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« L’Héritage du Kaiser » est incontestablement l’album le plus sombre de la collection « Le Casse », il a été réalisé par deux auteurs qui me sont inconnus : Trevor Hairsine au dessin et Herik Hanna au scénario. Comme on peut le deviner en lisant le titre de l’album, le récit se déroule avant la seconde guerre mondiale, le lecteur est invité à suivre les péripéties d’un espion nazi. Le moins qu’on peut dire en suivant cette histoire, c’est que le personnage principal est un homme extrêmement énigmatique ! Et le récit aussi puisqu’on ne saura ce que cet espion charismatique voudra que dans les dernières pages ! Pendant tout le long de ses « aventures », je me suis demandé ce que je voulais cet homme, pourquoi il faisait telle ou telle chose. D’ailleurs, certaines de ses actions resteront dans le flou une fois la lecture terminée : c’est pour ça que j’en suis ressorti avec un sentiment mitigé car j’aurais aimé savoir davantage sur ce personnage et ceux qui ont cherché à l’éliminer. L’autre raison de mon impression moyenne sur cet album est sur la façon dont cet espion arrive assez facilement à se tirer des situations difficiles, la dernière séquence m’a sidéré : sans aller jusqu’à exprimer des spoilers, je dirai qu’il ait impossible –à mon avis- de prendre l’identité d’une autre personne de cette façon ! Pour le reste, l’ambiance malsaine, noire et étrange y est particulièrement bien transcrite grâce au coup de patte et à mise en couleurs de Trevor Hairsine ! Pour moi, au niveau graphisme, cet album est le plus réussi de la collection grâce notamment au le style de cet auteur qui m’est apparu très personnel (les autres bd de cette collection était soit réalisées par des dessinateurs connus ou par des auteurs au style classique). Bien que je n’aie pas été convaincu par ce sixième et dernier album de la collection « Le Casse », je vous demande vivement l’achat de cet assortiment car les bds me sont apparues dans l’ensemble suffisamment originales et captivantes pour que les lecteurs y passent un excellent moment de lecture. Mais revenons un peu sur « L’Héritage du Kaiser », à mon avis, cette bd aurait pu être une des meilleures de cette collection si le scénario avait été plus démonstratif et le personnage principal plus convaincant. Parmi ses qualités, son graphisme et son ambiance particulière m’ont charmé mais pas assez pour que j’appréciasse pleinement cet album.
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Ce dernier opus est dominé par la violence de la première à la dernière page. En effet, après 3 volumes décriant une Rome décadente, une Eglise débauchée où sexe et vengeance faisaient bon ménage, sous Borgia père, Jodorowsky appréhende une suite beaucoup plus sanglante et surtout plus libre avec l'Histoire.Car si Alexandre Dumas concédait le fait que violer l'histoire était légitime à condition de lui faire de beaux enfants, Jodorowsky s'éloigne de cette célèbre maxime. En effet, je n'ai pas encore eu le temps de vérifier ,mais ce scénario semble mélanger Charles VIII et Louis XII , et en tout état de cause, aucun roi de France n'a péri dans un Volcan. Autant cette fantaisie historique ne m'a pas dérangé lors des tomes précédent, autant les erreurs historiques finissent par m'irriter dans ce dernier volume.Car le destin de César Borgia , historiquement, fut différement de celui servi par l'ami Jodo. Bref, je suis partagé entre un superbe dessin de Manara, voire un de ses meilleurs que j'ai vu depuis des années et un scénario de Jodorowsky qui, une de fois de plus, reste assez approximatif sur le plan historique. Néanmoins, je recommande, à tous les amoureux du souffle épique et du dessin de Manara, l'achat de cette série, qui mérite amplement sa place dans vos bibliothèque.
