La nuit du cobra de Giulio de VitaYves Swolfs - 4 critiques

Série : James Healer - T. 2
Edition : Lombard
Collection : Troisième vague
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : janvier 03
Auteurs : Giulio de VitaDessinateurYves SwolfsScénariste

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Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (04 mars 2003)

« La nuit du cobra », tome 2 de James Healer. Par Swolfs et De Vita. Au Lombard.

Même s'il s'agit de la suite directe du premier album et de la résolution d'une première enquête pour James Healer, l'album sonne plus original que le premier. Sans doute parce qu'il arrive à faire oublier certaines influences télévisées trop visibles dans le premier opus. On se laisse donc entraîner par cette histoire aux ingrédients mille fois vus et revus, mais plutôt bien mise en scène par Swolfs. Le casting est un traité des clichés du genre -le flic à la nuque taurine, la rousse incendiaire alcoolique, le héros à la toison argentée façon Jésus, l'agent occulte du gouvernement au torse couvert par un tatouage de cobra, etc...- mais il correspond en même temps à l'esprit qui anime ce type de série. Et il faut reconnaître à De Vita un joli coup de crayon qui s'avère aussi efficace dans ce deuxième album très « urbain » que dans le premier, où les décors naturels démontraient le savoir-faire du dessinateur. Bref, si vous aimez la série B, il n'y a pas de raison que James Healer vous déplaise. Au contraire, ce héros très « Troisième Vague » devrait vite rencontrer autant de succès en librairie que certains de ses aînés. Sans être un fan transi, c'est tout ce qu'on lui souhaite !

Par : Danyel Voir les critiques de Danyel (23 janv. 2003)

Quelle déception !
De Vito est excellent aux crayons. Mais on s'ennuie autant que lui à la lecture de ce second volume d'une histoire passablement embrouillée (quand les éditeurs comprendront-ils qu'un résumé de l'album précédent est parfois nécessaire ?). Il faut s'accrocher pour suivre l'histoire jusqu'au bout. Une série B digne d'un téléfilm de M6. Dommage pour ces deux auteurs talentueux.

Par : jihem (21 janv. 2003)

Swolfs doit bien aimer la série télévisée " L'Instit". Comme vous le savez, l'Instit, au début de chaque histoire, arrive seul en moto, venant de nulle part, il résout les problèmes d'un village perdu dans la france profonde, puis, à la fin, repart comme il est venu, sur sa moto, fonçant vers l'inconnu. Transposez ça au beau milieu des Etats-Unis, remplacez son métier par celui de conseiller du shériff, et vous avez James Healer. Sauf que l'Instit, lui s'implique, donne de lui-même et qu'ici, notre bon James est tout à fait incolore, insipide et inodore. Aucun semtiment ne semble l'animer, il se laisse porter par les événements, essayant de décrypter ses flashes. Lui, c'est l'indien, le non-violent, le bon. Face à lui, des politiciens plus vicelards que jamais et un shériff qui l'a été. On baigne dans una ambiance sordide à souhait et jamais ce scénario ne décolle. On arrive à la fin de cette histoire en deux tomes presque soulagé d'en avoir fini avec cette ambiance pesante (fillettes abusées) et cette histoire mal fagottée. Je le dis avec d'autant plus de tristesse que je considèe Swolfs comme une immense scénariste (Durango, Dampierre, Le Prince de la Nuit et Vlad sont tous excellents). Mais ici, on a vraiment affaire à une série B, comme l'indiquent les couvertures de ces deux albums, d'un mauvais goût hallucinant, contrairement au dessin de l'album, qui lui est superbe. Bref, cela semble être la série de trop pour Swolfs, qui a tort à mon avis, de se multiplier à l'infini. Cela commence à nuire grandement sur la qualité de ses scénarios.

Par : BWayne Voir les critiques de BWayne (19 janv. 2003)

Je précise d'emblée que si j'ai acheté cet album, c'est avant tout pour le dessin de De Vita que je trouve vraiment excellent. Il me fait un peu penser à celui de Jigounov à ses débuts. Dommage, cependant, que pour la couverture de cet album De Vita se soit complètement planté. Là, j'avoue, je ne comprends pas ce qui l'a inspiré. Il y avait sûrement moyen de faire beaucoup mieux.
Pour ce qui est de l'intrigue, je me suis plongé dans les deux premiers albums d'une traite et je dois dire que ça se laisse lire. Sans plus. On n'est pas cloué sur son fauteuil mais on ne s'ennuie pas spécialement non plus.
J'ai cependant du mal à m'attacher au personnage principal James "Healer" (le guérisseur, l'homme qui cicatrise) qui me fait vraiment trop penser au héros de cet exécrable feuilleton américain intitulé "Le Rebelle". Je sais bien que les deux personnalités sont différentes mais, bon, c'est comme ça...Et le dos de la couverture de James Healer ne fait évidemment que me conforter dans mon impression.
Bref, je dirais que c'est une série B sans prétention. Tout l'intérêt de ces albums réside en fait principalement dans le trait de De Vita qui nous livre de fort jolies planches. La question, évidemment, est la suivante : ne pourrait-on attendre mieux d'un dessinateur aussi doué ? N'est-il pas sous-employé ?
Ma réponse est oui. Dans le deuxième tome du "Décalogue, De Vita avait noué une une collaboration qui s'était révélée beaucoup plus fructueuse. Pour ma part, c'est ce que j'attends de lui à l'avenir...


 


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