Beaucoup aimé cette fresque surréaliste, glauque, enfantine, mais par contre petite déception, ça n'est PAS en couleur (on s'y fait, mais en achetant le bouquin sous blister on a un peu l'impression d'avoir été eu, et votre description est fausse sur ce point).
A acheter tout de même, c'est assez rare comme objet (je cherchais qqch de similaire à Shrimpy and Paul, dégoulinant de lubricité, et je ne suis pas déçu)
D'abord, l'objet est beau: format intermédiaire, couverture cartonnée rugueuse mais agréable au touché. Dans mon rayonnage de BD, ces 3 albums font les fières avec leur tranche qui attire l'oeil. A lire j'en tire un plaisir vif qui s'exteriorise par des pouffements de rire incompréhensible pour mon entourage mais irrépressibles quand je suis plongé dans cette univers qui sent bon le vécu et la culture française du bord du zinc. Nettement les meilleurs albums de Bouzard beaucoup plus facile à lire que les plageman qui peuvent rebuter au premier abord.
Bonjour,
Je suis officier de la marine marchande, et j'ai été "lieutenant chargé de la pharmacie" à mes débuts. J'ai été très agréablement surpris de voir mon nom et mon ancienne fonction apparaitre dans la BD TRAMP/le bateau assassiné, à la page 46. Ma curiosité ne tenant plus, j'aurai aimé savoir ce qui m'a valu l'honneur d'être cité par Jean Charles KRAEHN dans cet ouvrage. Avez-vous son e-mail, afin que je puisse savoir quelles ont été ses sources sur la marmar, car l'orthographe de mon nom n'est pas si courante.
Merci d'avance. HERRARD Henri.
C’est l’histoire d’un pauvre type vivant dans un petit village perdu. Cet homme est vieux et habite, au bord d’une rivière, dans une baraque minable qui fuit de partout. Ce gus passe ses journées à pêcher et à se saouler en ville en compagnie de potes qui ne le respectent même pas. Et puis, il y a une tombe à proximité de sa maison où il ne peut s’empêcher de se recueillir à chaque fois qu’il passe devant en hommage à Martha, sa chérie qui désormais repose en paix. Bref, cet homme n’a plus rien à faire dans ce bled paumé ni même dans cette bonne vieille terre alors, un jour, il se décide de se donner la mort mais au moment d’appuyer la détente de sa carabine, il y a son fils qu’il n’avait pas vu depuis une éternité qui apparaît…
Pierre Wazem nous propose donc un récit sur la solitude et sur les secrets de famille enfouis depuis des années qui ne demandent qu’à ressurgir au moment où le désespoir est à son comble. Certes, on pourrait croire que cette histoire est triste à en mourir mais ce n’est pas vraiment le cas parce qu’il y a des passages assez rigolotes et agréables entre le vieux et son fils. Cependant, ce que j’ai apprécié le plus dans cette bd, ce sont les moments de tendresse dont l’auteur semble avoir pour son personnage principal. Ces séquences, le lecteur pourra les découvrir à travers les péripéties du vieil homme en train de pêcher ou lorsqu’il est chez lui en train de ressasser ses souvenirs de sa vie heureuse avec sa tendre et chère ou encore quand le fils redonner à son paternel le goût de vivre. Il n’y a pas vraiment de leçon à en tirer de cet album, Pierre Wazem ne juge pas son personnage, il ne porte pas non plus un regard sévère sur sa relation avec le fiston ni même sur l’état de délabrement de son domicile, il ne fait que de nous raconter une histoire d’une grande sensibilité sur la dureté de la vie : ça tombe bien, j’aime ce genre de récit !