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Après un troisième tome surprenant où les auteurs nous présentent une histoire fondée sur la guerre froide, J. Diaz Canales et Juanjo Guarnido nous proposent avec « L’Enfer, le silence », un album qui reprend plus ou moins les bases du premier tome de la série (« Quelque part entre les ombres »). La grosse différence de cet album par rapport aux autres tomes de « Blacksad » est sa situation à La Nouvelle-Orléans. Les auteurs expliquent ce choix par leur coup de foudre pour cette ville à l’occasion d’une visite effectuée sur place. Il en résulte une histoire qui fait la part belle au Blues de La Nouvelle-Orléans et à la pratique du Vaudou. Bref, je pense que vous l’avez compris, « L’Enfer, le silence » met l’accent sur l’atmosphère si particulière de cette contrée au détriment de l’histoire qui se résume en quelques lignes. En effet, l’enquête policière menée par Blacksad et Weeky m’est apparue très linéaire. Pour le reste, encore une fois, Juanjo Guarnido a fait un magnifique travail sur le dessin (regardez un peu la pleine page sur le carnaval de La Nouvelle-Orléans !). Il suffit de feuilleter rapidement l’album pour s’apercevoir et imaginer à quel point cet auteur a peaufiné son trait, a réalisé de nombreuses recherches sur la mise en page et en couleurs pour réaliser cet album ! Aucune mauvaise surprise n’est à déplorer sur la représentation animale des protagonistes et le bédéphile découvrira de nouveaux visages. Pour moi, il est clair que sans le coup de crayon de Juanjo Guarnido, « L’Enfer, le silence » aurait été un album banal. En effet, le scénario est sans originalité. De toutes les bds de la série parues à ce jour, j’ai une préférence particulière pour « Artic-Nation » et « Ames rouges » dont les récits me sont apparus riches et pleins d’intérêts. Note finale : 3,5/5
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Ce hors-série est sorti à l’occasion de la parution du 4ème album de la série « L’Enfer, le silence », il reprend le même principe que « L’histoire des aquarelles – Tome 1 » en nous expliquant comment Juanjo Guarnido a mis en scène et en couleurs le dernier scénario de J. Diaz Canales. En comparaison avec le tome 1 de « l’histoire des aquarelles », l’album est moins volumineux et par conséquent, moins complet. Il en résulte un hors-série moins surprenant que le premier album de cette série. N’empêche, pour les fans de technique de dessins (ce qui est mon cas) et de « Blacksad », ce tome restera un incontournable pour eux d’autant plus que Juanjo Guarnido n’hésite pas à nous présenter les teintes qu’il a utilisées pour réaliser telle ou telle case. Dans ce deuxième tome, la seule grosse nouveauté présentée réside dans la façon dont l’auteur a conçu les ambiances : il utilise désormais l’outil informatique avant d’ « attaquer » la couleur directe. En conclusion, les lecteurs qui avaient acquis le premier tome de ce hors-série ne seront guère surpris en feuilletant ce nouvel album : ils retrouveront les explications pertinents de Juanjo Guarnido dans la manière dont il a mis en couleurs son album. Les bédéphiles reverront aussi la même maquette. A défaut de m’avoir fait découvrir de nouvelles choses sur la façon de dessiner de Juanjo Guarnido, je ressors très satisfait de cette lecture car je considère ce tome comme un très beau cadeau de Noël (nous sommes en période de fin d’année 2010) : il est rare qu’un grand éditeur publie ce genre de réalisation, merci Dargaud !
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Ce dernier album de la série confirme l’excellente impression que j’avais eue pour les deux premiers tomes : c’est un récit historique dramatique terriblement attachant que nous proposent Christophe Dabitch (au scénario) et Jean-Denis Pendanx (au dessin). Dans ce troisième tome, par la force des choses, la représentation des Pays-Bas au XVIIème siècle est pratiquement absente du récit. Sans vouloir trop vous en dévoiler, l’histoire se déroule dans l’océan indien et nous plongent vers des faits incroyablement terribles… et (paradoxalement) assez pertinents par rapport à la situation dans laquelle tout l’équipage va se retrouver. En fait, dans cet album, ce sont les ordres de Jéronimus qui seront décrites et disséquées par les auteurs : Christophe Dabitch ne nous cache pas ses sentiments (à travers la voix off assez présent dans l’album) pour son personnage. Ainsi, pour expliquer le comportement de Jéronimus, l’auteur pointe le fait que cet homme a géré les siens d’une manière comptable pour essayer de les extraire d’une situation critique. En clair, Christophe Dabitch pense que Jéronimus a été victime d’un système basé sur le profit (le capitalisme) au détriment du bonheur de tous les êtres humains. Mais, d’autre part, il est clair aussi que Jéronimus fut un être tourmenté par sa vie sentimentale gâchée et par son désir de s’en sortir dignement après l’échec de la mutinerie. Le lecteur se retrouvera donc devant un récit mettant en scène un personnage très complexe et fascinant malgré tous les horreurs qu’il ait pu commises. Rien à redire au niveau du dessin, c’est vraiment du très beau boulot ! Pour avoir vu les planches originales réalisées à la peinture acrylique et exposées au festival bd de Saint-Malo 2010, j’avoue avoir été bluffé par la beauté de son travail ! Seul, le manque de lisibilité dans certaines cases peut lui être reproché… et encore !... « Jéronimus » figure sans problème parmi mes récits historiques préférés (Les situations géopolitique et culturelle des Pays-Bas au XVIIème siècle au niveau mondial y sont passionnément décrites dans le premier tome), j’y ai apprécié le magnifique dessin de Jean-Denis Pendanx et le scénario de Christophe Dabitch qui nous fait interroger longuement sur les gestes qu’a commis Jéronimus Cornelitz. Un must !
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Il aura fallu attendre plus de deux ans et des péripéties éditoriales pour que nous puissions découvrir enfin ce deuxième volume. Et bien l'attente en valait vraiment le coup. Le titre de la série porte bien son nom dans cet opus, qui se déroule en majeure partie dans ce fameux bois. Dufaux, qui signe pèle-mèle ce trimestre, un nouveau Murena, un nouveau cycle de Djinn et de Croisades, m'étonne par ce scénario qui relève à la fois du conte (voir les allusions au petit chaperon rouge dans le dessin), de la légende ou du mythe (comme celui de la belle et la bête, avec notamment une scène assez torride ). C'est original, bien amené mais surtout superbement illustré par une Béatrice Tillier au mieux de sa forme: personnages, costumes, un fabuleux bestiaire et les couleurs superbes....un régal pour les yeux. Espérons ne pas patienter deux années de plus pour connaitre la suite.
