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Angoulême 2026
 
heijingling 06/12 22:31
Et sinon, j'ai vu ça à un salon de la microédition à Gand (Belgique) :
LICE6264

Et il n'y avait pas de files d'attentes, bien assez de places pour tout le monde.


Si ce sont les mêmes toilettes pour tout le monde, personne n'est désavantagé (hormis les gens que ça gène de partager des toilettes avec des gens d'un autre sexe).
Et un salon de la micro édition n'est pas un lieu où il y a beaucoup de monde, comparé à Angoulême ou un centre commercial (comment ça, la différence n'est pas évidente?...)
heijingling 07/12 07:22
Les sacrifiés d'Angoulême : voici la sélection des BD du festival qui n'aura jamais lieu

Amandine Schmitt et Renaud Février

En boycottant le Festival d'Angoulême, certains auteurs ont dû renoncer à une précieuse mise en avant de leur travail. « Le Nouvel Obs » dévoile en exclusivité la sélection officielle des candidats aux prix.

On imaginait déjà Mathieu Bablet en majesté. En mariant genre (science-fiction) et thématique d'actualité (l'anthropocène), son dernier album « Silent Jenny » (Rue de Sèvres) met d'accord la critique et le grand public. Tout concordait pour que le Festival international de la Bande dessinée d'Angoulême (FIBD) 2026 soit le lieu de son sacre. Hélas, l'annulation effective de l'événement après des semaines de crise a fait dévier cette success story. Non seulement Mathieu Bablet ne verra pas l'exposition qui devait lui être consacrée au Musée du Papier, mais « Silent Jenny », solide candidat, ne décrochera peut-être pas de Fauve, les récompenses habituellement décernées sur place. Certes, Bablet jouit déjà d'une large communication et de ventes spectaculaires (130 000 exemplaires écoulés pour « Silent Jenny » paru le 15 octobre). Il n'empêche que le moment prend des allures de rendez-vous manqué. A l'heure actuelle, 9 Art +, organisateur décrié de la manifestation, n'a pas diffusé sa sélection officielle, qui recense les albums en lice pour les différents prix remis en clôture du Festival. Pas plus qu'il ne communique sur l'éventuel devenir du palmarès. Ni à la presse, ni même aux principaux concernés, auteurs et comité de sélection. « C'est bien la preuve que pour les dirigeants des entités qui organisent le festival, les auteurs sont des pions utiles mais négligeables, regrette Etienne Davodeau, de retour dans la sélection pour "Là où tu vas" (Futuropolis), après son boycott (déjà) du controversé prix Eco-Fauve-Raja en 2022. Le minimum de la correction aurait été de nous prévenir. » « Le Nouvel Obs » s'est procuré cette sélection de plus de soixante-dix bandes dessinées et a choisi de la diffuser au pied de cet article. Parce que derrière la polémique à tiroirs, ce sont les auteurs qui demeurent invisibilisés. Encore et toujours. « Un grand sentiment de gâchis » Le paradoxe est là : en prenantlargementpart au boycott pour dénoncer un festival à la gestion douteuse, certains bédéastes se privent dans le même mouvement de la lumière dont ils auraient pu bénéficier. « C'est un sacrifice des auteurs et des autrices de boycotter, surtout quand ils ont un album en sélection qui leur donne une visibilité nationale, voire internationale », résume Elene Usdin, dont « Detroit Roma » (Sarbacane), signée avec son fils Boni, fait partie de la sélection officielle. « Ma BD a représenté quatre ans de travail, une sélection, c'était énorme pour nous. Notre éditeur nous a suivis de suite dans le boycott, pourtant c'est pour lui aussi un manque à gagner évident. Mais on ne regrette rien. » Laurent Hopman, cofondateur des éditions Deman et scénariste des « Guerres de Lucas », dont le deuxième tome est en sélection, est lui aussi navré : « Ecrire une BD est un travail de longue haleine, très solitaire. Nous étions passés sous le radar du Festival il y a deux ans avec le tome 1 et nous étions heureux d'être sélectionnés cette année. C'était une consécration. J'ai un grand sentiment de gâchis. » « Nous sommes une sélection de Schrödinger, abonde Etienne Davodeau, primé à plusieurs reprises dans la cité charentaise. Comme le chat du Cheshire dans "Alice au pays des merveilles", nous sommes là, et pourtant, on ne nous voit pas. Mais on n'a rien sans rien, et le sacrifice de cette année blanche prouve que nous n'avons pas pris le mouvement à la légère. »


