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Requiem pour un Bleu de Raoul CauvinWilly Lambil
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18 critiques
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Par :
BOURILLON
(04 mars 2004)
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Comme la majorité des lecteurs, j'ai été très déçu par cet album qui est certainement l'un des plus médiocres de la série. Malgré tout, je garde espoir car "Les Nancy Hart" semble d'un tout autre niveau. Les Tuniques Bleues ont toujours eu des hauts (Dans la gadoue, El padre, Captain Nepel) et des bas (Le David, L'or du Québec, Grumbler et fils). Mais ici, c'est vrai qu'on a touché le fond. Comme Chesterfield, Cauvin devrait se réveiller et trouver de meilleures idées. Quant à Lambil, je le plains car dessiner cette histoire n'a pas dû être amusant. Pourtant, il s'en sort relativement bien (voir planche 27).
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Par :
Schtroumpf lecteur
(19 nov. 2003)
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Maintenant c'est sûr, cet album nous le confirme, les Tuniques bleues amorcent leur virage de production commerciale pour enrichir ses auteurs même s'ils n'ont pas d'idées.
L'histoire est très simple, Chesterfield croit que Blutch est mort (il est pas doué quand même, comme si Blutch pouvait mourir ! les auteurs en ont encore besoin pour faire d'autres albums) et des soldats racontent chacun une version différente de la mort de Blutch. Du coup on se tape les mêmes images plusieurs fois dans l'album. Bref, ça tourne en rond, c'est pas drôle, c'est pas intéressant. Pour résumer, c'est nul.
L'avantage est que cette BD se lit très vite, le problème c'est que même à cette vitesse c'est une perte de temps et c'est ennuyeux.
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Par :
quazar
 
(01 sept. 2003)
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Bien que l'histoire pêche par un manque évident d'intérêt (on se doute bien que Blutch ne peut pas être mort), cet album n'en reste pas moins un album des Tuniques Bleues et, étant un fan inconditionnel de la série, il est difficile pour moi de le classer comme décevant. Disons que l'on espère que le 47 ème sera meilleur.
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Par :
nicooooo
(19 juin 2003)
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Ben, c'est un "Tuniques bleues" égal aux derniers tomes, c'est à dire inintéressant, creux, trop court, pas (assez) drôle, bref, c'est sans contestation possible le digne descendant de "Emeutes à NY" et "L'oreille de Lincoln". On en vient à se demander si "Black Face", "Grumbler et fils", ou "L'or du Québec" appartiennet à la même série. En tout cas, je plains les lecteurs de Spirou qui ont du tomber, chaque semaine, sur des planches identiques. Cet album est nul.
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Par :
pierig
 
