Attention : les interventions pour un sujet se lisent de haut en bas (contrairement aux forums !) Vous pouvez changer le nombre d'heures via le paramètre NbHours dans l'adresse URL (max 200 heures !)
Nan mais je suis d'accord avec O. et avec toi.
Cependant, on est passé dans la catégorie vieux cons r"ac qui comprennent rien.
Et puis oui 68, c'était d'un autre niveau. Et puis la jeunesse avait raison de se plaindre et bcp de monde aussi notamment dans le monde ouvrier. Maintenant les revendications c'est des toilettes non-genrées (en plus des toilettes genrées!), manger pas cher mais avec des exigences sur le type de bouffe, être hébergé pas cher mais avec une charte des personnes qui accueillent (parce que j'imagine mal que la charte c'est que pour eux, les bichons), avoir un endroit pour se reposer et un autre endroit pour faire la fête. De grands ado en fait, très loin du professionnalisme demandé aux futurs organisateurs. Et on choisit les sponsors ... donc il y aura moins d'argent alors que ça coutera plus cher, les 20.000 albums offerts ne coutant pas zéro. Rien ne va sauf qq bonnes idées mal mises en pratique comme l'hébergement par la population.
MAIS, à part Odrade, qui sommes-nous pour juger ? Je ne suis plus allé à Angoulême depuis 15 ans. En plus on est de vieux cons insensibles à ces nouveaux graves problèmes de société comme les toilettes genrées.
La preuve qu'on est dépassé, tu cites 68 !! C'était il y a 57 ans! La même période qu'entre le boulangisme et l'armistice de la seconde guerre mondiale !
Il y a eu 5 ou 6 titres primés à Angoulême qui se sont bien vendus suite à cette récompense, dans les 20 dernières années (dont La couleur des choses). Mais dans un palmarès d' Angoulême, il y avait au minimum 6 ou 7 lauréats. Donc peu de titres ont été vraiment boostés par cette récompense.
torpedo31200
(suzix@bdp - post # 150) -
05/12 17:26
J' adore car tu bloques sur les toilettes genrées (qui est probablement un faux argu pour annuler tout espoir de nouvelle édition) mais se faire héberger gratuitement par les habitants qui n' ont rien demandé, c' est normal dans ton monde...
En ce qui me concerne l'hébergement gratuit, alors que les hébergeants peuvent mettre le prix fort en rbnb durant le festival, avec en plus une charte de bon comportement ( sic), est vraiment hors sol, tout comme les chiottes à coté de chaque stand !
Dans le palmarès, je pense que seul le fauve du meilleur album est boosté. Le reste est sûrement intéressant pour le cv de l'auteur et sa carrière mais ce sont des lots de consolation sans réel impact en terme de vente.
Les toilettes genrées je tique parce que c'est du wokisme pur. Ca concerne combine d'auteurs ? Et comment on sait qui a le droit ? Comment ,on vérifie ? Homme/femme, ça va mais non genré, ça va être mignon. Mais je m'en contrefous. C'est ce que ça dit qui est important. On ne sait pas s'il y aura un autre salon, qui va l'organiser, qui va financer mais certains commencent par poser des conditions loufoques.
Mais pour l'accueil chez l'habitant je trouve ça super. Hors charte. Sauf si elle est light pour mettre qq garde-fou. Perso, j'habiterais Angoulême, ça me dirait bien de prêter une chambre ou deux à des auteurs. Et gratos. Louer sur une plateforme, il faut qd même un logement un peu séparé. Là, ça peut être chez les gens. J'aime bien l'idée.
Certaines maisons ont des chambres un peu à l'écart avec ou sans sdb privative. C'est difficilement louable mais des auteurs pourraient être intéressés. C'est ce que j'ai compris. S'il veulent un appartement avec cuisine, sdb, toilette séparés, il faut louer effectivement. Et dans ce cas ce n'est pas être hébergé chez l'habitant mais utiliser des surfaces normalement mis à la location.
Et comment on sait qui a le droit ? Comment ,on vérifie ? Homme/femme, ça va mais non genré, ça va être mignon.