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Un dessin époustouflant, une mise en page impeccable, une histoire très prenante et des personnages charismatiques ... ce premier tome du second cycle du "Troisième Testament" reprend les éléments qui ont fait le succès - mérité - du premier cycle. J'avoue avoir été très agréablement surpris par la qualité de ce premier opus. L'histoire est accrocheuse d'entrée, avec une narration soignée, des dialogues bien sentis et certaines scènes sont à couper le souffle. Un très bon album, très prometteur pour la suite.
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Je fais partie de ceux qui ont été ravi lorsque Yann et Meynet ont relancé cette série à la fois bien documentée et dynamique. Ce second opus de ce diptyque dédié à notre lointaine Province, est dense, riche et fort sombre. Nous apprenons, mais il faut attendre la fin de l'album, la véritable signification de "la cire qui chante". Yann a delaissé l'humour pour aborder dans cet album, une aventure plus dramatique que d'habitude ,avec cette recherche desespérée des enfants disparus lors du crash de l'avion.Seules les aventures sentimentales de Jaï apportent une note de gaité. Le dessin de Meynet est toujours aussi bon. On pourrait juste lui reprocher que ses femmes sont toujours superbes et se ressemblent un peu trop. Un bon album.
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C’est un ami qui m’a prêté « Renaissance » en ces termes : « Tiens, cette bd vient d’un film », « c’est bien ? » lui demandais-je, « C’est une bd assez spéciale » me répondit-il. Un rapide coup d’œil au contenu de l’album m’a fait apparaître un graphisme soigné et assez personnel, c’est ce qui m’a fait décider de lire aussitôt « Renaissance ». Le récit se situe en 2054, une jeune femme scientifique est portée disparue, elle semble avoir été enlevée : par qui et pourquoi ? C’est ce que tentent de savoir la police représentée par Karas et Avalon, la société qui emploie cette savante. Rien qu’à lire ce résumé, on peut déjà avoir quelques pistes sur le mobile de cette affaire… Quant au scénario proprement dit, j’avoue ne pas avoir compris tout de suite l’utilité de mettre en scène cette histoire dans le futur. En effet, cette histoire m’est apparue plus proche d’un récit policier que d’un récit de science-fiction. D’ailleurs, j’ai eu un peu l’impression que le dessinateur n’était pas très à l’aise avec cet univers puisqu’il a du faire appel à Citroën pour « designer » un véhicule. A mon avis, cette bd souffre d’un gros problème de narration. A la base, cette histoire est super simple à raconter puisque sa trame est linéaire mais les auteurs ont incorporé dans la bd des sauts entre les scènes et des séquences de bavardages qui compliquent inutilement la compréhension du récit. De plus, le dessin qui a première vue est de bonne facture ne se révèle pas vraiment adapté à la bd étant donné que les personnages sont difficilement différenciables. Seul, le choix du noir et blanc m’est apparu adéquat à ce scénario car il y apporte une bonne ambiance de polar. Il y a de bonnes choses dans cette bd : une ambiance glauque réussie, un graphisme –disons- « spécial » entre autres mais tout cela est gâché par une narration compliqué et par un dessin qui ne nous permet de bien différencier les différents personnages au premier coup d’œil. Bref, « Renaissance » m’est apparue comme un album très moyen. Dommage car j’ai senti que les auteurs s’étaient beaucoup investis dans cette bd…
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J'ai bien sûr relu le premier volume de ce dyptique avant de me lancer dans la lecture de cet album.Et je dois dire que, malgré le courage et le talent de Chantal de Spiegeleer, le dessin d'Antoine Aubin est plus en phase avec le trait d'Edgar P.Jacobs. D'ailleurs, Jean Van Hamme n'hésite pas à endosser l'habit du maître du Bois des Pauvres, en faisant évoluer nos deux héros dans des gouffres, grottes et labyrinthes de tout genre. Hélas, la comparaison s'arrête là. Certes,on adhère à cette recherche de tombeau mais notre damné Olrik est sous employé dans cet opus mais surtout la fin est....comment dire ...baclée? non, plagiée. Jean Van Hamme, après nous avoir livré ce mois-ci un excellent opus de Largo Winch, voire le meilleur avec "Mer Noire", et avoir relancé avec brio la série moribonde "Wayne Shelton" semble en panne d'inspiration avec les personnages emblématiques de Blake et Mortimer. En effet, la conclusion de l'album est calquée sur "Indiana Jones". Dommage pour nos héros.
