Le patriarche de Denis Bajram - 7 critiques

Série : Universal War One - T. 6
Edition : Soleil Productions
Collection : Quadrant solaire
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : juin 06
Auteurs : Denis BajramScénaristeDessinateur

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Par : Tiburce Voir les critiques de Tiburce (28 août 2006)

Tout le monde est élogieux... et moi aussi ! En fait, tout au long de cette série, je craignais une "sortie de route scénaristique". Un retournement complètement improbable, une baisse de rythme épuisante (le fameux "tome de transition"), une fin en queue de poisson. Et bien non, et c'est tant mieux. Chapeau bas, Monsieur Bajram pour un tel scénario!
Comme pour tous les grands scénarios, celui-ci s'étoffe a chaque page, sans temps mort, ouvrant des pistes, les refermant, en rouvrant d'autres. Le tout suivant une logique qu'on devine partiellement. Et une fin fracassante, ou tout s'eclaire, et tout devient limpide ! Un vrai bonheur de construction et d'intensité...

Le dessin lui, est toujours très bon et sans complexe, avec un recours à l'ordinateur judicieux et complement assumé (le logo du sponsor est en page 2). C'est beau, expressif, et bien fait.

Bref, vous pouvez acheter les yeux fermés, cette fin est le point d'orgue de cette excellente série - une des toutes meilleures BD de science fiction.

Par : yvan Voir les critiques de yvan (11 août 2006)

Fin en douceur de cette chronique rurale qui se lit en toute quiétude comme un long fleuve tranquille ! OK, c’était pour rire, je recommence : fin époustouflante et surprenante de cette grosse claque SF qui vous explose à la tronche dès le premier tome et vous tient en haleine pendant 6 tomes ! Ah, voilà qui est mieux comme intro, non ?

En parlant d’intro, comme tous les autres tomes, celui-ci commence avec un flash-back sur l’un des membres de l’escadrille Purgatory. Et seule logique respectée dans ce tome, c’est donc à Ed Kalish, le pilier de cette série, qu’est réservée l’introduction de ce dernier tome.

Une introduction qui commence d’ailleurs déjà très fort et qui est suivie d’une partie plutôt rétrospective sur les moments forts de la série, mais tout en délivrant certaines informations complémentaires qui bétonnent encore un peu plus ce scénario on ne peut plus solide et qui sont nécessaires afin de boucler la boucle et l’espace-temps (rien que ça).

Et puis vient la claque finale et la dernière surprise de taille de cette série au graphisme splendide et à la narration exceptionnelle. Et en dessert un petit bonus contenant un tableau synoptique et d’autres compléments d’information sur la série.
Une des meilleures séries de SF se termine, si pas la meilleure !

Par : juggler (03 août 2006)

Heureux. Je n'ai que ce mot à la bouche lorsque je lis la conclusion de cette saga. Heureux parce que le style graphique, la colorisation,... sont magnifiques. Heureux parce que les réponses apportées par ce tome sont riches et logiques. Au debut, j'avais un peu l'impression que Denis concluait grâce au bon vieux deus ex machina, mais après relecture, je trouve cette fin tellement logique et élégante ... Heureux enfin parce que la saga se termine. Denis savait dès le début où il allait, il n'a pas tenté de nous pondre un tome de plus en prenant le lecteur pour un gogo consomateur. Il passe un contrat avec nous au premier tome, et le tien de bout en bout jusqu'au 6ième et dernier tome. Denis, je ne sais pas si tu lis ce forum, mais mille fois merci pour cette saga cosmique, intelligente, ce voyage graphique, ce... et de façon plus personnellle, merci de me redonner foi dans la bd, art dont j'avais tendance à me détourner au vu des sorties de ces 6 derniers mois... Pour moi, le pantheon de la bd a un nouveau membre : Denis Bajram.

Par : Ronny Voir les critiques de Ronny (31 juil. 2006)

La fin d'un cycle aussi ambitieux apporte souvent son lot de déconvenues... Heureusement, ici, il n'en est -presque - rien. L'histoire était dès le début réglée comme du papier à musique (plutôt dans le genre Wagner que Chopin, d'ailleurs), et tout se goupille avec une précision d'horlogerie suisse. Difficile d'en dire beaucoup plus sans déflorer le sujet, mais mis à part le Deus Ex Machina évoqué sur la couverture et qui sonne un peu faux, Bajram achève de main de maître une belle série de SF.

