
"Les Enfants de la citadelle", "Tendre Violette" T6 de Servais. Casterman.
Violette est de retour dans l'un des meilleurs albums de la série. Toujours tendre mais sachant se défendre, se faire désirer des hommes sans jamais s'y attacher, à demi sauvageonne connaissant la forêt ardennaise comme sa poche, ne crachant pas sur une bouteille de vin. Bref, la mignonne a toujours ce qu'il faut pour énerver les "braves" gens en 1920.
Cette fois, Servais a choisi un décor inédit, la forteresse de Montmédy dans la Meuse, près de Longwy, abandonnée corps et bien après la Première guerre mondiale par les militaires français qui ont emmené à leur suite les neuf bistrots du village.
Au début du XXème siècle, il n'y reste que quelques personnes parmi des maisons dégradées, et ô joie pour Violette, un ancien compagnon du tour de France prêt à lui tendre les bras et même plus puisque affinités.
En 1920, l'ancienne citadelle conserve ses remparts, ses fossés dans lesquels Violette capture ses lapins au collet, mais aussi deux petites silhouettes et un vieux fou d'aristocrate. La belle va devoir démêler les fantômes du passé (le souvenir des Prussiens est tout frais) et encore une fois provoquer le scandale.
Cette citadelle est un personnage à part entière, terriblement mystérieuse, mystères dont il faudra attendre la seconde partie pour les percer.
|