Le trait de Pierre Wazem peut paraître dépouillé et sale à première vue. Pourtant, je trouve son style bien adapté à son scénario, j’aime la vivacité de son coup de patte. J’apprécie aussi ses longues séquences muettes à la Chabouté où chaque case suffit amplement à situer l’action et à deviner rapidement le statut social et le destin du personnage principal : pas de parole, beaucoup de sensibilité dans ces scènes, du grand art ! Donc, n’y a-t-il vraiment pas de reproche à formuler au niveau du graphisme ? Hélas oui, surtout à la fin de la bd où j’ai senti un relâchement important de la part de l’auteur dans sa façon de traiter ses décors et à dessiner ses personnages, dans ces moments-là, j’ai eu l’impression que Pierre Wazem ne s’est contenté de réaliser ses planches pour finir l’ouvrage au plus vite au détriment du dessin.
« Comme une rivière » est un pur roman graphique, c'est-à-dire qu’il faut aimer les histoires du quotidien sur des personnages qui n’ont pas grand’ chose à se reprocher et qui ont mené une vie assez banale. L’action est centrée sur la personnalité du héros et sur les séquences d’une grande sensibilité qui peuvent basculer rapidement du rire à de la tristesse en quelques planches. Il faut apprécier aussi ce genre de graphisme à première vue dépouillé qui permet de nous faire ressortir les émotions que ressentent les personnages.
Cette bd fait partie de la collection « Tohu-Bohu » des éditions Les Humanoïdes Associés qui nous proposent d’excellents albums, cette collection est aujourd’hui abandonnée : dommage !
Euh, c’est quoi ce scénario ? Moi qui ne connaît rien à Spirou et voulait découvrir cette bd à travers cette nouvelle série parallèle, j’ai été très déçu en lisant « les géants pétrifiés » !
Pourtant, je partais sur un postulat favorable sur cette bd en voyant le nom de Fabien Vehlmann (j’avais apprécié ses albums « les cinq conteurs de Bagdad » et son expérience sur « Coïncidence ») comme scénariste. Et puis, à première vue, le coup de crayon de Yoann me plaisait assez.
Eh bien non ! Trois grosses choses m’ont énormément tiqué sur « Les géants pétrifiés ».
Premièrement, la narration m’est apparue désastreuse. Je m’explique, l’histoire va très vite, trop vite pour moi, j’ai eu l’impression que les séquences défilaient à la va vite au détriment de la fluidité du récit : à peine qu’un personnage proposait une chose, hop, on passait immédiatement à la suite sans trop se pose des questions. Bref, j’ai trouvé ce scénario extrêmement linéaire.
Deuxièmement, je n’ai pas du tout apprécié son dénouement dont je me tairais ses événements guignolesques sous peine de vous dévoiler la (mauvaise) surprise.
Troisièmement, lorsqu’une série parallèle est créée, je m’attends à découvrir soit une aventure qui me frisonne et me fait passer un excellent moment de lecture, soit un récit qui nous éclaire sur les péripéties vécus par les différents protagonistes de la série mère, soit les deux en même temps (ce qui serait la panacée !). Dans le cas des « géants pétrifiés », je n’ai retrouvé aucun de mes souhaits !
Graphiquement, je trouve le coup de patte de Yoann très attirant et dynamique. J’aime son coup de crayon épais. J’apprécie aussi le grand format employé pour les bd de cette collection. Cependant, la mise en couleurs principalement aux tons rougeâtres et verdâtres m’a rapidement ennuyé. Ce choix de coloris n’est pas –à mon avis- très agréables à l’œil. Le rouge et le vert ne forment pas un duo plaisant à contempler.
En conclusion, je n’ai pas du tout adoré « Les géants pétrifiés » surtout au niveau du scénario.
Un bon conseil : si vous voulez découvrir cette série parallèle de « Spirou et Fantasio », jetez un coup d’œil sur l’excellent « journal d’un ingénu » ou encore « Le groom vert-de-gris ».