Pour Sixtine Dano, jeune autrice très remarquée avec « Sibylline » (Glénat), cette sélection aurait pu venir clore allégrement un cycle. « Le Festival d'Angoulême 2025 était mon tout premier festival de BD. J'y ai présenté ma toute première BD, qui a immédiatement rencontré son public. Venant du cinéma d'animation, je ne sais pas si je referais de la BD. C'était peut-être mon unique opportunité d'être récompensée. C'est très coûteux pour moi de participer au boycott, mais il me paraît nécessaire et important d'utiliser mon pouvoir d'action dans ce contexte. Je note tout de même que c'est quasiment tout le temps les travailleur·ses qui prennent sur elle·ux dans l'espoir de faire bouger les choses, et c'est injuste. » Laurie Agusti, en sélection pour « Rouge Signal » (éd. 2042), juge que garder la sélection secrète est « lâche de la part du Festival. Cela prouve une fois de plus le peu de respect qu'ils ont pour les auteurs, mais aussi pour le comité de sélection. » Une sélection biaisée ? Chaque année, un comité de lecture est composé par 9e Art +, réunissant en général un libraire, un journaliste spécialisé, un théoricien de la BD, un auteur et un des directeurs artistiques du festival. « Je dois reconnaître qu'on nous a laissé une liberté totale. Je n'ai ressenti aucune pression, aucune influence », retrace Mathilde Llobet, libraire chez Ombres blanches à Toulouse, qui a exercé la fonction en 2023 et 2024.Cette mission, bénévole, implique une charge de travail « colossale ». Quelque 700 albums, envoyés par des maisons d'édition, doivent être compulsés chaque année et un tri drastique effectué. « J'ai été surprise de constater que la plupart des rencontres de la programmation du Festival découlent de la sélection. Cela montre à quel point il y a une attente immense vis-à-vis de ça. » De fait, il y a un attachement symbolique à la sélection. « C'est une forme de reconnaissance de la part de la profession, décrypte Mathieu Bablet. Quand mon album "Shangri-La" (Ankama, 2016) a été en sélection, je l'ai vécu comme un aboutissement de ma carrière. » Sixtine Dano, qui souligne la précarité dans laquelle créent les auteurs, lui emboîte le pas : « En plus de la distinction de mon travail, ça permet une nouvelle mise en avant dans les librairies. » Car il y a aussi une réalité économique à faire partie de cette prestigieuse liste. « C'est une formidable mise en lumière et nous avons toujours joué le jeu des sélections, des prix, en communiquant avec des bandeaux, des stickers collés sur les albums », explique Serge Ewenczyk, fondateur des éditions Çà et Là. « La sélection du Festival d'Angoulême, c'est une vraie notoriété supplémentaire, une légitimité, qui pousse les lecteurs à passer le cap de l'achat. » Un prix à Angoulême peut modifier le destin d'un auteur ou d'une maison d'édition. Ewenczyk en témoigne : « "La Couleur des choses" de Martin Panchaud, qui avait très bien commencé avec environ 15 000 ventes avant d'être récompensé à Angoulême, en est actuellement à 71 000 exemplaires vendus. C'est un méga blockbuster pour nous. »