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Franchement, je ne m’attendais pas du tout à lire un récit aussi sérieux et terrible que ça ! En feuilletant « Mémoires du temps de l’URSS, les cahiers ukrainiens », je pensais y découvrir des anecdotes rigolotes sur les habitants de ce pays et un carnet de voyage sympa sur cette contrée. En fait, c’est une bd réunissant les témoignages de ceux qui ont vécu l’holodomor que nous propose Igort. Qu’est ce que l’holodomor ? Ça se passe dans les années 1930, c’est un programme élaboré par Staline et son gouvernement pour « forcer » les ukrainiens à accepter la collectivisation. Comment ? En implantant volontairement la famine dans leur pays. Pour quel résultat ? Au moins un quart de la population ukrainienne fut décimé ! L’album se présente en plusieurs chapitres. A chaque chapitre, une personne raconte comment elle a vécu cette période dramatique. On y découvre aussi comment les ukrainiens ont traversé les divers faits (comme la seconde guerre mondiale, l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl), réformes et gouvernements jusqu’à nos jours… le moins qu’on peut dire, c’est que l’Ukraine est loin d’être pays moderne, il est loin aussi le temps où on disait que ce pays est le grenier à blé de l’Europe. Le lecteur y distinguera comment, aujourd’hui, les ukrainiens vivent la capitalisation de leur nation et les effets de la radioactivité. Je savais qu’il s’était passé « quelque chose de grave » en l’URSS lorsque Staline était au pouvoir mais je ne savais pas que ce fut à ce point terrifiant pour le peuple ukrainien. Quand je pense que tout cela s’est déroulé dans l’indifférence quasi générale des autres nations, ça donne une idée du comportement des politiciens et des populations à cette époque. Donc, la lecture de cette bd me fut salutaire : je vois désormais d’un œil nouveau le peuple ukrainien, mes opinions sur Staline et l’URSS ont aussi changé. Il faut aussi remercier Igort d’avoir conçu cet ouvrage car en réunissant tous ces rares témoignages, il contribue à faire en sorte que personne n’oublie ce génocide (oui, ce mot n’est pas trop fort !) dont furent victimes des millions d’ukrainiens. Deux choses m’ont « tiqué » en lisant cette bd : - Je n’aime pas trop ce genre de dessin mais je reconnais que le trait d’Igort colle bien au récit surtout au niveau de la mise en couleurs dont les tons sont rougeâtres et brunâtres. - La narration en voix off y est très présente. Souvent, j’ai eu l’impression de feuilleter un roman car de nombreux dessins ne servent qu’à illustrer les propos de l’auteur. J’y ai constaté également la présence de beaucoup de fautes grammaticales et de vocabulaires. Ce premier tome des « Mémoires du temps de l’URSS » m’est apparu très intéressant à lire. Cette bd contentera les lecteurs qui sont intéressés par les récits historiques même lorsqu’elle relate des faits qui se sont passés dans un pays étranger. Je doute fort que les bédéphiles qui n’apprécient généralement pas ce genre de récits trouveront leur bonheur en feuilletant cet album d’autant plus que l’auteur y raconte un terrible drame national avec toute la gravité qui se doit avec.
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Je m'attendais au pire avec cette déclinaison de Thorgal.En effet, depuis quelques années , les spin off des séries emblématiques envahissent avec peu ou prou de suucès les bacs de nos libraires. Derniers en date, les dérivés de XIII qui sont, il faut l'avouer , assez inégaux. Alors que penser de cette réecriture de la vie de la célèbre Kriss de Valnor, que nous avions quitté en fort mauvaise posture dans justement "Kriss de Valnor" de la série mère? Et bien, il faut l'avouer que j'ai été conquis par cet album. Et cela pour deux raisons: - d'une part grâce à un dessin qui ne démérite pas par rapport à celui de Rosinski, même si les décors sont moins fouillés et les dessins moins travaillés - d'autre part, le scénario est fort bien construit, et les rencontres fortuites et surprenantes avec certains personnages de la série mère ne restent pas inaperçues. Le caractère bien trempé de Kriss de Valnor s'explique par cette genèse et j'avoue avoir été agréablement surpris par cette osmose entre le dessinateur et le scénariste Yves Sente, déjà repreneur de la série phare. Une très bonne surprise donc, un surtout un agréable moment de lecture. Que demander de plus? Si! la suite.
