Inch'Allah de Jean DufauxOlivier Grenson - 4 critiques
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Par :
Aude Langlois
(14 nov. 2001)
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 Avec ce nouvel album, Dufaux et Grenson signent là leur meilleur travail. Le scénario est très bien mené du début jusqu'à la fin et les personnages sont de plus en plus crédibles dans leur rôle. Les dessins de Grenson sont superbes et rendent l'ambiance parfaitement captivante. Vivement le prochain album avec encore plus de suspens et espérons que nous connaitrons un peu plus Niklos Koda. |
Par :
Thierry Bellefroid   
(29 oct. 2001)
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« Inch Allah », troisième tome de Niklos Koda. Dans la collection Troisième Vague du Lombard. Derrière une couverture très réussie (si l'on excepte le cou un peu long du sujet), l'album le plus agréable à lire de la série. D'abord parce qu'il est en un tome et offre donc une fin au terme de 46 planches. Ensuite parce qu'il évite le fantastique pour se concentrer sur les personnages et leurs interactions. Enfin, parce qu'Olivier Grenson ne cesse de progresser et dessine des femmes plus belles les unes que les autres. L'histoire est parfois un peu difficile à suivre, mais Jean Dufaux nous a habitué à bien plus sinueux encore. Peut-être le problème vient-il des nombreux protagonistes qu'il n'est pas toujours aisé de centrer dès le départ. On reprochera aussi au projet son côté catalogue de vacances un peu trop prononcé. Les lieux ont manifestement inspiré Olivier et on le comprend : de la Mamounia de Marrakech à Essaouira en passant par la vallée d'Erfoud, il a choisi un écrin magnifique. Son dessin et les couleurs de Bertrand Denoulet rappelleront à beaucoup le Maroc qu'ils ont connu durant l'un ou l'autre séjour merveilleux, mais on aurait aimé découvrir davantage de lieux inédits et voir sonner l'album moins comme le résultat d'un excellent repérage. |
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Par :
Pierre-Paul
(22 oct. 2001)
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Disons-le d'entrée de jeu : c'est le meilleur album de la série. Si l'intrigue n'est pas nouvelle (des promoteurs immobiliers sans scrupules font face à des sauveteurs du patrimoine n'hésitant pas à aller jusqu'au meurtre pour défendre leur cause), Dufaux a parfaitement réussi la sienne. Il a (provisoirement ?) laissé de côté son goût pour le surnaturel et opté pour un recit policier solide et ne manquant ni de rythme ni d'humour. Côté dessin, Olivier Grenson est au sommet de son talent et, notamment, reproduit remarquablement l'ambiance chaleureuse de Marrakech, ce qui n'était pas si évident. Enfin, Dufaux lève même un coin de voile sur la vie antérieure de son personnage et sur un amour (un vrai cette fois) déçu. De la matière pour le prochain tome ? Du tout bon, à lire au coin du feu quand notre bel été indien aura pris fin. |
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Par :
Luc Van Oycke
(21 oct. 2001)
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Une nouvelle aventure qui a tout pour plaire. Il y a un indicateur omniprésent (il transpire, il est lâche et malgré tout très utile pour sortir Koda des mauvais pas), des méchants américains, des gentils et méchants ouchchenes (mot français pour chacal... tiens tiens référence aux 2 premiers titres), des femmes aussi belles qu'intelligentes (vous êtes des gentlemen messieurs Dufaux et Grenson) et puis Niklos Koda égal à lui-même : imperturbable, solide comme un roc avec juste ce qu'il faut d'humour (un peu à la James Bond). Un héros comme on les aime. Un gagnant ! On connaissait déjà le souci du détail d'Olivier Grenson dans la très belle série Carland Cross (à quand le retour?). Il faut absolument relire plusieurs fois ce troisième album afin d'apprécier les décors, le souci des détails et puis ces couleurs ! Il est rare de trouver une telle qualité du début à la fin. Pas de pause dans la qualité. L'histoire est passionnante et nécessite quelques retours en arrière pour bien saisir l'intrigue, surtout si on ne lit pas l'album en une fois. DUFAUX-GRENSON, une collaboration idéale. Pourquoi pas poursuivre Carland Cross avec la même équipe ? Avec cet album, les auteurs ont prouvé qu'il ne faut pas chaque fois tirer en longueur un intrigue sur plusieurs tomes. En effet, l'histoire tient très bien la route en un album sans temps morts. Bravo. Un salut amical à Olivier Grenson (que j'ai malheureusement râté lors d'une séance de dédicaces à Wavre le 20 octobre dernier). Ah, J'aurai bien voulu échanger quelques mots mais les "dédicatiens" ont gagné!. |
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