Mais cette année, la sélection pourrait bien être biaisée depuis le départ. « Nous avons décidé de boycotter le festival sous toutes ses formes, dès le mois de septembre, poursuit Serge Ewenczyk. Nous avons donc naturellement boycotté également la sélection. Nous avons prévenu tous nos auteurs, en leur expliquant notre démarche, mais en leur laissant toutefois la possibilité d'envoyer leur album. Seuls deux ont souhaité le faire. De son côté, le comité de sélection nous a demandé trois autres albums, que nous avons refusé d'envoyer. » La maison d'édition indépendante L'Association nous confirme être tombé d'accord en interne pour ne pas envoyer ses livres non plus. Publiée aux éditions Futuropolis, l'autrice Zelba a également refusé que sa BD, « Une bouteille à la mer », écrite en collaboration avec Isabelle Autissier, soit adressée au comité de sélection, « pour rester en phase avec [ses] valeurs ». Dans ces conditions, peut-on accepter une récompense ? Très peu pour Mathieu Bablet : « Sachant que tout le monde n'a pas souhaité participer, il n'y avait pas de légitimité à gagner. »
heijingling 07/12 07:22
Sélection officielle :
« Rouge signal », Laurie Agusti (2042 Edition)
« La Physique pour les chats », Tom Gauld (2042 Edition)
« La Tête sur mes épaules », Bénédicte Müller (Atrabile)
« La Ville », Nicolas Presl (Atrabile)
« Why Don’t You Love Me », Paul B. Rainey (Atrabile)
« Les papillons ne meurent pas de vieillesse », Frédéric Bézian & Matz (Casterman)
« Et c’est ainsi que je suis née », Fanny Michaëlis (Casterman)
« Hors scène », Jon McNaught (Dargaud)
« Les Sentiers d’Anahuac », Jean Dytan et Romain Bertrand (Delcourt)
« La Terre verte », Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle (Delcourt)
« L’Abîme de l’oubli », Paco Roca et Rodrigo Terrasa (Delcourt)
« Les Guerres de Lucas - Episode 2 », Laurent Hopman et Renaud Roche (Editions Deman)
« Soli Deo Gloria », Jean-Christophe Deveney et Edouard Cour (Dupuis)
« Carcoma », Andrés Garrido (Dupuis)
« De pierre et d’os », Krassinsky (Dupuis)
« La Dent de l’Iguanodon », Pol Cherici, Lisa Lugrin et Xavier Clément (FLBLB)
« Les Apprenties », Zoé Jusseret (Fremok)
« Rébétissa (L’antidote) », David Prudhomme (Futuropolis)
« Là ou tu vas », Etienne Davodeau (Futuropolis)
« Blanche », Maëlle Reat (Glénat)
« Downlands », Norm Konyu (Glénat)
« Electric Miles », Fabien Nury et Brüno (Glénat)
« Helen de Wyndhorn », Tom King et Bilquis Evely (Glénat)
« Sibylline. Chroniques d’une escort girl », Sixtine Dano (Glénat)
« Tokyo, ces jours-ci - Tome 3 », Taiyo Matsumoto (Kana)
« Après l’orage », Jean Cremers (Le Lombard)
« Trous de mémoires », Nicolas Juncker (Le Lombard)
« Bouquet de peurs », Nando von Arb (Misma)
« Watership Down », Richard Adams, James Sturm et Joe Sutphin (Monsieur Toussaint Louverture)
« Maya contre la malédiction du centre d’achat », Sophie Bédard (Pow Pow)
« Brunilda à La Plata », Genis Rigol (Virages graphiques)
« Silent Jenny », Mathieu Bablet (Rue de Sèvres)
« Detroit Roma », Elene Usdin et Boni (Sarbacane)
« Krimi », Thibault Vermot et Alex W. Inker (Sarbacane)
« Le Nirvana est ici », Mikael Ross (Seuil)

Série :
« Jalouses - Tome 5 », Battan, traduction Blanche Delaborde (Akata)
« Les Nations du Soleil sanglant », Matsuki Ikka, traduction Célia Chinarro (Akata)
« Sou Bou Tei - Tome 9 », Kazuhiro Fujita, traduction Arnaud Takashashi (Mangetsu)
« River End Cafe - Tome 5 », Akio Tanaka, traduction Marina Bonzi (Shiba)
« Saga - Tome 12 », Brian K. Vaughan et Fiona Staples, traduction Jérémy Manesse (Urban Comics)
« Sacrifice - Tome 3 », Rick Remender et Max Fiumara, traduction Benjamin Rivière (Urban Comics)
« Charlotte Impératrice - Tome 4 », Fabien Nury et Matthieu Bonhomme (Dargaud)
« Ladies With Guns - Tome 4 », Olivier Bocquet et Anlor (Dargaud)
« Madeleine, Résistante - Tome 4 », Jean-David Morvan et Dominique Bertail (Dupuis)

