Les 107 critiques de Pierre-Paul sur Bd Paradisio...

Devant cette unanimité, je me porte volontaire pour calmer les esprits. Sincèrement, que serait cette BD sans les superbes couleurs de JJ Chagnaud ? Dès qu'on ouvre l'album, la chaleur méditerrannéenne nous attire, c'est certain. Mais le dessin de Pont sans les couleurs chaudes de Chagnaud, ce ne serait pas grand chose: un espèce de sous-Loisel mâtiné d'un peu de Marini. C'est assez faible à ce niveau là, je tiens à le dire dussé-je me faire lyncher. L'histoire est très plaisante, il est vrai: une histoire simple, agréable même si pas spécialement gaie sur la fin, mais très classique et convenue. Bref, pas de quoi fouetter un chat et s'il faut applaudir quelqu'un, c'est certainement le coloriste JJ Chagnaud qui démontre une fois de plus sa virtuosité.
Je ne vais pas être original dans ma critique: la vengeance du Comte de Skarbek ressemble fort au comte de Monte Christo, c'est un fait. Yves sente est un bon scénariste, pas un scénariste de génie: dans Blake & Mortimer il a beaucoup de mal à accrocher le lecteur, son style est assez lourd et manquant de fluidité. ici, c'est mieux découpé, il y a moins de blabla et la sauce prend nettement mieux. Que ce ne soit pas très original, on s'en fout, c'est une belle histoire avec un (petit) peu de suspense et le personnage a un je-ne-sais-quoi d'attachant. Je trouve son nom comique: pour les français, Skarbek, c'est Schaerbeek, commune (arrondissement, quoi) de Bruxelles. Et il y aurait eu mieux à trouver. Pour ce qui est du dessin, alors là je n'ai qu'un seul mot: SUPERBE !!! Rosinski signe là le plus bel album de toute sa longue carrière, joue avec brio avec la couleur directe (il parait qu'il a dessiné tout cela sur un chevalet, à l'ancienne) et rend parfaitement l'ambiance du récit. Là, j'ose le dire, c'est un chef d'oeuvre effaçant le mauvais souvenir des derniers Thorgal, à mon sens baclés. Conclusion: sans nul doute un album qui fera date et indispensable pour tout type de lecteur de BD.
J'étais un peu déconcerté de voir que Dorison n'était plus en service pour le scénario, mais finalement le résultat est tout à fait à la hauteur de mes attentes. Alors que dans "Ante Genesem" il ne se passait pas grand chose (enfin presque), ici l'action est omniprésente et il y a des scènes fabuleuses. C'est moins "senti" dans les dialogues que avec Dorison, mais l'époustouflante mise en image compense cela. Lauffray a cependant de temps à temps simplifié son dessin pour les visages de Jack, et reste assez inconstant à ce niveau. On sent encore et toujours une inspiration dans les films de SF classiques ou récents (je pense par ex. à Time Machine pour l'immense gouffre qui coupe New York), et même de Akira mais cela ne dérange aucunement. J'espère que Lauffray n'attendra pas 3 ans pour nous écrire et dessiner la suite.
C'est drôle que tout le monde dise que c'est de loin le meilleur et que on y voit clairement la touche Cailleteux. La trame du récit est très très Van Hamme, et je me demande qui a fait quoi dans le scénario. Ah si! Les dialogues sont mieux "sentis", et le récit est plus fluide. L'histoire est conventionnelle, bourrée d'action, un brin d'humour, une touche sur l'actualité: c'est hyper efficace et on passe un agréable moment. Du Van Hamme, quoi! Mais la fin est vraiment trop facile je trouve, et on la sent venir à des kilomètres. Bref, cela n'est pas très différent des 2 précédents tomes, mais j'attends de voir le 1er récit de Cailleteux en solo.