Suzix, le principe des toilettes non-genrées, c'est qu'elles sont non-genrées, justement. C'est les toilettes hommes / femmes qui le sont.
Tu as déjà toi-même utilisé des toilettes non-genrées — à commencer par celles de ton domicile, probablement celles de bar ou de restaurants, et tu as survécu, hein.
Pas certain que par toilettes non genrées, ils aient en tête que tout le monde puisse y aller. Sinon ils n'auraient pas spécifié qu'ils voulaient aussi des toilettes genrées ! Non amha, c'est uniquement pour les personnes qui ne se définissent ni comme homme ni comme femme et donc pas pour tout le monde.
Non, s'il n'y a que des toilettes non-genrées, les suzix ne sauront plus où aller pisser.
Sérieusement, des toilettes non-genrées on en a installé dans plein d'endroits. Parfois toutes les toilettes sont devenues non-genrées, mais souvent on a aussi laissé des toilettes genrées à côté.
Une fois de plus vous vous indignez de trucs que vous imaginez vous-mêmes…
torpedo31200
(suzix@bdp - post # 182) -
06/12 11:30
Mais tu es complétement hors-sol. Les habitants ne supportent le festival qu' en le fuyant et le louant pour le week-end.
Faut parler avec les gens de temps en temps...
Par exemple, rapidement :
D'après moi, il y a des choses qu'on peut regrouper (la cantine et le lieu réservé aux auteur.ices par exemple) et d'autres qui existent déjà (les habitants d'Angoulême qui hébergent des gens pendant le festival...).
Les VHSS, hé bien normalement, la loi devrait, je dis bien devrait, jouer le rôle de garde-fou. Est-il vraiment nécessaire de le mentionner spécialement ? Une procédure est en cours en ce qui concerne la plainte déposée par La collaboratrice de l'organisation il me semble.
D'autres choses qui demandent selon moi des initiatives et une organisation personnelles (la distribution de masques, vraiment ? Une crèche ?)
Et sinon, j'ai vu ça à un salon de la microédition à Gand (Belgique) :
Et il n'y avait pas de files d'attentes, bien assez de places pour tout le monde.
Et sinon, j'ai vu ça à un salon de la microédition à Gand (Belgique) :
LICE6264
Et il n'y avait pas de files d'attentes, bien assez de places pour tout le monde.
Si ce sont les mêmes toilettes pour tout le monde, personne n'est désavantagé (hormis les gens que ça gène de partager des toilettes avec des gens d'un autre sexe).
Et un salon de la micro édition n'est pas un lieu où il y a beaucoup de monde, comparé à Angoulême ou un centre commercial (comment ça, la différence n'est pas évidente?...)
Les sacrifiés d'Angoulême : voici la sélection des BD du festival qui n'aura jamais lieu
Amandine Schmitt et Renaud Février
En boycottant le Festival d'Angoulême, certains auteurs ont dû renoncer à une précieuse mise en avant de leur travail. « Le Nouvel Obs » dévoile en exclusivité la sélection officielle des candidats aux prix.
