Lewis Trondheim : bibliographie, photo, biographie
Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer, puis son adolescence à ne rien faire. Il commence à gribouiller des bandes dessinées vers 24 ans presque par hasard. Il improvise une bande dessinée de 500 pages pour se mettre en jambe, puis fait quelques albums dans son coin, pour rigoler. En 1990, il publie son premier livre, Psychanalyse, aux Editions du Lézard , et co-fonde, en mars, l'Association, autour de JC Menu, avec Killoffer, Stanislas, Matt Konture, David B et Mokeit . L'objectif de cette association est "d'atteindre la pulpe d'une bande dessinée particulière et innovatrice, ce par le moyen du reproductible ou de tout autre moyen. En 1992, l'Association comptait une centaine d'adhérents; elle en dépasse aujourd'hui largement les 1000. En 1991, Lewis travaille en atelier avec d'autres dessinateurs, l'atelier Nawak. Expérience très interessante pour lui du travail en commun. Il retrouvera donc tous les jours pendant 3 ans Brigitte Findakly (coloriste, qui deviendra sa femme en 1993), Dominique Herody, Karim, Laurent Vicomte, Thierry Robin, puis Jean-Pierre Duffour, David B, JC Menu, Tronchet, etc. Les albums se suivent alors, publiés au Lézard, puis à l'Association, et Lewis commence alors ce qui sera un pan très important du mythe Trondheim: les Approximate Continuum Comics, aujourd'hui introuvables, mais qui furent réédités en 1995 sous la forme d'un recueil aux éditions Cornélius. En janvier 1994, Lewis obtient l'Alph-Art Coup de coeur du festival d'Angoulême pour son livre Slaloms, à l'Association. Il signe la même année au Seuil, où il sort un autre succès, Mildiou. Il met fin à ces Comics mais continue néanmoins à nous livrer une quantité impressionante de livres et de dessins: illustration d'enveloppes pour la Poste, la Mouche au Seuil , Diablotus à l'Association, Promenade (qui sera publié en 1996 aux éditions Autrement), des strips dans Je Bouquine, des planches dans Spirou, Okapi, SVM Mac, etc. 1995 : Lewis signe avec Dargaud pour des livres de facture "classique", 44 planches couleur, pour le grand public, avec Lapinot en vedette principale et fil rouge de la série. Le premier sera Blacktown, un western, qui sera le premier (et le dernier) livre mis en couleurs "naturelles", tous les autres étant en effet colorisés sur Macintosh, soit par Lewis lui même, soit par Brigitte Findakly. Début 1996: Lewis publie Pichenettes chez Dargaud, la suite de Slaloms (qui sera d'ailleurs redessiné et mis en couleurs pour être publié chez Dargaud en fevrier 1997), ainsi qu'un fascicule sur la fabrication de ce dernier, Chiquenaude, qui sera distribué gratuitement dans le numéro des Inrockuptibles du 21 février 1996, et qui reprend l'esprit (et la numérotation des pages) des Comics. Depuis mars 1996, Lewis publie toutes les semaines une page des Aventures de l'univers dans les Inrockuptibles. Depuis 99, Dargaud réédite toute la série Lapinot dans la collection Poisson Pilote. Le 7ème tome des aventures de Lapinot, La couleur de l'enfer, sort en octobre 2000.
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