EcoFauve :
« Démontagner », Maxime Cain (Actes Sud)
« Inlandsis Inlandsis », Benjamin Adam (Dargaud)
« L’homme qui plantait des arbres », Jean Giono, Florence Lebonvallet et Daniel Casanave (Gallimard BD)
« Dans l’indifférence générale », Roberto Grossi (La Boîte à bulles/Arte éditions)
« Danser avec le vent », Emmanuel Lepage (Futuropolis)
« Méditerranée », Aurel (Futuropolis)
« L’Allée des frênes », Mathieu Flammarion (Actes Sud)

Fauve du Polar :
« Possessions », Alexis Bacci (Glénat)
« Les Carnets de Stamford Hawksmore », Bryan Talbot (Delirium Editions)
« Marcie. Le point de bascule », Cati Baur (Dargaud)
« Moonlight express », Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Seuil)
« Vendetta », Fabrice Colin et Bartolomé Segui, d’après R.J. Ellory (Philéas)
« Contrapaso - Tome 2. Pour adultes avec réserves », Teresa Valero (Dupuis)
« Caballero Bueno. Une enquête de l’inspecteur Valverde », Thomas Lavachery et Thomas Gilbert (Rue de Sèvres)

Jeunesse :
« Au rythme de mon ruban », Yumi Kurokawa (Akata)
« Chiwawow », Clémence Sauvage (Biscoto)
« Yon - Tome 1 », Camille Broutin (Dargaud)
« Les Foudroyants », Mathieu Burniat et Kerascoët (Dargaud)
« Betty et Polo. La grande évasion », Adrien Poissier (Dargaud)
« Mousquetaires fantastiques - Tome 1. La fontaine du fabuliste », Deveney/Dante/Follin (Delcourt)
« Mi-mouche », Véro Cazot et Carole Maurel (Dupuis)
« Jefferson », Antoine Ronzon (Gallimard BD)
« Dernière Chance pour trouver Duke », Shang Zhang (Kinaye)
« Great Kaiju Gaea-Tima », Kent (Kioon)
« Sentimental Kiss », Camille Van Hoof (L’Employé. e du moi)
« Draculours », Bérangère Delaporte (La Doux)
« Camille - Tome 2. You-hou, les p’tits martiens ! », Jacques Duquennoy (La Malle aux images)
« Princesse, Fée, Sirène. La coloc-au-lac », Anne-Sophie Constancien (La ville brûle)
« Louve », Miyako Miiya (Le Renard doré)
« Le Monde sauvage - Tome 1. Le renard roux », Sylvain Bauduret (Les Editions de la Gouttière)
« Iles - Tome 1. Petite chose », Maupomé et Soleilhac (Les Editions de la Gouttière)
« Les Aventures pas sages de la Baba Yaga », Leray et Lopoukhine (Seuil Jeunesse BD)
pm 07/12 08:50
13 dans la sélection officielle et je n'ai pas le Bablet. J'ai sans doute tort mais il ne me disait rien.
pm 07/12 09:55
Deux séries, 1 écomachin et deux polars, pas de jeunesse.
suzix@bdp 08/12 12:04
184. pm - 05/12/25 20:39 - (en réponse à : Longshot)
Ben du coup il suffit de tout faire non genré.

183. longshot - 05/12/25 20:37 - (en réponse à : suzix)
Et comment on sait qui a le droit ? Comment ,on vérifie ? Homme/femme, ça va mais non genré, ça va être mignon.

Suzix, le principe des toilettes non-genrées, c'est qu'elles sont non-genrées, justement. C'est les toilettes hommes / femmes qui le sont.

Tu as déjà toi-même utilisé des toilettes non-genrées — à commencer par celles de ton domicile, probablement celles de bar ou de restaurants, et tu as survécu, hein.

Relax.



