Liens de sang de Hermann Yves H. - 16 critiques

Edition : Lombard
Collection : Signé
Pages : 56 pages en couleurs
Parution : septembre 00
Auteurs : HermannDessinateur Yves H.Scénariste

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Par : yannick Voir les critiques de yannick (12 févr. 2007)

J’ai acheté « Liens de sang » les yeux fermés après avoir lu et adoré « On a tué Wild Bill ». Pour cet album, Hermann a délaissé le scénario à son fils. Ce duo nous conte un thriller fantastique se passant aux USA dans les années 50-60.

Parlons tout d’abord du scénario : personnellement et franchement : je n’ai rien compris au dénouement. J’ai beau l’avoir relu plusieurs fois, rien à faire, le final me laisse de marbre.
Pourtant, le scénario démarrait bien, l’histoire partait sur une trame assez classique et accrocheuse grâce notamment au super graphisme de Hermann.

A mon avis, c’est le dessin de Hermann qui sauve cette bd. J’aime beaucoup son trait et surtout sa mise en scène. Sa mise en couleurs, à l’aquarelle, est somptueuse et retransmet bien l’ambiance malsaine qui règne dans cette bd. Bref, l’atmosphère de cet album rappelle beaucoup les bons polars des années 50.

J’ai été tellement déçu de ne rien avoir compris à ce dénouement que j’ai finalement offert « Liens de sang » à un ami… c’était il y a au moins 3 ans et je ne lui ai toujours pas demandé s’il avait pigé quelque chose à cette histoire…

Par : Lef' Voir les critiques de Lef' (19 août 2002)

Certes après la lecture de cet album, mon avis est tellement mitigé que je ne peux mettre une note, ni mauvaise, ni bonne… Un nouveau Hermann est toujours un événement, c’est indiscutable…de plus quand son fils est au scénario, on peut s’attendre à une complicité débordante. Une histoire noire qui commence comme un polar puis, au fur et à mesure du temps, le Diable en personne fait son entrer !! Graphiquement, il n’y a rien à dire : le style d’Hermann est toujours aussi captivant et reflète à merveille l’ambiance de l’histoire. L’histoire, parlons-en, car là est le hic (et quel hic) : le déroulement est simple et efficace mais c’est dans le dénouement et la fin que certains détails m’échappent, que je ne saisis pas tout. Dommage…le scénario était bien ficelé et original ; il fut dommage, je crois, de gâcher le tout avec une soi-disant arrivée du Diable. (c’est un peu lourd !!!) Au final, déception pour le fils et grande satisfaction pour le père. Pour les inconditionnels d’Hermann.

Par : ankou (26 janv. 2001)

Depuis mon enfance je suis un gros fanatique des bd de Hermann.Nottamment les tours de Bois Maury soutenue par une documentation rigoureuse.Jeremiah au ton apocalyptique ,tres impressionnant et j'ai surtout un faible pour kurdy malloy et d'autres séries. Quant a liens de sang,le dessin reste toujour magnifique,mais le scénario d' Yves.H n' est pas fort compréhensible surtout a la fin dont on n'y comprend plus rien.
(je me suis demandé s'il n'était pas un peu fou).
En lisant vos critiques,je n'ai pas aperçu la série "Jeremiah" qui est sans doute la meilleure de toute.Alors un bon conseil lisez là.

Par : vanicaramel (01 nov. 2000)

On ne peut pas s'empêcher de penser à Seven et à l'Associé du Diable, surtout que certaines images ressemblent à des arrêts sur image au cinéma.
C'est l'histoire de Sam Leighton, un jeune bouseux pas moche, qui "monte à la ville" (New York, glauquissime) pour jouer au flic. Mais voilà-t-y pas qu'il croise, pendant son enquête sur des meurtres moches, une belle poule nommée Gladys, le genre à virer nympho dès qu'elle a un coup de trop dans le nez. Gladys, c'est la poule à Joe Beaumont. Et Joe Beaumont... c'est l'ange noir de la ville...
C'est hyper-tordu comme scenario, mais c'est diablement efficace -malgré le coup des taches vertes qui demeurent inexpliquées, genre l'auteur s'est dit, merde c'était une bonne idée mais là je sais plus comment résoudre la question, alors tant pis je les laisse, je vais quand même pas tout refaire...