Par : Zou (24 juil. 2006)

Il est toujours délicat de terminer une série qui, années après années, au fur et à mesure de la parution des albums qui la composent, est passée du statut de série géniale à celui de série-culte (pour ne pas dire chef d'oeuvre). Le dernier album, celui qui résout d'un seul coup tous les mystères et toutes les intérrogations posées dans les albums précédents (et dont bien souvent le lecteur se plaisait à imaginer les solutions) amène toujours le risque de la désillusion, ou du moins de la déception, car bien souvent le dénouement proposé par l'auteur est très loin de ce qu'avait imaginé le lecteur. La plupart du temps, on regrette que l'histoire se termine, car après tant d'années à se poser toutes sortes de question sur l'évolution de l'intrigue et des héros de papier, on est un peu déçu que tout soit résolu, que les mystères se soient éclairçis, on aurait bien aimé que l'histoire continue encore un peu.
Bref, vous l'aurez compris, c'est avec pas mal d'appréhensions que j'entamais la lecture du dernier tome d'une de mes séries-cultes. "La fin sera-t-elle à la hauteur de tous les évènements racontés dans les albums antérieurs ?" Voilà quelle était la question que je me posais.
Eh bien sans hésitation la réponse est OUI !!! Dans ce dernier épisode, Bajram dénoue avec brio tous les fils de l'histoire, sans rien casser du tout. J'avoue que l'identité du chef des CIC m'a surpris (dans le bon sens du terme), mais l'explication donnée est tellement cohérente que finalement je me dis qu'il ne pouvait en être autrement. Bref, cet album conclue de façon magistrale cette série mythique qu'est UW1. Quant au dessin, rien à redire : Barjam maîtrise son art à la perfection, et son coup de crayon est toujours autant un régal pour les pupilles.

Par : Bretwalda Voir les critiques de Bretwalda (19 juil. 2006)

Tome 6 et final d'UW1, je prends, je lis.
Finalement il y a toujours une petite déception à lire la fin d'une série quand elle est bonne, que l'intrigue se dénoue.
Le sujet est parfaitement maîtrisé, le paradoxe temporel "central" finalement très classique mais très bien trouvé et surtout très bien gardé dans les 5 premiers tomes, bravo.
Rien à redire côté dessin, c'est très bien et on est plongé dans l'histoire. La fin de l'album contient plusieurs pages de goodies sympathiques.
UW1 reste donc du début à la fin une excellente série de SF, amateurs ne pas s'abstenir !

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (17 juil. 2006)

"Le patriarche", Universal War One 6, de Denis Bajram. Quadrant Solaire.

Oyez, oyez bonnes gens ! Qu'on se le dise, l'événement est double !
Soleil Productions ne ménage pas ses effets pour annoncer le "Patriarche" comme "La conclusion du chef d'oeuvre de Denis Bajram" et par là même, lancer son nouveau département "Quadrant solaire", qui rassemble pour l'heure les oeuvres de l'auteur en question et de sa compagne Valérie Mangin. Mais foin d'ironie facile, cette double accroche n'est pas sans intérêt. D'abord parce que la présentation de cette nouvelle structure éditoriale inclut un bras d'honneur aux caciques de la "nouvelle bande dessinée" et un engagement pour "une bande dessinée grand public d'auteur", qui n'a pas peur "d'être populaire et intellectuelle à la fois." Ensuite parce que cette nouvelle livraison d'UW1 remplit à elle-seule le cahier des charges.

Denis Bajram boucle enfin cette fabuleuse saga d'anticipation qu'est Universal War One, mettant la dernière main à une oeuvre pensée dans son ensemble dès 1997. Une fresque en six albums dont le rythme de parution a été perturbé par les événements - tous le monde de souvient du choc provoqué par la fabuleuse couverture du tome 4, paru juste après le 11 septembre 2001 - et les exigences artistiques de son auteur. Qu'en penser ? Mettant un point final à ce cycle de SF inégalé, Bajram impose sa puissance de vue, la rigueur mathématique de son traitement des allers et retours dans le temps, sa culture de la science-fiction en général et des paradoxes temporels en particulier.

La conclusion est à la démesure de l'ensemble, et le graphisme - toujours aussi puissant - entièrement assumé sous informatique, sans faute de goût.
Pourquoi alors ce vague sentiment de frustration ? Sans doute parce que l'album - bouclage oblige ! - reste bavard. Il faut expliquer, justifier, renouer les fils d'une intrigue aux ramifications complexes. Mais aussi, sans doute, parce que la conclusion fait tomber une à une ces parts d'ombre qui faisaient l'ambiance d'UW1. Et introduit une forme de cassure. Bajram, qui avait entraîné ses personnages très loin dans la noirceur, raclant les bas fonds de l'âme humaine dans ce qu'ils ont de plus puant, recourt in fine à un deus ex machina aux consonances utopistes. Kalish le dit lui-même face au corps de Paul Thin, "Tu n'auras pas eu le dernier mot. Mais c'est vrai qu'on m'a apporté la solution sur un plateau." Qu'importe, ces choix sont ceux d'un auteur pleinement maître de son propos. Et viennent valider l'ensemble du dispositif de cette splendide fresque de SF dont le thème principal - au delà du voyage temporel - reste la rédemption.


 


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