Les 17 critiques de denis sur Bd Paradisio...

Un album assez noir représentant un univers futuriste (et vraiment réaliste ; la guerre en Yougoslavie ?), des personnages qui donnent froid dans le dos (des mercenaires, des ados à la dérive), une narration d'intensité croissante et efficace pour une histoire dure, d'autant plus dure qu'elle se passe en Europe chez nous les privilégiés, une fin très réussie... A lire.

Exceptionnel, c'est le seul mot qui vient à l'esprit lorsque l'on lit cette bd, ou plutôt ce témoignage. C'est parfois naïf, mais que d'émotion ! A lire absolument, même si parfois c'est vraiment difficile à supporter ...

Ce qui est bien dans les albums de Riad Sattouf, c'est que tout le monde peut se reconnaitre, voire s'identifier aux personnages. Car on a tous subi l'éveil de notre sexualité et la poussée d'acné qui va avec. Résultat : un énorme besoin de baiser des gonzesses ( surtout pour les garçons ). Certains ont eu des difficultés, d'autres non. D'après Riad Sattouf, les dessinateurs en ont en général. Alors est-ce vraiment un album pour les jeunes ? Non, tout le monde devrait le lire pour se rappeler des bons (?) souvenirs (et aussi parce-que c'est très drôle ).

Un 'donjon' sans humour, qui adopte un ton grave alors inédit dans la série. Le scénario est pourtant très bon, racontant une époque de la vie de l'héroïne et apportant des précisions sur l'histoire de la cité d'antipolis, mais bon, le ton est surprenant de tension et de gravité. Alors est-ce cela qui a entraîné un certain déplaisir chez certains donjonophiles ? (certains autres donjons ont un scénario bien plus mince que celui-ci). Quant au dessin, on aime ou pas (mais on ne peut pas dire que c'est nul, c'est pas bien ... et pas très constructif comme critique).

L'excellente surprise du mois. Le dessin naïf (qui rappelle d'ailleurs fortement les aventures d'un célèbre peintre pirate) raconte une histoire passionnante qui l'est nettement moins (naïve). Vivement la suite et fin !

La force de la série 'Le tueur' est le ton de l'histoire qui ne ressemble à rien d'autre, sobre, efficace et noir. De plus l'ensemble des 5 albums est très homogéne. Bref, que du bon !

Un album fin, intelligent, drôle et sensible ( un peu dans la même veine que 'peep-show'). Encore un album de très bonne qualité dans cette excellente collection qu'est poisson-pilote de Dargaud.

Un pur moment de bonheur ! A lire absolument. Une bd au même niveau que Persépolis ou Maüs, employant le même ton humoristico-dérisoire. Mais qui n'efface pas la folie ( perpetuelle ? ) des hommes.

Parfois un peu creux au point de vue du scénario, mais toujours dérangeant et provocateur. Les deux auteurs se sont amusés dans un exercice de style pipi-caca. Politiquement correct, connais pas !

Le scénario est exceptionnel et le dessin parfait ( comme on le prévoyait tous ). Les scènes finales dans la neige et les glaces sont hyper-réussies. Bref, une série culte!!!

Un personnage si névrosé, coincé, mysogine ( etc...) qu'il en devient pitoyablement attachant, peut-être aussi parce-qu'on se reconnait tous à un moment en lui (malheureusement !!). A lire !!!(surtout par les hommes trentenaires ).

Je sais que je vais faire une synthèse des critiques précédentes, mais bon ... Comme ça le prochain internaute bédéphile gagnera du temps. - Cette série se bonnifie au fil des épisodes. - L'ensemble des 5 volumes donne un ensemble fort agréable à lire et mérite l'investissement. - La toute fin est ratée ( rebondissement tiré par les cheveux ou alors scénarisé au dernier moment pour faire la liaison avec la suite ). - Et puisqu'on parle du futur, les prochains épisodes ne vont-ils pas dénaturer l'esprit de la série ? On risque de passer du brave gars qui se révèle dans l'action ( et qui, entre parenthèses, n'a pas d'argent alors qu'il travaille en tant qu'agent secret pour un milliardaire humaniste-argll, cette dernière page !! ) au baroudeur de choc et son équipe d'hommes qui valaient 3 milliards. ( puisqu'on parle d'argent, une bonne série n'est-elle pas une série qui sait s'arréter à temps ? ).

Enfin le voilà le dernier épisode ( n°4 ) de Mortepierre, concluant le cycle 1. Un album que j'ai trouvé moins riche que les trois autres mais qui reste tout de même d'un bon niveau (j'ai du mal à émettre une critique négative sur cette série que j'adore). La tétralogie est d'une qualité exceptionnelle (dessins et scénario) et vaut largement le détour, et ses cinq étoiles, à mon humble avis.

Pourquoi certaines séries pourtant de ( grande ) qualité passent-elles à la trappe ou presque ? C'est le cas de cette série de Yann et Neuray qui méritait pourtant mieux à mon avis ! Le dessin est parfait, quant au scénario et aux dialogues se sont des modèles du genre : intensité de l'histoire, destins tragiques et contrariés, répliques cinglantes.... Tout pour faire une grande série qui en plus s'arrète au bon moment ( il est vrai que le dernier épisode présente moins d'intérêt, mais peut-être souffre t-il de la comparaison avec les autres ), contrairement à certaines autres qui perdurent ( ou périclitent, je pense par exemple à un héros bien connu dont le nom est un nombre portant bonheur ( à l'éditeur ? )). Alors jetez un coup d'oeil vers " Nuit blanche " par curiosité ( ou juste pour me faire plaisir ) et écrivez une critique ( positive ! ) sur cet excellent site. Je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas de connivence avec Yann ou Neuray, c'est juste une reconnaissance ( gratuite ! ) de leur travail, et un grand merci pour le plaisir que cette série m'a procuré.

Un peu déçu par la direction que prend l'histoire des Cazenac, vers la S-F de type loup-garou déja vue et revue. Le scénario est assez faible par rapport à la première trilogie ( pour l'instant ). De plus certains personnages deviennent "secondaires" alors qu'ils auraient mérité mieux à mon avis.

Un summum d'humour noir et acide, de dérision et une caricature féroce de certains milieux en particulier et de l'espèce humaine en général. Léon, un grand-père comme on a tous rêvé d'avoir: à bloc !!! Un "must" à posséder absolument dans sa BDthèque.

Depuis "Le temps de chien", Larcenet nous interpelle avec des sujets graves, ce qui rend ses albums plus riches et nous incite à nous poser des questions métaphysiques sur la vie, la mort, l'espèce humaine ...( j'exagère peut-être un peu ? ). Mais sans oublier de nous faire rire avec un humour qui devient de plus en plus acide et noir. Pour se moquer du racisme et de la mondialisation capitaliste, un seul titre: "la jeunesse de Bill Baroud".