Par : Michel (19 oct. 2000)

Pour ceux que ça intéresse,la mousse verte,-"Ce sont des signes qui sont donnés à Sam de son destin funeste. On peut dire que c'est une fausse piste dans la mesure ou,au début,quand il les voit,il pense qu'elles ont un lien avec les crimes.En vérité,non!"-Dixit Yves H lui-meme, Bon voici un bout d'interview que j'ai lu. Et alors?Et alors faudrait peut-etre arreter de se moquer du lecteur de B.D, si dans mon appréciation je ne mets pas plus mauvaise note,c'est que par contre New-York peint par M.Hermann est vraiment magnifique.Si certains connaissent "Le secret des Hommes-Chiens",un album de Yves H,le scénario était déroutant,vraiment dommage car je pense que cet album(Liens de Sang) avait tout au départ pour etre un grand cru, mais le délire du diable,aussi avec le coup de la cicatrice cachée par le revers de l'imper,le problème pas clair des générations,franchement ça fait beaucoup.Bon courage aux curieux qui voudront comme se faire une opinion par eux-memes.

Par : MONY (13 oct. 2000)

J'étais pourtant très concentrée sur le livre.Je l'ai trouvé très beau comme toutes les bd d'Hermann mais j'avais été prévenue qu'à un moment donné je ne comprendrais plus rien et c'est ce qui est arrivé à mon grand regret. J'ai tourné la page fatale où j'ai perdu le fil de l'histoire. Pourtant tout allait bien, je comprenais tout et puis plus rien. Je suis très déçue car les dessins sont superbes.
J'espère que la prochaine bd sera plus compréhensible.

Par : Alain EVENO (04 oct. 2000)

Dire que je n'ai pas tout compris à cet album serait assez réducteur. En fait, je crois bien ne *rien* y comprendre. Le début, assez classique, permet au lecteur de s'installer confortablement dans ce qui semble un polar standard (ce qui n'a rien de péjoratif à mon sens). La fin, par contre, est on ne peut plus confuse, à se demander si l'imprimeur n'a pas oublié deux ou trois pages au moment de relier la maquette. Le mélange des genres, avec l'apparition d'une certaine forme d'ésotérisme, est très déroutant. Si je n'avait été un fan du père, toujours aussi bon, je pense que j'aurais revendu l'album sur le champ. Les prochains scénario signés du fils, s'il y en a, attireront plus ma méfiance que ma curiosité.

Par : Biggels (29 sept. 2000)

Boarf.... Bof, bof... Est ce que Hermann ne nous concocterait pas de nouveau un bon Red Dust ?
Difficile de tirer à boulets rouges devant ce livre dont on voit immédiatement le travail de qualité et l'expérience de l'auteur mais... le scénario devient vraiment très très tordu.
En fait, je n'ai pas compris grand chose et à la deuxième lecture (en diagonale car je n'avais plus trop envie), je crois que j'ai trouvé une interprétation et encore, j'imagine qu'elle est mauvaise.
Déjà, l'histoire des tomates farcies de Van Hamme, ça allait parce que bon, c'était un one shot et puis bon, hein, faut essayer avec Van Hamme sinon on a l'air 'has been'.
Mais là, l'histoire du fils qui se fait sa mère (si c'est elle) commandité par son père qui n'est pas celui qu'on croit et qui se fait descendre pour réalsier que tout ça n'est peut-être pas vraiment arrivé encore que....
Bon j'arrête, je reconnais que je n'ai sans doute rien compris mais bon Dieu que je regrette Red Dust et Commanche.
Au fait, chaque dessin est toujours une oeuvre d'art en soi mais ça on le savait déjà.
Sivousplé monsieur Hermann, on pourrait pas revenir aux sources ??

Par : Zembria (27 sept. 2000)

Jusqu'au deux tiers, tout se tient. Puis, alors qu'on s'attend à ce que tout soit expliqué, on reste sur sa faim. Quelle est l'origine de ces mystérieuses taches vertes? L'appareil photo? Aucune idée. Le lieutenant Vandenbosch semble avoir un rôle précis dans toute cette intrigue, mais cela reste inéclairé. Il y a juste ce tatouage sur son bras. Ensuite, on voit Joe Beaumont tuer la Gladys jeune, mais quelques pages plus loin, la Gladys vieille se suicide. On pourrait éventuellement apprécier la superposition du présent et du passé, mais on demande une certaine cohérence... Décidément, cette histoire est mal foutue. Mais il faut tout de même admettre que les dessins de Hermann sont magnifiques et que l'idée de départ est intéressante. Dommage...

Par : Thierry Bellefroid Voir les critiques de Thierry Bellefroid (23 sept. 2000)

« Liens de sang » par Hermann et Yves H. Dans la collection « Signé » du Lombard.