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J’ai été agréablement surpris par ce troisième album de la collection « Le Casse » des éditions Delcourt ! Je m’attendais à une trame très classique. Certes, il est vrai que cette histoire est traditionnelle dans son déroulement mais j’ai été étonné par son dénouement ! Le scénario de « Soul Man » se passe de nos jours. En fait, il y a 40 ans, un casse mettant en scène une bande de mafieux ayant quitté Cuba suite à l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro pour faire fortune aux Etats-Unis. Pour convoyer l’argent gagné par la corruption, cette équipe fait confiance à un homme mais malheureusement, la caisse n’arrivera jamais à destination puisqu’elle sera volée par… personne ne le saura ! Le magot ? 20 millions de dollars, soit l’équivalent de 200 millions de dollars de nos jours ! Vraiment, est-ce que personne ne sait qui a volé cet argent ? Non, car, apparemment, un homme qui est enfermé en prison a avoué être le responsable de ce casse : c’est ce que vient d’apprendre une famille ayant des relations avec des personnalités haut placées. C’est ainsi que celle-ci va envoyer un des leurs en prison pour nouer contact avec ce taulard… J’ai été captivé par ce récit ! J’y ai apprécié la personnalité complexe et complètement différente des deux héros : l’un semble naïf et fragile, l’autre y apparaît sans pitié et solide comme un roc ! J’y ai adoré le tempérament du prisonnier, celui d’un homme sûr de lui et ayant une intelligence hors du commun (enfin, pas trop puisqu’il n’a pas réussi à échapper à la taule). Et puis, la narration de « Soul Man » m’est apparue excellente : je n’ai pas pu décrocher de cette lecture avant son terme ! Je trouve que le scénariste a très bien su gérer le suspense, les indices s’emboîtent intelligemment et logiquement au fil de l’histoire jusqu’au dénouement qui m’a semblé surprenant ! Le dessin de Denys et sa mise en page contribuent beaucoup au plaisir que j’ai ressenti pendant la lecture de « Soul Man ». J’y ai aimé son coup de crayon épais, la richesse des décors, la facile différenciation des personnages. Mention spéciale aussi à la mise en couleurs qui retransmet bien la froide ambiance de l’univers carcéral. A mon avis, la collection « Le Casse » de chez Delcourt propose, pour l’instant, des albums captivants et variés au niveau des scénarii. Ce dernier point est important à mes yeux car il permet de ne pas se lasser de lire les bds de cette collection. En tout cas, je vous recommande vivement la lecture de ce troisième opus des « Casses » car j’y ai passé un excellent moment en compagnie des deux héros. Fans de récits « policiers/thrillers », je pense que vous ne serez pas déçus par « Soul Man » !
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Quoi de plus normal de situer un casse au Far-West ? C’est ce que nous proposent Luca Blengino (au scénario) et Antonio Sarchione (au dessin) en concevant le 5ème album de cette collection. Ça se passe au tout début du XXème siècle, Mac, un repris de justice cherche à mettre en place une petite bande, son but ? Se rendre dans une petite ville au bord des montagnes rocheuses pour y dérober la plus grosse pépite d’or du monde ! Mais, rien ne sera de tout repos car son propriétaire nommé Zondrick règne en maitre dans ce bled et veille jalousement à son « trésor »… C’est un récit bien construit au scénario solide et doté de rebondissements que nous présentent les auteurs… et pourtant… je n’ai pas beaucoup accroché à cette histoire. Mon grand reproche concerne les personnages qui manquent –à mon avis- de charisme. Jamais dans ce récit, je n’ai ressenti d’émotions pour les protagonistes. Jamais aussi, je n’ai vraiment vibré face aux péripéties vécues par cette bande de gangsters. Tout cela n’aurait pas été trop pénalisant pour moi si le dessin m’avait plu, hélas, ce ne fut pas le cas… Certes, les décors sont fouillés et les personnages sont facilement identifiables au premier coup d’œil dans cette bd mais le trait de Antonio Sarchione m’est apparu « froid » et très impersonnel. Certes, la mise en page est aérée et le choix des cadrages est pertinent mais tout cela est assez classique. Dans ce récit, il n’y a pas de gros plan sur les personnages (genre zoom rapproché sur les yeux d’un personnage pour nous faire ressentir sa peur) ni de scènes vraiment cinématographiques où on se sent vraiment au cœur de l’action (quand les protagonistes utilisaient des explosifs par exemple, pourquoi les auteurs n’ont-ils pas employé des grandes cases ?). Je pense que les lecteurs qui sont amateurs de westerns spaghettis – ce qui est mon cas !- resteront sur leur faim en lisant « Le Gold Rush » car il n’y a aucunes scènes qui m’ont donné des frissons. Pire, les personnages ne me sont pas apparus attachants. Cependant, le scénario est bien construit et devraient tout de même contenter les bédéphiles qui sont –à mon avis- fans de récits policiers plutôt que de histoires mettant en scènes des cow-boys…
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Après "un long destin de sang" ,"notre mère la guerre" ou encore "Mattéo", la guerre de 1914 n'en finit pas d'inspirer nos scénaristes, et non des moindres. Cothias rejoint en effet Bollée, Kriss, et Gibrat dans la description de l'horreur humaine. J'avais parcouru dans la presse spécialisée quelques pages de ce récit mais je n'avais guère était enthousiasmé, à première vue: je ne suis pas en effet un grand admirateur de Mounier et puis la Grande Guerre a fait l'objet de plusieurs adaptions en bande dessinée cette année. Mais, devant l'insistance de mon libraire, j'ai bassement cédé (je sais , je suis faible) à l'achat pour deux raisons: primo, l'histoire est prévue en deux volumes; secondo il me la proposait dans un tirage spécial, celui de "canalbd éditions". Assez réservé donc sur cet album, j'ai rapidement été subjugué par cette histoire de médecin militaire connaissant son baptème du feu.La boucherie de 1916 , vu du côté médical, c'est assez original et on s'attache à ce jeune lieutenant Louis-Charles Bouteloup à travers les flash-back et son assurance dans les tranchées, face à ses nouveaux supérieurs et subordonnés. L'épisode de la trève d'une heure ,vers la fin de l'album ,est poignant et le premier volume s'achève sur une case à la fois pleine d'espoir et d'horreur. Un récit donc bien construit et très bien illustré par Mounier, assez éloigné de son univers habituel.Je suis ravi de retrouver un Cothias,(en compagnie de Patrice Odras)qui signe là un scénario de grande qualité. On peut légitimement rapprocher ce volume de l'incontournable série "notre mère la guerre" de Kris et Maël (éditions Futuropolis), tout en restant assez différent. Un récit original, halletant qu'il faut découvrir sans attendre.