On imaginait déjà Mathieu Bablet en majesté. En mariant genre (science-fiction) et thématique d'actualité (l'anthropocène), son dernier album « Silent Jenny » (Rue de Sèvres) met d'accord la critique et le grand public. Tout concordait pour que le Festival international de la Bande dessinée d'Angoulême (FIBD) 2026 soit le lieu de son sacre. Hélas, l'annulation effective de l'événement après des semaines de crise a fait dévier cette success story. Non seulement Mathieu Bablet ne verra pas l'exposition qui devait lui être consacrée au Musée du Papier, mais « Silent Jenny », solide candidat, ne décrochera peut-être pas de Fauve, les récompenses habituellement décernées sur place. Certes, Bablet jouit déjà d'une large communication et de ventes spectaculaires (130 000 exemplaires écoulés pour « Silent Jenny » paru le 15 octobre). Il n'empêche que le moment prend des allures de rendez-vous manqué. A l'heure actuelle, 9 Art +, organisateur décrié de la manifestation, n'a pas diffusé sa sélection officielle, qui recense les albums en lice pour les différents prix remis en clôture du Festival. Pas plus qu'il ne communique sur l'éventuel devenir du palmarès. Ni à la presse, ni même aux principaux concernés, auteurs et comité de sélection. « C'est bien la preuve que pour les dirigeants des entités qui organisent le festival, les auteurs sont des pions utiles mais négligeables, regrette Etienne Davodeau, de retour dans la sélection pour "Là où tu vas" (Futuropolis), après son boycott (déjà) du controversé prix Eco-Fauve-Raja en 2022. Le minimum de la correction aurait été de nous prévenir. » « Le Nouvel Obs » s'est procuré cette sélection de plus de soixante-dix bandes dessinées et a choisi de la diffuser au pied de cet article. Parce que derrière la polémique à tiroirs, ce sont les auteurs qui demeurent invisibilisés. Encore et toujours. « Un grand sentiment de gâchis » Le paradoxe est là : en prenantlargementpart au boycott pour dénoncer un festival à la gestion douteuse, certains bédéastes se privent dans le même mouvement de la lumière dont ils auraient pu bénéficier. « C'est un sacrifice des auteurs et des autrices de boycotter, surtout quand ils ont un album en sélection qui leur donne une visibilité nationale, voire internationale », résume Elene Usdin, dont « Detroit Roma » (Sarbacane), signée avec son fils Boni, fait partie de la sélection officielle. « Ma BD a représenté quatre ans de travail, une sélection, c'était énorme pour nous. Notre éditeur nous a suivis de suite dans le boycott, pourtant c'est pour lui aussi un manque à gagner évident. Mais on ne regrette rien. » Laurent Hopman, cofondateur des éditions Deman et scénariste des « Guerres de Lucas », dont le deuxième tome est en sélection, est lui aussi navré : « Ecrire une BD est un travail de longue haleine, très solitaire. Nous étions passés sous le radar du Festival il y a deux ans avec le tome 1 et nous étions heureux d'être sélectionnés cette année. C'était une consécration. J'ai un grand sentiment de gâchis. » « Nous sommes une sélection de Schrödinger, abonde Etienne Davodeau, primé à plusieurs reprises dans la cité charentaise. Comme le chat du Cheshire dans "Alice au pays des merveilles", nous sommes là, et pourtant, on ne nous voit pas. Mais on n'a rien sans rien, et le sacrifice de cette année blanche prouve que nous n'avons pas pris le mouvement à la légère. »