Après une seconde lecture attentive, je n'ai toujours pas l'impression d'avoir tout compris. Je n'ai pourtant pas le sentiment d'être particulièrement attardé. Le scénario du fils d'Hermann, Yves Huppen, est à la fois limpide et complètement tordu. Limpide dans son mode de narration. Le narrateur, un homme qu'on voit de dos au cimetière (je vous laisse la surprise de découvrir qui c'est), raconte l'histoire de Sam Leighton de manière chronologique. Il y a donc peu de difficulté à suivre le récit. Ce qui n'empêche pas celui-ci de se compliquer à souhait vers les deux tiers de l'album et surtout, sur la fin. Le mélange des deux Gladys et Josh est particulièrement difficile à comprendre et à plusieurs reprises, il m'a semblé qu'il manquait les « sous-titres ». Beaucoup d'éléments restent sans réponse. Bref, je suis perplexe. Mais cela n'empêche pas ces « Liens de sang » (dont le titre fait inévitablement penser à une autre association père/fils, dans le monde de la musique, celle-là : le « Sang pour sang » des Hallyday) de constituer un bel exercice du genre polar noir ricain pur jus. Je ne suis toutefois pas convaincu par l'exercice de style sur le parricide, qui paraît un peu facile. Les ambiances sont sombres à souhait. Les personnages sont caricaturaux mais pas exagérément. Et Hermann trouve dans les rues mal famées noyées de brouillard de belles occasions de prouver sa maîtrise du mariage de la couleur et de l'eau. Le souci du détail est poussé très loin, comme ces visages presque colorés à la façon des peintres pointillistes pour respecter toutes les nuances des lumières et de leurs diffractions. On l'a déjà dit et redit, Hermann est un grand coloriste. Attention, quand même, à l'emploi outrancier de couleurs très typées comme le cyan ou le rose... Quant aux cadrages, ils sont très réussis. Seul regret, mais on prêche dans le désert, il y a près de vingt ans maintenant qu'on revoit les mêmes tronches dans tous les albums d'Hermann. Et qu'on rêve de le voir dessiner un jour une fille à peu près jolie (il y a un « effort » sur Gladys, mais c'est pas elle qui va faire fantasmer le lecteur...) En résumé, « Liens de sang » n'est pas un mauvais album, mais je dois avoir l'honnêteté de dire que je ne l'ai pas totalement compris. En espérant que ce ne sera pas votre cas.

Par : krisv (22 sept. 2000)

Le "sanglier des ardennes" a encore frappé un grand coup! Et quel coup! Hermann n'est jamais aussi bon quand il compose des "one-shots". Je suis admiratif de cet auteur depuis les excellents "Bernard Prince" et "Comanche", mais ce qui m'étonne le plus, c'est sa capacité à innover (contrairement à W.Vance par exemple): travail incroyable sur les couleurs (directes), vraies "gueules" de série B, atmosphère et surtout un sens inégalé du mouvement.

Scénaristiquement, on reste loin de "On a tué Wild Bill". Le scénario se veut avant tout cinématographique et lorgne du côté de "Seven" (D.Fincher) pour l'ambiance glauque, poisseuse et désepérée mais aussi de "Angel Heart" (A.Parker) qui part de la même trame. Soulignons que le retournement final était assez attendu, voire téléphoné. On en vient à regretter le Greg de la grande époque. Mais ne boudons pas la chose, ça reste un très bon Hermann et ça c'est déjà un évènement!

Par : Martin (18 sept. 2000)

Question dessin, il n'y a rien à dire, mais question scénario, c'est vrai qu'on a du mal, on ne sait pas si le flic remonte le temps ou s'il revit des épisodes vécus par ces parents ???
Malgré plusieurs lectures, comme les autres critiques de cet album, j'en suis resté au même point sur ma compréhension de l'histoire.
Avec Hermann, j'avais acheté cette BD les yeux fermés, je l'ai rendue le lendemain, déçu !

Par : Thierry (18 sept. 2000)

Hermann n'arrete decidement plus de sortir de nouveaux albums. Cette fois, epaule par son fils, il plonge dans l'univers glauque des polars. Un jeune flic idealiste se retrouve embrigue dans une succession d'evenements qui le depassent encore plus qu'il ne pourrait l'imaginer.
Des le debut, nous naviguons en eaux troubles. Des la planche 2, nous voila en plein "Se7en". Flics corrompus, femme fatale, gardes du corps violents, flics corrompus et un mysterieux prive (qui rappelle etrangement Bogey) desireux de mettre de l'ordre dans tout ca. Tels sont les elements de ce recit de facture classique... jusqu'a ce que tout bascule. Le passe et le present se telescopent avec violence. Et je dois reconnaitre qu'a partir de ce moment-la, je decroche completement.
Je vois parfaitement ou Yves H. veut en venir, mais le chemin qu'il emprunte me laisse perplexe, et malgre plusieurs relectures, je continue a trouver que ca ne colle pas. C'est trop facile. A croire qu'il ne savait pas trop comment traduire son idee en lagange BD. Il en resulte un denouement en partie confus qui laisse beaucoup trop de points d'interrogation en suspens. La machination "diabolique" imaginee par Yves H. devrait theoriquement s'eclairer au moins partiellement a la fin de l'album. Au contraire, je suis reste sur ma faim, avec beaucoup de supputations, mais guere d'indices me permettant de me forger une opinion.
Laisser au lecteur le soin de se faire une opinion est toujours une bonne option, mais encore faut-il lui donner un minimum d'elements a exploiter, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici. Le resultat est un album frustrant, parce qu'on ne sait pas vraiment par quel bout prendre cette histoire. Il manque au recit une logique interne, une coherence pourtant indispensable. Apres "Lune de Guerre", une nouvelle deception que ce nouvel Hermann, et je doute que le prochain album annonce, qui sera un Jeremiah, ne renverse la tendance, la serie-phare d'Hermann donnant d'inquietant signes de routine depuis quelques numeros. Une annee sabbatique ne serait peut-etre pas superflue.

