
Ce tome 4 du « Janitor » est moins alambiqué que les volumes précédents, avec un Vince davantage crédible en tueur à gages playboy appointé par le Vatican. Ce qui n’empêche pas une histoire complexe où l’on apprend un peu plus les frères jumeaux mystérieusement abandonnés et dont les voies ont bifurqué pour s’opposer violement. Cette fois, on croise un groupuscule de vengeurs vieillissants qui tâchent d’éliminer les anciens bourreaux nazis ayant échappé à la justice. Le dessin de Boucq contribue à relever cette énième version d’un bras de fer entre gardiens de l’Église sans états d’âme et sombres organisations secrètes. Pas de quoi racheter les trois premiers tomes pour ceux qui découvriraient la série.
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