OK Corral (Blueberry) par Pierre-Paul
Le moins que l'on puisse dire est que Giraud est champion pour créer des ambiances, pour mettre en scène ses personnages et on sent très fort l'inspiration du cinéma américain. Là, rien à redire. Là où il y a franchement à redire c'est l'inconstance des visages des personnages principaux. Doc Holiday dans OK Corral ressemble très peu à celui de Mister Blueberry, il a même 10 ans de moins! Wyatt Earp idem, ce n'est plus le même (fort vieilli, lui) et, pire encore, Blueberry change de visage plusieurs fois sur l'album ! Je me demande si Giraud maitrise encore bien son personnage fétiche.... Quant à l'histoire, rien à redire même si la confrontation que tout le monde attend (et son issue sanglante) est reportée au tome suivant: ce coquin de Giraud a coupé l'histoire juste au mauvais moment.... aaarg! un an d'attente ! Sinon, nous avons d'autres insertions puisées dans les classiques du cinéma américain comme un serial killer complètement cinglé adepte de rituels chamanistes, les morts qui ne le sont pas, etc. Dans l'ensemble, OK Corral est un bon album au niveau scénaristique, même si on est très loin des années Charlier.
Tardi semblant tout à fait à l'aise avec le sujet, ce troisième album ne sera finalement pas le dernier : La Commune n'aurait-elle pas dit son dernier mot ? Dans le présent opus, la guerre civile fait rage mais, faute d'une organisation sérieuse et de chefs pragmatiques, comme l'Histoire le sait, la Révolution Communiste de 1871 n'a pas eu lieu et tout cela finira dans le sang. La suite, on la connait également, c'est le retour au pouvoir de Thiers puis ensuite de Mac Mahon, les mains trempées de sang et armés de la conviction du devoir accompli... On a au moins évité Henri V, et c'est pas rien. Quant aux milliers de victimes innocentes, qu'à cela ne tienne, on construira une belle basilique sur la butte Montmartre pour se faire pardonner par l'Histoire, mais là on s'éloigne du sujet. Horace Grondin poursuit sa guerre personnelle, même s'il est très diminué et devenu borgne. La folie semble également avoir embrumé son cerveau et Hippolyte Barthelemy, son adjoint temporaire, semble de plus en plus en avoir conscience. Mais ne sont-ils pas du même bord ? Les deux ont des méthodes discutables pour parvenir à leurs fins, et l'on peut dire que en fait d'ordures, ils se valent bien ! Quant au crime atroce qui motive Grondin dans sa quête, Jean Vautrin nous livre un véritable coupable tout cru. Mais est-ce aussi facile ? Un très très bon récit, un Tardi au sommet de son art même si son anticléricalisme primaire devient un peu pénible à la longue. Vivement la suite (et la fin).
Beaucoup semblent être déçus par la fin de cet album: ce n'est pas mon cas, ce final est simplement époustouflant ! L'affrontement des templiers et des hordes de Sayn sur le glacier est un grand moment et la confrontation des deux principaux acteurs (le bien/le mal) est fabuleuse et apporte même des surprises. Que la moitié de l'album ne fait que répéter ce qui a déjà été évoqué dans les trois premiers tomes n'est pas un véritable problème: lumière est faite sur ce qui était flou et pour lequel on ne pouvait que formuler des hypothèses. Question dessin, Alice a encore gagné en maturité et est excellent ! De très très loin, ce qui se fait de mieux dans la tranche "catholique fiction".
