rompues aux combats peuvent s'en approcher sans être affectées, là aussi, le sujet tenait la route ! Le dessin de Varanda, dont je vous recommande le détail dans l'édition 2B en crayonnés pour "Paradis Perdu", est plein d'aisance, et je suis admiratif de la raideur de ses architectures comme de la rondeur de ses héroïnes ! 46 planches, c'est court, donc le scénario ne s'attarde pas sur les détails pour aller à l'essentiel, mais sa construction est bonne, solide, et la fin enthousiasmante ! Ce qui est devenu une suite sera à la hauteur de Jaïna ? A découvrir...
Houyo (Nävis) par Coacho
Munuera est vraiment le genre de mec détestable par dessus tout ! Il vous dégoûte de n'avoir ne serait-ce qu'un crayon H à la maison ! Il sait tout faire, avec élégance, son dessin est racé, c'est magnifique ! Pour Houyo, cette rencontre entre les créateurs de Sillage et ce talentueux dessinateur laissait présager une petite bombe ! Et bien pas de déception ! Et c'est là que c'est fort ! Au plus fort de la popularité de la série mère, déjà objet de critiques variées sur la teneur des propos plus ou moins manichéens de Morvan, l'enfance de Nävis risquait fort de se voir comparée au Petit Spirou, Gnomes de Troy ou autres Merlin, repris lui aussi par les auteurs de Houyo ! Alors si le public reste assez jeune, il est évident qu'aucun lecteur chevronné de Sillage ne devait attendre autre chose que ce qu'il y a dnas cet album, à savoir une vision tendre et émouvante d'une jeunesse difficile, celle de Nävis, qui, dans ce 1° tome, va rencontrer Houyo, le tigrours qui l'accompagne sur Sillage. La comparaison avec un bon Disney est inévitable et on se laisse prendre aux images simples et fortes des scènes où Osaban cherche à protéger sa petite, comme nous fûmes soufflés par les scènes du Roi Lion. C'est extrêment visuel, rythmé, découpé avec orfèvrerie, et même si le propos est simple, comme chez Disney, notre âme d'enfant se voit transportée et attebdrie par les moments d'émotions que Morvan a su écrire ! Un très on album, à prendre pour ce qu'il est et tel qu'il est, et avec la hâte de replonger dans mes jeunes années à la lecture du tome 2 des aventures de Nävis !
Monsieur Lautner, j'ai tellement de respect pour vous... Votre nom mis en évidence sur cette couverture suffisait l'achat, malgré la présence suspicieuse du petit Soleil en bas de couverture... Oui, alors mis à part les critiques que l'on peut émettre sur la qualité du dessin de Castaza, particulièrement raide et sans dynamisme, que dire du découpage ? Et bien il est correctement rythmé, et ponctué, à chaque décès, d'une magnifique photo de famille diminuée à l'enterrement ! Mais après ?... Le scénario, dont je viens bien croire que vous soyez caution, mais qui est le prétexte donné à Chananoinat, n'est qu'une succession de critiques faciles et souvent maladroites du système, des caricatures comportementales et la fin... La fin... Alors je retiendrai les choses suivantes : l'apparition de Carmen Cru page 36, celle de Sergeï Wladi page 40 et celle de de Raoul Volfoni page 39 et suivantes ! Sinon, quelques bons mots mais une déception globale ! Dommage... Chanoinat n'est pas Audiard, et, sans être un con, cette histoire a failli m'achever...
Et nous voilà enfin arrivés au terme des trépidantes aventures de Marlysa. Mettons de côté les querelles pro-Soleil contre anti-Soleil et tâchons d'être objectif sur ce 5° et dernier tome ! La découverte de Marlysa est forcément plaisante ! Une jolie fille qui cache son mystère sous un masque, des amis, des crétaures, un monde foisonnant de trouvailles graphiques, le tout servi par un dessin rond et admirable, celui de Danard ! Alors le plaisir de lire une série d'aventure-action fut égal à celui de jouer au 1° Tomb Raider, sur console ou pc, nouveau sujet d'affrontement ! Oui, mais qui se plait encore à jouer aux derniers Tomb Raider aujourd'hui ? Hein ?! Bien sûr, la lassitude et le temps ont fait leurs effets et le plaisir du joueur, comme celui du lecteur, ont été émoussés ! L'attirance est donc diminuée et la fin de ce cycle fort convenue... La surprise finale est à des années lumières du choc de la fin du 3° tome et la découverte de... je ne le dirais pas par respect pour ceux qui ne l'auront pas lu, sombre dans la démagogique petite diatribe humaniste pré-adolescente. Bon, c'est peut-être le public visé, c'est une oeuvre qui doit se lire avec beaucoup de détachement mais je fais partie des nombreux afficionados de cette série qui en attendaient plus ! Ce qui ne doit pas vous empêcher de lire cette fin si vous avez suivi Marlysa dans les 4 pemiers tomes évidemment ! Dommage...