(18 mai 2003)
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Oulala, rarement une bd aura fait autant l'unanimité ! J'ai donc entamé la lecture du 46e album des Tuniques Bleues avec un gros a priori, à savoir un scénario creux et très décevant. Hé bien, peut-être que cette façon de procéder m'a permis de mieux l'apprécier ! En effet, je ne le trouve "pas si mal". Même s'il n'est pas aussi bon que le précédent (Emeutes à N-Y"), il est meilleur (me semble t'il) que "Puppet Blues", "Les hommes de paille", "des Bleus et du blues" ou encore de "l'oreille de Lincoln".
Maintenant, il est vrai qu'on peut regretter que la lecture d'un tome dépasse rarement le quart d'heure. De plus, la duplication de plusieurs planches pour raconter la même chose montre que Cauvin a dû peiner pour boucler l'album. Mais bon, "les Tuniques Bleues" reste la meilleure série de Cauvin actuellement.
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Par :
Thierry Bellefroid
(13 mai 2003)
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« Requiem pour un bleu », tome 46 des Tuniques Bleues, par Cauvin et Lambil. Chez Dupuis.
Puisque Raoul Cauvin avoue qu'il ne lit pas les critiques et qu'il ne les apprécie guère (voir le dossier spécial que Bodoï lui a consacré), les quelques lignes qui suivent ne lui sont pas adressées.
Mais à vous, cher lecteur, qui tenez peut-être déjà entre vos mains ce 46ème tome des Tuniques Bleues, sachez que vous venez d'acheter une histoire profondément ennuyeuse. Parfois, on me demande si je lis vraiment tout et je réponds : oui, presque tout. Ainsi, j'ai lu « « Emeutes à New York », « L'oreille de Lincoln » ou « Des bleus et du blues », les trois derniers albums des Tuniques Bleues parus avant ce « Requiem pour un Bleu ». Je n'en ai pas écrit une ligne. Parce qu'ils n'avaient pas besoin de moi pour se vendre. Et parce qu'ils se valaient comme se valent 90% des albums de cette série basée sur des ingrédients connus et immuables. Mais celui-ci sort du lot pour deux raisons. La première est que Cauvin a osé faire mourir Blutch, créant un traumatisme chez les lecteurs de Spirou qui ont découvert la tombe de leur héros préféré en couverture du magazine et ont cru défaillir. La seconde est qu'il assume tellement peu ce choix audacieux, qu'il ne cesse de nous raconter la même scène tout au long de l'album. L'humour de Cauvin est tout entier basé sur le comique de répétition. Quel que soit l'album, vous retrouverez les mêmes scènes entre Blutch et Chesterfield, à la virgule et à la mimique près. Quel que soit l'album, vous aurez l'impression que seuls le décor (et encore) et la thématique changent. Cependant, trente-deux pages sur quarante-six pour raconter quatre fois la même scène, ce n'est plus du comique de répétition, c'est de l'acharnement thérapeutique. A moins de parler d'un véritable manque d'inspiration. Le résultat est qu'il ne se passe rien dans cette histoire qui n'en est d'ailleurs pas une et use de ficelles grosses comme les câbles du Brooklin Bridge. Alors, si vous ne tenez pas encore cet album entre les mains, il est peut-être encore temps...
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Par :
Piet La Star
(05 mai 2003)
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Aïe, sera-t-il possible de tomber plus bas ?
Ce scénario est épouvantablement vide : l'action absente, l'humour rare, ... Même le dessin est sur la mauvaise pente, en particulier le visage de Chesterfield qui semble moins fini.
Rien ne sert de tirer sur l'ambulance, car les fans que nous sommes veulent (et doivent ?) avoir la série complète. En lisant ces navets on se rappelle avec nostalgie les formidables frasques précédentes de ces héros. Et en particulier pour ma part : El Padre et La Prison de Robertsonville.
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Par :
janoel
(21 avr. 2003)
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Voilà bien longtemps que je dis que Cauvin devrait passer le flambeau, mais là, je le hurle !!!! Pourquoi continuer une série qui s'est essouflée depuis déjà une dizaine d'années ? Parce que cela continue de se vendre malgré la médiocrité des histoires. Donc, ils ont raison de continuer, mais sans moi !!! D'autant que cela ne se ressent pas seulement sur cette série, mais sur toutes celles que scénarise Cauvin qui, à mon avis, a largement fait le tour de tout ses personnages. Par contre, je reste fan du dessin de Lambil qui reste pour moi un des derniers grands de l'école belge. Puisque à son âge, il veut encore continuer, pourquoi ne pas nous faire un petit Sandy et Hoppy, qui reste pour moi son chefd'oeuvre ?
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Par :
PtitGreg
(15 avr. 2003)
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Fan des Tuniques Bleus depuis mon plus jeune age, c'est-à-dire depuis plus de 20 ans, je trouve que les albums sont de plus en plus mauvais (scénaristiquement parlant, les dessins étant constants (hélas))... et celui-là ne déroge pas à la règle. Je ne vais pas répéter tout ce qui a déjà été dit mais effectivement, si l'idée de départ est (assez) bonne (même si elle permet de recaser quelques vignettes plusieurs fois), la fin est insipide, décevante. Ca se plie en 15mn et je ne suis pas prèt de le ressortir de ma BDthèque... :-(( Peut-être serait-il temps d'explorer d'autres horizons, à la manière du virage pris par le dernier album de Spirou...
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Par :
Davram