Cet album est mauvais pour la santé des lecteurs ayant la trentaine ou la petite quarantaine: cela rend très nostalgique ! Le Germain du début des années 80 est celui de l'arrivée des Mac Do, des radios libres, des premiers lecteurs de K7 vidéo, des premiers ordinateurs privés (les ZX Spectrum pour lesquels ont utilisait des bêtes cassettes audios, les Commodores 64, les écrans verts et noirs, et tout ce qui ne dira rien aux jeunes lecteurs de 2003), etc, etc. De quoi donner du tonus à l'imagination de Jannin qui était à peine sorti de l'adolescence à cette époque (l'est-il en fait vraiment un jour sorti ? :o))) et faire sourire ceux qui s'y retrouvaient à 100% (perso, je me retrouve bien dans Luc Luc et aussi dans Germain, l'un étant un taré de première qui se fait pigeonner par n'importe quel marchand de disque ainsi que par d'autres, l'autre étant celui qui ne dit pas grand chose et qui suit le mouvement sans l'influencer). Que dire d'autre? les bonus sont des "vrais" bonus: un mot sur les modèles (ah! la vraie Calorine! Quel canon!), la vraie bio de Bowling Balls (copiée / collée du livret joint à l'intégrale en CD (sortie en 93), mais le tirage ayant été si confidentiel que c'était peut-être utile de la réutiliser), les confidences de Thierry Tinlot (quel sale gosse çui là!), etc. Bon ben, moi j'ai adoré parce que je me revois adolescent et j'aime bien l'humour 100% belge de Jannin. Et puis, Jannin a influencé pas mal d'auteurs actuels tels que Zep mais aussi des cartoonistes belges tels que Kroll ou encore du Bus, mes préférés dans ce domaine. Voilà, c'est très bon, c'est indispensable et vivement le tome 3 avec un mot sur les "Snuls" qui m'ont fait écrouler de rire avec leur humour "limite limite" sur Canal + belgique il y a une douzaine d'années ! Quand je vous disais que cela me rendait nostalgique...
Les yeux dans le mur par Pierre-Paul
On m'a tellement parlé de Baudoin sur ce site que je me suis laissé influencer et j'ai acheté cet album. Bon, j'avais déjà feuilletté à peu près toutes ses publications et ce n'est donc pas un inconnu pour moi. Son style me séduit beaucoup et me rappelle certains de ces artistes "underground" qui publiaient dans le défunt (A Suivre). Je préfère le dessin de Baudoin lorsqu'il est mis en couleur, cela aère son trait et le met en valeur. Le présent opus est une histoire très simple, la relation entre un artiste et son modèle. Tous les deux ont été écorchés par les difficultés la vie et chacun a sa manière de l'aborder. L'amour est le prolongement naturel de cette confrontation. Un très bel album pour Baudoin, des débuts prometteurs pour Wagner.
Où Broussaille ne s'y retrouve plus du tout dans ce monde qu'il juge "imbuvable"... Pas vraiment une aventure, Un Faune sur l'Epaule (petit jeu de mot rigolo) est plutôt une suite de réflexions sur ce qui est véritablement essentiel dans notre vie et sur les dérives de la mondialisation. Broussaille juge que notre monde va tout droit au naufrage, mais on se demande à quoi ressemblera l'iceberg... Cet album est le plus "sérieux" de toute la série (on ne rit jamais), et certainement le plus personnel et le plus fidèle à la personnalité propre de Frank. Très beau dessin comme d'habitude, avec de beaux paysages naturels ou urbains, superbe couleur par Topaze, cet album vaut assurément le déplacement !
Est-ce vraiment utile de commenter un album que tout bédéphile qui se respecte possède bien sur depuis belle lurette dans sa collection? Ah oui, il y a les "nouveaux bédéphiles" et les plus jeunes. Hé bien, plutôt que de bêtement dire "c'est génial", "c'est un chef d'oeuvre" (même si c'est vrai!), voici mon expérience personnelle. J'ai découvert cette histoire un soir quand j'avais 13-14 ans (il y a donc un peu moins de 20 ans), en vacances dans une vieille maison perdue sur des collines boisées, quelque part en Bourgogne. Le soleil était déjà très bas, donnant au ciel une teinte rouge sombre et j'étais seul dans une grande chambre faite de grosses pierres sombres, des poutres de chêne et avec un immense âtre. Pour seul son, on entendait les chouettes hululer au loin. L'ambiance idéale pour se fondre dans l'ambiance phantasmagorique du récit, en particulier du second tome! J'ai tout lu d'une traite, et lorsque ma famille est rentrée de sa balade, j'étais dans un état second, ébloui par le récit, son ambiance, son suspense et sa fin magistrale. J'en ai rêvé toute la nuit, et jamais je n'oublierai cette soirée de lecture solitaire. Bon, c'est extrèmement personnel comme commentaire mais je tenais tout de même à le partager. Voilà.