Par : Shakhal (18 sept. 2000)

J'ai achete cette bd un peu par hasard (comme la plupart des autres) parce que les dessins m'ont tout de suite attires. L'histoire commence tres bien, nous mettant tout de suite dans l'ambiance mais... rapidement un bon nombre de choses m'ont echappees, des details pas tres clairs, quelques invraissemblances... sans parler de la fin que (et en ce point je rejoins Howkes) j'ai du relire plusieurs fois pour bien la comprendre. En fait l'histoire est beaucoup trop tordue et le denouement pas assez finement prepare (a mon avis). Je pense que cette bd a ete faite trop vite alors que l'histoire pouvait etre amelioree.

Par : Howkes (14 sept. 2000)

A la lecture de cet opus, je balance entre deux impressions contradictoires : est-ce une oeuvre superbe dont un élément m'a échappé ou bien une énorme mystification ? Je m'explique. Les dessins de Hermann sont sans aucun doute admirables, tant ses couleurs, ses ambiances que ses décors et même ses personnages, à qui pourtant bien souvent je trouve une mine très carrée et des machoires (bajoues) excessivement développées. Reconnaissons que le maître atteint ici une maîtrise de son art rarement égalée dans ses albums précédents (cet avis n'engage que moi ;-). Examinons ensuite la nouvelle collaboration que ce cher homme entame ici avec son fils, Yves H. (H comme Huppen -nom civil-et non comme Hermann, précisions-le !). Il est clair que cette collaboration fonctionne bien, père et fils trouvant indéniablement le ton qui leur convient à tous les deux (ou bien est-ce du Huppen qui fait du Hermann à la sauce Hermann et dont le rendu dépasse les espérences du père himself ?!).. quoiqu'il en soit, on se laisse prendre par le bouquin.. jusqu'au moment où... et bien, tout simplement, on ne comprend plus rien ??!! Effet voulu par les auteurs, direz-vous ? Et bien, rien n'est moins sûr, parce que même si nous partons de l'idée de départ du polar relativement classique (un jeune homme de la campagne débarque dans la grande ville et s'engage dans la police), on vire relativement rapidement à un pseudo thriller de science-fiction où l'on se demande si on a affaire à un parricide consciemment et minutieusement élaboré (auquel cas je m'interroge sur la complexité mentale du scénariste face à la complaisance et la soif de comprendre ce qu'il lit de la part du lecteur) ou bien un enchaînement de faits menant inéluctablement à un déroulement attendu. La présence des fameuses tâches vertes (dont je ne révèlerai pas la signification ici, bien entendu) sembleraient en tout cas pencher pour la première hypothèse. Mais alors, ce scénario serait beaucoup trop tordu pour être honnête - si je puis me permettre l'expression - : beaucoup d'éléments se contredisent et l'enchaînement de certaines séquences relèvent tout bonnement de l'impossible !!! D'où mon interrogation du départ : est-il réellement nécessaire d'enchaîner des séquences fleurant l'ordinaires et en faire un embroglio incompréhensible en finale, pour réellement faire croire que c'est une bonne BD bien construite.. Je me pose la question ??
Cet album m'a sans aucun doute laissé un malaise, et reconnaissons-lui cette qualité, m'a fait relire par trois fois le dernier tiers pour essayer de comprendre ce que j'avais raté..
Curieux de savoir ce que d'autres lecteurs en auront pensé !

Par : JP (12 sept. 2000)

Fantastique!!!!Voilà une excellente Bd a acquérir dans les plus brefs délais.Tout d'abord le dessin de Hermann est une pure merveille, les couleurs sont sombres rendant l'atmosphère assez glauque.Quant au scénario il est formidable un polar comme on n'en fait plus.Mais je préfère ne pas en dire plus pour vous laisser le plaisir de le découvrir.


 


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