Pour Sixtine Dano, jeune autrice très remarquée avec « Sibylline » (Glénat), cette sélection aurait pu venir clore allégrement un cycle. « Le Festival d'Angoulême 2025 était mon tout premier festival de BD. J'y ai présenté ma toute première BD, qui a immédiatement rencontré son public. Venant du cinéma d'animation, je ne sais pas si je referais de la BD. C'était peut-être mon unique opportunité d'être récompensée. C'est très coûteux pour moi de participer au boycott, mais il me paraît nécessaire et important d'utiliser mon pouvoir d'action dans ce contexte. Je note tout de même que c'est quasiment tout le temps les travailleur·ses qui prennent sur elle·ux dans l'espoir de faire bouger les choses, et c'est injuste. » Laurie Agusti, en sélection pour « Rouge Signal » (éd. 2042), juge que garder la sélection secrète est « lâche de la part du Festival. Cela prouve une fois de plus le peu de respect qu'ils ont pour les auteurs, mais aussi pour le comité de sélection. » Une sélection biaisée ? Chaque année, un comité de lecture est composé par 9e Art +, réunissant en général un libraire, un journaliste spécialisé, un théoricien de la BD, un auteur et un des directeurs artistiques du festival. « Je dois reconnaître qu'on nous a laissé une liberté totale. Je n'ai ressenti aucune pression, aucune influence », retrace Mathilde Llobet, libraire chez Ombres blanches à Toulouse, qui a exercé la fonction en 2023 et 2024.Cette mission, bénévole, implique une charge de travail « colossale ». Quelque 700 albums, envoyés par des maisons d'édition, doivent être compulsés chaque année et un tri drastique effectué. « J'ai été surprise de constater que la plupart des rencontres de la programmation du Festival découlent de la sélection. Cela montre à quel point il y a une attente immense vis-à-vis de ça. » De fait, il y a un attachement symbolique à la sélection. « C'est une forme de reconnaissance de la part de la profession, décrypte Mathieu Bablet. Quand mon album "Shangri-La" (Ankama, 2016) a été en sélection, je l'ai vécu comme un aboutissement de ma carrière. » Sixtine Dano, qui souligne la précarité dans laquelle créent les auteurs, lui emboîte le pas : « En plus de la distinction de mon travail, ça permet une nouvelle mise en avant dans les librairies. » Car il y a aussi une réalité économique à faire partie de cette prestigieuse liste. « C'est une formidable mise en lumière et nous avons toujours joué le jeu des sélections, des prix, en communiquant avec des bandeaux, des stickers collés sur les albums », explique Serge Ewenczyk, fondateur des éditions Çà et Là. « La sélection du Festival d'Angoulême, c'est une vraie notoriété supplémentaire, une légitimité, qui pousse les lecteurs à passer le cap de l'achat. » Un prix à Angoulême peut modifier le destin d'un auteur ou d'une maison d'édition. Ewenczyk en témoigne : « "La Couleur des choses" de Martin Panchaud, qui avait très bien commencé avec environ 15 000 ventes avant d'être récompensé à Angoulême, en est actuellement à 71 000 exemplaires vendus. C'est un méga blockbuster pour nous. »
Mais cette année, la sélection pourrait bien être biaisée depuis le départ. « Nous avons décidé de boycotter le festival sous toutes ses formes, dès le mois de septembre, poursuit Serge Ewenczyk. Nous avons donc naturellement boycotté également la sélection. Nous avons prévenu tous nos auteurs, en leur expliquant notre démarche, mais en leur laissant toutefois la possibilité d'envoyer leur album. Seuls deux ont souhaité le faire. De son côté, le comité de sélection nous a demandé trois autres albums, que nous avons refusé d'envoyer. » La maison d'édition indépendante L'Association nous confirme être tombé d'accord en interne pour ne pas envoyer ses livres non plus. Publiée aux éditions Futuropolis, l'autrice Zelba a également refusé que sa BD, « Une bouteille à la mer », écrite en collaboration avec Isabelle Autissier, soit adressée au comité de sélection, « pour rester en phase avec [ses] valeurs ». Dans ces conditions, peut-on accepter une récompense ? Très peu pour Mathieu Bablet : « Sachant que tout le monde n'a pas souhaité participer, il n'y avait pas de légitimité à gagner. »
