Tout est vanité de Alexandro JodorowskyMilo Manara - 2 critiques

Série : Borgia - T. 4
Edition : Drugstore
Collection : Adulte
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : décembre 10
Auteurs : Alexandro JodorowskyScénaristeMilo ManaraDessinateur

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Par : herve Voir les critiques de herve (09 déc. 2010)

Ce dernier opus est dominé par la violence de la première à la dernière page. En effet, après 3 volumes décriant une Rome décadente, une Eglise débauchée où sexe et vengeance faisaient bon ménage, sous Borgia père, Jodorowsky appréhende une suite beaucoup plus sanglante et surtout plus libre avec l'Histoire.Car si Alexandre Dumas concédait le fait que violer l'histoire était légitime à condition de lui faire de beaux enfants, Jodorowsky s'éloigne de cette célèbre maxime.
En effet, je n'ai pas encore eu le temps de vérifier ,mais ce scénario semble mélanger Charles VIII et Louis XII , et en tout état de cause, aucun roi de France n'a péri dans un Volcan.
Autant cette fantaisie historique ne m'a pas dérangé lors des tomes précédent, autant les erreurs historiques finissent par m'irriter dans ce dernier volume.Car le destin de César Borgia , historiquement, fut différement de celui servi par l'ami Jodo.
Bref, je suis partagé entre un superbe dessin de Manara, voire un de ses meilleurs que j'ai vu depuis des années et un scénario de Jodorowsky qui, une de fois de plus, reste assez approximatif sur le plan historique.

Néanmoins, je recommande, à tous les amoureux du souffle épique et du dessin de Manara, l'achat de cette série, qui mérite amplement sa place dans vos bibliothèque.

Par : Jean-Marc Lernould Voir les critiques de Jean-Marc Lernould (06 déc. 2010)

Pour une fois je ne crie pas au scandale en voyant sur la couverture « Pour public averti ». Certes, la mention « l’épilogue sanglant de la saga » tient davantage du teasing qu’un appel à la prudence, mais le contenu de ce point final est réellement d’une rare violence, bien supérieure à ce que l’on a pu voir dans les trois tomes précédents : bébé égorgé, moine cloué sur une véritable planche de fakir et sodomisé, Léonard de Vinci se tapant un beau et jeune intrigant contre la promesse d’inventer des machines de guerre, et des dialogues de Jodorowski qui parfois choqueraient même un Vuillemin… On est loin de l’histoire réelle des Borgia, ce qui n’est d’ailleurs pas le but recherché par les auteurs, qui s’appuient sur cette famille il est vrai hallucinante, et a vraiment navigué d’incestes en assassinats, auteurs qui ont plutôt conçu un opéra dantesque.

Reste que le dessin de Manara ne permet pas de passer à côté de cette œuvre, avec un travail de la couleur qui laisse pantois, et bien que la mort de Lucrèce soit sous-traitée, cette mise en scène de la cruauté à un côté fascinant, bien que morbide. Pour rien au monde je n’enlèverai cette tétralogie de ma bibliothèque, mais « Borgia », de la sous-collection Drugstore (notons qu‘à l‘origine, les deux premiers volumes sont sortis sous le label Albin Michel), est réellement destiné aux adultes qui ont le cœur bien accroché.

A conseiller aux amateurs, l’interview de Manara dans le dernier numéro de « Casemate » (N°32).


 


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