Le maître de l'atome de Erwin DrèzeMichel JacquemartJacques MartinAndré Taymans - 7 critiques

Série : Lefranc - T. 17
Edition : Casterman
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : novembre 06
Auteurs : Erwin DrèzeDessinateurMichel JacquemartScénaristeJacques MartinScénaristeAndré TaymansDessinateur

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Par : Chalaziom (28 juin 2007)

Probablement le meilleur album de la série. Une densité qui aurait nécessité un traitement également à l'ancienne, en 62 planches. Les repreneurs de Blake et Mortimer avaient initialement repris la série en 66 planches (nombre de pages de "La Marque Jaune") - mais sont revenus à 54... pour des raisons économiques sans doute. Ce sont les mêmes raisons qui nous privent ici d'un véritable développement de l'aventure, en 62 planches.
Les textes, omniprésents, parfois trop importants, auraient ainsi pu être largement mieux découpés...
Mais c'est une belle réussite. Au niveau graphique, la lassitude l'emporte, et le trait maîtrisé et fidèle du début se laise gagner par une certaine paresse : Taymans revient à Baldwin. Finalement, ce n'est pas une mauvaise chose, ces styles ne sont tout de même pas si éloignés. Et il faudrait un peu rajeunir graphiquement tout ça...
L'idée de revenir aux années 50 est très bonne et devrait être poursuvie.
Les derniers opus dessinés par Carin, dans les années 2000, sont vraiment à la limite du grotesque, il était donc de bon aloi de se diriger vers des reprises nostalgiques, mais je vois mal la logique qui consisterait à poursuivre des aventures dns les années 50 et d'autres contemporaines. Surtout avec une numérotation inchangée...

Par : JP2 (23 nov. 2006)

Y a-t-il encore des adolescents, voire des enfants qui lisent Lefranc ?...On n'en voit rarement, dans les librairies et autres hypermarchés, les feuilleter...
On peut donc faire l'hypothèse que la majeure partie des lecteurs de Martin sont des adultes et, du reste, le style et la forme des critiques sur ce site, les gens qui le rencontrent dans les festivals de BD, tout cela semble en attester.

Alors, bien sûr, certains d'entre eux se retrouvent en partie dans ces scénarios, ces dessins, ces atmosphères, surannées oui, comme le seront les années 2000 dans trente ans...

Globalement, je rejoins toutes les éloges des critiques précédents car l'album est de grande qualité mais quand même, reste l'envie de dire à M. Martin et ses équipes : maintenant que le cycle de la grande menace est vraiment complet, s'il vous plaît, revenez dans le monde contemporain et gardez Alix, Jhen, Loïs pour explorer le vaste champ du passé...

Par : herve Voir les critiques de herve (22 nov. 2006)

Les aventures de Lefranc me rappelent le temps lointain où j'empruntais les "Alix" et autres histoires de Jacques Martin à la bibliothèque (c'était la bd politiquement correcte, cetirus paribus) Je me suis, depuis, éloigné de l'oeuvre de Jacques Martin, mais là, au détour de deux sorties éditoriales, j'ai repris goût aux aventures de ce journaliste vraiment hors du commun.
Passionné de bande dessiné, j'ai succombé à la tentation de l'achat du vrai-faux fac similé de "l'ouragan de feu", je dis vrai-faux car le quatrième de couverture cite comme deuxième aventure de Lefranc, "le maître de l'atome", alors parfaitement inconnu dans les années 50.
Si le choix éditorial de placer "Le maître de l'atome" entre "La grande menace" et "L'ouragan de feu" est parfaitement judicieux, je trouve dommage, en tant que collectionneur, d'inscrire ce présent opus dans le quatrième de couverture du fac-similé de "L'ouragan de feu". Au passage, je me demande pourquoi les éditions Casterman n'ont pas commencé leur réedition par "La grand menace".
Malgré quelques fautes d'orthographe (ou d'étourderie), j'ai trouvé un énorme plaisir à lire ce nouvel album. Les auteurs, tant au niveau du scénario, que du dessin, ont su admirablement conservé cette atmosphère suranné des années 50, où les conférences de Genève supplantaient nos actuels G5,G6, voire décision de l'ONU.
En lisant cette reprise formidable de cette série, je ne peux que songer à Edgar Jacobs et à Hergé, tant les références y sont nombreuses ("Le secret de l'espadon", "L'affaire Tournesol"). Cette reprise fort réussie des aventures de Lefranc m'a donné envie de me replonger vers la saga originale de Jacques Martin.