Quand je pose la question à mon entourage de savoir qui était Raspoutine, les réponses sont souvent les suivantes : un être sanguinaire qui vivait en Russie au début du XXème siècle, un obsédé sexuel qui avait la réputation d’avoir un membre démesuré (une sorte de Rocco Siffredi vivant à cette époque !), une chanson de Boney M (véridique !) et un des personnages principaux de la bd « Corto Maltese »…
A vrai dire, si Rasputine était un homme qui aimait les femmes et a vécu l’avant première guerre mondiale, il fut incontestablement un être bien plus fascinant que l’on croit au vu de la série bd créé par Tarek et Vincent Pompetti.
Je vous laisse découvrir le début de cette bd où j’ai été très surpris de voir Raspoutine (de son vrai nom : Gregori Efimovitch ») endossé le rôle d’un religieux !… Pour être franc, je ne connaissais pas grand chose sur la vie de ce sibérien mais comme j’adore les séries historiques, je me suis plongé dans cette lecture avec beaucoup de curiosité et d’envie de connaître le destin de ce personnage qui a marqué cette époque. Je ne fus pas du tout déçu d’avoir lu cette bd même si un grand nombre d’interrogations demeurent après que j’en eusse feuilleté (je préfère de ne pas mettre de spoilers)… je pense même que je n’hésiterai pas à faire des recherches sur Raspoutine pour en savoir plus car c’est vraiment un être fascinant qui a influencé de nombreux énarques au début du XXème siècle !
Quant à la bd en elle-même, la lecture m’est apparue plaisante. Si le premier tome est assez ardu à suivre parce que l’histoire jongle entre plusieurs passages de lieux et de personnages différents, les autres albums sont plus faciles à suivre car le scénario est plus linéaire.
Graphiquement, le dessin épuré de Vincent Pompetti sert bien cette histoire, son coup de patte rappelle –à mon avis- celui d’Emmanuel Guibert. Les personnages sont représentés de façon suffisamment différente pour que les lecteurs les distinguent au premier coup d’œil. Les décors sont eux-aussi suffisamment détaillés.
Seule, la mise en couleurs ne m’est pas apparue suffisamment adaptée à l’intensité dramatique des différentes séquences dans le premier tome.
Si vous êtes intéressés par des protagonistes qui ont marqué leur époque, je pense que vous aimerez cette série car Raspoutine est réellement un être captivant et parce que les auteurs ont réussi à me transmettre leur fascination pour ce personnage.
Cependant, ne vous attendez pas à découvrir tout sur Raspoutine dans cette bd car il restera beaucoup d’interrogations sur ce personnage quand vous terminerez sa lecture… pas grave car ça m’encourage à aller chercher des informations ailleurs !
« Raspoutine » est une série que je conseille vivement à tous les amateurs d’histoire !
Note finale : 3,5/5
L’élégance du Kokor
Le kokor est une espèce volatile à la plume élégante, aux traits fins et précis, discret au point de se parer d’un nom à consonance exotique.
L’individu a néanmoins choisi de nicher au Havre. Et c’est de son antre qu’il construit, par petites touches, un univers peuplé de personnages qui nous ressemblent tant, à nous les humains, singeant nos petits travers : la lâcheté des uns et la cupidité des autres…
Avidité qui, dans le pays imaginaire et absurde du Kokor, poussent les bipèdes à liquider pour une poignée de dollars, leur planète à un extra-terrestre.
Notre acheteur, escorté d’un Rouletabille chargé d’affaire, entreprend avant la signature définitive de l’acte, une longue balade, histoire de vérifier s’il n’a pas été trompé sur la marchandise. Ils arpentent la terre, le nez rivé sur un acte de vente pour lequel on a du abattre un pan entier de la forêt amazonienne tant il y a de feuillets. L’acte notarié décrit par le menu chaque parcelle de terre, authentifie l’origine du monument le plus insignifiant, et coetera… Il est si fouillé qu’il va même jusqu’à dresser l’inventaire de nos us et coutumes les plus bizarroïdes…
Un bruit persistant annonce sur la région de Libourne, à l’approche de l’automne, un vol de Kokor. Attention, pour ne pas louper l’atterrissage du spécimen, ouvrez grandes vos écoutilles et restez aux aguets…
J'ai découvert Ferrandez par l'album "Les fils du Sud"...reconnaissant la gare de Beni Ounif. J'ai acquis les précédents et n'ai pas manqué la suite, à quand le 10ème?