Sélection officielle :
« Rouge signal », Laurie Agusti (2042 Edition)
« La Physique pour les chats », Tom Gauld (2042 Edition)
« La Tête sur mes épaules », Bénédicte Müller (Atrabile)
« La Ville », Nicolas Presl (Atrabile)
« Why Don’t You Love Me », Paul B. Rainey (Atrabile)
« Les papillons ne meurent pas de vieillesse », Frédéric Bézian & Matz (Casterman)
« Et c’est ainsi que je suis née », Fanny Michaëlis (Casterman)
« Hors scène », Jon McNaught (Dargaud)
« Les Sentiers d’Anahuac », Jean Dytan et Romain Bertrand (Delcourt)
« La Terre verte », Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle (Delcourt)
« L’Abîme de l’oubli », Paco Roca et Rodrigo Terrasa (Delcourt)
« Les Guerres de Lucas - Episode 2 », Laurent Hopman et Renaud Roche (Editions Deman)
« Soli Deo Gloria », Jean-Christophe Deveney et Edouard Cour (Dupuis)
« Carcoma », Andrés Garrido (Dupuis)
« De pierre et d’os », Krassinsky (Dupuis)
« La Dent de l’Iguanodon », Pol Cherici, Lisa Lugrin et Xavier Clément (FLBLB)
« Les Apprenties », Zoé Jusseret (Fremok)
« Rébétissa (L’antidote) », David Prudhomme (Futuropolis)
« Là ou tu vas », Etienne Davodeau (Futuropolis)
« Blanche », Maëlle Reat (Glénat)
« Downlands », Norm Konyu (Glénat)
« Electric Miles », Fabien Nury et Brüno (Glénat)
« Helen de Wyndhorn », Tom King et Bilquis Evely (Glénat)
« Sibylline. Chroniques d’une escort girl », Sixtine Dano (Glénat)
« Tokyo, ces jours-ci - Tome 3 », Taiyo Matsumoto (Kana)
« Après l’orage », Jean Cremers (Le Lombard)
« Trous de mémoires », Nicolas Juncker (Le Lombard)
« Bouquet de peurs », Nando von Arb (Misma)
« Watership Down », Richard Adams, James Sturm et Joe Sutphin (Monsieur Toussaint Louverture)
« Maya contre la malédiction du centre d’achat », Sophie Bédard (Pow Pow)
« Brunilda à La Plata », Genis Rigol (Virages graphiques)
« Silent Jenny », Mathieu Bablet (Rue de Sèvres)
« Detroit Roma », Elene Usdin et Boni (Sarbacane)
« Krimi », Thibault Vermot et Alex W. Inker (Sarbacane)
« Le Nirvana est ici », Mikael Ross (Seuil)
Série :
« Jalouses - Tome 5 », Battan, traduction Blanche Delaborde (Akata)
« Les Nations du Soleil sanglant », Matsuki Ikka, traduction Célia Chinarro (Akata)
« Sou Bou Tei - Tome 9 », Kazuhiro Fujita, traduction Arnaud Takashashi (Mangetsu)
« River End Cafe - Tome 5 », Akio Tanaka, traduction Marina Bonzi (Shiba)
« Saga - Tome 12 », Brian K. Vaughan et Fiona Staples, traduction Jérémy Manesse (Urban Comics)
« Sacrifice - Tome 3 », Rick Remender et Max Fiumara, traduction Benjamin Rivière (Urban Comics)
« Charlotte Impératrice - Tome 4 », Fabien Nury et Matthieu Bonhomme (Dargaud)
« Ladies With Guns - Tome 4 », Olivier Bocquet et Anlor (Dargaud)
« Madeleine, Résistante - Tome 4 », Jean-David Morvan et Dominique Bertail (Dupuis)
EcoFauve :
« Démontagner », Maxime Cain (Actes Sud)
« Inlandsis Inlandsis », Benjamin Adam (Dargaud)
« L’homme qui plantait des arbres », Jean Giono, Florence Lebonvallet et Daniel Casanave (Gallimard BD)
« Dans l’indifférence générale », Roberto Grossi (La Boîte à bulles/Arte éditions)
« Danser avec le vent », Emmanuel Lepage (Futuropolis)
« Méditerranée », Aurel (Futuropolis)
« L’Allée des frênes », Mathieu Flammarion (Actes Sud)
Fauve du Polar :
« Possessions », Alexis Bacci (Glénat)
« Les Carnets de Stamford Hawksmore », Bryan Talbot (Delirium Editions)
« Marcie. Le point de bascule », Cati Baur (Dargaud)
« Moonlight express », Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Seuil)
« Vendetta », Fabrice Colin et Bartolomé Segui, d’après R.J. Ellory (Philéas)
« Contrapaso - Tome 2. Pour adultes avec réserves », Teresa Valero (Dupuis)