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J'ose l'affirmer ici: c'est un très bon cru que ce 17ème (déjà!)opus de Largo Winch. Beaucoup d'humour ponctue le récit: les tirades de l'inspecteur sur les parachutes dorés ou encore sur le taux de criminalité à New York sont fort bien amenés. D'ailleurs, comme dans "Coke en stock" d'Hergé, Van Hamme fait réapparaitre une brochette de personnages rencontrés dès la première aventures de Largo Winch. Ces guest-stars jouent tous un rôle important dans cette aventure. Il faut noter également le clin d'oeil de Philippe Francq à son scénariste qui reprend le rôle de l'avocat de notre multi-milliardaire.(décidement après le dernier Wayne Shelton, JVH est très présent , dans tous les sens du terme, dans ses bande-dessinées). Non seulement on retrouve d'anciens personnages mais certaines situations du passé se renouvellent (voir la une du journal suisse à la fin). Distrayant, atypique (une interview de trois pages de Largo Winch est présente au cours de l'album), drôle et sans aucun temps mort, ce "Largo" se révèle être un des meilleurs de la série, pour le moment.
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Je me suis procuré « L’Affaire Dominici » en souvenir de l’excellent feuilleton du même nom en 2 ou 3 parties qui avait été présenté à la télévision française (avec un excellent Michel Serrault dans le rôle principal) il y a pas mal d’années, j’avais été impressionné par le grotesque acharnement du commissaire chargé de l’enquête et par le tempérament « brut » de Gaston Dominici qui a été apparemment condamné à tort du meurtre d’une famille anglaise de passage en Provence. La scène se passe en 1952, une jeune fille et ses parents anglais sont retrouvés morts sur la route de Provence à proximité de la Durance. Aussitôt, des soupçons se reposent sur la famille Dominici dont le domicile du patriarche est situé à proximité du drame. Le commissaire Sébeille de la police marseillaise est chargé de retrouver le ou les meurtriers. Tout au long de son enquête, il ne cessera de s’acharner sur Gaston Dominici et ses enfants… Et pourtant, on ne saura jamais le mobile de ces homicides, on ne saura jamais non plus si c’est vraiment les Dominici sont réellement les coupables alors que les indices et les témoignages étaient très contradictoires ! J’ai été capté par la lecture de cet album… jusqu’à son dénouement qui tombe totalement à plat ! Pourquoi diable Pascal Bresson (au scénario) et René Follet (au dessin) n’ont-ils pas été plus loin dans la recherche de la vérité sur le meurtre de cette famille anglaise ?! Je me souviens du téléfilm qui concluait sur l’hypothèse d’un règlement de compte entre anglo-saxons car le père était un important directeur d’une grosse société, le ou les meurtriers auraient profité du périple de cette famille en France pour l’abattre. Dans la bd, il n’y a aucune recherche, les auteurs se cantonnent sur l’enquête du commissaire Sébeille jusqu’à la condamnation de Gaston Dominici, point final ! Il n’y a pas d’épilogue dans cette bd qui aurait pu nous éclairer davantage sur les tares de cette affaire. Pour le reste, le récit est tout de même très captivant à suivre ! Et le lecteur comprendra que Gaston Dominici a voulu protéger toute sa famille en reportant toutes les accusations sur lui, du moins dans la version que nous présentent les auteurs. Je trouve que le découpage est excellent, la mise en page est assez aérée, le nombre de cases par planche n’est pas excessif et par conséquent, ça permet à la bd de présenter une bonne lisibilité. J’aime beaucoup le coup de patte de René Follet même si par moment, j’ai éprouvé du mal à bien distinguer au premier coup d’œil qui est le personnage présenté. Cependant, ceci n’est qu’un pinaillage de ma part étant donné la bonne qualité graphique de l’ensemble de l’album. L’utilisation d’un lavis en noir et blanc est particulièrement justifiée par ce scénario, cette colorisation permet de créer une ambiance pesante et tendue au récit, elle permet aussi de se plonger dans les années 50 comme si on regardait un bon vieux polar. Il aurait fallu une bonne conclusion à cet album pour que je l’appréciasse pleinement, il est dommage que le scénariste n’ait pas été plus loin dans ses recherches sur cette affaire ou n’ait pas proposé les autres hypothèses sur le meurtre de cette famille anglaise qui avaient été présentés par des journalistes. Pour le reste, tout est nickel pour moi : le récit est passionnant, l’ambiance lourde est bien rendue et le dessin de René m’est apparu très convaincant… jusqu’à cette conclusion bâclée…