Je suis de la campagne mec. On pisse tous derrière des bosquets, garçons comme filles. Donc je suis très relax justement. J'invite mes filles et ma femme à aller aux toilettes hommes quand y'a la queue aux toilettes femmes. Ce sont les wokes qui ne sont pas relax en demandant des trucs absurdes. On est vraiment dans le monde de l'individualisme à outrance. Moi moi moi moi , je suis différent ! Comme je ne me reconnais ni comme une femme ni comme un homme, il me faut des toilettes à MOI !! Tellement ridicule. Tellement égocentrique. C'est quoi la prochaine ? Des chiottes pour ceux qui sont bi ? Homo ? se prennent pour des laitues ? Des toilettes réservées aux blancs ? ... ah non, ça a été déjà fait et c'est mal.

Et sinon ce que vous décrivez ce sont des toilettes MIXTES ! Donc comme je ne les pense pas assez teubets pour ignorer que ça existe, le fait d'utiliser "non genré" signifie clairement que ce n'est ni pour les hommes ni pour les femmes mais pour ceux qui ne se reconnaissent ni comme l'un ni comme l'autre. Ca fait combien d'auteurs en tout ? 3 ? ... lol
suzix@bdp (heijingling #193) - 08/12 12:21
Comme quoi, Angoulême compte pour les petits éditeurs.
C'est un sacrifice pour eux et les auteurs pour faire changer les choses. En espérant qu'ils n'aient pas tuer la poule aux oeufs d'or.

Cette sélection mort-née était déjà incomplète puisque certains éditeurs n'avaient pas participé. Le feu couvait en somme. C'est bien con de la part du FIBD de ne pas avoir pris la mesure du problème. Par contre, j'aurais fait comme le FIBD et je n'aurais pas transmis cette sélection. Tant qu'à faire, on peut aussi leur demander d'organiser la remise des prix, les expos et les séances de dédicaces !
longshot (suzix) - 08/12 14:46
J'invite mes filles et ma femme à aller aux toilettes hommes quand y'a la queue aux toilettes femmes. Ce sont les wokes qui ne sont pas relax en demandant des trucs absurdes.

C'est amusant ta façon d'écrire « j'invite mes filles et ma femme » — elles ont donc besoin d'une invitation ? Tiens donc. Ça va encore être la faute des wokes…

En fait, une fois de plus, tu inverses. Les toilettes genrées, ça remonte à bien plus loin que le « wokisme ». À la base c'est à la fois un moyen de protéger les femmes et de les séparer des hommes… Et ça reste problématique…

Le retour des toilettes mixtes, ou non-genrées (bravo, tu viens de découvrir les synonymes !) c'est largement une tentative de compromis avec les gens qui tiennent à garder des toilettes séparées. Le problème étant d'éviter que des gens se fassent insulter, voire tabasser pour avoir utilisé les « mauvaises » toilettes. (Les voilà, les gens qui veulent leurs toilettes À EUX : pas les wokes, les transphobes.)

Et c'est simplement plus facile d'installer des toilettes neutres (encore un synonyme !) que de changer tout le reste.
pm (Longshot) - 08/12 15:00
En français et dans ce contexte " J'invite" signifie "je suggère". Tu le sais très bien donc je ne vois pas l'intérêt de ta remarque.
Fly fucker !
suzix@bdp 08/12 15:21
Tu sais très bien que "non genré" ne signifie pas "mixte" dans cette demande. Ce n'est pas une demande de mixité qui est faite, c'est une demande de considérer une minorité "de genre" que personne ne perçoit sinon eux. Ils se créent une minorité et ensuite se plaignent qu'on ne le respecte pas. Mais on ne voit pas que tu n'es pas un homme/une femme. Si tu es asexué, parfait, va pisser où tu veux, personne n'ira vérifier une fois la porte fermée ! Et si tu es "non genré", c'est dans ta tête, les autres ne peuvent le voir ou même ne veulent pas le savoir. C'est ta vie, ne l'impose pas aux autres. C'est le wokisme dans sa plus pure expression qui s'invente des problèmes et vient ensuite demander réparation. La dictature du "moi", des minorités qui se victimisent.