Vais-je oser mettre un bémol à ce bel enthousiasme? Artic Nation est un bon album, c'est clair: dessin encore meilleur que dans le tome 1, excellent souci des décors, de belles perspectives, de splendides couleurs et mise en scène parfaitement adaptée au récit. Mais justement, le récit, s'il est nettement plus fouillé que le tome 1 est... très très classique et sans véritable surprise. Somme toute, nous avons ici un bon polar des années 30, mettant en perspective la montée du nazisme à l'échelle "animale" et version "yankee" avec le Ku Klux Klan. C'est d'ailleurs pas mal trouvé, cette pureté de la race des animaux venant de l'artique (ours blancs, phoques, chiens des neiges,...) et l'évocation des métissages animaux. Mais où est l'originalité au delà du fait que nous sommes dans le monde animal, non humain? En définitive, cet album est graphiquement superbe (on en attendait pas moins d'ailleurs) mais avec un scénario de série B. J'espérais un peu mieux que cela, au vu des autres critiques ci-dessous.
Pas d'immense surprise dans ce dernier album : le cardinal / franc-maçon ami de Martin Hertz est bien celui que beaucoup avaient deviné (enfin, je crois) et le monde ne saura jamais rien sur l'existence de l'"imposteur". Il n'empêche ! Le final est bien tourné, il y a encore un zeste de suspense et d'action dans le récit et, cela me fait mal de le dire, Falque a réussi à créer l'ambiance adéquate pour cloturer ce cycle de manière sombre et oppressante. Les couleurs (souvent décriées) y contribuent également. Là où je me pose des questions c'est sur l'opportunité d'ouvrir un nouveau cycle sur base des quelques questions restées sans réponse. Réelle intention de Convard ou demande pressante de Glénat d'assurer le succès de la série? Et qui sera au dessin? Qui vivra verra mais à mon sens, cela risque de donner un goût aigre à une excellente série dont le seul défaut est (amha) un choix peu réussi des dessinateurs.
Que reste-t-il du récit à suspense, un peu inquiétant et multipliant les thèmes, de "A l'Est de Roswell" ? Un album sympa, divertissant, sans rythme mais avec un peu d'action, et c'est à peu près tout. Yann a assuré, rien de plus. Amusant aussi le petit clin d'oeil à Tillieux et l'album "L'Enfer de Xique Xique". Rien à rajouter.
Une réédition qui ravira la génération 30-45, dont l'adolescence a été bercée par ces caricatures de la "bof generation" de la fin années 70 - début des années 80. Bien sur, énormément de choses ont changé (les fast food n'ont plus trop la cote, les disques vinyls ont disparu, le new age fait plutôt rigoler (encore que!), le foot n'est plus seulement une affaire de beaufs ou de "ronnys", etc), mais Germain garde un charme certain malgré cela, ne fut-ce que par la présence de personnages très typés et facilement transposables à la génération ados des années 2000. Il est amusant de lire les "bonus", qui mettent la saga en perspective, notamment en ce qui concerne les Bowling Balls, groupe pop faussement imaginaire et dont "You don't Know" restera encore longtemps gravé dans ma mémoire. C'est très subjectif comme avis, mais moi, Germain & Nous, c'est une partie de ma jeunesse, un rappel d'une certaine insouciance, bref, un très grand moment de nostalgie. Snif! J'attends la suite, et surtout la nouvelle série qui est censée reprendre les mêmes personnages mais 20 ans après! Miam!
Gamaliel poursuit ce qui s'apparente de plus en plus à un parcours initiatique: ses doutes face à certaines "lois" ou pratiques religieuses se transforment parfois en révolte, et il prend de la maturité. Après l'éloignement forcé du père qui l'apprend à se prendre en charge lui-même, la rencontre avec l'obscurantisme ou le mensonge en général, l'éveil à une certaine philosophie de vie, Gamaliel se voit confronté à l'épreuve du feu, de la violence. C'est beau, frais, intelligent, et on en redemanderait encore longtemps si on ne percevait pas quelques redites, traduisant peut-être une tentative de prolonger artificiellement une série qui se doit d'être courte, pour éviter la lassitude.
