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Volume premier de Eric CorbeyranJjillali D'Fali Perubros
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3 critiques
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Par :
Jean-Marc Lernould
(15 mars 2006)
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"La Loi des 12 tables", de Corbeyran, Defali et Pérubos. Delcourt.
Corbeyran serait-il un bon appât ? On s'y est laissé prendre, du moins si on parle de la couverture de "la Loi des 12 tables", un "volume premier" qui n'aura peut-être pas de suite à domicile sauf si on a besoin de place sur ses étagères. Parce que du Sieur Corbeyran on attend surtout la suite du "Réseau Bombyce" avec Cecil ou du "Régulateur" avec Moreno, mais pas cette impasse "recommandée par 13ème rue, la chaîne action et suspense" dixit le stick apposé sur la couverture (on dirait que Delcourt aime bien ça ces temps-ci
).
Il est question en cet hiver 2006 (l'histoire est définitivement datée) d'un éphémère second rôle, une demoiselle vite assassinée et qui fleure bon la réincarnation d'une sorcière brûlée sur le gibet. Comme quoi il n'y a pas de fumée sans feu, ce qui inquiète un cercle réunissant des férus de cabale. Suit une enquête pseudo-métaphysique avec amours éplorés entre deux massacres.
Mais l'épisode "Mandragore" suivi du "Cénacle" dans le même album souffre d'un dessin qui transpire l'assistance publique par ordinateur et des couleurs non moins douteuses, catégorie néon. Bref il n'y a pas de quoi fouetter un stryge, aucune densité ni dans le fond ni dans la forme. On peut espérer que les auteurs ont le temps de se refaire mais cinq autres albums sont déjà annoncés à raison d'un tout les deux mois, la livraison finale étant prévue en novembre 2006 avec un certain "Choc en retour". Souhaitons que la fin ne soit pas bâclée pour respecter les délais de parution.
Le proverbe du jour :
"Choc en retour tu verras,
mieux Corbeyran reverras"
(incunable Delcourt, Haut Moyen-Âge).
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Par :
yannick
 
(14 févr. 2006)
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Cette série peut être classée comme une suite de la BD « Asphodèle », les auteurs et les personnages sont les mêmes. Le thème principal reste toujours basé sur une sombre affaire d’ésotérisme. L’originalité de « la loi des 12 tables » vient du pari, de la part des auteurs, de publier tous les 2 mois, et ce pendant un an, un nouveau tome.
L’album est composé de 2 parties. Apparemment, chaque chapitre met en scène les personnages mois par mois (Janvier et Février 2006 pour le cas de cet album). Les principaux défauts qui me sont apparus dans « Asphodèle » sont supprimés dans cette BD notamment celui de l’emploi de couleurs trop vives par rapport au thème de l’histoire. Les tons employés dans « la loi des 12 tables » sont enfin en adéquation avec le scénario.
Delcourt annonce des similitudes entre « la loi des 12 tables » et le feuilleton télévisé « 24 heures », je ne peux actuellement pas juger cette affirmation (je n’ai jamais vu « 24 heures »). Cependant, je trouve que l’histoire traîne trop en longueur. A la fin de ce tome, très peu d’informations nous sont dévoilées et certains passages m’ont semblé peu appropriés à l’avancement de la trame de l’histoire.
Le travail de Defali est remarquable compte tenu des délais très courts de réalisation des albums. Son style est original, les décors sont assez détaillés et l’anatomie des personnages a ce fameux coup de patte inédit (assez bizarre, je le reconnais) de ce dessinateur.
En conclusion, malgré de bonnes qualités graphiques, je pense qu’il faudra attendre le prochain tome pour voir si l’histoire commence vraiment à s’emballer… à suivre donc…
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Par :
alban

(14 févr. 2006)
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A grand renfort de dépliants, Delcourt nous a vanté les mérites de cette série. Comme pour les «histoires secrètes », le risque était que le soufflé retombe aussi vite qu’il est monté.
J’attendais donc assez dubitativement cette nouvelle série sur le modèle de « 24 heures» (précision apportée par Corbeyran dans la plaquette) pour voir de quoi il en retournait. J’étais aussi très intrigué par ce que pouvait donner le dessin sur une série qui est annoncée sur 6 volumes de 60 pages à paraître en 2006 ! Côté dessin, j’ai plutôt été agréablement surpris, c’est loin d’être parfait mais le dessinateur s’en tire bien. Côté scénario, nous sommes à des années lumières du rythme de « 24 heures», les as du marketing devraient éviter les mentions trop racoleuses, la déception est forcément à la hauteur.
Dans ce premier tome découpé en deux mois, l’histoire avance surtout au ralenti. Pour l’impression du « temps réel » (cf site Declourt), on repassera.
Une déception (prévisible ?).
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