Par : alban Voir les critiques de alban (20 nov. 2006)

Ce qui est certain c’est que cet album est largement au dessus des derniers volumes … Mais est-il à la hauteur des premiers ? C’est moins certain.
Si Jacques Martin avait abandonné cette histoire après avoir réalisé « La grande menace », c’est peut-être qu’elle était un peu trop redondante avec le tome précédent. Finalement, il opta pour l’ouragan de feu qui reprendra le principe d’une invention révolutionnaire … Cet album marche donc un peu sur les plates bandes du précédent, et un peu sur celles du suivant… Mais là où cela devient étrange, c’est la fameuse affaire de Marco di Ponti … Borg se dévoile dans ce tome sous cette identité qui sera utilisée dans le suivant, bref elle est grillée avant même de servir pour la première fois, alors même si on peut trouver des explications c’est dommage. Personnellement, je pense que le scénario s’est inspiré de ce qu’avait prévu Jacques Martin à l’époque et qu’il utilisera ensuite pour l’ouragan de feu …
Niveau dessin, comme beaucoup je le trouve très irrégulier et tantôt j’y ai vu un trait « tremblé » (notamment la planche 2 de Jacques Martin), tantôt j’ai eu l’impression de me retrouver dans Caroline Baldwin … Alors même s’il tient la route, il a un goût d’inachevé et est largement améliorable.

Par : m'enfin Voir les critiques de m'enfin (19 nov. 2006)

On ne peut pas dire que je n'ai pas aimé cet album, car le scénario est trés bon et rappelle le lefranc des débuts. Mais ce qui me choque, c'est le dessin, parfois trés bon, parfois passable, il n'est pas régulier. On sent que les dessins ont été faits à 6 mains (voire à 8 vu que Martin a griffoné 4 planches).
D'une planche à l'autre, les personnages ne se ressemblent pas. Il faudrait que les artistes s'entendent pour la répartition du travail, et prennent peut-être un peu plus de temps pour rendre chaque case plus cohérente entre elle (mais bon, je ne suis qu'un amateur qui exprime son avis).
Ce qui est troublant, c'est de constater qu'ils sont obligés de se mettre à 4 pour essayer d'égaler leur maître, ce qui n'est pas encore le cas. Cela en dit long sur le talent d'un Martin. A part ça, lisez-le, ne serait-ce que pour le scénario qui nous rappelle ce qu'a pu être Lefranc à sa grande époque.

Par : Khyron Voir les critiques de Khyron (16 nov. 2006)

Le dernier Lefranc constitue une rupture majeure sur tous les plans avec ceux des années 90-2000. On trouve ici la volonté de renouer avec le style graphique et narratif du Martin du début des années 50. Ce genre de démarche peut engendrer le meilleur ("L'étrange rendez-vous" de Van Hamme et Benoît) ou le laborieux (Marniquet et cie), sans parler du pire.
La combinaison est ici payante. Les assistants de Martin ont retrouvé la forme et et l'esprit du journal Tintin de l'époque (si ce n'est l'adjonction d'un personnage féminin impensable en 1950). La qualité du scénario est indiscutable ; celle du dessin est améliorable (les visages, notamment) mais d'un bon niveau, très au-delà d'un Rafaêl Moralès. Paradoxalement, le graphisme est ici plus proche d'un François Craenhals ou d'un Bob de Moor de l'époque que de Martin lui-même, mais ce n'est pas un problème, loin de là ! On en arrive à penser qu'avec encore un peu de travail, l'équipe à la base de cet album pourrait continuer Alix plus avantageusement que les repreneurs actuels.

Par : Spipp (11 nov. 2006)

Alors là, dans le genre surpris, je suis surpris, et pas un peu ! Quelle claque cet album ! Un dessin parfait, on dirait du Martin sans que ça fasse copier/coller. Couleurs superbes et scénar à la Jacobs du meilleur crû ! Je ne sais pas qui est ce Jacquemart, mais il nous donne un scénar subtil, intelligent, dense. C'est du niveau des meilleurs Martin de la bonne époque, croyez moi !
Oubliez l'Ultimatum ave un Lefranc bébête, empoté et un Borg caricatural et gand-guignolesque. On est ici dans un des meilleurs scénarios de l'année.
Ah, si ce Jacquemart pouvait aussi scénariser Alix, avec les couleurs de Wezel (qui fait cet album) !


 


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