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Enthousiasmé par les commentaires de nombreux bédéphiles ayant aimé le premier tome de « Barracuda », je me suis pratiquement précipité pour m’acquérir cet album ! Il faut reconnaître aussi que la présence de Jérémy Petiqueux, coloriste de la superbe série « Murena », en tant que dessinateur de « Barracuda » m’a hautement motivé à cet achat. C’est une histoire de pirates (on ne sait pas à quelle époque que ça se passe mais ce n’est pas très important) que nous présentent Jérémy Petiqueux et Jean Dufaux. Les héros du récit se nomment « Blackdog », le capitaine du « Barracuda », et son fils « Raffy ». Ces personnages se partagent la vedette avec Emilio et Maria, deux adolescents qu’ils ont capturés suite à l’abordage d’un navire espagnol. Devenus esclaves, ces deux enfants ont été vendus à bon prix à des hommes plus ou moins scrupuleux dès leur retour sur terre… Mais « Blackdog » a d’autres projets en tête dont celui de retrouver le plus gros diamant du monde suite à la découverte d’une carte de trésors et à la capture de riches héritiers à bord du navire que son équipage a abordé… Que dire du scénario de ce premier tome de la série ? La plupart des ingrédients qui composent –à mon avis- une bonne histoire sur les pirates se retrouvent dans cet album : un capitaine énigmatique, des grandes gueules, une bataille navale, des belles femmes (bin oui quoi !) fortes en tempérament, du sang, de la poussière, des passes d’arme… et j’en passe. Il y manque juste un peu d’humour, des trahisons et des bonnes séquences épiques que se racontaient les flibustiers. Et pourtant, malgré tout cela, je suis ressorti un brin déçu de ma lecture… La faute à des comportements vachement irrationnels de la part des protagonistes surtout de la part de Maria qui se présente malgré son (très) jeune âge comme une femme mature, se laisse dévoiler sa nudité au public bien qu’elle ait été élevée dans une riche famille et qu’elle ait été éduquée sous les principes de la religion chrétienne… Et je ne vous parle pas de l’homme qui a « acheté » Emilio à un prix exorbitant alors que sa demeure tombe en ruine… Sur ce dernier point, j’espère bien que Jean Dufaux aura une explication à nous apporter par la suite sur le comportement de ce chevalier comme je souhaite une réponse à la présence de la riche famille sur le navire espagnol. Et je ne vous parle du tempérament de Raffy qui est loin de posséder le charisme qu'on attend pour un personnage principal… Je me range au concert de louanges des autres bédéphiles sur le dessin de Jérémy Petigueux dont on sent un certain « parrainage » en la personne de Philippe Delaby, dessinateur de la série "Murena" à laquelle Jérémy participe en tant que coloriste. Personnellement, je trouve que le coup de patte de Jérémy Petiqueux est légèrement en retrait de Philippe Delaby mais il faut reconnaître qu’il assure pour un premier album ! Ce premier tome de « Barracuda » m’est apparu distrayant mais il comporte des invraisemblances et des séquences inexpliquées qui m’ont gâché cette lecture. J’avoue que j’attends avec grande curiosité le prochain album de la série car cette introduction se passe la majeure partie du temps sur terre et son dénouement laisse deviner que la prochaine bd se déroulera en mer avec comme personnage principal « Blackdog » qui est plutôt effacé dans ce premier récit : je m’en réjouis d’avance car les comportements de Maria et de Raffy dans ce présent album m’ont gonflé… Bref, j’attends de voir comment va évoluer la suite des aventures du pirate « Blackdog » pour me prononcer définitivement sur mon conseil d’achat ou non de cette série…
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Je n'avais absolument pas aimé le précédent album qui n'avait guère de sens (de bon sens?). J'étais donc circonspect. Je dois dire que j'ai rapidement oublié mes préventions. Voici une histoire certes classique mais bien menée avec des personnages accrocheurs. Les dessins sont toujours aussi maîtrisés, même les pleines planches. Surtout l'atmophère poisseuse de la Louisianne est bien rendue,presque palpable. De ce point de vue, j'ai pensé au film "Angel heart" avec de Niro qui se passait durant les mêmes années 1950. Bref, c'est à lire...