Quand à "inviter", c'est tellement petit de ta part. Mes gamines et ma femme peuvent t'apprendre la vie et elles n'ont pas besoin que des teubets viennent leur dire quoi faire. Cela s'appelle l'émancipation. J'ai pas attendu que des wokes viennent m'expliquer en quoi cela consiste. Ma mère était déjà comme ça. Ma soeur également. Mes gamines ne vivent sous aucun dictat et surtout pas celui que certains "éveillés" voudraient leur imposer.
longshot 08/12 16:06
@ suzix :

Tu sais très bien que "non genré" ne signifie pas "mixte" dans cette demande.

Tu fabules. Une fois de plus tu t'indignes contre ce qui n'existe que dans ton imagination. L'expression « toilettes non-genrées » est utilisée régulièrement pour parler de toilettes mixtes, je crois n'avoir vu aucun article qui utilises l'expression dans le sens que tu donnes. (Je pense que tu confonds « non-genré » et « non-binaire » — et je n'ai jamais vu de revendication pour des toilettes réservées aux personnes non-binaires.)

@ pm : Fly fucker toi-même. J'invite ou je suggère, ça change quoi ? Tu sais bien que le principe des toilettes séparées, c'est qu'elles sont séparées — pardon pour la lapalissade — et que les femmes ne sont pas « invitées », par défaut, dans celles des hommes (et vice-versa), où elles risquent toujours de se faire regarder de travers, insulter, voire tabasser — et qu'il faut une certaine dose de courage ou de confiance en soi pour y aller.

@ les deux : haha, vous êtes tellement énervés que vous en avez manqué le yatta ET le ratta.
suzix@bdp 08/12 16:21
OK, je fabule. Alors explique-moi pourquoi cette "revendication" ? C'est quoi la raison ? Et ne me dis pas que c'est pour éviter que des débiles viennent tabasser des hommes jugés comme efféminés. Déjà parce que je voudrais bien voir que c'est le danger principal à Angoulême, LOL, mais aussi parce que si c'était un réel problè-me, créer de tels toilettes, même si c'est "mixte", je peux te garantir que ces mêmes débiles virilistes auraient encore plus facilement accès à leurs victimes potentielles.
pm (Longshot) - 08/12 16:27
Pas du tout énervé, je suis à la cool en vacances, mais quand tu es de mauvaise foi tu fais fort. C'est de la grande encu lade de mouches devant l'éternel !
froggy 08/12 20:18
Je me permets de vous rappeler que depuis le debut de l'aviation commerciale avec passagers, les toilettes a bord y sont mixtes et que personne n'y a trouve rien a redire.
suzix@bdp 08/12 20:58
Ces "toilettes non-genrées" sont clairement appelées ainsi et pas "mixtes" comme par le passé parce qu'il s'agit d'une revendication. Mais franchement c'est purement politique, sociétal. Je ne vois pas en quoi cela va résoudre les problèmes. Si on part du fait que le pb est que les trans sont "rejetés" des toilettes femmes ou maltraités dans les toilettes homme (jamais vu et pourtant pour être souvent sur la route, j'en ai utilisé plus qu'à mon compte des toilettes publiques/privées). Mais bref, partons du fait que les trans ont des problèmes quand ils/elles se rendent dans les toilettes genrées, soit avec les autres utilisateurs/trices soit parce qu'ils/elles se sentent mal à l'aise, en quoi des toilettes mixtes donc où tout le monde peut aller va résoudre ce problème ? Les cons, les connes, les harceleurs ne vont pas aux toilettes mixtes ? Ca pourrait même être pire dans certains cas puisqu'ils pourraient trouver le double de débiles ... ,donc pour moi ce n'est pas une question pratique ou de sécurité mais juste de revendications pour exister. Et le problème ce sont les connärds/connässes et pas le personnage sur les toilettes.
longshot 08/12 21:49
@ froggy : exactement, comme dans tous les endroits où l'espace est limité. Et ça fonctionne très bien…

Bon après, quand il y a la place, on peut toujours rajouter des salles séparées hommes / femmes, ça peut avoir son intérêt. Mais interdire les toilettes mixtes !? S'indigner qu'on demande d'en installer !?

