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Du bordel dans l'aquarium de MatzColin Wilson
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2 critiques
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Par :
pietro
  
(15 févr. 2006)
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Fin du premier cycle pour cette série tarantinesque dans son atmosphère.
Le scénario ne vaut pas celui de la série culte de Matz "Le Tueur", mais il reste tout à fait correct, et d'actualité.
Et c'est le duo flic-gangster, les relations entre ces deux personnages que tout devrait opposer, qui valent le détour.
La sauce fonctionne à merveille: de l'action, des rebondissements, des dialogues cocasses, même si la fin est un peu trop rapide.
Mais c'est la fin d'un cycle, donc il va y avoir une suite, certainement axée sur les liens omniprésents entre la politique et le grand banditisme aux USA.
Et les dessins, qui m'avaient déçu dans le deuxième tome, sont nettement meilleurs. Bref un cycle conclu de la plus belle manière.
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Par :
Philippe Belhache
(11 janv. 2006)
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« Du bordel dans l'aquarium », Du plomb dans la tête 3 par Matz et Colin Wilson. Casterman, Ligne Rouge.
Du Plomb dans la tête ne serait-il en définitive qu'un vaste hommage aux films de
Quentin Tarentino ? Une référence géante aux échanges philosophiques du duo Travolta & Jackson dans Pulp Fiction ? Ou même aux débats de péquenots de café du gang de Réservoir Dogs ? On pourrait le penser, vu l'articulation de ce troisième tome, composé pour l'essentiel de dialogues ciselés et d'exécutions sommaires. Matz suit de près le duo improbable formé par un tueur à gages et un flic moyennement intègre - tous deux orphelins de leur équipier habituel et relativement remontés - avec une tendresse non dénuée d'humour, à la façon du Walter Hill de « 48 Heures ». Il n'oublie pas pour autant les fondamentaux de la série. Nous sommes dans le brutal, et les deux hommes se sont définis une ligne claire : débusquer les gros poissons et nettoyer le bocal. Le scénario reste roublard, même si en intensité, il se pose en deçà du « Tueur », hit du même Matz chez Casterman. La mise en image de Wilson est au diapason, dans l'action comme dans les temps de pause. Reste que la fin peut laisser dubitatif. Mais comment clôturer une telle histoire sans être taxé de facilité ou au contraire de vouloir faire du « 24 heures » ? Matz a pour lui et la cohérence et une forme de réalisme pragmatique, dans un genre qu'il maîtrise visiblement mieux que la science-fiction. Et au vu du titre, une petite queue de poisson peut se justifier de temps à autre...
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