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Vraiment pas mal cette nouvelle série d’Emmanuel Civiello ! En tout cas, « La Dynastie des Dragons » est cent fois mieux que celle qu’il avait réalisée avec sa compagne Hélène Herbeau, je faisais bien entendu la comparaison avec « Mamma Mia ». Pour la petite histoire, ce couple d’auteurs s’est installé en Asie depuis maintes d’années. Hélène Herbeau en a donc profité pour s’intéresser à la culture de ce continent, et en a logiquement concocté un scénario basé sur les légendes chinoises et sur l’histoire de ce pays. En fait, le lecteur suivra le destin du fils de l’empereur Song (territoire des Hans) qui a été « envoyé » chez les Tangoutes. L’enfant a été sacrifié par le roi afin de calmer la colère du dragon Ying Long suite à la capture d’un phénix, animal sacré et immortel. Le bédéphile suivra aussi la destinée d’une femme Hans qui fut marié contre son bon gré à l’ambassadeur Zhao Bao Ji, un Tangoute… S’il est vrai que le scénario de ce premier tome de « La Dynastie des Dragons » est difficile à suivre, croyez-moi, ça vaut le coup de s’accrocher à cette histoire car il aborde avec précision –il me semble- et avec passion le passé de la Chine. Si je dis ça, c’est parce que je suis fan de récits historiques et par conséquent, j’aime quand je découvre de nombreuses informations sur le passé d’une civilisation et de personnages qui ont marqué leur époque. Le récit d’Hélène Herbeau m’est apparu intéressant, passionnant et riche en renseignements sur la conception de ce grand empire qui est devenu par la suite la Chine telle que l’on connaît de nos jours. Certes, dans cette bd, il est ardu de retenir les noms des différentes contrées et des personnages mais il faut se convaincre qu’on a affaire à un récit qui met en scène des protagonistes et des territoires qui ont réellement existé ; par conséquent, il aurait été –à mon avis- irrespectueux de « simplifier » les appellations sous la seule excuse que ces dernières ne sont pas communes à notre culture occidentale. Que penser des différents personnages ? Pour moi, deux entre eux sortent du lot dans ce premier tome de la série : l’empereur Song et la femme de la deuxième partie de la bd. Le premier personnage est captivant par son acharnement à acquérir l’immortalité, et le second par sa douceur et sa ténacité à rester une femme Song. Pour le reste, il est vrai qu’il est difficile de s’attacher aux protagonistes secondaires car ils disparaissent assez vite du récit malgré les 70 pages que compte la bd. A noter que le célèbre juge Bao fait son apparition dans ce premier tome ! Quant à l’aspect fantastique de ce scénario par la présence de dragons et d’un phénix, que ceux qui détestent ce genre de récits se rassurent ! L’existence de ces créatures ne dénature pas l’aspect historique de cet essai d’Hélène Herbeau ; au contraire, ils lui apportent une petite touche surnaturelle qui m’a contribué à m’intéresser à la fable chinoise présentée par l’auteure dans ce présent album. Le graphisme d’Emmanuel Civiello s’il est de haut niveau m’est apparu un peu en deçà de ce qu’il faisait sur « La Graine de folie » : Certaines perspectives comme sur l’attaque des Tangoutes (page 22) m’ont semblé peu convaincantes, j’y ai noté aussi quelques visages exagérément déformés. Cependant, il faut reconnaître que le travail d’Emmanuel Civiello est tout de même impressionnant au vu des 70 pages qui forment ce premier tome ! Pour moi, cet auteur est un des auteurs les plus doués de sa génération et une de mes références dans l’illustration : quelle beauté dans sa mise en couleurs ! Quelle inventivité dans sa mise en page (jetez un coup d’œil aux pages 58-59 !) ! Quelle précision dans son dessin (page 48 ) ! Un vrai régal sur le plan visuel ! Un dernier mot sur la représentation des personnages : vu la présence de très nombreux protagonistes dans ce premier tome, il me semble assez difficile pour un auteur de bien les faire distinguer au premier coup d’œil mais je trouve qu’Emmanuel Civiello s’en est bien sorti (il ne pouvait pas par exemple raser ses personnages étant donné que c’était la coutume de l’époque que les chinois aient des moustaches ou des barbichettes !). Certes, il faut être bien éveillé pour lire ce premier tome de « La Dynastie des Dragons » car le récit est dense, les personnages sont assez durs à reconnaitre au premier coup d’œil et les dénominations des protagonistes ou des lieux sont difficiles à retenir. Cependant, il serait dommage de passer à côté de cet album car le scénario m’est apparu très intéressant et passionnant. De plus, le dessin d’Emmanuel Civiello est –à mon avis- tellement envoutant qu’il serait injuste de ne pas faire un effort de compréhension sur le scénario. En tout cas, moi, j’attends impatiemment le prochain tome !
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Transylvania Sur les traces de Dracula   (2)
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L'arrière boutique du magasin général - T. 2 Magasin général   (1)
L'Afghan - Massoud Rebelles   (1)
Le jeu des maîtres Niklos Koda   (1)
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Au nom du père Le Scorpion   (7)
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Missy   (3)
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