@ pm : Euh, c'est toi qu es de mauvaise foi, là. Je fais remarquer à suzix la contradiction dans son propre message — d'un côté il trouve les toilettes mixtes ridicule, de l'autre il invite / suggère / encourage les femmes à utiliser celles des hommes — ce qui suppose bien qu'il y a un besoin… Bon, l'essentiel de mon message était sous-entendu, formulé de manière ironique, tu as l'air d'être passé à côté. Mais c'est bien toi qui coupes les cheveux en quatre en jouant sur les synonymes, comme si ça changeait quoi que ce soit sur le fond.


Pas du tout énervé, je suis à la cool en vacances

Ça s'adressait plus à suzix, le spécialiste du yatta, mais il me semblait que tu y jouais aussi à l'occasion — ou que tu les lui laissais ? Enfin peu importe, ma remarque là-dessus n'était vraiment qu'une boutade.


@ suzix : Sans aller jusqu'à l'agression, dans une certaine mesure c'est normal d'être surpris quand une personne d'apparence masculine va dans les toilettes des femmes, ou l'inverse. Et c'est normal de vouloir aller pisser sans se prendre des regards de travers. (Ou pire.) Et non, une partie des tensions venant de l'impression qu'un homme est entré dans les toilettes des femmes, ce problème disparaît totalement dans les toilettes mixtes.

En plus si elles sont créées au moins en partie sur l'espace occupé avant par les toilettes des hommes, ça en fait d'autant plus où les femmes sont (a priori) les bienvenues — et sans avoir à jouer les rebelles qui défient les normes juste pour aller pisser.

Bref, on gagne en place, en flexibilité, ça ne dérange personne… Tu as juste envie de t'indigner contre les woke, mais pff, trouve-toi un autre hobby, quoi.
pm (Longshot) - 08/12 21:53
d'un côté il trouve les toilettes mixtes ridicule, de l'autre il invite / suggère / encourage les femmes à utiliser celles des hommes

T'es sérieux là, je n'en crois pas un mot.
Je t'invite à passer à autre chose parce que là pfff...
suzix@bdp 08/12 22:11
207. longshot - 08/12/25 21:49
@ pm : Euh, c'est toi qu es de mauvaise foi, là. Je fais remarquer à suzix la contradiction dans son propre message — d'un côté il trouve les toilettes mixtes ridicule,


Ben non j'ai pas écrit ça justement. Les toilettes mixtes ne me posent aucun problème. Ce sont les mots employés qui me posent problème. Toilettes "non genrées" ça fait revendicatif et ça l'est puisque ça fait partie d'une liste en ce sens. Ils ne demandent pas que toutes les toilettes soient mixtes mais qu'il y ait un 3e type de toilettes. A ce propos, je me demande s'il y aura des urinoirs. Parce que si c'est non, alors c'est discriminatoires. Oui je pousse le truc jusqu'à l'absurde. Il faudrait donc des toilettes "non-genrées" mais avec des sanitaires genrés à l'intérieur. Ben oui, imagine un trans (avec un zizi), il aura sans doute envie de pouvoir profiter de son truc pour pisser sans se choper des mycoses ou passer 5 minutes à poser de pq tout autour du siège. Et même ainsi, il y a des réalités que certains d'entre-nous connaissent à savoir que assis, dans certains toilettes ben ... ça touche! ... donc s'il faut discuter des toilettes non-genrées, rendons-les complètements mixtes. Avec des urinoirs et avec une porte qui ferme! Et oui question d'égalité devant le pipi ! Purée, je regrette presque de ne pas avoir participé à cette réunion, je crois que je me serais bien marrer.
 
La politique sur bdp suite
 
longshot 08/12 14:20
Des nouvelles de la laïcité pas du tout islamophobe que vas-tu imaginer espèce de lfiste.