En effet j'ai rarement été autant en symbiose avec un auteur de BD, tant par le scénario que par l'illustration aquarelle du réçit.
Deux années de travail en Algérie m'ont permis d'aimer ce pays à la manière de Ferrandez et de comprendre d'abord les tensions puis le déchirement, le fanatisme des uns et des autres.
L'art de Ferrandez est de rendre tout ce vécu par des dialogues simples mais vrai, des flash back d'actualité d'époque (le Centenaire est à cet égard un modèle effrayant d'ethnocentrisme)avec un rendu exprimant tantôt la brulûre du soleil qui dilue toute couleur, tantôt l'obscurité propice à tous les coups.
Bref de la BD qui honore le 9° art!
Serait-ce la version "djeun" de M. Ferraille ?
On y trouve le même type d'humour (moins politisé, toutefois), des expériences graphiques très réussies (le film noir et blanc, par exemple), et un clin d'oeil à Fred. Je ne sais pas si c'est vraiment un album jeunesse (encore que si les enfants le lise, je suis sûr que ça les fera marrer), mais je suis sûr que c'est un bon moment de lecture qui vous attend.
Parmi mes nombreuses lectures en retard ,figure le premier volume du codex Angelique.
Et bien , je dois dire que je suis vraiment sous le charme de ce premier opus qui m'a conquis ,aussi bien au niveau du scénario, que du dessin.
Dès l'incipit, j'ai été littéralement happé par les dialogues fort bien ciselés et cinglants de Thierry Gloris.
Pourtant, à la lecture des premières pages, je pensais lire un énième avatar de "Jack l'eventreur". Cruelle méprise, puisque l'album se déroule , non dans les rues sordides de Londres, (comme dans "From Hell" )mais dans notre chère capitale, qui a du mal à se relever de la Commune, de l'instauration de la III République et de l'affaire Dreyfus.
En outre, l'ambiance qui ressort de cette bande dessinée m'a fait songer à "H.H.Holmes" de Fabuel et Le Hennanf (Chez Glénat), que j'avais bien aimé.
C'est beau, c'est bien et la fin de ce premier volume laisse augurer une suite que je n'aurais pas imaginé.
Bref, un album déstabilisant , dans le bon sens du terme.
Dés lors ou je commence à aimer une bande dessinée , c'est lorsque sa couverture m'interpèle.Pour moi , une BD ne peut être que plus appréciée si les couleurs et expressions dont nous fait part le dessinateur , sont dotés d'un coup de crayons de maître.
Donc je n'hésiterais pas à vous dire que "la memoire dans les poches" est un ouvrage qui ne peut qu'apaiser notre appétit artistique coté couleurs et personnages que nous fait découvrir Etienne Leroux sur ces 88 planches ( en y incluant bien evidemment la couverture ).
Biensûr , il est evident qu'une BD ne peut-être totalement apprécier que par son dessin , son histoire se doit d'être interressante et c'est donc ainsi , que je peut vous affirmer que cette BD m'a totalement convaincu.
Luc Brunschwig , le scénariste , nous à déjà captivé grâce aux ambiances et intrigues de ses précédentes oeuvres , il est donc sûr que vous ne pouvez qu'apprécier celle-ci.
L'histoire parle d'un viel homme mélancolique , Sidoine , portant un jeune bébé lui -qui se trouve ne pas lui appartenir- en errant dans une banlieue populaire.Dés lors , notre curiosité est présente de même que celles des habitants , plus particulierement ceux d'un bistrot.A cet instant , Sidoine se voit contraint de lever le voile sur sa situation actuelle et ceci a l'aide de "mémoires" se trouvant "dans ses poches".
