Manipulations minutieuses de AndreasChristian Durieux - 5 critiques

Série : Mobilis - T. 3
Edition : Delcourt
Collection : Conquistador
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : mai 02
Auteurs : AndreasScénaristeChristian DurieuxDessinateur

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Par : pietro (07 avr. 2005)

Je ne peux que saluer et vanter le talent d'Andreas, dont les récits me font penser à des films de Lynch ou de Tarantino:
au début, on ne comprend pas bien ce qui se passe, et où l'auteur veut nous emmener.
Je peux comprendre que certains n'aient pas aimé, car il faut attendre ce troisième opus pour comprendre enfin ce qui tourmente le héros. Mais quel dénouement inattendu, dont l'interprétation est multiple.
Et Andreas laisse toujours une part de mystère. Il ne donne pas toutes les réponses. C'est au lecteur d'activer son imagination.
Les dessins et les couleurs sont très réussis, car les émotions des personnages, nécessaires à la compréhension du récit, sont vraiment bien retranscrites.
pour ceux qui ont aimé, je recommande vivement Le Triangle Rouge, mais attention, car l'intrigue est encore plus complexe, mais il n'y a qu'un grand auteur comme Andreas pour faire ça.

Par : Le Prolixe (30 juil. 2002)

Voilà enfin que s'achève cette laborieuse série à la mise en scène vaporeuse...le scénario trouve un ultime regain d'intérêt dans les toutes dernières pages (ce qui n'est pas du luxe!) au terme d'un récit figé et insipide dans lequel il ne se passe rien! Si encore le dessin relevait la sauce, mais non...il est froid, vide et faussement stylisé (sympa les plans façons architecte, mais il faudrait voir à ne pas remplir toutes les planches avec ça!).
Le plus scandaleux en fait, est d'avoir osé faire trainer ce monument d'ennui sur 3 albums pour en arriver à une conclusion si rapidement (et incomplètement) expédiée. La BD à aussi ses navets, Mobilis en est la preuve...

Par : eddy (13 mai 2002)

Ca y'est ! Je me suis encore fait avoir par Andréas ! Je lisais Mobilis, tout tranquille en me disant que c'était une belle étude de l'ennui et de ce qu'il peut vous pousser à faire. Bien sûr, il y avait de sombres petits détails flairant la manipulation, qui nous faisaient croire que le héros était dans un LOFT STORY sans le savoir. Bref, je me disais plus "vivement la fin qu'on se couche" que "Houlala, mais kessdonc qu'il va se passer ????". Et voilà que ce cochon d'Andréas nous montre à la fin que tout ça est (comme il le fait souvent) construit comme un puzzle, et que si on n'a pas fait attention à tous les petits détails, on a tout loupé comme un blaireau. Et voilà, faut tout relire! Et plusieurs fois, encore ! Et ça m'énerve d'autant plus que c'est génial et que seul Andréas (et peut-être Alan Moore) a une telle capacité à glisser des indices partout qu'on ne voit jamais pour nous expliquer à la fin que l'histoire est 2 niveaux au-dessus de ce à quoi on s'attend. Déjà qu'à la fin du dernier Capricorne j'ai encore du relire tout Rork ! Grand jeu ! Pour ceux qui ne l'ont pas lu, essayez de comprendre avant la fin où Andreas nous emmène. Si vous y arrivez, c'est que vous êtes Andréas lui-même. Ah, oui, le dessin est très bien !

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (12 mai 2002)

« Manipulations minutieuses », tome 3 de Mobilis. Par Andréas et Durieux. Chez Delcourt.

Pas de doute, « Mobilis » est bien un scénario d'Andréas. Lui seul pouvait inventer une histoire fantastique aussi subtilement étrange. Lui seul pouvait nous concocter une fin pareille. Au terme de trois albums qui ont collectionné les histoires parallèles et les égarements, Nevada, le héros de l'histoire, va se trouver confronté à lui-même. Il détient la clé de toute l'histoire. Il est la clé de l'histoire, même. Et c'est avec un malin plaisir qu'Andréas a imaginé toutes les manipulations dont il a été l'objet pour en arriver là. La fin est parfaite. Comme toujours, il reste des zones d'ombre. Le père de Arq, de Rork ou de Capricorne ne nous a pas habitué au travail prémâché. Jouant sur la géométrie autant que sur le mystère de l'esprit, il nous offre cette fois encore des éléments en vrac ; à nous de faire le tri, de recomposer notre vérité. De chercher derrière les apparences. Le mieux est encore de relire l'ensemble à la lumière de ce troisième tome. Quant au dessin de Christian Durieux, il a poursuivi le travail de toilettage entrepris dans le tome 2. Il s'est fluidifié, dépouillé, recentré sur les éléments essentiels. Le résultat est tout simplement lumineux.

Par : Mido Voir les critiques de Mido (05 mai 2002)

Après la lecture de cet excellent troisième (et dernier) tome de la série, je ne peux que vous encourager à découvrir Mobilis! Cette série compte parmi les rares collaborations de Andreas avec un dessinateur, en l'occurrence Christian Durieux. Scénario habile et intrigant magistralement mis en image par ce dessinateur que je connaissais peu. On pouvait se demander à la fin du deuxième tome où Andreas voulait emmener le lecteur. Et on le découvre, fasciné! "Manipulations minutieuses" nous apporte (presque) toutes les réponses à nos questions. Bien sûr, il reste une part de mystère, mais c'est ce qui fait le charme des histoires d'Andreas. Il faut noter que l'on découvre dans cette série des aspects du scénariste que l'on ne connaissait pas encore, notamment dans les relations sulfureuses entre les personnages. Peut-être est-ce dû à l'influence de Christian Durieux, le dessinateur ?


 


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