(En bref : on convoque en conseil de discipline — donc on y consacre du temps, de l'énergie —, on vire des infirmières, des chirurgiennes au nom de la laïcité, pour le simple fait de cacher leurs cheveux par un simple calot médical standard, tel que tout le monde en porte à l'hôpital, qu'elles ont l'outrecuidance de porter hors des zones où il est recommandé, et de refuser de l'enlever quand on vient les faire chier pour ça.)

(On demande à des mecs de couper leurs barbe, aussi…)

(Ah oui, et tout ça dans des hôpitaux où on fête Noël ou les rois, bien sûr.)
pm (Longshot) - 08/12 14:48
Lien inutile car article payant, comme toujours sur mediapart. Donc tu soliloques là.
pm (Longshot) - 08/12 14:50
Si tu veux notre retour tu fais comme moi avec Libé, tu copies/colles l'article.
longshot (pm) - 08/12 16:07
J'ai résumé l'article, dans les grandes lignes. Ça suffit je pense.
suzix@bdp (Longshot) - 08/12 16:16
Je suis d'accord avec toi, la laïcité est une arme bien peu tranchante contre l'intégrisme et le séparatisme d'une religion invasive.
pm (Longshot ) - 08/12 17:44
Bah non .
froggy 08/12 19:26
L'editorial du Monde d'aujourd'hui.

Je suis d'accord avec ce qui est ecrit.
 
Tchiii-tchaaa : du pop corn caramel à Cannes (12eme du nom)
 
torpedo31200 (post #274) - 07/12 13:05
Extrait d' un article FranceInfo :
Un autre problème apparaît également : le risque de monopole, avec 420 millions d’abonnés potentiels. L’administration Trump pourrait bloquer la fusion si elle estime ce risque trop fort. Le patron de Paramount, David Ellison, apparemment furieux que Warner ait refusé son offre, est un proche du président américain...
froggy 08/12 19:23
Ce n'est pas dans la poche pour Netflix, la Paramount vientde faire une offre de $108 milliards, pour acheter TOUTE la Warner.

Je vous en reparle demain mais ce n'est pas du tout une bonne nouvelle, le PDG de la Paramount est un proche de Donald Trump.
 
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vous écris depuis ... vol. 2 !
 
pm 07/12 08:44
De Naples où je vais essayer de suivre les conseils de n'casciata.
Arrivés hier en fin d'après-midi, il fait nuit très tôt, vers 16h30 car on est très à l'est et on ne change pas d'heure. Une foule immense sur la via Toledo, qui semble être la rue principale et où se trouve notre hôtel. Toutes les églises ( il y en a tous les trois ou quatre immeubles) sont en office, un samedi, et je m'aperçois qu'on est la Saint Nicolas ( bonne fête heijingling ! Peut on parler de la Saint Gling Gling ?) qui a l'air d'être célébrée ici comme dans les pays du nord ( Belgique).
n'casciata (pm) - 07/12 12:15
Bon séjour ! Pour la san nicola, c'est vrai que c'est une fête importante pour plusieurs régions italiennes. Mais Noël n'est pas fêté seulement le 25 décembre en Italie et le Père Noël à beaucoup de concurrents.
Piet Lastar 07/12 13:38
San Nicola est le saint patron de la ville Bari où ses reliques seraient conservées depuis la prise de Myre par les Ottomans.
pm 08/12 09:55
Bon, hier il y avait au moins autant de monde, y compris le soir, enfants dans les rues avec leurs parents vers 22h, quasi impossible en journée de se mouvoir dans le centro storico donc c'est pas ça. Renseignement pris, le lundi 8 décembre est férié à Naples pour la fête de l'immaculé conception qui marque le début des fêtes de Noël, ce qui fait un joli pont avec le week-end précédent.
froggy (Philippe) - 08/12 19:28
Tu comptes faire la cote amalfitaine? Il parait que c'est a mourir tellement c'est beau
pm (Froggy) - 08/12 21:46
Non, je ne suis à Naples que pour quatre jours dont trois jours pleins.
Mais je pense que cette cote est effectivement très belle, mais à éviter l'été.
n'casciata (Froggy) - 08/12 22:24
C'est splendide mais je déconseille la voiture: routes sinueuses,étroites et pratiquement pas de place pour te garer.
 

 
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