Ainsi , au fur et à mesure de cette lecture , nous découvrons de nouveaux personnages plus touchants les uns que les autres , notamment la femme et le fils de Sidoine , 3 situations qui se superposent et biensûr comment et pourquoi notre viel homme en est arrivé là.
En conclusion , Luc Brunschwig à su placer de l'intrigue et captiver la jeune fille que je suis , tout au long de son oeuvre, et d'ailleurs , ne la fait que plus interressante et appréciable par le dessin qui est dés plus sublime pour nos yeux.
Voici un album dont le scénario, bien que fort dépouillé, se révèle un peu plus profond qu'il n'en a l'air. On finit par se demander qui est la fille perdue dont l'album tire son titre, entre l'adolescente faussement naïve, son amie qui essaye de se faire plus adulte qu'elle n'est, une fillette disparue et la jeune femme sulfureuse qui fascine et fait fantasmer la première. Tout cela m'a un peu fait penser au thème du film "La piscine" (avec Charlotte Rampling). Mais c'est bien là le seul attrait de l'album qui n'est pas très convaincant dans sa manière de présenter l'histoire et dont les dessins sont assez maladroit (tous les visages se ressemblent tant qu'ils seraient impossible à différentier si les personnages n'avaient pas des coiffures différentes, par exemple). Bref, cet album est fort moyen mais possède néanmoins un petit quelque chose qui retient l'attention.
Tout d'abord, précisons que les tomes de cette série ne peuvent se lire seuls... Par contre, l'ordre de lecture est à peu près indifférent. Au fur et à mesure de histoires, on retrouvent d'innombrables personnages que l'on a fait que croiser dans les tomes précédents et qui se voient ici endosser une position plus centrale. L'activité culturelle (et politique, car c'est le cas ici) de la restauration Meiji se voit décrite sans concession (et relativement clairement pour nous, occidentaux qui ignorons - sans démarche personnelle - tout de cette période). Le graphisme de Taniguchi est toujours aussi clair et précis, et après la lecture des tomes précédents, on retrouve avec bonheur certains personnages. (bonheur que des lectures répétées de la série ne font qu'augmenter, car les explications de bas de pages sont de moins en moins nécessaires au fur et à mesure que l'on se familiarise avec les différents protagonistes).
Graphiquement, on voit que Caza est toujours aussi performant, mais au niveau de l'intensité de l'histoire, on est loin des premiers tomes. L'histoire poursuit certe son court, mais quelques racourcis gênent la compréhension du déroulé de l'intrigue... Et - désolé - mais la partie "voyage dans la stratosphère" est très peu crédible. Hélas.
Petite déception pour cet album dont j'avais lu tant de critiques positives. Les dessins sont certes forts réussis, surtout l'ambiance de Bruges la morte qui m'a rappelée les tableaux de Khnopff. Mais ils énervent aussi, tant ils font penser à un roman photo (visages et corps figés dans des poses carcatéristiques des prises sur le vif, bâtiments dont l'image semble être déformée par la lentille d'un appareil photographique, etc). L'histoire, quand à elle, manque de punch. Beaucoup de silences, entrecoupés de textes parfois percutants, mais manquant de continuité. Le récit semble hésiter entre souci du détail historique et passion romantique. Ce dernier aspect n'est pas développé comme il l'aurait dû, et souffre du rythme haché et de détails historiques relativement insignifiants. La fin est tout à fait invraissemblable (surtout le coup du cadavre de 5 ans d'âge qui a l'air tellement frais qu'on croirait qu'il date de la veille!). Bref, une histoire qui avait beaucoup d'atouts pour me plaire, mais dans laquelle je n'ai vraiment pas réussi à entrer.
