Les 86 critiques de sep sur Bd Paradisio...

J'avais été déçu par le premier tome de Skarbek, si bien que j'ai longtemps hésité à me procurer "Un coeur de bronze". Finalement, souhaitant compléter cette série, je me décidai enfin. Et j'ai été concquis. Par le dessin d'abord. Autant le tome 1 me semblait moins fignolé, autant celui ci recèle quelques merveilles. Rosinski a ici parfaitement maîtrisé sa technique, offrant à ses lecteurs de merveilleuses planches. Le scénario, lui aussi, rebondi de plus belle. Les allusions à Alexandre Dumas sont amusantes, et les rebondissements sauvent la série. On s'aperçoit du pari risqué de Sente : écrire un tome 1 qui nous lance sur de fausses pistes, ressemblant plus à un plaggiat du Comte de Monte-Cristo qu'à une oeuvre originale, pour finalement, avec le tome 2, surprendre et dérouter les lecteurs. C'est réussi, même si ça ne semblait pas gagné d'avance. Du grand Art.
Même si je reconnais volontiers que, depuis quelques années, la qualité scénaristique des Tuniques Bleues a pas mal baissée, j'avoue trouver encore beaucoup de charme à cette série. Et finalement, après relecture, "Qui veut la peau du Général" et sa "suite", "Des bleus et du blues", ne forment pas un si mauvais duo, comme beaucoup le disent. D'accord, on est loin d'aventures comme Les 5 salopards, Les bleus en folie, Rumberley, en fait de tous les albums jusqu'au tome 38. Je le redis, c'est indéniable que depuis quelques albums l'inspiration de Cauvin a connu une forte baisse sur cette série. Le point d'orgue de cette "baisse de tension" étant le catastrophique Ararbesque. Même si la première lecture de "Qui veut la peau du général" m'avait laissée sur ma fin, avec le temps, le scénario est finalement sympathique et je ne regrette pas mon achat. De plus, même si le scénario a faibli ces dernières années, le dessin est lui resté le même, chose rare pour une série comportant autant d'albums. Je le dis et je le répète, les Tuniques Blueues restent une bonne série.
J'ai abordé cet album d'un oeil septique, niveau scénario. Je connais comme beaucoup Laurent Gerra, et ne suis pas fan de son humour. Mais, possédant tous les Lucky Luke, il était inconcevable de ne pas tenter l'expérience, surtout avec Achdé au dessin. Son essai sur la petite histoire "le cuisinier français" m'avait déjà mis l'eau à la bouche. La reprise au niveau graphique est des plus réussite. Le sujet de l'histoire me paraît un peu décalé, pour du Lucky Luke, mais finalement, Gerra s'en sort très bien. Au final, "la belle Province" est une bonne aventure du cow-boy solitaire qui n'a pas a rougir de la comparaison avec les autres albums de la série. Vivement le prochain, annoncé pour ce mois-ci, avec le grand retour des Dalton.
Bien sûr, l'esprit a changé depuis les premiers tomes de Lanfeust de Troy et les jeux de mots sont de plus en plus lourdingues. Mais personnellement, c'est ce que j'aime dans cette série. Quant à savoir comment ce genre d'humour passera le temps... C'est vrai que ça risque de vieillir vite et mal, mais n'est-ce pas le lot de bon nombre de séries BD ? Le seul reproche que je ferais à Lanfeust des étoiles serait adressé à Tarquin et à son dessin. Les personnages changent de têtes de cases en cases, pour un peu, on pourrait croire que Tarquin a passé la main à un autre dessinateur. Mais le plaisir de lire les aventures de Lanfeust est toujours le même, et ce depuis la création du personnage.
J'ai longuement feuilleté cet ouvrage chez mon libraire avant de me décider de finalement le reposer dans son rayonnage. Ce qui m'a attiré, ce sont bien sûr les superbes illustrations de Marini. Mais les textes ne m'ont pas semblés très intéressants, ni très instructifs pour la suite de la série. Un hors série de Rapaces était une boonne idée, mais finalement les éditions Dargaud ne nous ont offert qu'un produit purement commercial a réserver aux collectionneurs inconditionnels de la série.
Soda nous revient en très grande forme après quelques années d'absence. A nouveau, on note une forte évolution dans le caractère du personnage principal, de plus en plus désabusé par sa vie. Du coup, la série trouve un ton particulier. J'espère que Tome et Gazzotii resteront sur leur position, c'est à dire continuer ensemble cette série. Peut-être faudra t'il plus de patience pour le lecteur entre chaque album, étant donné les relations entre les deux auteurs et leur emploi du temps (Gazzotti vient de lancer avec Velhmann le premier tome de la série "Seuls"). Mais si la qualité est à chaque fois au rendez-vous et au niveau de "Code Apocalypse", alors ça ne me dérange pas d'attendre 3 ou 4 ans entre chaque aventure de Soda.