(11 avr. 2003)
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ATTENTION : à ceux qui liront cette critique : celle-ci dévoile des éléments importants du scénario.
J'ai découvert cet album en le lisant chaque semaine dans Spirou, et je dois avouer un chose : le suspens est là quand on dois attendre chaque semaine la suite. On se dit : "Mais qui raconte la vérité ?"...puis patratra, on découvre qu'on a lu une histoire pour du beurre. Il faut dire la vérité : le scénario de cet album est... comment dire... très mauvais. Il est clair que l'idée est bien. Mais la fin, non... Cauvin aurait pu un peu fignoler, dire que Chesterfield révait, mais il aurait retrouvé une fleur à son chevet... on ne restait donc pas tellement sur notre faim vu qu'il reste un objet du rêve... il a donc peut être été vraiment vécu... dans une autre vie. Mais là, non. Il a fait un bête rêve et voilà on s'est tapé 40 pages où on voyait le rêve con d'un mec... et ben on en reste frustré. Et si on doit lire tout l'album d'affilé et non en découvrant 3 pages par semaines, et ben on est encore plus vite frustré... c'est le mot que je retiens pour cet album : frustrage complet.
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Par :
sonatine
(11 avr. 2003)
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Je ne suis pas une seule fois rentré dans l'histoire. Déjà, elle ne m'a pas fait rire du tout mais en plus elle repose sur une impossibilité : la mort de Blutch ! Si Blutch meurt, il ne pourra plus y avoir d'autres aventures (par la force des choses un héros récurrent ne peut mourir). Cette histoire est aussi complexe qu'un labyrinthe sans mur, la fin est visible dès le début. Ha... si seulement Blutch était vraiment mort ...
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Par :
Jourdan
(11 avr. 2003)
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Ils nous l'ont vraiment joué facile, les deux compères, tant du point de vue du scénario, où, de toute façon on savait à l'avance que Blutch ne serait pas mort, mais en plus la répétition d'images identiques me déçoit beaucoup.
S'il est vrai que la série des "Tuniques Bleues" se lit assez vite, ici record battu 12 minutes !
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Par :
Malabar
(10 avr. 2003)
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Cette série vient de toucher le fond. Autant la première moitié des albums est drôle, passionnante et intéressante, autant les derniers brillent par leur indigence. On croyait déjà être tombé au plus bas lors du dernier épisode, mais celui-ci est vraiment navrant !! Aucun scénario, aucune touche d'humour, pas de rebondissements, c'est à pleurer (malheureusement pas de rire !). Le comble, du jamais vu, jamais osé en BD : un "copier-coller" de 2 planches racontant forcément la même scène !! Quand je dis "copier-coller", c'est de ça qu'il s'agit réellement, il ne s'agit même pas de la même scène vue sous un autre angle, non, c'est deux fois les deux mêmes planches !!! Lambil prend-il réellement ses (trop) nombreux lecteurs pour des abrutis ? Il faut croire que oui, malheureusement! Bref, on sort de là comme d'un Mc Do ou d'un Quick : vite avalé, insipide et pas rassasié !
Mais pas de problèmes pour les auteurs, cet album se vendra comme des petits pains, alors où est le problème ?
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Par :
Xavier R.
 