J'ai décidé d'acheter cette BD en lisant les commentaires élogieux sur ce site internet et j'ai été énormément décu. Pas par le dessin, qui est bien sympathique, mais par le scénario qui est très mal construit. L'histoire se base sur une série de tournants plus improbables les uns que les autres, avec plein d'ouvertures qui ne sont jamais refermées, qui culminent inévitablement en une fin des plus décevantes. Le tout ressemble à la fuite en avant d'un aveugle, qui change de direction chaque fois qu'il se cogne à un obstacle. Ca sent l'amateurisme et l'improvisation à plein nez. Je suppose que c'est normal pour un premier album, mais j'ai trouvé ca tellement mauvais que je n'acheterai plus d'album scénarisé par cet auteur avant longtemps.
Voies off présente une série de courtes histoires dont le point commun est que le texte et le dessin amènent le lecteur à se faire une fausse idée de ce qui est en train de se passer. L’histoire bascule dans les 2 dernières pages et renverse toutes les présomptions bâties au fil des pages précédentes. Ca ressemble à un plaisant exercice de style, humoristique, assez efficace, mais dont on finit par se lasser. Surtout que le dessin, fait sur ordinateur, n’est pas de ceux auxquels on s’attache.
Des bandits machos traitent les femmes comme des objets en public. En privé, cependant, ils se révèlent être de grands romantiques et se font à chaque fois mener en bateau par des pimbèches… Le far-west de Blain joue sur les clichés avec humour. L’auteur renouvelle son dessin et sa mise en couleurs, mais le résultat qui ne me plait guère (gros pifs et couleurs criardes). La narration a un rythme tout à fait spécial, trépidant, avec d’énormes ellipses. Ca tient le lecteur en haleine, mais on sent que le filon exploité (les histoires de cœur d’une bande de cons et de salauds) est mince et s’épuise assez vite.
C'est bien sympa de retrouver l'univers du futur proche de Léo. Ce nouveau cycle mélange plusieurs thèmes, le religieux, la morale (ou son absence) économique d'une colonisation, l'écologie (toujours !) avec une vision déprimante de notre malheureuse planète bleue, et le contact avec des civilisations extra-terrestres.
Les ingrédients sont bons, le graphisme sans surprise mais on apprécie toujours de voir les bestioles des mondes de Léo, bref un bon départ, prenez vos billets !
Un premier tome honnête, un second tome où le trait du dessinateur faiblit sérieusement et un dernier tome qui semble bâclé tant sur la forme (comparez le premier et le dernier tome, c'est flagrant !) que sur le fond (j'ai eu exactement la même déception en voyant le film Vampires de John CARPENTER).
De deux choses l'une : soit le dessinateur connaît des soucis de santé et je lui souhaite un prompt rétablissement car j'apprécie le style du premier tome, soit il s'agit d'une volonté de l'éditeur de lancer des séries sans souci de qualité.
Premier point à charge : la maison d'édition avait prévu de sortir initialement cette série sur deux volumes.
Deuxième point à charge : l'éditeur propose également une série intitulée 7 seconds. Comme par hasard, on retrouve des symptômes similaires : style graphique en forte baisse, scénario étiré au maximum.
Coïncidence ou politique éditoriale délibérée ?
Quoi qu'il en soit, ces trois albums ne figurent plus dans ma bibliothèque, ils ont été repris par mon libraire.
J'examinerai avec soin les prochaines séries de l'éditeur, une fois le cycle complet publié.
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Les plus prolifiques :
Coacho (475) .
herve (370) .
yannick (352) .
Quentin (185) .
yvan (160) .
okilebo (122) .
Pierre-Paul (107) .
Lef' (105) .
cycy (103) .
alban (96) .
FatalJack (95) .
Sep (86) .
bretwalda (78) .
eddy (71) .
Nathan (65) .
le régulateur (64) .
goodcarma (59) .
Jean Loup (52) .
Ronny (50) .
Kieran (50) .
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