« Caballero Bueno. Une enquête de l’inspecteur Valverde », Thomas Lavachery et Thomas Gilbert (Rue de Sèvres)
Jeunesse :
« Au rythme de mon ruban », Yumi Kurokawa (Akata)
« Chiwawow », Clémence Sauvage (Biscoto)
« Yon - Tome 1 », Camille Broutin (Dargaud)
« Les Foudroyants », Mathieu Burniat et Kerascoët (Dargaud)
« Betty et Polo. La grande évasion », Adrien Poissier (Dargaud)
« Mousquetaires fantastiques - Tome 1. La fontaine du fabuliste », Deveney/Dante/Follin (Delcourt)
« Mi-mouche », Véro Cazot et Carole Maurel (Dupuis)
« Jefferson », Antoine Ronzon (Gallimard BD)
« Dernière Chance pour trouver Duke », Shang Zhang (Kinaye)
« Great Kaiju Gaea-Tima », Kent (Kioon)
« Sentimental Kiss », Camille Van Hoof (L’Employé. e du moi)
« Draculours », Bérangère Delaporte (La Doux)
« Camille - Tome 2. You-hou, les p’tits martiens ! », Jacques Duquennoy (La Malle aux images)
« Princesse, Fée, Sirène. La coloc-au-lac », Anne-Sophie Constancien (La ville brûle)
« Louve », Miyako Miiya (Le Renard doré)
« Le Monde sauvage - Tome 1. Le renard roux », Sylvain Bauduret (Les Editions de la Gouttière)
« Iles - Tome 1. Petite chose », Maupomé et Soleilhac (Les Editions de la Gouttière)
« Les Aventures pas sages de la Baba Yaga », Leray et Lopoukhine (Seuil Jeunesse BD)
Je ne sais pas où j'ai lu un jour que quelqu'un disait de Frank qu'il était un artiste incroyable, mais qu'il avait besoin d'être mené, guidé, cadré.
Je pense que tant en ce qui conerne ses albums que de sa carrière, c'est -en ce qui me concerne- un excellent résumé de sa carrière.
Bom est en effet une rencontre qui a donné le meilleur (Broussaille 3 et surtout 3) et, dès que Frank a tenté de voler de ses propres ailes avec son Faune sur l'épaule, il s'est clairement perdu dans une histoire en définitive assez peu prenante, qui tendait bien trop vers l’ésotérique et perdait l'âme de la série.
Le Zoo 1 fut une claque incroyable au niveau de l'évolution du dessin de Frank ... et constitue à mon sens l'apogée de son art.
Tant au niveau du dessin que de la mise en scène et de l'appropriation du scénario, les tomes 2 et -surtout- 3 sont vraiment en-deça.
Et je suis gentil, je ne vais pas parler de la Bête : on se demande vraiment comment Frank a pu s'égarer dans un truc aussi inintéressant, qui sclérosait son dessin.
Un homme, apparemment bon, clairement talentueux, mais qui n'a, à mon sens, jamais eu beaucoup de "flair" ni de capacité à prendre seul du recul sur son art, en tout cas en tant qu'auteur de bd ... (pour autant qu'il se fut défini comme tel, ce que sa carrière ne tend a priori pas tout à fait à confirmer).
C'est un peu comme Hislaire, ils sont arrivés à un niveau impressionnant de maîtrise de leur art mais aux dépends de leur fraicheur.
De Frank seul, j'aime beaucoup les carnets de Broussaille et L'élan, où il révèle beaucoup d'humour et de lucidité tant sur le monde que sur la BD en général.
Ah ben ça y est, je viens de vendre ce matin mes tomes 1 à 15 de Lady S ( tous eo parfait état, lus une fois pour les premiers , jamais lus pour les suivants), j'ai donc vendu légèrement plus de 0,1% de ma collection ! Bon début.
Bravo mais c'est marrant, c'est une des rares séries que j'ai acheté récemment avec les dernières intégrales.
Je suis étonné que lady s soit côté en eo, pour moi ça n'a aucun intérêt sur une série récente où les premiers tomes sont sortis qd VH était déjà mainstream
Je ne sais pas si c'est coté, j'ai vendu ça comme de l'occasion de bonne qualité, 120 euros les 15 volumes, ce qui fait 8 euros chaque, ce sui me semble correct.
Même si ce n'est pas coté je préfère toujours acheter les eo que les rééditions, ou alors les intégrales et là je me fiche de savoir si c'est l'eo de l'intégrale qui, par définition, n'est plus une édition originale.