J'ai découvert cette série il y a quelques mois lors d'une scéance de dédicaces organisée par mon libraire. J'étais venu pour Ribera, autre auteur présent à cette scéance, et juste à côté dédicaçaient Lapeyre et Brants. Au vu des dédicaces que je les voyais réaliser, je me suis décidé à acheter dans la foulée les 4 tomes déjà parus des Chroniques de Magon. Le dessin et les couleurs étaient jolis, le scénario avait l'air intéressant. Le soir même, j'entamais la lecture des albums. Moi qui d'habitude suis putôt un lecteur de BDs plus "classiques" (Treize, Thorgal, Blake et Mortimer, le chant des Stryges...), j'étais un peu craintif à l'idée de me lancer dans une série aussi "jeune". Et bien je n'ai pas été déçu une seule seconde. J'ai lu d'affilée les 4 tomes, tellement le récit est captivant. De plus, mon impression de l'après-midi quant aux dessins et aux couleurs s'est justifiée au cours de ma lecture. Avec les chroniques de Magon, Lapeyre, Jarry et Brants m'ont fait découvrir une nouvelle génération d'auteurs. Merci à eux.
Après avoir lu le premier intégrale de Ric Hochet, j'ai naturellement poursuivi avec ces trois aventures suivantes, reprises dans l'intégrale n°2. Le plaisir a été le même à la lecture. Il y a une petite odeur de vieillot dans ces BD, un parfum de nostalgie, qui rendent la lecture très agréable. Depuis les trois premiers tomes, le dessin de Tibet, déjà très bien fait au départ, s'est déjà amélioré. Petit à petit, Ric se rapproche du visage qu'on lui connaît aujour'hui. Car pour le moment, seul son look me chiffonne un peu, cette coiffure un peu "rock and roll", sans doute très à la mode dans les années 50-60. Mais c'est vrai que ça donne un petit air ridicule au héros. Sans cela, rien à redire, tant niveau dessin que scénario. Alors que le 72 tomes de la série est sorti récemment, Tibet et Duchateau ont réussi, 50 ans après la création de Ric Hochet, a accroché un lecteur de la génération de leurs petits enfants. Je trouve ça champion, d'autant plus que celà montre le côté indemmodable de la série.
Beaucoup de dialogues, peu d'action, dans ce "59° latitude nord". Van Hamme a semble-t-il hésité entre espionnage et thriller politique. Malgré tout, ce nouveau Lady S se lit très bien. Condensé sur un seul tome, je craignais une certaine lourdeur, mais pas du tout, Van Hamme, en bon scénariste, sait comment ne pas ennuyer ses lecteurs. Certes, si vous ne connaissez pas cet auteur, plongez-vous plutôt dans XIII ou Largo Winch pour faire connaissance avec son style. Certes, cette nouvelle série ne fait pas dans l'originalité. Mais elle vaut le détour pour tout ceux qui, comme moi, apprécient le travail de Van Hamme. De plus, le dessin de Aymond est d'une rare élégance.
Il y a longtemps que je chercais une nouvelle série à acquérir et composée de one shot. J'en ai un peu assez de ces interminables séries qui s'étalent sur 20 tomes. J'étais la semaine dernière au festival de Chambéry, et même si ce festival m'a déçu, il m'a donné l'occasion de rencontrer Tibet. Du coup, j'ai eu envie de me lancer dans la série Ric Hochet. Une série de 72 tomes, c'est un investissement, mais, après avoir rencontrer l'auteur, j'étais certain de ne pas être déçu. Et puis il n'y a pas beaucoup de série BD qui perdurent ainsi dans le temps, et une série qui a été créée il y a 51 ans et qui existe encore aujourd'hui ne peut pas être nulle. Alors j'ai acquis ce premier intégrale. Première constatation, Ric Hochet n'a pas dans les premiers tomes la tête que je lui connaîs aujourd'hui. Tout dans le dessin rappelle les années 50, les décors, les véhicules. Pareil pour le scénario. C'est un petit peu vieillot, et ça replonge le lecteur plusieurs décennies en arrière. Qu'est-ce qui ressort finalement de cette lecture ? J'ai personnellement le sentiment que les auteurs de l'époque faisaient leur métier dans le plus grand respect du lecteur. Des albums de 60 pages, un dessin très élégant, des aventures palpitantes, et un sentiment que les auteurs se sont beaucoup amusés en créant ces enquêtes. C'était une autre époque, une toute autre mentalité. Il y a un charme dans toutes ces BDs (Tintin, Spirou, Blake et Mortimer, et bien sûr Ric Hochet)qu'on ne retrouve plus dans les meilleurs BDs d'aujourd'hui? Comme si nos auteurs s'étaient depuis perdus, obéissant à des financiers et se moquant des lecteurs. Bref, ces trois premières enquêtes de Ric Hochet constituent un monument (historique) de la BD, qui m'a définitivement réconcilié avec la BD de nos parents.