Il est évident qu'une critique de cette série peut paraître vaine... Oui, à moi aussi ! Et pourtant, je souhaitais la faire pour au moins 2 raisons : - la 1° concerne Bercovici, talentueux dessinateur dont le style peut déplaire, mais qui, à 40 ans, peut s'enorgueuillir de la parution de ses 25 Femmes en blancs et d'avoir su imposer ses caractéristiques dans un genre dont Spirou raffole ! - la 2° pour souligner la présence de Cauvin, dont on ne compte plus les scenarii, et qui fait l'objet d'un certain nombre de critiques sur BDP, dont certaines sont miennes, sur la qualité baissante de certaines de ses productions, notamment sur les Tuniques Bleues ! Oui, mais là, le couple fonctionne bien, c'est bien huilé, ça marche ! Tous les ans, nous prenons livraison de leur nouvel opus et même si certains gags sentent le déjà vu, on sourit presque toujours ! Comme quoi, l'actualité et la grande acuité de Cauvin a de quoi nous ravir.. Merci Messieurs !
2 tueurs... Un sénateur pédophile tué avec la prostituée mineure avec laquelle il couchait... 2 flics accrocheurs qui ne veulent pas voir leur enquête étouffée par le Fbi, des chaussures à 2.000 $, un peu de crotte de chien, et toutes les pièces d'une grande intrigue à mettre en place. La nouvelle série de Matz, scénariste du "Tueur", garde mystérieux son début. Son introduction permet aux lecteurs de comprendre qui est qui, les tueurs, les policiers, les victimes, les situer dans leur environnement et de préparer les pistes de l'enquête qui battera son plein dès le second tome. Les 20 premières planches ont la saveur du dialogue entre Travolta et Fishburne en introduction de "Pulp Fiction" ! Un échange décalé, mais pas moins sanguinaire ! Un dessin un peu sombre, avec quelques approximations, mais qui est convaincant ! Pas le charme de celui de Jacamon, mais qui sait ? L'avenir sacrera peut-être Wilson ? En conclusion, un bon album polar, et une intrigue que l'on souhaite de haute volée pour nous ravir ! Je vous le recommande !
N'étant pas un afficionado des éditions Soleil, et étant persuadé que la collection START était orientée jeunesse, je ne savais pas trop sur quoi j'allais tomber ! Sur le forum de BDP, des échanges entre divers intervenants avaient titillé ma curiosité ! Me voilà avec mon Daffodil sous le bras, dont le graphisme ressemblait étrangement à Monster Allergy ! Ben oui ! C'est le même dessinateur qui a opéré sur le tome 2 qui a dessiné Daffodil ! Ben ça ! Enfin... Quid de mon préjugé enfantin ? Mis a mal, c'est sûr ! L'histoire commence simplement, avec 3 agents vampires au service des Lords qui sont chargées (oui, ce sont de ravissantes jeunes filles !) de faire respecter les lois de la communauté vampire... Leur mission d'urgence, arrêter Nosferatu et son armée partis envahir une ville... Sur ce thème, nous aurions pu assister à de gentillets combats, de simples calembours... Mais non ! Nous avons devant nous 3 sexy-bombes qui se balladent dans des tenues aussi légères qu'affriolantes, qui ne font aucune compromission, et qui sont sanguinaires ! D'ailleurs, les têtes volent, le sang gicle, les scènes sont assez violentes ! Nosferatu n'est pas très présent mais on comprend, car intelligemment amené, que celui-ci se fait conduire par un captif vers une source féminine dont il fut sûrement épris... Ce tome 1 est donc une excellente surprise doublé d'une introduction bien ficelée à la suite des aventures de Daffodil, Achille et Globuline... Un doute subsiste cependant, c'est de savoir si effectivement, c'est lisible par nos jeunes têtes blondes, ou bien... Page 37, le fin détail de l'anatomie de Daffodil est... comment dire... explicite ? Un très bon album cependant, pour se faire plaisir, simplement...
Drôle d'Ovni que cette BD...! Déroutante et pas forcément très compréhensible dans son propos au départ... Après, la curiosité est aiguisée par ces étranges ressemblances des personnages avec des célébrités des 60's ! Et puis les gags s'enchaînent, savoureux et parfois même hilarants, toujours avec une grande finesse et un flegme sooooo british ! Une magnifique couverture qui ravira les fans... Et m'a ravi aussi !
3 ou 4 étoiles ? C'est mon problème ! La trame scénaristique est très très mince... Elle ne mène d'ailleurs pas vers de grandes découvertes ni surprises exceptionnelles ! Non ! En fait, voilà un fil conducteur qui permet aux auteurs de s'éclater dans les clins d'oeil continuels qu'ils effectuent avec délice ! Les images références aux séries existantes, aux groupes musicaux, aux personnages phares de cette époque sont légion ! Trop ? Oui, certains lecteurs seront réfractaires à cette profusion, d'autres ne les verront pas et perdront donc l'intérêt même de cette BD et d'autres, comme moi, se régaleront de toutes ces fourmis humoristiques ! Le scénarion n'est pas en reste au niveau des clichés car qui a vu les "Tontons flingueurs" sera heureux de voir le respect porté à Raoûl ! Un délice qui est à réserver aux amateurs du genre, aux fidèles de la série et qui finalement, va recevoir ses 4 étoiles pour m'avoir fait autant marrer !
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