Le BDM cote en effet les sept premiers tomes 15 euros, c'est un peu n'importe quoi.
Il y a aussi le making of du 1 qui est coté 30 euros , je l'ai mais je l'ai gardé en souvenir.
un quart de ruskof, un quart de teuton, un quart de Polack, un quart de turc et encore deux autres quarts, t'es plus qu'un seul homme! (;o)
Bon en hommage à tes ancêtres, j'ai pas trouvé mieux mais si tu as, je suis preneur :
J'aimerais offrir pour Noël une BD de Trondheim à quelqu'un qui aime bien ses dessins mais ne connaît pas du tout ses albums. Que recommandez-vous? Quel est son meilleur one-shot?
Il n'a fait pratiquement que des one-shot, ce me semble, dans Lapinot par exemple il y a une évolution des rapports entre les personnages, mais ce sont des albums indépendants.
Déjà, je ne conseille aucune de ses reprises (réelles ou parodiques), Spirou, Spirou-lapinot, Astérix, le Marsupilami.
Pour un adulte ?... Oui, moi aussi je dirais un Lapinot. Soit un pas contemporain, pour eviter une eventuelle necessite de connaitre deja les personnages (Blacktown ou Walter, par exemple), soit Slaloms, qui est je trouve une bonne porte d'entree pour faire connaissance avec les personnages et le ton de Trondheim.
Mais c'est froggy qui devrait donner la meilleure reponse, puisqu'il a commence Trondheim y a pas si longtemps et que ca lui a donne envie de continuer.
Je propose Approximativement, c'est autobio et c'est une bonne approche de cet aiuteur. De plus c'est un excellent livre. En revanche je ne sais pas si c'est toujours disponible, Cornélius dit que c'est épuisé mais ça doit pouvoir se trouver en occasion.
Sinon, oui, lapinot c'est très bien et ce sont des one shot.
Je conseillerais Amour et interim. C'est un Lapinot contemporain (d'il y a quand même plus de 20 ans), qui contient pour moi le meilleur de l'esprit de la série.
Non, pas vraiment un adulte. C'est pour un jeune de 17-18 ans qui a aimé jouer au jeu "Unlock" illustré par Trondheim. Donc a priori je pencherais plutôt pour amour et interim que pour une autobio ou un album difficilement trouvable en magasin. Merci pour les suggestions :-)
1230. marcel- 05/12/25 14:32
Mais c'est froggy qui devrait donner la meilleure reponse, puisqu'il a commence Trondheim y a pas si longtemps et que ca lui a donne envie de continuer.
Grace a qui? Merci Marcel.
Sinon, pour repondre a la question, je les ai lus dans leur ordre de parution. Il faudrait que je retrouve mes chroniques de lecture. Je me souviens que j'avais beaucoup aime La vie comme elle vient mais je ne suis pas sur que ce soit le meilleur album pour decouvrir Lapinot.
Autrement, j'ai beaucoup aime les petits formats que sont Les herbes folles et 31 juillet surtout que ce sont des histoires sans paroles. Et contrairement a ce que dit Piet, ils prouvent que Trondheim est un excellent dessinateur. Qu'il plaise ou non, ca, c'est un autre probleme!
Je l'ai immediatement inscrit sur ma liste d'achats. Je vous en reparlerai lorsque je l'aurais relu dans cette edition. C'est un de mes albums preferes dans la serie et un des meilleurs aussi, je ne le recomamnderai jamais assez si vous voulez vous detendre intelligemment.
Pas selon le New York Times, ils ont tout achete. Dans le monde de l'entertainment, ce n'est pas du tout une petite nouvelle bien au contraire, si le rachat est concretise, cela va etre un profond bouleversement dans l'industrie.
Netflix ne croit plus au cinéma en salles. Je crains qu'ils soient dans le vrai, ils l'ont bien accéléré, et c'est bien triste.
Pas sûr qu'il y ait encore des salles de cinéma à la fin du siècle.