Les éditions Soleil sont souvent critiquées pour leurs choix commerciaux. Il est vrai qu'ils ont tendance à privilégier la quantité sur la qualité. Mitton, de son côté, se complaît souvent à raconter le même type d'histoire. Donc, à priori, cette série n'a pas beaucoup d'atouts de son côté. Pourtant le lecteur aurait tort de bouder cet album. Mitton nous sert un scénario de premier choix, qui, même s'il n'évite pas le mélo, change de ses séries habituelles. Il y a moins de fesses, et donc une véritable histoire. Avec le dernier kamikaze, Mitton a également fait plaisir à son copain Molinari en lui écrivant une histoire sur mesure. Ce fan d'aviation est dans son élément et on le sent plus à l'aise dès le premier tome de cette série (pour l'instant prévue en 3 tomes) que sur les Survivants de l'Atlantique, la série commune précédente des deux auteurs. Pour la petite histoire, notons que c'est à la demande insistante de Molinari que Mitton a mis moins de scènes "X" dans cet album. Le dessinateur à bien fait, et Mitton peut le remercier car le dernier kamikaze devient ainsi la série (pour l'instant) la plus originale de l'ensemble de sa bibliographie en tant que scénariste. Objectif Okinawa est donc un très bon premier album pour une série des plus prometteuses.
Corto Maltese est une série étrange. Adulée par les uns, descendue par les autres, il faut reconnaître qu'il y a de tout au fil des albums. L'ouverture, avec cette ballade de la mer salée, est remarquable. C'est de l'Aventure, avec un Grand A. Le trait de Pratt est de toute beauté, mais était il nécessaire de le signaler. Les celtiques est également un très bon album, empli de rêve et de poésie, et il y a de nombreux autres bons bouquins dans cette série. Mais parfois, on s'y perd, certains albums sont tellement déroutants qu'ils plombent totalement la série (je pense notemment à Mû). Du coup, la série perd de sa crédibilité. Ce que je reproche, c'est le manque d'unité d'un album à l'autre. Comme si Pratt sortait ses albums sans se soucier de ce qui avait été raconté précédemment. Corto Maltese demeure cependant une très gande série qui mérite largement sa place au Panthéon de la BD.
Swolfs conclut pour le moment sa série la plus personnelle. Tout au long des six albums, il aura su nous tenir en haleine, comblant le lecteur avec une histoire particulièrement bien construite et un dessin de plus en plus beau. Comme le premier cycle, se second cycle se termine en points de suspensions. Kergan reviendra un jour, c'est certain. Le seul reproche que je pourrai faire à Swolfs, est d'avoir interrompu cette série pour Légende. Sans doute était-ce nécessaire pour l'auteur de faire une pause dans ce qui est pour lui une "série thérapeutique". En attendant, il va être difficle d'attendre une suite et c'est avec une certaine nostalgie que j'ai refermé ce sixième tome du Prince de la nuit".
Après la déception du dernier Durango, il me fallait me réconcilier avec Swolfs. Deux solutions s'offraient alors à moi, acquérir sa dernière série en date, Légende, ou ne pas prendre de risque et me replonger dans quelque chose de connu. Ecoutant la voix de la sagesse et de mon banquier, je remettai à plus tard l'acquisition des trois tomes de Légende, et décidai de lire une énième fois Le prince de la nuit. Cette série est magique dès les premières pages. Le style graphique de Swolfs éclate, amplifié par de magnifiques couleurs. Ce premier tome, le Chasseur, est une excellente introduction à l'univers sombre que Swolfs nous décrira le temps de 6 albums. L'auteur détourne et évite les poncifs du genre, pour nous conter une saga de haute volée, très personnelle, à classer au même rang que le Dracula de Bram Stocker.
Swolfs a un jour déclaré, au moment de la sortie de Sans pitié, 13ème aventure de Durango, qu'il avait fait le tour de son personnage et qu'il ne pensait pas le reprendre. Grand bien lui aurait pris de rester sur cette idée. Car ce "Pas vers l'enfer" est loin d'être une réussite. Girod n'y est pour rien, son dessin, bien que différent de celui de Swolfs, colle parfaitement à la série, et sa mise en page est parfaite. Non, c'est du côté du scénario que le bas blesse. C'est plat, ça ne raconte pas grand chose. Je n'arrive même pas à me souvenir de quoi ça parle exactement. J'espère que la seconde partie de cette aventure rattrapera ce que je considère pour l'instant comme un massacre. C'est la première que je n'apprécie pas un scénario de Swolfs, mais il est vraiment tombé bien bas avec cet album.