Le barbare (Thorgal) par Pierre-Paul
Chouette ! Il est déjà à ma bibliothèque ! Cela ne m'évite pas un achat, parce que de toute manière, je ne l'aurais pas acheté :o). Soyons direct : ce n'est pas un mauvais album. Le scénario est clair, accrocheur et bien conçu. Dans le tome précédent, on ne pouvait en dire autant (amha). Mais cela manque d'originalité : bien sûr, on retrouve beaucoup d'éléments des Archers mais aussi de toute la saga de Thorgal qui commence sérieusement à être tirée en longueur. Là où j'ai le plus de critiques, c'est le dessin. Rosinski semble avoir expédié cet album comme s'il voulait s'en débarasser et a donc à maintes reprises "raté" ses personnages principaux. Il nous avait habitué à beaucoup mieux !
Les débuts de Schuiten seraient impubliables aujourd'hui sous la plume d'un dessinateur inconnu : c'est très raide, cela n'a pas du tout de vie et en plus, les corrections sont visibles à l'oeil nu. Schuiten a fait d'énormes progrès depuis, c'est indéniable. Le scénario est on ne peut plus opaque, les meilleurs moments se situant vers la fin, quand l'expédition archéologique subit les assauts des indigènes. J'ai bien aimé lorsque j'ai acheté cet album vers 1986 mais avec mes yeux d'aujourd'hui, cela ne passe plus et me demande quel est l'intérêt d'une telle réédition, si ce n'est de profiter du renforcement de la notoriété de Schuiten depuis Angoulème. Bref, pour acharnés et seulement pour acharnés.
Le tome 1 avait démarré un peu trop lentement à mon goût, avec de trop longs dialogues, un air de "Prophet" sous l'eau (Dorison qui se repète), bref, j'aimais bien, sans plus. Hé bien, pour ce tome 2, je me le suis relu deux fois d'affilée hier soir tellement j'ai été accroché par ce récit! Suspense, horreur, action, tout est là pour clouer le lecteur dans son fauteuil du début jusqu'à la fin ! Dorison a minutieusement élaboré une montée graduelle dans l'échelle de l'horreur, afin que le lecteur ait un sentiment croissant de malaise et ne ressorte pas indemne en refermant l'album. Bec rend parfaitement bien l'ambiance terriblement oppressante du récit et nous livre des décors apocalyptiques du plus bel effet ! Les attitudes des personnages, qui étaient parfois douteuses dans le tome 1, sont nettement mieux calibrées, même si cela reste assez rigide. On peut y voir des parallèles avec Prophet, évidemment. La "bête" (appelons là comme cela), est similaire dans les deux récits, et ce n'est probablement pas un hasard. Je rejoins ceux qui considèrent Dorison comme un des meilleurs scénaristes de sa génération et attend avec impatience la suite de Sanctuaire, ainsi que des autres séries qu'il réalise.
L'avant dernier opus de cette passionnante saga ajoute quelques éclaircissements supplémentaires par rapport à ce qui était déjà évoqué dans des tomes précédents: le Christ n'est pas mort de la crucifixion, le cardinal Montespa, probable futur pape, prend peu à peu tous les rènes du pouvoir pontifical et on peut désormais deviner qui est le mystérieux "homme au chapeau", messager de feu (?) Francis Marlane. Le tombeau du Christ est découvert, la jonction avec la loge première est faite, il ne reste plus grand chose a découvrir, si ce n'est qui est cet évêque amateur de cigares, de café et de cognac qui rend des visites régulières à Martin Hertz (j'ai bien ma petite idée la dessus mais je la garde pour moi). Scénario très solide, toujours du suspense et de l'action, c'est du tout bon Convard. Hélas, et je me répète, Falque est toujours en dessous de tout au dessin et même Wachs et Gine sont peu inspirés. Juillard est bien sur impeccable à la couverture, c'est un grand dessinateur, lui!
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