(10 avr. 2003)
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Bon, ok, ce n'est pas un album qui fera date dans l'histoire de la BD. C'est vrai que l'histoire se finit un peu en queue de poisson. Je suis aussi d'avis que les dialogues avec Blutch m'ont manqué dans cette histoire. MAIS ce n'est de loin pas le plus mauvais albums des Tuniques bleues. Chesterfield est en grande forme et j'ai de mon côté parfois ri et souvent souri! C'est déjà beaucoup par rapport aux 2 albums précédents!! Il faut arrêter de s'attendre à des albums géniaux! même si c'est bien sûr un peu dommage...
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Par :
herve

(08 avr. 2003)
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En tant qu'ancien lecteur assidu du journal Spirou (j'ai arrêté en 1982), je suis resté fidèle aux aventures des Tuniques bleues. Hélas, hélas, trois fois hélas, je constate que cette 46ième aventure ne vient pas redorer le blason de nos deux héros. Même si Cauvin nous délivre quelques bons gags (j'avoue avoir tout de même ri à certaines pages), nous sommes loin de l'hilarité constante où me plongeaient "La prison de Robertsonville", "Les bleus dans la marine",ou encore "blue retro". Il est vrai que, comme beaucoup, je suis très déçu par le dénouement de cette aventure après un incipit très bien mené. Oublions donc cet opus, pour attendre les prochaines pérégrinations de nos Tuniques Bleues (dans ces dernières années le numéro 40 - les hommes de pailles - semblait rivaliser avec l'âge d'or de la série, alors il y a de l'espoir...). Par contre le dessin de Lambil ne souffre d'aucune critique.
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Par :
flying

(08 avr. 2003)
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Grand fan des Tuniques Bleues, je me fais une joie de découvrir ce nouvel opus, déjà le 46 ème... Hélas, quelle déception...! Blutch à la fois présent mais tout aussi absent au fil de l'album (ce qui l'ont lu comprendront). Les interactions si drôles entre Blutch et Chesterfield sont quasiment absentes!!! Quelle injustice ! Et une fin somme toute trop rapide et décevante. Dommage, en attendant avec plaisir le prochain numéro.
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Par :
Sep
 
(02 avr. 2003)
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Trois étoiles seulement pour cette 46ème aventure des Tuniques Bleues. Pourtant, tout au long de l'album, Cauvin a su mener son histoire de façon plutôt inhabituelle. A savoir que l'aventure est racontée au sergent Chesterfield par plusieurs protagonistes, chacun ayant bien sûr sa propre version des faits. Bien qu'on se doute qu'aucune de ces versions ne soit la "vérité vraie", on se prend alors au jeu et on se demande comment Cauvin va se tirer de la situatuion dans laquelle il s'est plongé. Et là, on arrive à la 40ème page (ou 38ème planche)... Patatratra... Tout s'écroule, un immense sentiment de frustration envahit le lecteur. Car le dénouement se révèle finalement sans surprise, sans aucune originalité, et démontre avec brio que Cauvin a souffert sur cet album d'un grand manque d'imagination. Dommage, bien traité, le sujet aurait pu être ambitieux. Je n'en dit pas plus car je ne veux pas gâcher la lecture de ceux qui n'ont pas encore lu l'album. Le dessin de Lambil, lui, ne change pratiquement plus depuis des années ; d'un certain sens, tant mieux, on évite au moins les déceptions de côté-ci. Requiem pour un bleu reste cependant un album qui permet de passer un agréable (mais très court, les scénarii de Cauvin se lisant de plus en plus vite) moment. A conseiller uniquement aux inconditionnels de cette série.
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Par :
wilde
 
(02 avr. 2003)
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Cauvin était vraiment parti sur un scénario original qui, pour le lecteur fidèle comme moi, se laisse prendre au jeu. Mais qui se termine à la va-vite et laisse le lecteur un peu désabusé et sur sa faim. Monsieur Cauvin devrait prendre des vacances ou revoir les scénarios de ses debuts. Quant aux dessins de Monsieur Lambil, je les trouve très décevant. Faites comme votre collègue et ami, reposez-vous un peu. Et revenez-nous avec des histoires qui ont fait le succès de cette magnifique série. Bien à vous. Laurent.
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