Ayant contracté grâce à Vents d'Ouest et Simon Léturgie le "virus de Molière", il était normal qu'après avoir décoiuvert les adaptations BDs de l'Avare et Georges Dandin, je me plonge tôt ou tard dans les oeuvres parues l'année dernière. Et, puisque je parle de virus, il était naturel que mon choix se porte sur le médecin malgré lui. Ce livre est tout bonnement jubilatoire. Ce merveilleux vaudeville n'a pas pris une ride malgré son âge. Toutes les situations, tous les personnages sont risibles. Cette BD montre encore une fois le génie comique de Molière. Certains scénaristes et auteurs contemporains, feraient bien de prendre modèle sur lui. J'ai hâte de voir paraître les adaptations suivantes, dont fera partie "les fourberies de Scapin".
Dernière aventure de Melchior et Mirabelle parue à ce jour, Chamois Blanc nous plonge dans le passé de Mel. Un passé tragique, on l'on en apprend un peu plus sur le jeune homme. Ici, Mirabelle n'est que spectatrice du drame qui se prépare. Certainement une des plus belles réussites graphiques de Meynet, Chamois Blanc marque aussi les adieux à la BD du journaliste Pascal Roman, jusqu'ici scénariste de cet agréable série. C'est donc seul que Meynet continuera peut-être un jour Double M, si les Eternels lui en laissent le temps. Je l'espère, car Double M est sans doute bien plus intéressante que la série de Yann, qui ne fait pas preuve d'une grande originalité. Dans Double M, Meynet et Roman nous avaient présenter une brochette de personnages plus sympathiques les uns que les autres, et avaient su trouver un ton original en BD. Il serait regrettable de perdre cela. En attendant une hypothétique nouvelle aventure de Double M, on ne peut que patienter en se régalant de cet ouvrage qui reste le plus fort en émotion et le plus dramatique de la série.
Faux témoin est un album important dans la carrière de Meynet car c'est avec cette 5ème aventure de Melchior et Mirabelle qu'il a véritablement trouvé son style. Jusque là, les personnages changeaient de visage d'un album à l'autre. Depuis Faux témoin, son style a continué d'évoluer, mais en restant dans la même veine artistique. Du côté du scénario, c'est sans doute aussi le meilleur de cette sympathique série sans prétention. Roman nous a concocté ici un gentil petit polar, sans pour autant nous assomer de violence gratuite. Avec cet album, Double est monté d'un niveau, et quittait la petite BD "rurale" pour propulser Meynet dans la cour des grands. Une belle réussite.
Il y a longtemps que je cherchais une nouvelle série à gags qui puisse me séduire, n'étant pas très à l'aise avec ce style. Je m'étais déjà penché à plusieurs reprises sur le cas des "profs", ça me paraissait intéressant. C'est finalement un argument purement marketing qui m'a décidé à commencer cette série, lorsque les éditions Bamboo ont offert un mini album de gags inédits avec les 8 premiers tomes déjà parus. Ce mini album n'est pas une grande réussite, puisqu'il est composé de gags rejetés au fil du temps, mais l'initiative reste sympa. Quand à la BD elle même, elle nous permet de voir ce qui se passe derrière la porte de cette mystérieuse salle des profs. Là ou aucun élève ne pénètre jamais. Picca et Erroc ont franchi pour nous cette frontière mystique, et le résultat est détonnant. Cette série nous fait découvrir des profs dont les préocuppations ne sont finalement pas si éloignées que celles de leurs élèves. Pour un peu, je regretterai de ne plus être étudiant, juste pour voir si mes profs auraient appréciés cette série. Il y a beaucoup de bonnes choses dans cet album, quelques unes un peu moins bonnes aussi, mais dans l'ensemble, c'est plutôt réussi. Et le dessin est des plus séduisants, tout en restant classique pour ce style de BD. J'ai la semaine passée été étonné de voir que cet série se classait dans les meilleures ventes, mais il faut reconnaître que Bamboo s'est montré astucieux en sortant le nouvel album au moment de la rentrée des classes. Cela n'empêche, mais si les profs est loin d'atteindre le niveau d'un Gaston Lagaffe, c'est agréable et permet de passer un bon moment.
Voilà une série intéressante. Dix tomes, ayant pour seul point commun le Décaloge. Dix aventures indépendantes les unes des autres. Ce premier tome ondule entre thriller et drame. Un auteur raté s'attribue un texte ancien. Un tueur en série, une "maître-chanteuse, un ancien et mystérieux manuscrit... Tous les ingrédients sont en place. Et ça marche. Giroud nous entraîne au fil des 54 pages de cet album dans un suspens halletant. C'est bien simple, une fois la BD ouverte, on ne décroche plus jusqu'à la fin. Quant au dessin de Béhé, dessin que je trouve un peu "ingrat" et succin, force est de reconnaître qu'il se marie idéalement au scénario. Une réussite totale !
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